Bilan 11.22.63 – Saison 1

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Avis : Une série Bad Robot, ça attire toujours ma curiosité. Après, il y a celles qui arrivent à me convaincre de rester rapidement, et les autres. Étrangement, 11.22.63 entre dans les deux catégories : le pilot proposait ainsi un excellent épisode, à la B.O entraînante et à l’exposition vraiment top. Malheureusement, la suite n’était pas aussi convaincante : les règles proposées sont très vite bafouées et on ne sait plus bien sur quel pied danser, c’est dommage.

En effet, dommage, car il n’y a que huit épisodes et après un début franchement réussi, ça se casse la figure et devient une série banale pour quelques épisodes avant de redevenir bon sur sa fin (sans pour autant respecter ses règles). Je regrette de l’avoir vu de semaine en semaine du coup, ça aurait sûrement été plus puissant si j’avais tout vu d’une traite.

Bref, 11.22.63 c’est l’histoire d’un professeur de littérature qui va découvrir que son fast-food préféré possède un portail temporel qui lui permet de remonter en 1960. Il se met alors en tête de résoudre et d’empêcher l’attentat de JF Kennedy. Tout part donc de là, mais très vite cet objectif à long terme est perdu du vue par la folle vie des années 60. De temps en autre, le passé se rappelle néanmoins au bon souvenir de notre héros en cherchant à le tuer, ou au moins à l’empêcher de mener à bien sa mission. Inspiré d’un livre, ce postulat de base est assez efficace pour tenir en haleine.

Je conseille donc la série pour un binge-watch de long week-end. Il y a un début, un milieu, une fin, de bonnes surprises et une intrigue définitivement sympa, qui verse dans la SF sans en faire trop et dans l’historique sans être ennuyeuse. Le contexte de la science-fiction n’est qu’un prétexte pour quelques intrigues qui n’ont rien à voir avec novembre 63 et ça donne une impression de fouillis qui n’existait apparemment pas dans le livre, d’après les commentaires TV showtime. Non, je n’ai pas (encore) jeté un œil au livre. Et ça se dit littéraire après !

Note finale de la saison : 14/20

Retrouver les critiques brèves de chaque épisode dans les articles à la semaine :

The Rabbit Hole (1×01), 16/20
The Kill Floor (1×02), 12/20
Other Voices, Other Rooms (1×03), 12/20
The Eyes of Texas (1×04), 13/20
The Truth (1×05), 15/20
Happy birthday, Lee Harvey Oswald (1×06), 14/20
Soldier Boy (1×07), 17/20
The Day in Question (1×08), 15/20
Fin de saison assez prévisible et moins prenante que la semaine dernière pour 11.22.63 qui tord le cou à ses règles de base en proposant un futur changé par les actions du héros dans le passé, contrairement à ce qui était énoncé dans le pilote. Celui-ci y est de retour après avoir perdu sa fiancée dans le sauvetage de Kennedy… Un aller rapide dans le futur qui lui permet de comprendre qu’il faut lancer un nouveau reset, lors duquel il la retrouve en vie mais comprends également la nécessité de la laisser poursuivre son chemin sans lui, car elle est destinée à mourir si elle est avec lui. C’est beau et romantique et cucul tout plein, c’est juste dommage que ça piétine les origines de la série, mais franchement c’est sans surprise, les règles n’ayant jamais été tout à fait claires (le passé aurait dû se rebeller bien avant cet épisode). Dans la prévisibilité, j’aurais juste bien aimé une fin un peu plus sombre et moins heureuse, où elle meure lorsqu’il la fait danser, parce qu’ils ne peuvent pas être ensemble. Je crois que je suis sadique. En tout cas, voilà une nouvelle série du petit robot rouge terminée. Et un épisode d’une heure qui en valait la peine, lui.

 

 

 

 

 

 

 

 

3 commentaires sur « Bilan 11.22.63 – Saison 1 »

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