[kosmopoli:t], mieux qu’un cocktail pour l’ambiance de vos apéros !

Salut les sériephiles,

Je reviens ce week-end avec un article jeu de société, parce qu’il est grand temps de vous partager une autre de mes découvertes. Cette semaine, j’ai ainsi pu découvrir le jeu [kosmopoli:t], comme ça se prononce, et c’est important, vous allez voir.

[Kosmopoli:t]Kosmopolit est encore un jeu coopératif, parce que vous aurez compris à présent que c’est le type de jeu que je préfère : il faut donc travailler en équipe pour gagner, et c’est facile de gagner sur les premiers niveaux en plus, même s’il faut se faire la main avant de compliquer les choses.

Ou plutôt, il faut se faire l’oreille. Le but du jeu est de servir les clients d’un restaurant, et l’ensemble des joueurs font partie de l’équipe de ce restaurant, avec trois rôles différents.

Voir aussi : Yo-ho, yo-ho et deux jeux de société

Tout d’abord, il y a le serveur, chargé d’écouter la commande du client via une application. Son rôle est crucial : il ne peut rien noter, mais il peut répéter ce qu’il entend. Le twist ? Les plats commandés le sont dans des dialectes et des langues régionales trouvées partout dans le monde par l’équipe derrière le jeu.

Autrement dit, on peut vous commander un plat local d’un patelin d’Argentine ou d’une métropole japonaise, mais dans la langue d’origine. Autant dire qu’il y a des surprises et des sons compliqués à reproduire pour nous, avec plus de 60 langues au programme, rien que ça ! Il faut pour cela de quoi télécharger l’application, mais aussi des écouteurs, forcément.

Le serveur répète donc ça à un « maître d’hôtel » chargé de noter la commande comme il peut en phonétique – enfin, j’ai eu beau jouer avec trois autres profs de français, je n’ai vu personne utiliser l’alphabet phonétique, c’est bien la peine de l’apprendre pour le concours 😂 – et la répéter autant de fois que nécessaire aux cuisiniers.

Pas exactement l’alphabet phonétique (et oui, le psychorigide qui ne veut pas gaspiller une page, c’est moi)

Les cuisiniers (jusqu’à 6, ce qui porte au total le nombre maximum de joueurs à 8), eux, ont devant eux toutes les cartes de plats liés à un continent. Plus on est nombreux à jouer, plus il y a de continents et de plats, donc. Sur chaque carte, les plats sont notés de manière lisible pour tout français, même si une partie des dialectes utilisés n’ont même pas d’orthographe et d’écrit. Reste alors à trouver le plat qui est demandé par le maître d’hôtel.

Une fois que c’est fait, on lui donne la carte en question, mais aussi une carte avec l’ingrédient principal du plat, qu’il faut donc trouver parmi plusieurs tas de cartes (légumes, fruits, aliments transformés, viandes…).

Le maître d’hôtel récupère de son côté une carte avec le numéro de la table (ci-dessus) et le donne au serveur qui doit alors donner le plat à la bonne table via l’application. Et si ça vous paraît simple, notons que le tout se fait en temps chronométré, donc il est tout à fait possible de s’emballer et de se perdre dans les cartes, les plats, les numéros, surtout quand plusieurs plats débarquent en même temps et que les prononciations de tous sont plus qu’aleatoires.

Autant vous dire qu’il faut donc une bonne communication claire entre les joueurs, une entraide parfois pour dénicher un plat qui n’était pas prononcé de la bonne manière pour que le cuisiner le reconnaisse dans sa lecture (tout aussi fautive parfois), mais aussi pour savoir où trouver des aliments qu’on ne connaît pas forcément hein. Heureusement que les aliments sont dessinés d’ailleurs, ça aide, même si j’ai confondu deux bols avec du liquide vert parce que c’est moi et que ce ne serait pas drôle sinon.

Nous étions six à jouer (quatre joueurs minimum) et on a fait deux tours chacun sans jamais vraiment se lasser. A rejouer toujours sur le même niveau, on finissait tout de même par retomber sur certains plats, donc on a essayé le niveau suivant, histoire de passer de six à neuf tables et de stresser encore plus.

Finalement, c’est donc un très bon jeu d’équipe durant lequel on se marre bien, en équipe. Ce n’est pas très difficile, mais chaque rôle a ses difficultés, même celui du serveur qui paraissait instinctivement le plus simple (allez écouter un son quand tout le monde s’active et stresse autour de vous hein).

Voir aussi : Rien à faire ce week-end ? Sauvez le monde avec Pandemic

A coup sûr, ça vous promet des apéros intéressants et ça peut vous mettre en appétit sur certains plats. Ou pas. Quant aux dialectes, les linguistes parmi vous seront ravis de les découvrir, surtout qu’il y a un tas d’explications dans un livret accompagnant le jeu sur la manière dont ces dialectes ont été dénichés et utilisés pour le jeu.

Encore un jeu qui prend trop de place, exactement :’)

Passionnant, des heures de fun et de petites découvertes linguistiques et culinaires ! Le tout pour un peu plus de 20€, ça vaut clairement le détour !

Voir aussi : J’ai joué à Terra Mystica (et ça valait bien un article)

2 commentaires sur « [kosmopoli:t], mieux qu’un cocktail pour l’ambiance de vos apéros ! »

    1. Effectivement, je ne précise pas que c’est une production 100% française… Le jeu serait totalement à adapter pour une autre langue, alors même qu’il met la langue au cœur de sa dynamique aha

      Aimé par 1 personne

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