Épisode 1 – The New Hotness – 17/20
J’aime bien les débuts de saison comme celui-ci : si on a tout le temps de retrouver l’ensemble des personnages qu’on aime, les scénaristes n’oublient pas ce qui fait le sel de la série – les interventions catastrophes – et prennent également le temps d’intégrer au casting de nouvelles têtes, l’air de rien. Les trois intrigues proposées pour servir de fil rouge au début de saison sont intéressantes : il y en a une qui risque vite de me blaser, mais les deux autres apportent un bon humour à ce premier épisode. Et puis, c’est toujours bon d’avoir un peu de dynamisme en plus pour lancer une saison !
Spoilers
La météo sera la catastrophe de ce début de saison, avec deux orages vraiment improbables sur la même fête foraine.
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He has a frog in his throat.
Une nouvelle saison commence et ça signifie généralement qu’on va être servi par une grande catastrophe impressionnante assez vite. Quand l’épisode commence dans une fête foraine sur un couple qui passe une soirée on ne peut plus tranquille, on sait bien qu’ils vont regretter d’être sortis de chez eux. Restait à savoir pourquoi, en sachant bien que ce n’était pas à cause de leur petite dispute de couple. Toute la scène est plutôt habituelle en vrai, avec un couple qui se dispute sur l’argent dépensé pour une peluche.
Malheureusement pour eux, ils sont interrompus par les maux de ventre du monsieur, qui s’appelle Caleb. Il fait de la peine à devoir se précipiter dans les toilettes publiques de la fête foraine, parce que ses cabines ne sont jamais des lieux où on aime rester, particulièrement quand on a une envie si pressante. Comme toujours dans ces cabines, il fait une chaleur atroce, et je ne préfère pas imaginer l’odeur. Le mec en est quand même à se déshabiller pour supporter ce qu’il se passe.
En fait, il fait tellement chaud qu’il ne peut plus sortir des toilettes publiques, parce que la poignée est brûlante. On ne peut que difficilement rêver être à sa place dans ces conditions, mais ce n’est pas terminé ! En effet, à l’extérieur, c’est une véritable tempête qui se prépare et se lève super rapidement. Voilà donc qu’il se met à faire super chaud sans prévenir – ce qui explique notre pauvre mec à moitié à poil dans sa cabine de toilettes – et que le vent souffle si fort que Brianna, la femme du couple, en perd sa peluche, qui s’envole.
Bon, elle en perd aussi Caleb, son mec, quand c’est ensuite la cabine de toilettes qui s’envole. Ah oui, quand même. C’est un peu énorme cette affaire.
Huit heures plus tôt, l’épisode commence par Marjan qui regarde la météo depuis la cuisine de la caserne. C’est chouette, car ça permet de nous annoncer de la pluie et de retrouver tout le monde petit à petit. Ainsi, on apprend que Nancy et Mateo sont toujours heureux en couple, que Paul n’a toujours pas d’intrigue et que TK et Carlos sont en pleins préparatifs de mariage. Quatorze lieux de réception plus tard, leur choix numéro 1 propose 18 mois d’attente. Et il y a apparemment un bon moment qu’ils cherchent, parce que Judd est de retour à la caserne lui aussi, en pleine forme.
C’est chouette à voir, car tout le monde vit sa meilleure journée. Ils sont tous potes, c’est chouette. Après, l’entre-saison a été chargé apparemment. On en est quand même à Owen qui débarque tout de cuir vêtu, en moto, à la caserne. Comme je comprends TK qui espère que son père ne débarquera pas comme ça au mariage.
Allez, cette scène introductive passée, on peut en revenir aux interventions habituelles et à la catastrophe météorologique qui semble se préparer pour Austin. On commence cependant par une scène toute tranquille où Carlos et sa mère parlent du mariage à venir. Alors que la mère est heureuse d’avoir du temps pour les préparatifs, Carlos reçoit un appel qui lui permet de savoir qu’il y a finalement une possibilité pour se marier plus vite que prévu là où TK le souhaite.
Le problème, c’est qu’à huit semaines près, Carlos hésite soudainement. Bon, huit semaines, ça nous mène à mars/avril, c’est parfait pour la pause de mi-saison, non ? Il ne va pas falloir qu’il hésite trop longtemps. Sa mère l’engueule cependant parce qu’il n’a pas dit la vérité, alors ça va, ça pourrait être pire, je m’attendais déjà à des doutes tout naze.
On n’en saura pas plus néanmoins, parce que le ciel vire au… vert. J’ai sérieusement cru que c’était encore ma télé qui faisait des siennes avec un câble HDMI défaillant, mais non. Il se met à pleuvoir des grenouilles dans un orage vert quoi. Il faut toujours qu’ils abusent sur les filtres dans cette série. Un appel aux urgences est vite passée, alors on en profite pour retrouver une Grace complètement dépassée par la situation.
Elle m’a bien fait rire, au moins. La première intervention est vite réglée au moins : l’homme à la grenouille est rapidement sauvé par Tommy. Ce qui est marrant, c’est que c’est un acteur suffisamment reconnaissable pour qu’on sache qu’ils risquent fort de le foutre en couple avec Tommy plus tard. Et en plus, on sait qu’il sera là aussi pour la tempête huit heures plus tard, car je suis à peu près sûr de l’avoir repéré dans la foule. Bon, après, qui reste huit heures dans la même fête foraine avec sa gamine, hein ?
Après les grenouilles, ils enchaînent aussi sur la grêle, rien que ça. Les grêlons qui tombent sont énormes, au point de défoncer des parebrises et de menacer la vie d’une autre patiente des pompiers, renversée par une voiture alors qu’elle était encore dans sa cabane à distribuer des tickets. Et cette apocalypse s’arrête finalement aussi vite qu’elle a commencé : les pompiers ne comprennent pas trop ce qu’il se passe, mais ce n’est pas pire que le volcan après tout (oui, je suis team Marjan sur ce coup-là, ils ont quand même perdu un collègue ce jour-là ?).
L’épisode peut continuer, au moins, et c’est sympathique comme tout. Bon, je fais clairement l’impasse sur Owen et Judd qui parlent moto – avec Owen qui veut convaincre Judd de le rejoindre. Pitié, cette intrigue va me tuer s’ils la développent sur plus d’un épisode.
C’était mille fois plus intéressant du côté de Carlos et TK : Carlos vient en effet voir son mec au boulot pour lui annoncer pour le mariage dans huit semaines… mais aussi pour lui expliquer qu’il a besoin de divorcer. AH. Je l’ai senti venir juste avant qu’il ne le dise, mais les scénaristes ont réussi à me prendre par surprise – alors que sûrement, on le savait déjà ? Carlos est marié à Iris, la sœur de Michelle. Oh. Cela faisait longtemps que plus personne n’avait parlé de Michelle et je pensais justement à elle devant la fin de saison 3.
Ce serait cool de retrouver le personnage pour un épisode, parce qu’elle est partie quand même précipitamment de la série. En attendant, il faut que Carlos divorce d’Iris et de sa schizophrénie. Espérons que ça se fasse vite, parce que j’ai hâte de les revoir et que ça peut donner de belles intrigues. Déjà c’est le cas quand on voit la culpabilité de Carlos de ne pas avoir pris de nouvelles de Michelle !
En attendant, on nous prépare aussi la suite de l’épisode : la caserne regarde à nouveau la météo pour apprendre qu’il y a une chance sur un million que la violente tempête de grenouilles (aspirées par l’orage depuis un étang, hein) soit suivie par une vague de chaleur et de forts vents.
Marjan le prédit avec justesse : ça va forcément leur arriver. Et pour ne rien arranger, on découvre donc qu’en plus de Caleb trimballé par les vents dans sa cabine de toilettes avec toute sa merde qui se renverse sur lui (il doit apprécier d’être torse nu), on a aussi Amenadiel (à défaut de savoir le nom de son personnage, reprenons celui qu’il avait dans Lucifer) bloqué dans la grande roue avec sa fille. La chaleur rend leur cabine métallique de grande roue brûlante ; le vent doit rendre ça terrible également.
Mieux vaut être à leur place qu’à celle de Caleb, cela dit : sa cabine atterrit et il parvient à joindre Grace, mais ça ne l’aide pas beaucoup. Il est dans une cabine qui ne lui permet pas de savoir où il est exactement. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il est en train de se noyer car sa cabine prend l’eau.
Et pour ne rien arranger, il est coincé dans cette cabine qui est aussi pleine de produits chimiques, qui dégagent des vapeurs toxiques avec la chaleur ; cette même chaleur qui a fait fondre la poignée de la porte. Alors d’accord il est en vie et l’eau doit le nettoyer de tous les excréments qu’il s’est pris sur lui ; mais bon…
Je n’aimerais pas être à sa place. C’est une constante dans cet épisode, je sais. Bon, il a bien une pièce pour tenter d’ouvrir de l’intérieur sa cabine, mais il la fait tomber dans l’eau. C’est bien la peine, il perd vraiment tout son argent en 40 minutes entre ça et la peluche qui s’est envolée. Par chance, il est sauvé rapidement par Mateo et Paul. C’est incroyable quand même : sa cabine de toilettes est tombée dans un tank plein d’eau ; le seul de la fête foraine.
J’aurais pensé que le péter serait la solution préférée par les pompiers, mais ce n’est pas le cas : ils ouvrent par en-haut la cabine, afin de réussir à le sortir et le ranimer. J’étais bizarrement soulagé de le voir rester en vie, mais clairement dégoûté quand Briana lui fait un câlin, puis l’embrasse. J’imagine que l’amour est bien aveugle, mais la tête de tous les pompiers autour d’eux était à peu près la mienne également, hein.
La grande roue ? Tout se termine bien pour l’homme et sa fille : les pompiers n’ont pas le temps de sortir la grande échelle car la grande roue est en feu, mais ce n’est pas grave, ils ont toujours la solution de la bâche. L’homme pousse donc sa fille sans la prévenir, afin de la sauver, avant de sauter lui-même dans la bâche, que tout le monde espère voir ne pas craquer. Elle craque, mais après la chute de l’homme, ce qui fait qu’il ne meure pas.
Et c’est tant mieux pour Tommy : elle peut soigner la petite pour les brûlures, puis le papa. Amenadiel est tout heureux d’apprendre qu’elle est veuve et de lui annoncer qu’il est divorcé. Ils ont des filles avec à peu près le même âge et une tendance assez incroyable à flirter du regard… C’est plus que parfait : Nancy pousse Tommy à lui laisser son numéro, ce qu’elle finit par faire. J’ai adoré que son excuse soit pour que la gamine devienne pote avec ses filles comme elle ne connaissait encore personne en ville, c’était le prétexte idéal pour que ça ne soit pas lourdingue.
Cela dit, Amenadiel était prêt à être lourdingue dans la drague, lui. Il n’hésite pas à demander si c’est pour un rencard, et la réponse de Tommy est très claire : c’est un oui. Pas si mal la journée pour Amenadiel, finalement. Et pas si mal pour un épisode de reprise.
Il reste encore dix bonnes minutes d’épisode pourtant. Ce n’est donc pas terminé : l’épisode nous propose ensuite trois autres intrigues qui seront les pistes de fil rouge de ce début de saison. Ainsi, le scénario nous ramène bien Iris. Carlos se rend voir Michelle, mais malheureusement, l’actrice n’était pas disponible pour ce début de saison. On ne la retrouve donc pas : elle est partie en Equateur.
Iris est encore là, cependant, à l’étage du refuge où Carlos se rend. Il s’attend à la retrouver en mauvais état, surtout quand il attend une femme en pleine crise, prise en charge par un homme et une femme. On s’en doute assez vite : Iris est en pleine forme et n’est pas la patiente traitée. Elle est celle qui traite la patiente. Heureuse de retrouver Carlos, elle lui fait un câlin et… le baffe. La claque est méritée et ça leur permet en plus de prendre un café ensemble pour faire le point sur la vie qui passe.
Iris va désormais beaucoup mieux et est heureuse de sa nouvelle vie à aider les gens du refuge. Carlos raconte donc toute sa vie à Iris, et sa vie passe rapidement à un résumé de ce qui rend TK si génial. Iris souhaite toutefois rencontrer TK avant le mariage, pour savoir si c’est une bonne idée de signer les papiers de divorce. Voilà une sorte de chantage parfaitement inattendu, mais ça m’a fait rire. J’imagine que ça va mal se passer pour quelques épisodes, mais finalement, ça se terminera bien par un joli mariage. Sinon, on va tous la détester bien vite la Iris. En attendant, j’aime bien que la série ramène cette intrigue qui avait beaucoup occupé la saison 1 tout de même.
Vous vous souvenez quand j’ai écrit qu’il restait plein de temps ? Cela signifie, malheureusement, qu’il reste aussi du temps pour qu’Owen emmène Judd dans son bar de motards. Tout y est gratuit pour les pompiers… mais ça n’est pas pour autant que c’est une bonne idée d’y traîner. En effet, ils y rencontrent Mikey, un jeune fan d’Owen parce qu’il était dans les tours le 11 septembre, puis assistent à une horrible cérémonie digne des nazies où Mikey se fait marquer au fer rouge pour rejoindre définitivement ce groupe d’extrémistes.
Bim, Owen réalise qu’il fait de la merde et on nous annonce que c’est aussi parce que Catherine s’est barrée à Washington pour un job. Bon, ben voilà, on perd Amy Acker. Je m’y attendais, comme elle a rejoint le casting d’une autre série, mais ça me rend triste quand même. Owen nous fait donc une crise de la cinquantaine (une de plus) et remet de nouveau sa vie en question. Il ne restera peut-être pas motard, au moins.
Contre toute attente, l’épisode se termine alors à l’Eglise, où l’on retrouve un gospel suivi par Tommy, Grace et Judd. Bon, pour ces derniers, ce n’est pas une surprise, mais Tommy à fond dedans, je ne me souvenais pas de cet aspect religieux pour le personnage. Allez, ça explique aussi pourquoi ils sont potes. Par contre, on sait aussi ce que ça signifie d’assister à une cérémonie religieuse sans raison apparente : Tommy va y retrouver son crush du moment, tout simplement. Et il s’agira du nouveau pasteur : Trevor Parks. Oh happy day, je me suis bien marré.
Le cliffhanger est toutefois ailleurs : une agent du FBI débarque chez Owen (et je suis tellement heureux de retrouver cette actrice même si je n’ai toujours pas terminé Suits) pour lui demander de ne pas vendre sa moto et mener une enquête sur ses nouveaux associés. Magique – ça nous donne de nouvelles perspectives pour la saison 4.