The Mandalorian – S02E05

Épisode 5 – The Jedi – 18/20
Des révélations ! De la construction de personnage ! Une photographie magnifique ! Des dialogues ! Tout ce que j’attendais en saison 1 est enfin là, ce qui confirme que la première année n’était qu’une vaste perte de temps – euh pardon, introduction avec un générique exceptionnel et un gros budget. C’est juste beaucoup plus intéressant maintenant que c’est lié aussi à un bon scénario.

> Saison 2


Spoilers

He’s formed a strong attachment to you.

Frappé par une migraine, je n’ai pas pu voir cet épisode le jour-même, alors que pour une fois, j’en aurais eu la possibilité en l’absence des dramas d’ABC… C’est bien la peine ! Bref, j’occupe mon samedi soir de confinement avec un nouvel épisode, qui commence plutôt bien, même si j’ai rigolé d’une des premières répliques qui nous reprend le titre d’une chanson de La Reine des neiges 2. Pas de doute, on est sur Disney + !

On est toutefois dans l’univers Disney et des flocons de neige d’Elsa. Cet épisode commence dans une forêt embrumée où une Jedi nous explose tout un tas d’ennemis et d’hommes avant de se confronter à une haute autorité de l’Empire. On nous replonge bien plus dans l’univers des films avec cet épisode, surtout que ça commence tout de même par un combat au sabre laser, et ça, c’est très cool !

De retour dans l’espace, nous apprenons que Baby Yoda, toujours enclin à faire toutes les bêtises du monde, et Mando arrivent à proximité de Corvus, une très jolie planète au filtre vert ma foi assez agréable. Comme ils atterrissent dans une forêt brumeuse, il paraît évident que l’on doit faire un lien avec la première scène de l’épisode. Au moins, ça nous redonne du contexte, c’est déjà ça de pris. Le contexte est aussi donné par un monologue de Mando qui rappelle à Baby Yoda qu’il vient sur cette planète pour parler à un Jedi.

Je reprochais à la saison 1 d’être silencieuse, ça change un peu, même si ça fait assez artificiel comme scène. En tout cas, ça fonctionne, il faut bien le reconnaître, et on peut ainsi suivre Mando arriver en ville, en planquant Baby Yoda tant qu’il n’est pas dans l’enceinte de celle-ci. Contre toute attente, il ne trouve pas de bar pour obtenir des informations sur le Jedi, juste un marché désert où les mendiants lui demandent de ne pas lui parler et où il se fait arrêter bien rapidement.

Quelle drôle de planète ! Je répète, il n’y a pas de bar ! Par contre, il y a un ordre autoritaire ne place qui fait peur à voir, avec des prisonniers suppliant Mando pour avoir de l’aide et une magistrate toute puissante dans son temple à la Mulan.

Elle, elle le reconnaît tout de suite comme un Mandalorian, et elle demande aussitôt à ce chasseur de têtes de lui ramener le plus vite possible celle de la Jedi qui lui tape sur le système. Ben oui, cette magistrate est évidemment celle du début d’épisode, qui était prête à tuer une centaine d’hommes du peuple juste pour obtenir ce qu’elle voulait de la Jedi. Et comme ça n’a pas fonctionné et qu’elle sait que ses hommes ne peuvent pas grand-chose contre une Jedi, son choix logique suivant est effectivement d’embaucher le Mandalorian.

J’aime bien l’idée, surtout qu’elle lui propose une lance complète en Beskar pur pour le payer. C’est plutôt tout bénef’ pour Mando : il va pouvoir trouver la Jedi rapidement grâce aux coordonnées que la magistrate lui donne, avoir les informations qu’il cherche et décider ensuite de livrer ou non la Jedi, en fonction de si elle est reloue avec lui ou non.

Ce n’est pas exactement un dilemme aussi simple à résoudre que ça, cependant, parce qu’elle lui tombe dessus sans la moindre raison autre le fait qu’il soit sur son territoire. On peut la comprendre, si elle est pourchassée. Après un rapide combat qui doit coûter bonbon en effets spéciaux et chorégraphe, Mando peut hurler à la Jedi qu’il vient de la part de Bo-Katan, ce qui calme aussitôt la Jedi.

Elle révèle alors son intérêt pour Baby Yoda, avec qui elle peut méditer à la lueur de la lune. La photographie de l’épisode est vraiment sublime ! Cela tombe bien : on repart dans les longs silences de la saison 1, puisque Baby Yoda et la Jedi communiquent par la pensée. C’est l’occasion pour nous d’apprendre que Baby Yoda s’appelle Grogu. Oh la.

Je n’étais pas prêt ! Grogu ! Bon, avec tout ce qu’il bouffe, pas étonnant qu’il s’appelle Gros Goût. Ce jeu de mots naze étant fait, on peut enchaîner et en savoir un peu plus sur la vie de Grogu. Loin d’être un bébé, on s’en doutait, il a passé des années à s’entraîner à Coruscant dans un Temple Jedi où plusieurs maîtres lui sont venus en aide.

A la fin de la Guerre des Clones, il s’est retrouvé caché dans un Temple et a perdu ses souvenirs… mais pas l’ensemble de ses pouvoirs. La Jedi explique alors la Force comme une énergie mystique en chaque chose, à l’opposée de ce qu’en pense l’Empire et de ce qu’on en a su la semaine dernière avec les tests pratiqués sur Baby Yoda. Pardon, sur Grogu.

Mando explique tout simplement que sa mission avec Grogu était de l’amener en présence d’un Jedi, ce à quoi il se voit offrir la réponse que l’Ordre Jedi n’est plus. « L’Empire aussi » est l’argument qui suffit à convaincre la Jedi de donner sa chance à Grogu. Pourquoi pas. Loin de l’entraînement de Rey qui avait un peu plus d’allure dans les derniers films, celui de Grogu ne doit pas coûter très cher, avec juste une pierre à faire bouger.

Grogu refuse de le faire… jusqu’à ce que la Jedi demande au Mandalorian d’essayer à son tour de le faire pratiquer un peu ses pouvoirs. Là, l’entraînement avec la Force est beaucoup plus efficace. Alléluia, la série prend la peine de construire ses personnages et une vraie relation avec cet épisode. Je sais que c’était mieux en saison 2, mais là, au moins, les scénaristes montrent qu’ils font vraiment des efforts.

Tout ça a un but : la Jedi refuse d’entraîner Grogu, parce qu’il est trop attaché à Mando et qu’elle a peur de ce qu’il pourrait faire de cet attachement. Il est vulnérable à ses peurs et sa colère, et ça ne lui dit rien qui vaille. Tu m’étonnes. On a du voir les mêmes films ! Enfin, oui et non, parce qu’après ça, le Mandalorian fait équipe avec la Jedi, alors qu’ils sont censés être des ennemis jurés, pour s’assurer qu’elle entraîne finalement Grogu.

Leur but est donc de faire tomber la Magistrate, Morgan Elsbeth, et il ne fait que peu de doutes qu’ils réussiront. Déjà la Jedi n’a aucun mal à pénétrer dans la Forteresse, parce que son sabre laser a vraiment la classe, tout simplement. J’ai bien kiffé sa scène d’arrivée, exactement comme en début d’épisode, même si j’ai un peu de mal avec son maquillage, qui me faisait juste penser à Avatar pendant tout l’épisode.

J’aime bien l’actrice cela dit – je ne l’ai pas reconnue immédiatement Rosario Dawson, et j’aime bien aussi – plus d’ailleurs – celle qui interprète Morgan. Cette dernière apprend la « mort » du Mandalorian et ordonne une fois de plus son exécution, refusant de lui indiquer le nom de son maître. Morgan regarde son ennemie s’enfuir, puis elle ordonne l’exécution des prisonniers et villageois, avant de se retirer bien vite pour ne pas voir ce bain de sang.

Mando peut donc choisir ce bon moment pour descendre du ciel tel le papa Noël et sauver les prisonniers, alors que la Jedi me confirme mon choix de ne pas avoir vu l’épisode hier. Franchement, la migraine ophtalmique n’aurait pas été aidé par son sabre laser et les images qui clignotent dans tous les sens. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien si l’épisode est précédé d’un avertissement pour les épileptiques sur Disney +.

En tout cas, l’alliance des deux héros de cet épisode porte vite ses fruits : la Jedi peut se retrouver face à face avec Morgan et entamer un petit duel respectant toutes les règles. Le respect, c’est important entre ennemies mortelles apparemment. Le Beskar de Morgan résistent bien aux sabres laser (il y en a deux, oui) de la Jedi, et pendant que le combat fait rage, Mando bloque le bras droit de la magistrate devant la porte pour éviter qu’il n’intervienne.

Deux salles, deux ambiances, quoi. Les femmes se battent et se désarment l’une l’autre ; Mando a juste affaire à un bavard qui tente de détourner l’attention de son ennemi, en vain. On arrive alors rapidement à la fin de l’épisode : la Jedi souhaite savoir la localisation de l’Amiral Thrawn, qu’elle n’obtient pas, et la planète peut retrouver son équilibre dans une grande fête populaire qui voit le villageois s’étant lié d’amitié avec Mando durant tout l’épisode récupérer ses habits de chef. Of course.

Allez, c’était tout de même chouette comme épisode tout ça, et ça marchait bien dans ses révélations, principalement sur Grogu et sa relation au Mandalorian. L’épisode n’est pas encore terminé pour autant, puisqu’il faut encore que Grogu et Mando fassent leurs adieux à Ahsoka Tano, la Jedi. Malgré sa promesse à Mando, Ahsoka refuse d’aider à entraîner Grogu.

Tout ça pour ça. Elle propose en revanche une nouvelle quête au duo : il faut se rendre sur la planète Tython et placer Grogu sur la pierre d’un Temple où un Jedi pourra peut-être le sentir et venir l’aider. C’est toujours ça de pris comme objectif pour la série. Comme d’habitude, on avance vers autre chose à chaque épisode.

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4 commentaires sur « The Mandalorian – S02E05 »

  1. Ahsokaaaaaaaaaaaaa trop biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieeeeeen !
    Après quand elle dit qu’elle a déjà vu ce qui arrive à un Jedi quand il se soumet à ses peurs et sa colère, elle n’a pas juste vu les films et séries, elle les a vécu.
    Et j’ai deux hypothèses sur le Jedi qui entendrait l’appel de Grogu et les deux peuvent être du très grand bonheur.

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  2. Je ne vais pas arriver à me faire au nom de Grogu ! Baby Yoda, pour moi, il restera ! Et après toutes ces références à des faits ou des personnages que je n’ai jamais vus car je n’ai jamais vu les séries d’animation, j’ai au moins reconnu celle à Thrawn vu que j’ai lu une grande partie des romans Starwars il y a deux (bientôt 3 puisque L’héritier de l’empire est sorti en 91 et que je l’ai lu pratiquement de suite) décennies !

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    1. Je suis tellement un noob de Star Wars : je n’ai vu que les films, une fois chacun. Je passe à côté de tout ahah On va dire que mes critiques offrent un regard nouveau ahah

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