OK. Wow. Cet épisode, comme le troisième, me fait reconsidérer la série très différemment. Dès qu’elle s’éloigne du cul et du sexe pour développer ses personnages, elle marque bien des points. La représentation qu’elle propose… Plus
Bienvenue
> Critiques du moment | À ne pas manquer
> Critiques du moment | À ne pas manquer
À ne pas manquer sur le blog…
Force est de constater que j’ai de plus en plus de mal à tenir le blog à jour. Je regarde moins de série parce que je n’arrive plus forcément à suivre les hebdos (j’ai un emploi du temps pourri au taf et une vie perso bien remplie), je n’aime pas les diffusions de tous les épisodes d’un coup (parce que je ne prends pas le temps de mettre en page alors j’ai des dizaines d’articles sur des fichiers word qui ne voient pas le jour !) et il y a moins de projets qui me tentent. À l’inverse, je lis beaucoup en ce moment, je joue un peu trop à la Switch et, bref, j’ai moins de temps. Je simplifie donc encore la page d’accueil…
Percy Jackson and the Olympians – S02E03 – We Board the Princess Andromeda – 14/20
L’épisode propose un étonnant changement de rythme dans sa construction, mais ce n’est pas forcément pour me déplaire d’avoir deux intrigues en parallèle. Pour autant, ça fait beaucoup de nouveaux personnages à découvrir et surtout de nombreuses informations à ingérer en peu de temps. Je ne sais pas, une fois de plus, j’ai l’impression que c’est trop dense pour être foutu dans un épisode de 30 minutes comme ils le font. L’ambiance reste sympathique, au moins.
Spoilers
Percy, Annabeth et Tyson entament leur quête, qui était en fait celle de Clarisse.
I smell Monsters on the ship
Ce n’est pas parce que la série n’est pas parfaite que je ne vais pas continuer à la regarder. Me revoilà donc pour voir Clarisse venir chercher sa prophétie de l’Oracle avant de partir accomplir sa quête. Bon, la prophétie n’est pas ce qu’elle veut entendre puisqu’il est question d’échec. Je pense qu’on peut dire qu’elle passe un mauvais début de journée, découvrant ensuite qu’Annabeth s’est barrée et qu’elle doit choisir un nouveau compagnon pour sa quête. Pas cool. Elle décide donc de rester solo.
Clarisse croise ensuite son père, Arès, qui désapprouve son choix de ne pas avoir de compagnons pour sa quête. Clarisse fait comme si le choix était le sien depuis le début, mais bon, avec un père comme ça, je la comprends. Arès lui fournit tout de même un bateau pour qu’elle puisse partir, c’est déjà ça, surtout qu’il lui fournit aussi un équipage : des guerriers morts au combat qui lui doivent donc une faveur, car tous ceux qui perdent lui en doivent une.
S’il paraît gentil quand j’écris ça, ce n’est pas le cas : il engueule les troupes et fait bien comprendre à sa fille qu’elle est inexpérimentée et qu’elle n’a pas intérêt à se planter. C’est bien simple : il la menace, tout simplement. Bref, une fois de plus, la vie de Clarisse ne semble pas simple. Elle navigue sous de gros nuages noirs, avec une équipe ne lui faisant pas confiance et refusant de l’écouter. Ils préfèrent faire la fête et boire que d’écouter une ado.
Elle finit pourtant par les convaincre de la suivre lors d’un joli petit discours improvisé sur le pont quand la fête s’arrête. Ils sont des losers ? Très bien : elle leur propose, en criant et pleine de confiance, de gagner pour une fois et d’être acclamés comme les héros qu’ils peuvent être. Le problème, c’est qu’une fois son équipage au travail, elle découvre qu’elle n’a pas les bonnes coordonnées pour aller à la mer des Monstres. Son nouvel objectif est donc de retrouver Percy pour qu’il lui donne les bonnes coordonnées.
Pendant ce temps, le nouveau trio principal de la série accoste à bord du paquebot qu’Hermès a montré à Percy dans l’épisode 2. Les voir arriver illégalement, c’est une chose, mais dans la scène d’après, ils ont déjà une chambre et ne semblent pas vouloir être plus discrets que ça. C’est étrange. Pour régler le problème qu’il a avec Annabeth, Percy lui propose tout simplement de ne pas lui dire le secret. Il a même l’idée d’un code, « Bénédiction », qui permettra à Annabeth d’empêcher qu’il ne fasse n’importe quoi : il s’arrêtera aussitôt qu’il l’entendra.
Soit. Si le plan est pourri et ne plaît pas trop à Annabeth, elle n’a pas trop le choix : Tyson les informe qu’il sent des monstres sur le bateau. En effet, sur le pont, ils tombent sur trois Lestrygons qui se promènent comme si de rien n’était. Annabeth ne comprend pas le plan d’Hermès sur ce coup-là, mais elle n’est pas au bout de ses surprises : ils tombent ensuie sur Alison.
Celle-ci prétend être leur amie, mais Percy finit par se souvenir de son rêve de début de saison. Il comprend donc que c’est un piège et un combat entre eux éclate aussitôt. J’ai l’impression de parler de Pokemon, mais en vrai, ça va tellement vite : Alison est rapidement jetée par-dessus bord (enfin, elle tombe en vrai, elle essayait de faire tomber Annabeth) et ils retrouvent dans ses affaires une carte de Cronos.
Percy comprend rapidement que Luke est sur le bateau : ils sont littéralement à bord d’un bateau de Cronos qui propose de jolies croisières pour les monstres qui veulent faire un peu de bowling. En vrai, c’est drôle. Le truc, c’est que Percy veut aussitôt faire en sorte de faire tomber Cronos/Luke, mais Annabeth utilise aussitôt leur nouveau mot de passe.
Elle propose de capturer Cronos, parce qu’elle ne veut pas prendre le risque de tuer Luke. Si Percy pense qu’il ne peut pas être sauvé, ce n’est évidemment pas le cas d’Annabeth. Au milieu de tout ça, Tyson les écoute et est sceptique sur toutes les histoires de mythologie, surtout quand il demande des explications sur ce Cronos qui veut se venger alors qu’il est supposé être en morceaux.
Le trio explore ensuite le bateau, découvre qu’Alison est remontée à bord et… tombe directement dans le piège qu’elle leur tend. Je trouve ça abusé : Tyson peut tout entendre, mais il transmet les informations trop tard pour que le trio ne soit pas arrêté et confronté directement à Luke. Ce dernier demande que Tyson soit écarté des deux autres et leur raconte beaucoup trop de chose de son plan : son but est d’aller au bout du Grand Réveil des Titans. Il souhaite utiliser la Toison d’Or pour accélérer l’exécution de son plan dans la Grande Prophétie.
Percy entend donc parler de la Grande Prophétie dont il ne doit pas être au courant et même s’il demande à ne pas avoir plus d’informations, il finit par en avoir parce que Luke est trop fier de son plan. En vrai, il présente bien les choses : il leur montre ainsi que Tyson est accepté non pas comme un monstre, mais comme un atout qui peut bosser pour lui.
Si Luke est persuadé de tout ce que Cronos lui dit et de la prophétie, Annabeth essaie de le mettre en garde contre Cronos. Il est alors révélé que Tyson était en train de fabriquer une bombe pour pouvoir s’échapper avec ses deux amis. J’ai bien aimé la révélation et l’explosion, mais j’ai un peu de mal à comprendre leur plan sur du plus long terme.
Percy, Annabeth et Tyson parviennent à s’échapper du Princesse Andromeda et utilisent les vents d’Eole pour s’éloigner bien vite du bateau de Luke, mais… ça semble tellement contre-intuitif ! Malgré tout, Luke a réussi à planter la graine du doute en Annabeth : elle se rend compte qu’elle ne connaissait peut-être pas Thalia autant qu’elle le pensait et si c’est le cas, elle a pu se tromper sur bien d’autres choses. Elle décide donc de raconter la fameuse grande prophétie à Percy : l’un des trois enfants des Dieux atteindra ses seize ans et deviendra une arme puissante confrontée à un choix simple. Cette arme fera perdurer l’Olympe… ou se retournera contre eux pour mettre fin au règne des Dieux. C’est présenté comme une mauvaise chose, mais au stade où on en est dans la série, est-ce que ce ne serait pas une bonne chose de mettre un terme à tout ça, finalement ?
Home for Christmas – S03E01 – The Restart – 20/20
Je surnote ce premier épisode parce que je suis vraiment ravi de retrouver le personnage de Johanne et l’ambiance de la série. C’est un retour hyper réussi. Tout ne se passe pas exactement comme je l’aurais voulu pour elle, mais vraiment, je retrouve l’ambiance qui m’avait plu, l’ambiance de Noël parfaite pour se dire que, eh, le réveillon est dans un peu plus d’une semaine… mais une ambiance accompagnée d’un regard critique acerbe et très réaliste aussi sur la société – comme quoi, c’est partout pareil en Europe. J’adore cette série et je suis heureux de la retrouver pour cette troisième saison !
Spoilers
Johanne décide d’organiser le réveillon chez elle avec toute sa famille ; même si elle est de nouveau célibataire (tristesse).
À 36 ans, Johanne est de retour, déguisée en rat et se sentant idiote. Oula. Ce n’est pas le début que j’attendais pour cette saison 3, mais j’achète. Évidemment que c’est en voix-off que Johanne nous retrouve pour nous faire un résumé de sa vie sentimentale chaotique. Je pensais avoir oublié bien plus de choses de la série, mais en vrai, j’ai réussi à réassocier chaque image à la péripétie qui correspondait. Je reste surpris de voir qu’elle a eu autant de mecs, car j’avais l’impression qu’il y en avait eu moins que ça au cours de ces deux courtes saisons.
Après, il y a eu le mec parfait et je pensais vraiment que la série nous présenterait aujourd’hui, cinq ans après, une Johanne épanouie dans son couple avec lui. Malheureusement, le choix fait est différent : si j’espérais à l’époque une saison 3 centrée sur un autre personnage ou juste une dynamique différente, ce n’est pas le cas : Johanne est de nouveau célibataire (on ne sait pas pourquoi, par contre) et se pense plus ou moins prête à retrouver l’amour. Ah. Elle a dit plus ou moins…
Comme en saison 1, on constate sa dépression très visible d’être déguisée en rat dans le spectacle de l’école de ses neveux et puis on repart en arrière. Il faut bien dire que l’image forte de Johanne à table et déprimée était plus efficace pour qu’on se reconnaisse tous en elle, mais admettons. De toute manière, ce n’est jamais qu’une image pour ouvrir la saison.
Nous voilà donc le 1e décembre et c’est le jour que choisit la famille de Johanne pour envisager le réveillon pour la première fois. Johanne leur assure à tous qu’elle aimerait les voir chez elle et c’est rapidement une affaire pliée, même si personne ne semble tout à fait ravis – il y a clairement de la surprise pour tout le monde.
L’ambiance de la série n’a pas changé : Johanne vit toujours dans un village totalement enneigé qui paraît tellement être un visage de Noël parfait. La petite vie parfaite est loin de l’être cependant : Johanne rentre donc chez elle pour découvrir que son évier fuit… et pas qu’un peu, tant qu’à faire. Elle se retrouve à devoir faire de la plomberie et à fouiller dans ses tiroirs de cuisine.
Il n’en faut pas plus pour nous lancer un flashback. Bordel. Un an plus tôt, elle était donc toujours heureuse en couple et son mec parfait était désormais bouclé et chef cuistot. Bordel, il est vraiment parfait en fait ? Ils se mettent même à parler enfant l’air de rien au détour d’une conversation ; parce qu’il se dit infatigable avec les enfants.
C’est là que le couple a commencé à déraper : il veut parler sérieusement d’enfants ; elle, non. Ils savent qu’elle n’en veut pas, mais lui espérait que ce ne soit pas quelque chose de définitif. Oh. Ils me font tellement de la peine. Il assure à Johanne qu’il veut des enfants parce qu’il est amoureux d’elle – c’est avec elle qu’il les veut. Voilà donc pourquoi elle est célibataire aujourd’hui.
Johanne se retrouve à devoir appeler un plombier à défaut de réussir à s’en sortir. Les nouvelles ne sont pas bonnes du tout : ce n’est pas réparable, il faut changer la plomberie. Pire encore, le carrelage est pourri en-dessous et il va falloir refaire une bonne partie de la cuisine. Elle peut théoriquement dire adieu à son réveillon.
Johanne étant Johanne, elle ne se désespère pas tout de suite. Elle fait appel à tout un tas d’artisans pour obtenir des devis. Ils sont rocambolesques, c’est le moins qu’on puisse dire. Elle voit un peu de tout, des artisans horribles, crades, avides d’argents, clairement escrocs, etc. Bref, ce n’est pas mince affaire et elle demande en plus l’impossible avec des travaux à terminer en trois semaines. Il y a finalement un beau gosse qui accepte de lui faire les travaux dans les temps.
Il ne veut travailler que de nuit, le matin tôt ou le week-end. C’est clairement un taf au black, mais bon, admettons. Le type est drôlement parfait : il est prêt à commencer les travaux vite, ne demande pas d’acompte et il n’en faut pas plus pour qu’elle lui donne ses clés. Enfin, ses clés. Ce sont celles que XXX lui a rendu en partant. Se quitter en bons termes juste pour des enfants, quelle tristesse.
Une fois la promesse orale d’embauche effectuée, Johanne se rend à la patinoire de la ville et fait un bilan de ses possibilités sentimentales : ce n’est pas terrible, parce qu’à 36 ans, on est ni jeune ni vieux et on se retrouve à devoir les gérer les petits jeunes inexpérimentés ou les divorcés traumatisés. J’adore cette série. Elle réussit à viser toujours juste dans ces dialogues et dans son ambiance de Noël présente l’air de rien. C’est important de l’avoir.
Le 3 décembre, Johanne cherche aussi à obtenir une promotion. Au détour d’un entretien, on la voit être remise en question sur ses décisions, notamment parce qu’elle accompagne parfois des patients fumer. Et si Johanne affirme qu’elle compte arrêter les mecs, pardon, mais ce n’est pas la vibe qu’elle renvoie en croisant un collègue qui la drague un peu. Pardon, mais qui drague sa collègue et concurrente directe sur une promotion qu’ils visent ensemble ? Que le meilleur gagne, je suppose.
Elle reprend le travail après l’entretien d’embauche et rencontre Vera, une nouvelle collègue suédoise (eh, comme son ex) qui galère un peu avec le langage norvégien. Je trouve ça intéressant d’avoir ce petit point de vue culturel pour la série. À ce stade, vous aurez compris de toute manière que tout m’emballe avec cette série ; je suis fan. Vera a l’air drôlement sympathique en tout cas et Johanne ne met pas longtemps à sympathiser avec.
En fin de journée, Johanne passe voir son père pour prendre de ses nouvelles et parler de Noël avec. C’est l’occasion de découvrir qu’il est célibataire lui aussi, contrairement à sa mère qui s’est recasée. Johanne essaie malgré tout de partager sa bonne humeur avec lui. C’est Noël, vraiment.
Le lendemain, Johanne croise à nouveau Vera qui lui propose de venir boire un verre avec tout le service. Johanne n’est pas tellement motivée, n’a pas ce qu’il faut pour se changer et de toute manière, elle a plutôt envie d’une soirée tranquille ; là où Vera veut se faire plaquer comme une affiche au mur (portera-t-elle plainte pour coups et blessures ?) pour un mec qui l’embrassera jusqu’à ce qu’elle oublie son prénom. Bordel, c’est une image précise. J’ai un peu de mal par contre avec la suite de la conversation qui nous affirme que Vera est une petite jeune, contrairement à Johanne. Je suis nul pour donner l’âge des noms, mais pour moi, elles ont à peu près le même âge.
On, après, le truc, c’est que Vera veut absolument se faire un mec là où Johanne est en abstinence depuis une bonne année. Vera se moque gentiment d’elle et lui fait comprendre qu’elle va finir vieille fille – et il n’en faut pas plus pour qu’elle accepte d’aller à la soirée, prenant mal l’image de devenir une barjot. Eh. La culpabilité imposée par la contrainte sociale, c’est tellement ça.
Vera traine ainsi Johanne en boîte et, en vrai, Johanne passe une plutôt bonne soirée – jusqu’à ce que Vera galoche un type et oublie sa pote. Une soirée en boîte finalement. Je me reconnais tant à Johanne, bon, à la différence que la question de l’amour est réglée en ce qui me concerne. Enfin, pour l’instant, il ne faut jamais crier victoire trop tôt, je suppose. Bref, on s’en fiche de ma vie, on est là pour celle de Johanne.
Et Johanne croise, en quittant la boîte, son collègue qui vise le même poste qu’elle et essaie de la garder avec lui. Oh, on te voit venir jeune homme très beau, tu veux te la faire ! Mais peut-être aussi qu’il n’est pas qu’un chien et est un type bien. J’ai tendance à me méfier quand une série nous présente un personnage comme un peu trop parfait. En tout cas, Johanne refuse de rester et se dévalorise en sa présence, se disant assez vieille pour savoir qu’il faut partir… Mouais. Mauvaise excuse tout ça.
Le lendemain, Johanne retourne au boulot pour obtenir le résultat de son entretien d’embauche : elle est prise et obtient le poste, sous période d’essai évidemment. Je m’attendais à ce qu’elle ne l’obtienne pas, mais tant mieux pour elle, en vrai. Elle sera sous surveillance, bien sûr, d’autant que l’hôpital cherche à faire des économies et lui colle dans les pattes un certain Magne, dont le boulot est de quantifier ces économies justement. Je sens qu’on va le détester.
Bien sûr, au boulot, elle croise aussi son collègue de la veille. Erik, c’est son nom, est déjà au courant pour sa promotion et la félicite. Un vrai gentleman. On sent toutefois qu’il a envie de plus avec elle et il n’hésite pas à lui dire qu’il a peur de bosser avec elle parce qu’il pourrait tomber amoureux d’elle. Ma foi, il a l’air pas mal et très charmant.
Après, j’ai appris à me méfier en 32 ans de séries à mon actif (outch). La conclusion de l’épisode, déjà, nous indique en tout cas que d’ici quelques semaines, Johanne sera tombée amoureuse de quelqu’un. Alors ? Magne ? Erik ? … Vera ? We’ll see.
Home for Christmas (S03)
On en était où ?
Johanne avait enfin eu son happy ending alors je me demande bien ce que les scénaristes veulent nous raconter cette année. Enfin, en vrai, le synopsis du premier épisode dit qu’elle est prête à organiser la première fête de Noël directement chez elle et j’adore l’idée.
Ce que j’en attends
Difficile à dire après autant de temps ! Cela fait cinq ans que la saison 2 a été diffusée sur Netflix (en plus, j’avais enchaîné saisons 1 et 2 moi !) et ce retour surprise n’était pas du tout quelque chose que j’attendais. Par contre, dès que j’ai su qu’une saison 3 allait être proposée (y a genre 15 jours), je me suis dit que j’allais la regarder. Je me suis dit qu’un épisode par jour en mode calendrier de l’avent de Noël serait parfait : les deux premières saisons étaient des carrés de chocolat d’un calendrier – et ça se dégustait avec un chocolat chaud, d’ailleurs. Ceci étant dit, je n’avais pas réussi pour la saison 2 (j’avais bingewatché, puis programmé mes articles, je me souviens) et là ça m’amène au 23 parce qu’il y a huit épisodes. On fera comme si ?
Ce qui est sûr, c’est que je ne suis pas le seul qui attendait impatiemment le retour de la série tout en étant totalement amnésique de ce qu’il s’est passé dans le dernier épisode : c’est bien simple, au cours des trente derniers jours, il y a tout de même eu une petite centaine de vues sur ma critique du dernier épisode de la saison 2. Eh, le public de la série est toujours là. Et c’est chouette.
J’attends en tout cas la même ambiance de Noël de la saison 3 : ce qu’il faut d’humour, une bonne dose de romance et la magie de Noël qui pointe le bout de son nez à nouveau. Les deux premières saisons avaient été un coup de cœur : j’en attends tout autant de cette saison 3… La magie peut-elle frapper deux fois au même endroit ? Le père Noël affirme que oui alors je me permets de croiser les doigts.
Home for Christmas – S03E01 – The Restart – 20/20
Je surnote ce premier épisode parce que je suis vraiment ravi de retrouver le personnage de Johanne et l’ambiance de la série. C’est un retour hyper réussi. Tout ne se…
Home for Christmas – S03E02 – One Night Stand – 16/20
Si j’adore toujours autant l’ambiance et le personnage principal, je trouve que la série a un peu plus de mal à me convaincre sur les personnages secondaires cette fois-ci. Peut-être…
Home for Christmas – S03E03 – Shock Date – 17/20
Je suis un peu perturbé par le fait que les scénaristes répondent directement à plein des critiques que je faisais à la série en regardant l’épisode 2. Johanne veut tout…
Heated Rivalry – S01E04 – Rose – 14/20
Il faut me faire une raison : je n’aime pas le couple phare de cette histoire, parce que précisément, ils ne sont pas un couple. C’est dommage, ça me gâche une bonne partie de l’épisode et je préférerais qu’on continue d’explorer d’autres vies autour d’eux qui ont l’air plus saines et amusantes. Seulement voilà, l’argument de vente ici, c’est le sexe. Et ça, ils savent toujours le faire, apparemment.
Spoilers
Dur de ne pas assumer de vouloir être en couple avec son plan cul secret, apparemment.
I don’t want you to lie, it’s not who you are.
Je suis encore d’avoir pris du retard dans le visionnage de la série, car j’ai envie d’avoir la suite de cette histoire et je ne l’ai pas eu avec l’épisode précédent. En revanche, j’ai maintenant envie d’avoir plus de Scott/Kip et je ne suis pas sûr de l’avoir avec cet épisode qui devrait en revenir à Ilya et Shane. Allez, on verra bien, et au pire, il y aura une saison 2…
Très bizarrement, cet épisode commence par un match de hockey dont on voit presque toute une minute eh. On enchaîne cependant sur un bon gros montage, comme toujours avec le couple Shane/Ilya. Ils semblent passer un bel été. Ils sont séparés comme toujours, mais ont à peu près la même routine entre sport, fêtes et presse. La série ne lésine pas et fait une nouvelle passer le temps très rapidement. On passe donc de l’été 2014 à l’été 2015 en une chanson.
Entre temps, Shane remporte avec son équipe un trophée. Puis un deuxième l’été suivant. Entre temps, notre couple couche ensemble chaque fois qu’ils sont dans la même ville. Ilya a toujours sa copine apparemment ; Shane n’a aucune vie de couple. Et personne ne semble s’en émouvoir. Après, le temps passe et les deux sportifs passent beaucoup de temps à s’échanger des textos. Du moins, c’est ce que le montage fait paraître… mais en vrai, ce sont deux ou trois textos par an.
La série reprend donc quelque part entre 2016 ou 2017. On voit Shane accompagner un de ses coéquipiers, Hayden, au musée avec ses trois enfants, alors qu’un quatrième est en route. La série m’a tué à ne pas embaucher d’enfants mais à les faire juste rire hors écran. Bien évidemment, le coéquipier se pose quelques questions sur la vie sentimentale de Shane. C’est un beau parti et c’est étrange qu’il soit célibataire après tout.
De son côté, Ilya doit gérer sa copine qui se pose des questions sur la fidélité de son mec. C’est plutôt légitime de se poser des questions, je trouve. Ilya est toujours sur son portable après tout et il a une vie privée très secrète. Si elle lisait son portable, elle serait sûrement intriguée par les échanges d’Ilya avec Jane, hein – autant qu’Hayden est amusé par cette Lily qui permet toujours à Shane de mieux jouer.
Shane le prend relativement bien et se rend donc dans une énième maison avec bien trop de baie vitrée pour se permettre d’être faire l’amour comme ils le font. Sérieusement. Ils ont des corps magnifiques et je comprends l’attrait de la lumière du jour, hein, mais ils sont des stars internationales qui se promènent complètement nus devant la fenêtre, puis qui font l’amour. Je ne sais pas : ils n’ont jamais entendu parler de Brad Pitt, Orlando Bloom ou Justin Bieber ? il y en a pour qui ça tourne mal de se promener nu comme ça, quoi.
Bon, allez, c’est moi qui me fais trop de films apparemment. Pour eux, ça se passe bien. Shane accepte même de passer la nuit entière avec Illya et de rester avec lui le lendemain matin. C’est presque choquant, mais la scène qui suit les voit se parler. Bon, du coup, ils sont sur des platitudes et des discussions de sport qui ne sont pas spécialement captivantes à regarder. Certes, on nous laisse Ilya torse nu histoire que ce soit un peu captivant, mais bon, ça ne fait pas tout.
Ilya finit par parler de Svetlana, sa copine, à Shane. Ils passent tout leur temps ensemble, ils couchent ensemble de temps à autres, mais Ilya assure que ce n’est pas sa petite-amie. Je ne sais pas, c’est une relation qui est bizarre. Shane et Ilya, ça ne le fait pas plus que ça pour moi. Ilya finit par se demander si Shane est intéressé par les femmes – et il lui dit que oui, apparemment.
Putain. J’aimerais qu’ils apprennent à communiquer un peu mieux et un peu plus. Ils ont des leçons à tirer de ce qu’a fait Scott dans l’épisode précédent. Ce date tout étrange est finalement interrompu par un coup de fil : Ilya reçoit un appel de son père qui va clairement de plus en plus mal. Ainsi, son père est seul et pète un câble, tout inquiet. Shane essaie d’en savoir plus sur ce qu’il se passe, en vain.
Une fois de plus, cela termine en câlin entre eux, puis la main de Shane glisse vers l’entrejambe d’Ilya, avant que ce ne soit la main qui fasse de même. Ils sont en manque l’un de l’autre, clairement. C’est mignon, allez, mais encore une fois, ce n’est que du sexe et de l’attirance. Est-ce qu’il ne doit y avoir que ça entre eux et pas un semblant de relation sentimentale ?
Apparemment, Shane commence à penser un peu comme moi : il est tout perturbé après un coup très rapide avec Shane. Il décide donc de partir un peu sans crier gare, laissant Ilya confus. J’en suis à penser que ça leur ferait du bien d’avoir à gérer un paparazzi pour enfin communiquer. En tout cas, Shane est de plus en plus mal et ses parents le sentent. Il est complètement stressé. Il refuse le fun, il refuse l’alcool et envoie bouler ses parents sur à peu près tous les sujets. Eh, sa mère m’a fait de la peine à ne pas comprendre son fils.
Il semble ne pas vouloir faire la fête – et pourtant, il finit par se laisser convaincre par un de ses coéquipiers (de l’équipe nationale, mais pas de l’équipe de son tournoi saisonnier si je comprends bien) de venir dans un bar où une fête à lieu avec quelques stars d’un film. S’il se fait d’abord draguer par le barman, Shane finit par rencontrer Rose.
Puisqu’elle donne son nom à l’épisode et qu’apparemment Shane est fan de ce qu’elle fait, on comprend bien vite qu’elle aura son importance. Rose est très sympa avec Shane, parce qu’elle est aussi fan de lui, comme par hasard. Les deux passent la soirée ensemble et ça semble très bien se passer. Les verres s’enchaînent, la conversation est fluide : il y est question d’enfance et de famille, du job de l’un et de l’autre, de l’hiver rude à Montreal et, ouais tout va bien. Par contre, on pourrait nous donner quelques nouvelles de Scott au passage, non ? J’en demande trop.
Bien sûr, deux stars comme ça qui se rencontrent et passent du temps ensemble ? Les médias s’emballent vite, parce qu’ils sortent en public aussi. La love story de Shane et Rose fait rapidement la une des médias. Ilya le vit très mal et est énervé de voir Shane avoir sa petite vie. Quel connard ! Peut-il vraiment être jaloux de ce qu’il se passe quand lui-même est en train de coucher avec Svetlana ?
Après, j’aime bien le voir énervé surtout quand ça nous mène à terme à une scène où Shane reçoit avant le match des SMS de Rose et préférerait en avoir d’Ilya. Malheureusement, ce n’est pas le cas d’Ilya qui préfère rester muet et être violent avec lui pendant le match. Quel petit con, en vrai. Le match est catastrophique.
Shane enchaîne en se rendant dans un club avec Rose ; club dans lequel Ilya décide également de se rendre. Il paraît que c’est un hasard que ce soit le même club. Peut-être qu’ils ont juste les mêmes goûts et que ce sont de bons goûts – t.A.T.u, quoi. Si Ilya repère rapidement Shane, ce n’est pas le cas du canadien. C’est quand il voit un coéquipier d’Ilya que Shane comprend aussitôt qu’Ilya est là, mais il ne le voit pas pour autant tout de suite. Et puis, il le voit embrasser une autre alors qu’il est lui-même en train de danser avec Rose. La jalousie est efficace sur lui aussi.
Il se laisse embrasser vite fait par Rose, puis déclare avoir besoin d’aller aux toilettes. La série nous enchaîne alors avec une reprise masculine de All the things she said durant laquelle on peut observer Shane faire l’amour à Rose et Ilya finir sa soirée seul sous la douche à se masturber en pensant à Shane le regardant. Et clairement, Shane ne pense pas à Rose quand il couche avec. Le montage et l’esthétique sont sublimes, mais c’est… malsain. Tout est si malsain dans leur relation. Je ne sais pas quoi en penser.







