Un samedi au Comic Con Paris

Salut les sériephiles,

On se retrouve pour un nouveau compte-rendu de Comic Con, cette fois de la journée du samedi, qui était bien chargée sur le papier. Inutile de préciser, je pense, qu’avec Laura, on a beaucoup improvisé par rapport au planning aussi, parce que l’on voulait profiter à 100% du week-end. Une fois de plus, j’ai beaucoup de choses à en dire, alors je vous fais un résumé activité par activité. Si vous avez des questions ou voulez en savoir plus sur le contenu des panels, demandez-moi, je me suis surtout contenté d’une ou deux anecdotes et de mon ressenti, parce que c’est ce qui fait la différence entre mon compte-rendu ou celui de quelqu’un d’autre (il y en a plein sur internet après tout) et parce que c’est ce que j’en retiendrais le plus, en toute logique !

Si vous avez la flemme de lire mon bien trop long article, vous pouvez vous contenter de chercher ce qui vous intéresse par rapport aux horaires. Il est bon de préciser aussi que Laura a synthétisé ça beaucoup plus que moi sur son blog, alors allez y faire un tour. Si au contraire, vous avez du temps devant vous, n’hésitez pas à consulter mon compte-rendu du vendredi.

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9h30-13h : Les allées

Après moult péripéties de maquillage à mettre, de disparition de clés et d’ascenseur qui bloque, j’ai fini par arriver tranquillement au Comic Con… avant Laura. Bon, elle est toute pardonnée, elle s’est pointée avec croissants et pains au chocolat, comment lui en vouloir d’être en retard de quelques minutes (je dis ça, c’est aussi parce que j’étais en retard le dimanche).

L’avantage du pass invités ? Nous sommes rentrés avant l’ouverture officielle des portes ! IMG-20171031-WA0006Du coup, nous avons décidé d’en profiter un maximum et plutôt que d’aller directement dans les files d’attente, nous avons séché les panels du matin, carrément. À la place, nous avons attendu sagement de pouvoir faire nos photos sur le stand de Stranger Things. On a ainsi pu profiter du canapé et ça c’est la classe. Dire qu’en juillet, je me disais jaloux du Comic Con de San Diego et du « lourd pâté » envoyé par le stand… on a eu quelque chose d’assez similaire (en plus petit). Ensuite, on a fait un tour de vélo, histoire de récupérer les pins promotionnels de la série. Bref, dès 9h45, nous avions déjà nos premiers goodies.

Ni une, ni deux, on décide d’aller chercher nos sacs WB – oui, parce que le problème de l’entrée invité, c’est qu’on ne nous prévient pas qu’il y a des sacs gratuits, mais bon, je savais où ils étaient de toute façon. Snapchat-475803518.jpgJ’avais déjà eu Supergirl la veille, j’opte donc pour Lucifer, puis j’embête Laura qui perd quelques minutes à attendre que j’enfile les fringues déchirées de mon cosplay de Grounder de The 100. Ouais, c’est du vite fait, mais j’en suis content de toute manière.

Les trois heures qui suivent ont permis de faire à fond le tour du Comic Con. Là encore, je ne regrette pas d’avoir pris tout ce temps pour traîner dans les allées : rien que pour les innombrables cosplays, ça vaut le coup de prendre le temps de se balader car on fait des rencontres marrantes. Évidemment, nous n’avons pas résisté à la tentation des consoles proposées en libre-service : la veille, je me suis ridiculisé (presque) sans témoin en ayant totalement perdu la main à Sonic (je n’ai pas passé le niveau 2, je ne m’en remets pas) ; cette fois, c’est sur Mario Kart qu’on s’affronte en multijoueurs avec la NES. Ce n’est pas tout à fait ça en ce qui me concerne et j’ai perdu la première partie, comme d’habitude. Moi à part les Game boy, vous savez (et même ça, à part les Pokémons…).

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J’ai tout de même réussi à mettre sa pâté à Laura ensuite – mais c’est peut-être aussi parce qu’elle filmait le début de la course. On ne dira rien, chut, je suis trop fort. On n’a pas fait la b

elle, pour laisser la place et pour pas avoir à se détester tout le WE (non). Gardons le mystère (elle aurait gagné t’façon). En tout cas, j’ai beaucoup aimé ce stand qui permettait aussi d’acheter plein de jeux toutes consoles confondues (et j’aurais craqué si les prix pour Pokémon ne flambaient pas autant ET si je savais où était mon chargeur de Game Boy SP).

Ensuite, on a fait un tour du côté de l’artist alley, où Laura a craqué pour une carte, et j’ai continué à lui montrer les différents stands qui pouvaient l’intéresser et l’espace détente où on s’est arrêté pour manger (oui, déjà : en fait, la simple balade dans les allées, avec les arrêts aux stands et pour quelques photos suffisent à combler deux bonnes heures, facilement). Nous y avons possiblement laissé une bonne quinzaine de cartes de visite du blog, qu’on a lâché un peu partout dans les allées aussi. Quitte à en avoir, j’en ai profité pour faire de la promo, j’avoue ; je ne sais pas trop si ça a bien fonctionné, mais nous, ça nous amusait bien. Laura avait une bonne technique pour en lâcher partout, même quand je ne la voyais pas faire, c’était beaucoup trop drôle !

Il était ensuite temps de se diriger vers la première file d’attente de la journée, mais c’est passé vite, à coup de blagues pourries (qu’est-ce qu’une baguette avec une boussole ?), de vérifications du planning 3 fois par minute, de papotage, de cosplay, etc.

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13h-14h : Masterclass Austin Nichols

Je dois bien avouer que je me suis laissé traîner par Laura et que je n’y serais peut-être pas allé de moi-même, mais ça aurait été une grave erreur. Déjà parce qu’Austin Nichols était super sympa et ensuite parce que la masterclass était animée par Terry Noiran, qui est un excellent chauffeur de salle. En plus, il est tous les jeudis dans le débrief de Secret Story, alors je n’ai pas trop compris ce qu’il faisait là au départ avant de me souvenir qu’il était journaliste Melty.

Alors oui, j’assume, je regarde Secret Story, et en plus, si vous voulez tout savoir, je le regarde en replay avant de me coucher, je n’ai aucune excuse (et c’est pour ça aussi que j’ai du retard dans mon rattrapage de séries). C’est beaucoup trop drôle, exactement comme Terry, qui sait comment mettre l’ambiance en apostrophant une ou deux personnes dans le public, en comblant le temps d’attente avec des blagues du public et en créant en fait une vraie conversation. C’est très sympa et ça a aidé à détendre l’atmosphère aussi pour Austin Nichols je pense.

L’interview en elle-même ressemblait du coup plus à une conversation entre potes qu’à un truc sérieux. Je n’ai jamais eu l’habitude de ce type de panel, mais j’ai adoré aussi, surtout que je connais peu Austin Nichols qui n’a pas hésité à répondre à toutes les questions, qu’il s’agisse de chanter le générique d’OTH ou de nous dire qu’il avait adoré ses scènes au lit avec Sophia Bush. Tu m’étonnes. Je ne suis jamais arrivé à ses saisons de One Tree Hill/Les Frères Scott et j’ai mis du temps à me souvenir qui il était dans The Walking Dead (dans ma critique de la saison 7, je dis quand même que son sacrifice est inutile, même si j’étais dégouté).

Cette masterclass était un excellent moment et une bonne découverte de l’acteur, et puis Terry a fait dire à Austin Nichols qu’il était le meilleur du monde en français, et ça suffisait à être marrant, promis. On a profité de la fin de la Masterclass pour prendre notre photo avec Terry, comme il était super sympa et qu’il nous avait bien fait rire.

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En plus, il a adoré mon cosplay de pauvre :’)

En sortant de la masterclass, Laura a pris la décision de ne pas aller au panel Game of Thrones avec Finn Jones pour m’assurer d’avoir de la place pour celui Buffy que je ne voulais surtout pas rater. Je l’en remercie encore. À peine sortis de la masterclass, nous nous sommes donc dirigés vers la Grande salle en flânant un peu et nous avons attendu patiemment l’ouverture de la Grande Salle.

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16h-17h : 20 ans de Buffy Contre les Vampires

Grosse joie de retrouver Léo pour ma part (non) et de le découvrir pour Laura, mais il y avait toujours DJ Elliott pour mettre l’ambiance et c’était marrant de chanter ce qu’il mettait. La bonne ambiance était toujours là.

Le panel Buffy était génial : il se faisait en compagnie de Georges Jeanty et Rebekah Isaacs, que j’avais donc rencontré la veille, de Julie Benz que j’adore et était présenté par Yaël Simkovitch, que je retrouvais également avec plaisir, et David Halphen, que je suis aussi sur Twitter depuis quelques années (et sur Youtube où ils ont une chaîne Buffy). Alors bien sûr, la présentation changeait totalement de l’ambiance de la masterclass, parce que la salle est genre trois fois plus grande et parce que la préparation du panel n’était pas la même. Chacun a son style de préparation et de question : si Terry me fait rire et met une bonne ambiance, Yaël travaille de manière plus universitaire et pose des questions hyper précises IMAG3786.jpg(et puis bon, elle convertit les souvenirs de Julie Benz en référence exacte à la saison et l’épisode correspondant de la série, c’est pratique). J’aime beaucoup les deux styles, mais forcément, en fan acharné de Buffy, je suis bien content d’avoir des panels de qualité dessus (c’était pareil pour Eliza Dushku l’an dernier).

Bon, les artistes ont malheureusement répété beaucoup de ce que je leur avais demandé la veille (c’est ma faute ça aussi) et spoilé quelque peu les comics pour ceux qui ne les lisaient pas, mais sinon, c’était un super panel. En plus, les présentateurs ont eu la merveilleuse idée d’extraits ne donnant pas du tout envie de revoir toute la série (la première scène de Buffy avec générique – meilleure entrée de Yaël Simkovitch en trois ans de panel, et la première scène du 5×22 résumant tout le début de la série).

IMAG3784.jpgJ’ai découvert Julie Benz sous un tout autre jour et j’aurais probablement payé pour une photo ou un autographe avec elle si j’avais su avant qu’elle était aussi géniale. Je ne la connaissais pas beaucoup après tout, mais elle était hyper souriante – et pourtant, j’ai vu l’heure à laquelle elle avait pris l’avion la veille puisqu’elle l’a posté sur insta).

Le panel était super sympa avec des questions générales sur Buffy où les invités n’avaient qu’une minute pour répondre aux questions, et ils s’en sont bien sortis, y compris Rebekah Isaacs pourtant hyper bavarde. Réponses complètes, thèmes intéressants, le panel est passé à toute vitesse et j’ai adoré, tout simplement, même s’ils n’ont pas eu le temps de diffuser leur dernier extrait. C’était assez clairement le panel dont j’attendais le plus pendant le WE – celui dont j’étais le plus fan du sujet en tout cas – et ça ne m’a pas déçu du tout. C’est là que je me rends compte aussi que les invités et le contenu du programme des panels jouent beaucoup dans l’appréciation du week-end, mais pour l’instant, les trois éditions du Comic Con ont su me proposer des choses que j’adore chaque année.

Nous avions ensuite une heure à tuer, on a donc pris un peu de temps à l’espace détente, surtout qu’elle voulait goûter les M&M’s goût cookie qu’elle avait acheté (je balance, je balance). Finalement, nous n’aurions pas dû car quand nous nous sommes pointés au workshop, nous avons été surpris par le monde devant nous. C’est bien simple, nous étions 190e

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Non, je n’ai pas pris de photo du workshop suivant, j’économisais ma batterie !

18h-19h : L’univers de Batman (Workshop)

Cela ne nous a pas découragés pour autant et nous avons attendu sagement en servant momentanément de points renseignements pour les gens. Je ne sais pas si c’est le cosplay qui a inspiré les gens à venir me demander des infos (surtout que le maquillage commençait à partir), mais ils ont été nombreux à nous interroger sur cette drôle de file d’attente imprévu juste à côté de l’entrée.

Il faut dire que les workshops ne rencontrent que rarement autant de succès et que même l’équipe d’organisation semblait perplexe face à une telle affluence. Il ne faut pas sous-estimer Batman. Nous avons finalement pu rentrer dans la salle, mais sans pouvoir s’asseoir. Alors, vous le savez peut-être si vous suivez le blog, je ne suis pas un grand fan de DC. Batman est probablement leur super-héros que je tolère le plus (OK, il y a Supergirl aussi, mais c’est grâce au casting de la série uniquement), mais de là à rester une heure debout, c’est bien parce que Laura est fan.

Finalement, nous ne sommes pas restés jusqu’au bout, on s’est contenté de voir quelques illustrations et d’écouter Yaël Simkovitch (oui, oui, encore elle, elle est partout dans le week-end, ça doit être épuisant autant de traduction) poser des questions avant de nous éclipser discrètement direction la Grande Salle.

En soi, c’était intéressant et on aurait pu rester plus longtemps, mais on voulait être sûr d’avoir nos places pour l’avant-première d’Happy Birthdead. Certes, nous n’avions pas eu le temps de nous arrêter sur le stand pour récupérer des goodies, mais la bande-annonce nous avait bien plu à tous les deux, alors ça aurait été bête de se retrouver sans place. On a rejoint la file d’attente dès 18h45 et on a bien fait : nous avons pu être bien placé pour voir le film.

19h30-21h40 : Happy Birthdead

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Avant de voir le film toutefois, il a fallu supporter l’animation de Léo. C’est comme une mauvaise blague, ça revient tout le WE. Je ne suis pas très sympa, en soi, son animation n’est pas mauvaise, c’est juste que l’avoir en boucle avec les mêmes activités et vannes n’a pas aidé. DJ Elliott mettait toujours autant l’ambiance en revanche, et puis, on a pu gagner des stickers Comic con simplement parce qu’on était là, donc c’est cool (même si je ne sais pas trop quoi en faire).

L’avant-première en elle-même était top en revanche. Les petits plats ont été mis dans les grands avec des masques sur chaque siège. L’absence des VIP aux sièges qui leur étaient pourtant réservés nous a permis d’avoir de bonnes places et une bonne vue sur l’écran pour le film.

Avant le film, le producteur a répondu à quelques questions – questions du public qui étaient toutefois étranges, demandant l’elixir de Jouvence du producteur paraissant plus jeune que son âge ou la raison de l’absence de Blake Lively. Non, non, ce n’est pas Blake Lively dans le film, hein. Cela dit, je reconnais que sur le premier plan du film, j’ai compris le pourquoi du comment : les deux actrices se ressemblent beaucoup.

À propos du film lui-même, ça a été un vrai plaisir. Je suis un grand fan de ce type d’histoires de journées qui recommencent en boucle et j’ai trouvé top la gestion de la chronologie dans le film.

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Les places vides étaient un peu stressantes avec les masques…

Les scènes parviennent à ne pas être trop répétitives, le slasher est sympa, mais clairement, il ne faut pas s’attendre à un film d’horreur. Nous sommes plutôt dans la lignée des Scream.

Oui, il y a des jumpscares (dont un super efficace d’ailleurs), oui, il y a de l’hémoglobine, mais il y a surtout beaucoup d’humour et de divertissement. Le film était un agréable moment.

Sans spoiler, je trouve aussi que du côté du scénario, il était bien écrit. J’ai eu peur à un moment de voir un film aux nombreuses incohérences, mais tout est à peu près cohérent quand on le termine, avec d’ailleurs une surprise finale… mais je ne vous en dirais pas plus. La sortie est prévue le 15 novembre, et je vous le conseille (et non, pas uniquement parce que j’ai 36 goodies du film après trois jours de salon).

Voilà, la journée de Comic Con s’achève aux alentours de 21h45, comme prévu. Il n’empêche que tout ça, ça creuse.

22h-23h30 : Détour au dernier bar

Pour terminer la journée, nous avons donc décidé de nous rendre à Châtelet pour profiter d’un bon repas au Dernier bar avant la fin du monde. Je ne dirais jamais assez tout le bien que je pense de ce bar geek et de leur bouffe très abordable et bien pensée pour tous (végé, végan, glutenfree, etc.). Certes, l’alcool n’y est pas donné, mais bon, nous sommes à Châtelet, c’est inévitable.

Au-delà de ça, le bar a toujours une super ambiance, avec des jeux d’arcade et de sociétés, des geeks à tous les coins et c’était un prolongement logique de la journée. Après hésitation, j’ai finalement claqué pour une bruschetta (Mario, de mémoire) de la nouvelle carte d’hiver… C’était donc une bonne raclette améliorée, et je n’ai pas regretté, parce que pour quelqu’un qui n’avait pas faim, je me la suis enfilée bien vite.

Voilà, c’était l’instant pub de l’article : allez au Dernier bar avant la fin du monde, c’est cool. Ou plutôt, n’y allez pas, ça fera moins d’attente à l’entrée !

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J’ai aussi travaillé ma coulrophobie ce jour-là.

Je ne suis rentré à l’appartement où je dormais que vers minuit, et il me restait comme la veille un article à rédiger. Heureusement, le changement d’heure passait par là dans la nuit, j’ai donc réussi à me faire une nuit de 6h30. Pas idéal, mais suffisant pour aborder la dernière journée avec le sourire… Surtout qu’il y avait la masse de choses à faire, mais j’en parlerai dans un prochain article !

PS : une baguette avec une boussole, c’est du pain perdu…

 

6 commentaires sur « Un samedi au Comic Con Paris »

  1. Encore une super journée ! Le panel Buffy avait l’air génial, déjà de par la présence de Julie Benz et surtout j’aime beaucoup Yaël et David qui étaient aussi les présentateurs de la convention Twilight en 2009 où j’avais emmené ma fille. On avait fait une super choré avec eux 😀 Je suis David sur Twitter depuis mais pas Yaël, je me demande pourquoi d’ailleurs…

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    1. Oooh le monde est petit, c’est chouette ! Je ne les connaissais pas du tout en 2009, mais oui, ça fait dix ans qu’ils travaillent ensemble si j’ai bien compris 🙂 Ce que tu dis là ne m’étonne pas d’eux aha

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