Fais pas ci, fais pas ça – Y aura-t-il un Noël à Noël ?

Épisode Spécial – Y aura-t-il Noël à Noël ? – 18/20
Je ne devrais même pas le noter : j’ai envie d’y mettre un 20 rien que parce que je suis heureux de retrouver les Boulay et les Lepic. Ces deux heures sont une réussite : on y retrouve ce qui fait le succès de la série, avec des répliques immédiatement cultes, de l’humour à tous les étages, une bonne dose de ridicule et des personnages qui restent criants de vérité malgré le loufoque. Ce fut un plaisir de les retrouver, et c’est encore plus dire de leur redire adieu maintenant que je me rends compte qu’ils me manquaient vraiment.

Voir aussi : Saison 8 Saison 9 | A revoir !


Spoilers

D’ailleurs, il paraît que le coronavirus, c’est un coup des nazis.

Voilà un titre ambitieux s’il en est : y aura-t-il Noël à Noël en pleine crise du coronavirus ? Bonne question que voilà ! On aura au moins un joli cadeau avec la réunion de ce casting et de ces personnages qu’on adore… même si c’est un peu étrange, après la dernière saison dans le futur, de retrouver tout ce petit monde, probablement dans le présent ?

J’attends d’en savoir plus, mais je ne m’attendais certainement pas à commencer la saison par Laurence Boccolini, honnêtement. On est le lundi 14 décembre et l’animatrice (radio désormais) organise un jeu concours auquel participe… Fabienne de Sèvres ! Je l’aime tellement, quelques secondes suffisent à la retrouver comme on l’adore, Fabienne : elle marmonne, elle ne comprend rien de ce qu’il se passe, mais elle raconte toute sa vie au téléphone quand même, et tant pis si ça ennuie Laurence.

Elle gagne un concours pour aller voir Céline Dion lors de son concert de Noël, rien que ça, et tant pis si ça suppose d’être aux États-Unis pour le 24 décembre. Elle est si cinglée, Fabienne, à se mettre à pleurer au téléphone, puis à rire comme Céline. Au moins, ça lance l’intrigue de cet épisode et on peut donc en passer à ce que j’attendais le plus, à savoir…

Le générique ! Il est spécial Noël et il nous montre que tout le monde est bel et bien de retour. Merci la crise sanitaire qui a dû simplifier la vie de tout le monde pour avoir des disponibilités pour le tournage. D’ailleurs, la crise sanitaire est abordée par cet épisode, inévitablement. Eliott est ainsi digne de lui-même quand on le retrouve : il a un cercle de distanciation sociale en plastique à la ceinture. On dirait bien que l’épisode a été écrit au plus fort de la crise, et il est difficile d’avoir le timing juste. Dans l’ensemble, c’était une bonne idée d’en parler, et ça fonctionne à peu près.

Salomé est si grande ! Elle est si insupportable également avec son virage hyper écolo. Chez les Boulay, Noël, ce sera un cadeau par personne et un don au Resto du cœur ! Salomé n’est pas trop d’accord : elle préfère que tout le monde se rendent sur place pour aider les bénévoles. Aha, un soir de Noël ? C’est un grand non que se mangeront Valérie et Denis, mais ce n’est pas pour tout de suite dans l’épisode, évidemment.

Tant qu’on est côté Boulay… Kim a six ans ? PARDON ? Déjà ? Il est mignon ce petit en plus. Je ne m’y attendais pas du tout. Et il se laisse manipuler par sa sœur, par ses parents, par tout le monde. C’est génial. Tiphaine et Christophe ? Ils décident de ne pas faire Noël avec les Boulay, préférant aller chez les Lepic. Y a juste un problème : chez les voisins, Fabienne ne se remet pas de sa victoire pour aller à Las « Vega » et elle n’a pas envie de faire un réveillon en famille. Je l’adore tellement !

Soline est censée revenir de Shangai, mais Fabienne en a tellement rien à foutre. Pardon, rien à péter, comme ses gosses, selon elle. Renaud assure avoir pris sa décision ferme et définitive : il n’ira pas à l’encontre des traditions familiales de Noël. C’est donc sans surprise que Renaud change d’avis et que la décision ferme et définitive est d’aller à Las Vega pour rencontrer Céliiiiine. Ah, Fabienne.

Le problème, c’est que les enfants Lepic sont aussi chiants que les adultes et veulent un réveillon en famille. Soline les fait culpabiliser le plus à rentrer de Shangai après des mois sans les voir. Les graines plantées pour la suite sont intéressantes, et j’ai bien ri des bugs de sa connexion en visio. On est sur du assez classique, mais ça prend bien.

Dans cet épisode spécial, on retrouve aussi Corine, et ça me fait si plaisir de la revoir ! Elle est chargée d’empêcher Denis d’aller à Nature & Respect, et elle le fait en faisant en sorte qu’il lui parle de son nouveau projet de compost. Ca a l’air si intéressant. Le but est évidemment de laisser Valérie fouiller les affaires de Denis. Elle lui vole ainsi sa carte bleue… pour l’empêcher de payer. Valérie a décidé il y a un moment que son mari ne paierait plus rien, jamais. De toute manière, il n’a pas les moyens financiers pour.

Le 18 décembre, c’est aujourd’hui dis donc !, Soline rentre donc de Shangai. Elle est riche, en première classe, avec beaucoup de bagages et des chauffeurs. La success story de l’école de commerce, en plus abusif encore, donc. Admettons.

Pour un Noël en plein Covid, il n’y a pas beaucoup de gestes barrières. Eliot, c’est caricatural, Fabienne, pas assez. Pour une femme qui se prépare à partir à Las Vegas, je la trouve zen. Elle me vend du rêve cela dit à se mettre à parler avec un accent québécois. Elle me vend tellement de rêve !

Renaud hésite malgré tout à partir en voyage, surtout maintenant que Soline est là. Pour le convaincre, Fabienne décide de lui parler de possibles robinets en or. Ah, le retour des Robinet Binet ! Avec la série, tout est possible, je ne savais donc pas sur quel pied danser. Soline annonce tout de suite la couleur à ses parents cela dit : elle ne veut surtout pas d’un Noël sans eux et elle fera tout pour les retenir.

Je n’arrive pas à savoir qui est la plus insupportable entre elle ou Salomé qui scanne tous les cadeaux de Denis et ne les approuve pas parce que son père a acheté des objets à l’empreinte carbone désastreuse. Faut se calmer. Le virage écolo continue donc chez les Boulay – et d’ailleurs, la pièce est pleine de plantes, et j’aime beaucoup la décoration du salon. Loin de ces préoccupations, Valérie et Denis font ensuite tout ce qu’ils peuvent pour convaincre Kim que le père Noël existe même si quelqu’un lui a dit que non au parc.

C’est son dernier Noël à y croire, c’est sûr. Aux grands maux, les grands remèdes : le Père Noël devient donc une mère Noël verte, avec une barbe blanche, possiblement noire, genderfluid tant qu’à faire. C’était amusant, et je ne m’en doutais pas encore, mais les scénaristes avaient là une idée derrière la tête.

En attendant d’y arriver, Fabienne et Renaud demandent à Valérie et Denis d’accueillir les enfants chez eux pour fêter Noël et, sans vouloir s’imposer, ils font une liste de recommandations pour le bon déroulé de la soirée. On se marre bien avec liste interminable, mais bien trop drôle, et avec les réactions des Boulay – à 18h, vous fêtez les contractions de Marie ?

Après tout ça, les Lepic rentrent chez eux et sont terrifiés de tomber sur les filles qui arrachent les décos de Noël pour faire comprendre aux parents que la décision de partir à Shangai est intolérable. Eliot refuse les restos du cœur, parce qu’il tient à sa sécurité sanitaire et que les pauvres, ce sont des malades à tous les coups. Non mais Eliot, tu m’avais habitué à mieux que ça ! Ses parents ne laissent pas passer ça, bien sûr, et pour s’en sortir, Eliot aborde donc enfin le problème du boulot de son père qui n’a jamais été tout à fait limpide.

Certes. Les études d’Eliot non plus ne le sont pas avec cet épisode, c’est dommage. Et en plus, j’hallucine, quoi, Valérie qui se fait un joint. Ce point de Bingo Séries qu’on cherchait tous il y a deux mois, je suis trop frustré ! Sans la moindre surprise, l’épisode me rapporte le point du Bingo Séries de décembre sur la chanson française. Forcément. Gaëlle, si tu passes par-là, « l’envie d’avoir envie », je le valide totalement. Et y a eu « entre nous » au début de l’épisode, aussi, d’ailleurs. Je m’égare dans la critique.

Revenons à l’épisode et aux Restos du cœur où se rendent Valérie et Denis pour se prendre un vent, parce que des bénévoles, il y en a à la pelle le 24 décembre. Sur place, ils retrouvent… Christiane ! Evidemment qu’elle est aux Restaurants du Cœur, où d’autres ? Elle se fait passer pour une volontaire afin de garder la face, bien sûr, mais on comprend bien que la vie ne l’épargne toujours pas. En parlant d’épargne, chez les Lepic, Fabienne se rend compte que Soline « réussit un peu trop ». C’est super cliché, parce que Soline se fait donc livrer du shampoing et des coton-tige en deux temps trois mouvements, juste pour nous assurer qu’elle a du fric.

Mon vrai problème avec cet épisode, c’est tout de même que les enfants me paraissent assez insupportables et égoïstes. D’habitude, j’aimais bien ces personnages, parfois plus que les adultes. Une fois de plus, je trouve que la série oublie de capitaliser sur la relation parents/enfants. C’est ce qui manquait parfois aux dernières saisons et c’est ce qu’on retrouve là. Les quatre parents sont géniaux, c’est sûr, mais il y aurait moyen de faire de bonnes intrigues dans les relations aux enfants.

Ce n’est pas inexistant, bien sûr, mais c’est trop vaste. Les enfants sont devenus adultes en plus, on pourrait s’attendre à ce qu’ils soient plus matures que ce qu’on a dans cet épisode, à ne pas vouloir le bonheur des parents. Ainsi, ils décident d’utiliser Kim pour apitoyer Fabienne.

Le petit Kim est beaucoup trop drôle. Il pleure au téléphone avec Laurence dans l’émission de radio écoutée par Fabienne, et c’est suffisant pour faire pleurer Fabienne, afin qu’elle change enfin d’avis. C’en est fini du rêve de Céline, et c’est parti pour le 20 décembre, avec les courses de Noël qui continuent. Je me sens en avance sur les personnages.

Le coup de la bijouterie, c’est une sacrée bonne idée. Valérie fait tout ce qu’elle peut pour empêcher que Denis ne lui achète une bague qui coûte une fortune, et la vendeuse entre dans son jeu, ce qui m’a fait rire. Denis est bien aveugle de ne pas voir que la bague est du toc, tout de même. Quand elle rentre chez elle, Valérie est toutefois moins maîtresse de la situation face à Fabienne.

Celle-ci lui annonce que le réveillon sera finalement chez eux. On retombe grâce à ça sur la scène bien classique de la dispute des deux femmes dans la rue devant la maison. Plutôt que d’en venir à se jeter des poubelles, elles se déchirent Kim en tentant de l’attirer pour savoir chez qui il fera son réveillon. Les deux grands-mères sont folles, et ça irrite Christophe et Tiphaine, forcément.

Le lundi 21 décembre, les deux couples de parents de toujours de cette série prennent la décision logique de faire un réveillon ensemble. Difficile de croire que ce ne soit pas le cas tous les ans, avec eux !

Reste à tout organiser, cependant. Les Lepic veulent évidemment que ce soit chez eux, parce que c’est bien mieux que chez les Boulay, et c’est finalement la décision qui est prise. Le sapin est tout un débat avec Salomé écolo, et la série va un peu trop loin dans la critique des écolos. Ca a toujours été son fond de commerce les bobos descendus et tout, mais là, ça va trop loin.

Valérie et Fabienne font des courses, par exemple, et le « Vous êtes dingues les bobos » de Fabienne dans le magasin (ah, ça me rappelle le cahier grands carreaux !) est assez mythique et juste après la liste des lubies alimentaires de la famille – parce que vraiment, les scénaristes font exprès d’en jouer à fond. Fabienne regrette bien vite son choix de réveillon avec les voisins. Moi, je suis fasciné par le nombre de placements de produit qu’il y a dans cet épisode – entre les courses et le verre de sirop sur la table là…

En parallèle de tout ça, Christophe essaie de convaincre Soline de ne pas faire de cadeaux aux parents : il n’a pas les moyens financiers d’en faire, mais Soline a du mal à comprendre son discours, surtout qu’elle a déjà acheté ses cadeaux. C’est sûr qu’un 21 décembre, c’est un peu tard, Christophe. Bien sûr, l’idée est de permettre à Soline de comprendre que son frère et elle ne sont plus tout à fait dans le même monde. Ben ma foi, je trouvais lourd l’intrigue de Soline, mais rien que pour cette scène, ça vaut vraiment le coup. Et ce n’était que le début !

Valérie rentre chez elle pour partager un thé (et une cuillère ?) avec Corine, ce qui choque Eliot. Inquiétant profondément sa mère, Eliot continue d’être obsédé par le covid dans une série qui a fait le choix de croire qu’on ne serait pas en pleine deuxième vague pour ce réveillon. Histoire de le sortir de sa peur, Corine s’arrange donc pour avoir une mule, clairement. Elle l’envoie chercher de la drogue chez un dealer, parce que ça permettra à Eliot de découvrir que la transgression, c’est cool. En parallèle, Salomé décide de jeter tous ses jouets, parce qu’ils sont trop polluants. Alors… oui, mais si elle les jette, elle pollue, du coup ?

Salomé n’a peut-être que onze ans, mais elle est en pleine dépression à prendre conscience que nous sommes dans un pays qui consomme trop et sur une planète qui s’épuise. C’est le moment émotion de l’épisode, je le comprends bien, et ça passe à peu près. En plus, la série fait comme toujours passer quelques messages qu’il faut bien faire passer d’une manière ou d’une autre, non ?

Mercredi 23 décembre, on a droit à un bon jeu de la part des scénaristes qui s’amuse à nous caser un « titre » lorsque Fabienne parle de fourrer la dinde. Pour explication, ça se dit chaque fois que quelqu’un prononce une phrase qui pourrait être un titre de sextape – ou juste chaque fois qu’un sous-entendu sexuel est possible. La série a une longue tradition de caser des blagues de sexe inattendues et à côté desquelles on peut facilement passer si on n’est pas au courant (à jamais marqué par le « choix dans la date » qui était une contrepèterie).

Allez, il faut que j’avance dans cette interminable critique : Kim apprend comment faire pour passer à table chez les Lepic. Le problème, c’est qu’à attendre si longtemps, les enfants paraissent une fois de plus sacrément ingrats, même si c’est drôle d’avoir Fabienne qui hurle son mythique « à table ». Soline et Charlotte sont alors motivées à jouer les arbitres entre les parents qui sont une fois de plus à se disputer sur les sujets de société.

C’est triste, parce que ça nous rappelle que Renaud et Fabienne ont beau être super drôles, ils ne sont pas tout à fait modernes dans les idées, mais bon. La scène ajoute quelques bonnes blagues, mais l’épisode commence un brin à tirer en longueur. Ce n’est pas grave, je suis juste heureux de les retrouver. Vraiment, qu’ils fassent une saison 10, même s’ils ont dit tout ce qu’il y avait à dire. Ou un spin-off, sur les enfants, il y a tant à faire !

Autrement, chez les Boulay, c’est la déception pour Tiphaine et Eliot – qui veut désinfecter le désinfectant, il ne manquait plus que ça – apprenant que les cadeaux de Noël vont être des huches à pain. Je les comprends, mais en vrai, Tiphaine est géniale avec sa boîte à lettres, et Denis a fait de beaux efforts pour que la huche à pain soit cool pour Noël. Dommage de diffuser l’épisode si tard, mes cadeaux sont à peu tous faits là, sinon, ça aurait pu m’inspirer. L’autre problème de cette scène, c’est que Denis finit par comprendre qu’il est un boulet – littéralement – pour Valérie qui lui paie tout. Il était temps de s’en rendre compte, tout de même.

En parallèle, Renaud a la merveilleuse idée d’offrir à Fabienne un aspirateur électrique. En 2020. Elle est ravie. Goujat. Grâce à l’aspirateur de Fabienne, Lucas pense soudain avoir des dons et être capable de faire bouger les lampes. Le plus drôle vient tout de même des Boulay qui offrent une dinde vivante aux Lepic pour qu’ils tuent le repas. Il faut assumer de vouloir manger de la viande, il paraît. Le 24 décembre à 15h, Renaud est donc prêt à tue la dinde. C’est ma foi plutôt bien drôle, même si dérangeant à voir tout de même cette course poursuite avec la dinde.

Heureusement pour eux, Christiane débarque et elle n’a aucun mal à tuer la dinde. Quelle angoisse. Evidemment que Christiane sait faire ça, et qu’elle sait aussi plumer la dinde sans le moindre mal. Une fois que c’est fait, Christiane peut aller se changer dans la chambre du couple… et se retrouver face à Renaud nu, sortant de la douche sans peignoir parce que le peignoir n’est pas à sa place.

Fabienne doute tout de même de Renaud, parce que Christiane est bien traumatisée – et moi aussi, pourquoi cette volonté de nous montrer les fesses de Renaud (et encore sans moins de raison, celles de Denis ensuite ??). Ah non, mais vraiment, la série va trop loin pour moi. En plus, Fabienne interroge ensuite Denis pour savoir si Renaud est fidèle ou non. Tout ça est une manière pour la série d’aborder #BalanceTonPorc (Balance ton Lepic, même), parce que… ouais, il s’en est passé des choses depuis la dernière fois qu’on a vu ces personnages. Kim a six ans, merde, on ne se rend pas compte à quel point le temps passe. Les scénaristes s’en donnent à cœur joie dans l’épisode à nous caser tout ce qu’ils peuvent des dernières années – et même Notre Dame !

Après tout ça, Denis et Renaud partent en forêt pour déraciner respectueusement un sapin pour Noël, parce qu’il en faut bien un, mais qu’en acheter un, ce n’est pas OK du point de vue Salomé… Par contre, ce n’est pas si facile de trouver un conifère à Meudon. Par contre, dans les jardins de la mairie, il y a un Pin rare de Scandinavie qui semble appeler Denis et Renaud à lui.

Ils vont tellement finir au poste… Ce qui n’est pas surprenant puisqu’en parallèle, Eliot est envoyé acheter la beuh de Corine. C’est si logique. Tout semble bien se passer… jusqu’à ce que plusieurs flics débarquent, dont Tiphaine. Celle-ci décide de faire arrêter son frère et sa mère, parce qu’elle sent bien que c’est encore une lubie complètement folle de sa mère. La scène est hilarante, franchement.

Pendant ce temps-là, Christophe et Charlotte regardent les souvenirs de la famille dans les albums photos. C’est l’occasion pour Christophe de souligner qu’il n’est pas si à l’aise dans sa famille, parce que personne ne lui fait jamais confiance. J’ai de la peine pour lui, dis donc. Et ça ne s’arrange pas quand sa mère lui demande de ranger la peinture de Kim, à plusieurs reprises, devant Kim, parce qu’il faut tout répéter à Christophe. Voilà qui est fait.

Je trouvais dommage de ne pas approfondir le personnage de Charlotte, mais finalement, la série prend aussi le temps de nous faire se rencontrer Martha et Charlotte, ce qui était une touche sympathique. Elles se rencontrent autour d’un vélo que Martha privatise sans raison, s’embrouillent… et se font traiter de gouinasse par un inconnu qui passe. Elles le poursuivent bien sûr, parce que c’est inévitable.

Elles font ainsi équipe pour le faire tomber, regrettent aussitôt cet excès de rage… et sont menacés par celui-ci, décidément pas bien sympathique. J’ai bien ri de les voir en venir aux huîtres. Lucas, en revanche, mais au secours son intrigue de télékinésie – les scénaristes ne savent toujours pas quoi en faire comme on n’a jamais eu l’occasion de vraiment le voir grandir. Bref, le réveillon s’annonce catastrophique et Fabienne regrette Céline, au point de nous faire un petit concert perso dans sa cuisine. C’était sympathique à voir, et surtout attendu avec cette série. Tout le monde s’éclate toujours autant, et nous aussi. C’est parfait de pleurer de rire pour bien démarrer les vacances.

Le tout vire à la catastrophe tout de même, avec l’aspirateur qui renverse la peinture de Kim et ravage le salon. Heureusement que Soline a un bon salaire pour appeler une équipe de nettoyage un 24 décembre au soir.

Tiphaine finit par faire la morale à Valérie sur la manière dont elle éduque ses enfants. Alléluia ! C’était assez cool à voir. Bon, bien sûr, Tiphaine ne peut continuer à interroger sa famille et c’est un autre policier qui prend le relai. On se doute malgré tout qu’il n’y aura pas de conséquence à tout ça.

Dans une autre salle du commissariat, Renaud est interrogé suite à une plainte pour harcèlement sexuel. Christiane se fait plaisir, là, clairement. Les scénaristes aussi, cependant. Il est cool d’en revenir une fois de plus à l’intrigue de la romance entre Christiane et Renaud. C’est aussi l’occasion de nous apprendre que Christiane est gilet jaune et qu’elle est sûre que Renaud ne pourra jamais l’aimer parce qu’elle vient du bas.

Il lui assure que c’est faux et se réconcilie avec, au moins pour un temps. Une fois ça réglé, il peut croiser ainsi Charlotte, amenée au commissariat pour son altercation dans la rue. Là, elle a eu un premier baiser de Martha pour bien faire chier cet homophobe, et j’ai adoré cette scène. De toute manière, j’avais bien aimé le personnage de Martha, il me semble.

De son côté, Denis passe le meilleur réveillon de sa vie, puisqu’il est en cellule où la flic chargée de le garder finit par reconnaître… Médusor ! J’avais oublié Médusor ! Comment j’ai pu oublier ? J’ai tellement ri ! C’est ainsi que les scénaristes s’en sortent du détour au commissariat !

Tout se termine par un concert de Medusor et tout le monde qui reprend la choré. Je ne m’y attendais tellement pas. Comment j’avais pu oublier ça ? Cet épisode de Noël a tout le sens du ridicule qu’il fallait. Une vraie série française, au fond. Et que dire du costume du crapaud de Renaud ? Après tout ça, le réveillon peut donc se passer comme il faut, et Eliot retire même sa visière. Ah, ça sent la fin !

Tiphaine et Eliot révèlent toutefois qu’ils ont pris la décision de ne pas passer le Réveillon avec leurs parents. Bon ben, joyeux Noël. Le réveillon est foutu, il est 22h30 et l’apéro n’est toujours pas commencé. C’est finalement Charlotte qui joue la voix de la raison dans l’épisode et explique à ses parents qu’ils se comportent franchement mal avec Christophe. Oh, Charlotte s’affirme vraiment comme un personnage exceptionnel dans cette deuxième partie de l’épisode. J’aime ce qu’ils font de l’ado timide qu’elle était !

Soline révèle également qu’elle est la responsable du vol du scooter que tout le monde a toujours reproché à Christophe. J’ai toujours adoré Soline, mais pas dans la dernière saison, et là avoir cette scène où Charlotte prenait le dessus, ça me faisait presque peur – est-ce que j’allais finir cet épisode sans l’aimer ? Déjà que sa lubie pour FX, bon… Les scénaristes rattrapent toutefois le coup avec le licenciement de Soline à cause du covid19, ça fait mal. Ah, les scénaristes réussissent tellement. Comme d’habitude, j’y reconnais une certaine trajectoire bien crédible.

Face à un tel débordement de situation côté Lepic, Les Boulay, eux, boivent de l’alcool, forcément. Les parents Lepic s’affolent et retournent chercher Christophe et Tiphaine, partis à la gare prendre un RER un soir de Noël. Quelle angoisse !

Toute la famille peut finalement rentrer et passer devant Charlotte et Martha sans vraiment les voir. Charlotte et Martha ? Oh ben Martha finit en mère Noël sous la neige avec les huîtres de Charlotte, sur lesquelles doivent être son adresse, on va dire. Sympa la livraison en mini robe de mère Noël. Elle est motivée Martha, parce que Charlotte l’a rembarrée violemment au commissariat après avoir croisé son père. Toutefois, là, les deux s’embrassent, et c’est la révélation pour Kim qui les voit et est persuadée que la mère Noël existe bel et bien.

C’était drôle, un message qui marche bien (même si j’aurais aimé que Martha voit le reste de la famille) et l’épisode se termine donc sur l’ouverture des cadeaux, avec Valérie complètement bourrée au vin sans sulfite et Soline qui offre un scooter à son frère, parce qu’elle n’a plus de fric, mais bon.

La tête de la dinde récupéré par Fabienne ou la dinde qui lévite, c’était too much, mais en même temps, avec cette série, il faut s’attendre à tout. Et à 23h59, tous les enfants peuvent descendre à table, en poussant la chansonnette parce que c’est une série française et qu’il faut s’attendre à tout. Le pire, c’est que cette chanson « à table » a totalement pris sur mois. Ca sonnait comme une seconde fin de série avec tant de chemins différents parcourus par les personnages (et les acteurs !) qui se retrouvaient pour une dernière fois avant allez savoir combien de temps. J’en veux toujours plus de cette série, moi !

Pfiou. Boulay, Lepic, je vous aime, vous me manquez ! Merci d’être revenus en 2020, c’était une bouffée d’oxygène bienvenue ce réveillon à douze… Pas exactement ce qu’on aura cette année, donc.

12 commentaires sur « Fais pas ci, fais pas ça – Y aura-t-il un Noël à Noël ? »

  1. Bon il serait ptet temps que je l’écrive mon commentaire (au moment où je continue ce commentaire, 2h se sont écoulées depuis que j’ai commencé à l’écrire, tout va bien).
    J’ai trouvé ça bien qu’ils parlent de la crise sanitaire mais du coup à un moment donné c’était très étrange. Ils ont fait le pari que ça irait mieux à Noël donc personne prend ses distances à part Eliot, mais en arrière plan dans les magasins, à l’aéroport etc. on voit des gens avec des masques et du coup vu notre situation actuelle ça m’a hérissé les poils de les voir se comporter comme ça mdr. Sans compter que le voyage à Las Vegas serait impossible lol.
    Elle m’a soulée Salomé olala. Rien de plus à dire à son sujet mdr.
    Oui malheureusement ce sont vraiment les parents qui portent la série sur leurs épaules, je les ai trouvé meilleurs que les enfants. D’ailleurs Lucas, qu’est-ce qu’il joue mal :/
    J’aime toujours autant Corine ❤ Mais j'avoue l'échange de cuillère purée ça m'a aussi scandalisée haha. Je sais que mes parents ont beaucoup ri devant Eliot parce que moi aussi j'arrête pas de leur dire de pas aller chez des gens mdrrrr.
    Il faut vraiment que je revois la saison 9 un jour parce que j'avais totalement zappé Martha. Et à propos de ça t'as pas trouvé qu'il y avait comme un malaise quand Charlotte lui dit qu'elles feraient mieux de pas se revoir au commissariat quand Renaud les voit ensemble ? Elle semble hyper mal à l'aise que son père la voit avec une fille mais ils en reparlent pas ensuite, c'était étrange. J'ai cru qu'il y aurait une explication quand elle engueule ses parents à propos de Christophe. Je me suis dit qu'elle allait aussi reprocher à ses parents de pas être à l'aise avec sa sexualité (mais en même temps je me souviens plus trop dans la série où ils sont censés être avec cette histoire si on la replace en 2020, quel casse tête mdr). Et d'ailleurs Martha rentre même pas dans la maison, tu parles d'un remerciement après être venue dans cette tenue redonner les huitres.

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    1. Bon, il serait peut-être temps que je te réponde du coup ! t
      Oui, c’est très étrange cette manière d’aborder la crise sanitaire. Ca aurait presque mérité la diffusion d’un message pour expliquer le choix fait… parce qu’ils tombent à côté sur un certain nombre de choses.
      Salomé :’) Finalement, elle n’a pas eu de conclusion à son intrigue en plus !
      Ahah Lucas… sans commentaire ! Les parents portent la série, mais c’est aussi trop souvent parce que les scénaristes ne font pas la part belle aux ados (enfin, anciens ados) alors qu’il y aurait de quoi faire !
      J’adore tes parents qui se moquent de toi… bonjour à eux de ma part :’)

      L’intrigue Charlotte a toujours été génératrice de malaise. Ils n’arrivent pas à l’écrire, ils ne lui accordent jamais le temps qu’il faudrait y consacrer pour que ce soit bien. C’est n’importe quoi qu’elle ne soit pas à l’aise à cause de Renaud, surtout que lui n’a même pas percuté quoique ce soit ?? Et le coup de la mère Noël mais mdr, le fantasme à deux balles des scénaristes sérieux ??? C’était drôle, mais pas assez développé, honnêtement. Ca manquait effectivement dans son coup de gueule, ça m’a énervé de voir Soline l’interrompre (mais en même temps content pour le personnage de Soline, alors…)

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    2. Pollus77, j’aime beaucoup ton commentaire!
      Tu as raison, la série est surtout portée par les parents pour cet épisode de Noël… Valérie et Fabienne en train de s’engueuler au supermarché. Denis et Renaud qui vont déterrer un sapin illégalement dans le jardin municipal. Valérie qui se retrouve au commissariat parce qu’elle a poussé Eliott à acheter de la drogue. Fabienne qui est inquiète toute seule à la maison, alors que l’heure de l’apéritif du Réveillon Noël approche d’une heure à l’autre. Puis… Fabienne qui n’est plus si inquiète que ça, et qui chante du Céline Dion, en cuisinant, puis debout sur une table avec les cheveux au vent, puis allongée sur son lit avec une photo de Renaud dans les mains. trop drôle

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      1. C’est tout le problème des dernières saisons, je trouve, de faire la part belle aux parents et de négliger les ados (qui sont adultes ou parents aussi maintenant, en plus).

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    3. Enfin… Denis qui chante en tenue de médusor…. accompagné par Renaud. C’est un peu dingue ça. C’est innattendu!! D’habitude Denis chante tout seul haha. et…. ils font ça dans un commissariat. WTF. J’ai bien rigolé.

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  2. J’ai lu la première moitié de ton article. Il est loooong. Mais tellement bien écrit. On revit toutes les étapes de ce téléfilm de Noël grâce à toi. C’est assez impressionnant. Bravo. Tu as du talent 🙂

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  3. Je vais lire la deuxième moitié dans les jours qui suivent
    Et je relirai l’ensemble ensuite. Pour essayer de faire un commentaire sur une ou deux choses que j’aime en particulier dans ton article. tu gêres en tout cas!!!

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    1. Un nouvel épisode toutes les deux semaines depuis un an déjà, y a de quoi rattraper si tu aimes bien ! On a chacun nos avis bien tranchés et nos personnalités ; on est rarement d’accord, mais on se marre bien !

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