What if… ? – S03E01 – What if… The Hulk Fought the Merch Avengers – 15/20

Drôle de choix pour une reprise de saison que cette histoire qui éloigne beaucoup des habitudes du MCU avec ses robots, tout en revenant à tout ce qui a fait le succès de la franchise au cinéma – la musique épique, les gros combats, les enjeux proposé qui sont vite une question de fin du monde… Tout de même, c’est très narratif sur le premier quart de l’épisode et ça propose un rythme pas tout à fait convaincant. Je suis partagé, mais tout de même heureux de retrouver la série, c’est évident.

Spoilers

Pourquoi les Avengers ont-ils eu besoin de robots à cause d’Hulk ?

We didn’t come here to lose today.

Que j’étais impatient de reprendre la série et qu’est-ce que ce début a réussi à me convaincre. Bon, d’accord, le tout début m’a blasé parce qu’il n’y avait pas le générique de Marvel Studios, mais une fois cette déception de quelques secondes oubliées, quel plaisir de voir la série s’aventurer dans une série animée des années 80. Et outch, l’ado qui dit regarder un vieux dessin animé.

En tout cas, moi, je voulais me remettre un peu de contenu Marvel sous la dent et là je suis servi : l’ado regarde un simple dessin animé pendant son petit-déj (un peu ce que j’ai fait avec X-Men ’97 en vrai) mais est interrompue dans son festin par un Hulk géant foutant la merde en ville. Soit. On passe au générique une fois cette première introduction mise en place.

Post-générique (aaah, le plaisir de retrouver le narrateur !), le Gardien nous explique que toute l’histoire qu’il s’apprête à nous raconter a commencé de manière inattendue quand Bruce Banner et Sam Wilson sont devenus potes lors d’un jogging catastrophique de ce premier. Soit. Bruce Banner n’en reste pas moins un Hulk en devenir, et ça pose problème quand il se retrouve sur un bateau avec son nouveau bestie et se transforme en Hulk à cause d’une tempête et d’un petit accident.

Bon, comme d’habitude, tout va super vite et on se dit qu’il n’y a vraiment aucun intérêt à faire des fils de 2h30 quand tout peut être résumé comme ça en quatre minutes. Et en quatre minutes, en effet, on voit Bruce regretter d’être un monstre, fait en sorte de dompter l’Hulk en lui une fois pour toutes avec d’autres rayons gamma et… se planter monumentalement.

Ainsi, il provoque une scission, avec un nouveau monstre encore plus violent et terrifiant qu’Hulk qui en naît. Il est capable de se multiplier lui-même, envahit peu à peu la ville et se retrouve à devoir se battre contre les Avengers. Ces derniers décident aussitôt de créer des robots qui finissent par être hyper marquants, puisqu’ils vont mener la guerre Gamma. Rien que ça. Cela va loin en quelques minutes, franchement. Je trouve que la Gamma War aurait fait un excellent épisode.

Ce n’est toutefois pas ce qu’on nous sert avec cet épisode. Au contraire, le but est simplement de nous expliquer que les Avengers ont désormais des robots dignes de Transformers, qu’ils ont battu le nouveau Hulk et que, bim, l’histoire reprend dix ans plus tard quand on découvre qu’il reste en fait des mini-sbires de ce Hulk terrible.

Dix ans plus tard, la menace émerge et permet de retrouver PLEIN de héros : quel plaisir d’avoir Monica Rambeau et Sam Wilson qui bossent ensemble, par exemple. C’est vraiment tout l’intérêt de cette série animée – les petites variations qui font plaisir aux fans. Je ne suis pas un grand fan des robots à la Transformers (mais je vois totalement comment ça peut plaire à une équipe marketing en revanche). En vrai, je tiens à souligner à quel point c’est top d’avoir une série animée la semaine de Noël, j’ai l’impression de retomber en enfance et c’est exactement ce qu’il me fallait.

BREF. Pendant que je me tape un petit trip nostalgique, la série avance : nos nouveaux héros découvrent qu’il y a sous l’Antarctique une bonne centaine de mini-Hulks prêts à venir envahir le monde. Ils répondent tous à un grand méchant qui m’a fait penser à Godzilla plus qu’autre chose. Bon, ce n’est vraiment pas ce que je préfère des Marvel, tout ça. Cela fait plus film de monstres que vraie production Marvel. Tant pis. C’est quand même un plaisir que Monica et Sam soient les vrais héros de l’épisode, surtout que je ne m’y attendais pas quand on m’a vendu un Hulk.

Captain America (Barnes !) les laisse donc espionner les monstres Gamma et se débrouille pour retrouver Bruce Banner. Monica n’a plus qu’à convaincre Sam d’aller le voir pour le convaincre de leur venir en aide, parce qu’ils ont besoin de son aide, bien sûr. Cela permet à l’épisode de se concentrer comme promis sur Bruce. Après la guerre qu’il a provoquée, il s’est isolé sur une île où il vit en ermite et semble plutôt bien s’en tirer par lui-même. Retourner à l’action ? Ce n’est pas son plan.

Il accepte d’aider Sam, mais pas de venir à New-York se battre contre tous les Apex – les mini-Hulk qui font quand même la taille des plus petits gratte-ciels de la ville qui ne dort jamais. L’aide qu’il apporte ? Il lui propose de faire appel à nouveau aux Avengers. Ah la bonheur du « Avengers Assemble » et des références dans tous les sens – les anneaux ! la musique ! le combat !

Il faut bien le reconnaître : il y a une bonne partie de l’épisode qui fonctionne en jouant à fond sur cette carte de la nostalgie et de l’équipe de super-héros. On est en manque de gros récits épiques comme ça parce que nous n’en avons pas eu de l’année au cinéma. Je sais que c’est leur stratégie parce qu’il y a eu trop de fails récemment, mais quel plaisir tout de même de revenir à des grosses bastons explosives en pleine ville.

C’est un peu un déplaisir, en revanche, quand tout ça se fait avec des robots ou que les Avengers perdent. En même temps, Tony mis à part, à quoi bon avoir des Avengers dans des robots ? Ce sont des super-héros, non ? Ils ont théoriquement des pouvoirs à utiliser. Bon, autrement, le titre de l’épisode est hyper mensonger, je trouve.

Bruce Banner débarque à New-York, certes, mais c’est pour se battre contre le nouveau monstre qu’il a engendré, pas pour se battre contre les Avengers. Je comprends bien que l’idée est de nous expliquer que c’est ce nouveau monstre qui est le Hulk à combattre… mais toute la conclusion de l’épisode consiste à nous dire que Bruce Banner est prêt à se sacrifier pour les Etats-Unis et pour ses amis. En se battant, il prend le risque de redevenir Hulk, puis est exposé à de nouveaux rayons qui pourraient bien marquer sa fin.

Il se transforme ainsi en Mega-Hulk et s’attire aussitôt la crainte de toute l’équipe des Avengers devant lui. Toute ? Non, il y a un irréductible nommé Sam Wilson qui se débrouille pour faire face seul à seul avec son ancien meilleur ami. Son but ? Lui expliquer qu’ils sont toujours amis et qu’il ne faut pas se battre. C’est un peu étrange d’avoir Sam Wilson qui parle à l’œil de ce Mega-Hulk en se reflétant en lui, mais soit, c’est un œil qui écoute.

La bonne nouvelle ? Ce Mega-Hulk qui ressemble encore plus à Godzilla est vu comme le nouveau leader de tous les petits monstres qui suivaient le méchant. Ce nouveau Mega-Hulk est donc capable de ramener avec lui tous les monstres qui envahissaient les USA. Et c’est ainsi que tout se termine bien : Mega-Hulk est accepté par Sam, ce qui calme un peu sa haine et permet à l’épisode de se conclure sur un happy end où tous les golems et le Mega-Hulk vivent sur l’île plus si déserte de Bruce. Soit.

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