Grey’s Anatomy – S19E10

Épisode 10 – Sisters Are Doing It for Themselves – 17/20
C’est toujours un plaisir de retrouver la série aussi en forme après dix neuf saisons. Très clairement, ce qui a été mis en place en septembre dernier fonctionne très bien et donne envie de suivre beaucoup plus les nouveaux personnages que les anciens. Bon, c’est peut-être aussi parce qu’ils ne restent presque plus que des personnages que je ne supporte pas chez les anciens…

Spoilers

Simone n’est pas ravie que Lucas refasse sa vie, tandis qu’Owen essaie toujours d’obtenir le droit d’opérer à nouveau en solo.


When you live in someday, you miss today.

La nouvelle lubie de Lucas ? Se venger de Simone en ramenant sa nouvelle copine à la colocation, Cara. Oui, il a trouvé quelqu’un pour se faire du bien, et ce quelqu’un n’est pas Simone. Sans qu’on ne sache pas bien pourquoi, elle semble donc en vouloir à Lucas de faire ça, alors que c’est juste bien fait, en fait. Cela dit, Simone va finir par croire ce que lui dit Trey sur ses colocataires : Mika essaie de s’incruster dans le mariage de Simone, voulant être un peu plus qu’une colocataire. Entre ça et Lucas qui les empêche de dormir, la journée semble compliquée pour Simone.

De son côté, Maggie est toujours aussi insupportable. On la retrouve chez Amelia, où elle se tape l’incruste au point d’emprunter les vêtements de sa sœur après avoir vidé de leur bouffe les placards de la cuisine. Bizarrement, Amelia semble ne rien lui dire et la supporter, y compris quand elle essaie de s’immiscer dans sa vie de couple. Cela fait beaucoup. Heureusement, Maggie finit par s’en rendre compte elle-même en fin d’épisode. Elle demande donc à Amelia une dernière nuit avant de se rendre à l’hôtel… mais Amelia lui rappelle qu’elles sont sœurs, même si Meredith n’est plus là. Ah lala.

Contre toute attente, et sans que ça ne fasse vraiment envie à vrai dire, la série nous ramène Catherine Fox dans cet épisode. Elle est toujours cancéreuse, donc elle obtient des soins à domicile, mais cela ne l’empêche d’aller travailler à l’hôpital. La bonne nouvelle, c’est que ça redonne une intrigue à Levi.

Ainsi, Levi se rend à l’hôpital avec Jo, pour mieux y croiser Carlos. Jo m’a fait mourir de rire à essayer de remonter le moral de Levi, avant de se rendre compte qu’il ne valait mieux pas qu’il croise Carlos en descendant de son vélo. J’aime beaucoup retrouver l’amitié Jo/Levi, c’est une relation qui fonctionne.

Dans le même genre, Levi en chef des internes, j’ai fini par m’y faire et c’est plus efficace qu’en début d’épisode. J’ai bien aimé le voir se retrouver coincé avec Lucas et Kwan, d’ailleurs, parce que Catherine Fox les embauche dès qu’elle les croise, pour gagner du temps – à la base, Levi les voulait avec Linc, mais le pauvre est toujours snobé par tout Seattle apparemment.

Assez vite, les internes sont toutefois morts de rire : Catherine est de retour pour aider à la réparation du pénis d’un homme qui a dû attendre six mois d’être prêt à se faire opérer. Levi est devenu bien plus sérieux qu’avant, refusant de rire avec eux et les obligeant à faire toutes les blagues avant de quitter la pièce dans laquelle ils sont. Cela fait toutefois plaisir de voir les deux internes être capables de s’entendre, même si ça serait mieux de ne pas les voir s’entendre sur des moqueries envers un patient. Personne n’a envie d’être le patient dont on se moque.

Bref, le patient est assez attachant, en plus, à tout vouloir cacher à sa femme – un truc qui me fascine toujours, six mois de mensonges !, ça me paraît impossible. Dans le même genre, ça me paraît impossible de voir Jo débarquer en plein milieu de la journée de Levi pour lui faire un point sur tout ce qu’elle a appris de Carlos. Il n’aime pas les séries avec des vampires, désolé, je refuse qu’il sorte avec Levi.

Finalement, l’opération du patient se déroule à merveille – bon, si on laisse de côté que Kwan s’avanouit à la vue du pénis du patient qui saigne énormément (ça arrange Lucas qui peut faire faire une partie de son travail par Kwan comme ça) – et sa femme débarque à l’hôpital. Il ne s’est pas rendu compte qu’elle savait tout depuis le départ : elle gère l’assurance. Quand elle le dit à Catherine, on voit bien que cette dernière capte subitement ce qu’il en est de sa propre situation.

En fin d’épisode, c’est donc sans surprise que Richard confronte Catherine, parce qu’il a compris qu’elle n’allait pas si bien que ça. Elle finit donc par lui dire toute la vérité sur son cancer qui progresse. Ah lala. La fin de journée reste positive pour elle, car elle a le soutien de Richard. Dans le même genre, ça faisait plaisir de revoir Levi sourire et prendre confiance en lui. Il est en effet heureux de ne pas être celui qui s’est évanoui dans le bloc opératoire. Cela booste assez sa confiance pour qu’il demande un rencard à Carlos – pour le lendemain.

Pendant ce temps, Teddy continue d’être une cheffe. Elle est insupportable. Vraiment. Ce ne devrait pas être une surprise à ce stade de la série. Sans trop de surprise, elle n’est pas très forte à son nouveau job et Owen lui fait des coups dans le dos. Celui du jour ? Appeler la commission médicale dans son dos pour être réévaluer et réobtenir, temporairement, sa licence. Il faut pour cela que Teddy trouve quelqu’un pour le superviser. Sans surprise, Bailey refuse… ce qui laisse Teddy demander à Lincoln. Belle idée.

Ce n’est évidemment pas une belle idée du tout : les patients sont terrifiés par la présence de Lincoln, d’autres veulent qu’Owen travaille plus vite, bref, la journée est loin d’être une réussite. Les patients d’Owen refusent tous son aide. Quand il en a enfin un sur lequel il peut intervenir, parce qu’il est inconscient, Owen décide d’intervenir, évidemment… mais il le fait sans faire tous les tests nécessaires et conseillés par Lincoln. Cela ne me dit rien qui vaille.

Il finit par le laisser dans les mains de Winston, sous le regard choqué de la personne venu là pour vérifier son travail. Voilà qui promet. Celui-ci s’en va donc, sachant qu’il a vu ce qu’il avait à voir. On sait tous qu’Owen a merdé, mais quand Bailey en profite pour se moquer de lui, il recommence une fois de plus à se justifier. C’est une excellente chose, car ça permet à Bailey de lui faire remarquer qu’il est pète-couilles à ne jamais s’excuser de ses erreurs et à passer son temps à se justifier. Si au moins il pouvait se réconcilier avec Teddy, on avancerait un peu.

Il essaie donc d’aller la voir dans son bureau pour s’excuser enfin de tout ce qu’il a franchement planté. C’est un bon début, et ça permet à Teddy de se libérer elle aussi du poids de tout ce qu’elle a fait de mal. Bon, tout, je ne sais pas, mais en tout cas le couple souligne qu’ils s’aiment encore. Sans grande logique, la scène se termine avec Owen qui récupère son poste de chef des chirurgies d’urgence. C’est n’importe quoi que ça puisse se passer comme ça pour lui.

Une autre intrigue médicale voit Jules se retrouver à bosser avec Richard. Alors que tout semble bien passer et qu’elle sympathise avec la patiente, cette dernière se met à cracher du sang. Ce n’est jamais bon signe quand on est censé être en rémission d’un cancer. Son mari le comprend bien, mais Jules ne peut rien lui dire de l’état de sa femme : celle-ci ne veut pas que son mari soit au courant qu’elle est en train de mourir.

En effet, ni Maggie, ni Winston ne trouvent de solution pour soigner la patiente. Elle a trop de complications pour être sauvée, il faut donc se faire une raison. C’est plus facile pour Richard, Maggie ou Winston que pour Jules. La pauvre se retrouve face au mari voulant des nouvelles – et elle ne peut rien dire. La scène nous faisait tous travailler, évidemment. Jules s’en prend ensuite à Weber, lui demandant pourquoi ils ne font rien…

Ils ne peuvent rien faire, si ce n’est tuer plus vite la patiente. C’est du pur Grey’s Anatomy cette intrigue, avec un couple qui continue de planifier un voyage alors qu’ils savent très bien qu’ils ne le feront jamais. J’ai eu tellement de peine, surtout pour le mari. Il n’y a pas pire que de savoir qu’on va se retrouver seul, j’imagine. Certes, il a l’occasion de lui dire au revoir à sa manière, mais ça reste terrible comme intrigue. La femme meurt, évidemment, dans les bras de son mari. C’est déjà ça.

Amelia, elle, récupère Simone et Mika pour s’occuper d’une de ses patientes. Celle-ci est admise à l’hôpital pour voir si elle a ou non un cancer, ses sœurs étant sûres qu’elle en a un. C’est en fait la fête pour ses sœurs : elle ramène leur troisième sœur dans une boîte contenant ses cendres et sont ravies de se retrouver à l’hôpital pour le premier cancer de leur petite sœur. Toutes en ont eu un dans la famille.

La patiente a peur d’avoir un cancer, mais elle a surtout peur de finir dans une boîte transportée partout par ses sœurs. C’était une intrigue plutôt marrante comparé au reste de l’épisode qui était bien plus lourd. A son réveil, la patiente apprend qu’elle n’avait pas de cancer. Elle est soulagée, contrairement à ses sœurs, et elle en profite donc pour souligner à ses sœurs qu’elle ne veut pas avoir de cancer. Cela n’a rien de positif, contrairement à ce qu’elles voulaient. C’est une famille bien bizarre, avec une sœur qui finit par avouer qu’elle transporte une litière pour chats depuis 15 ans, pas les cendres d’une de ses sœurs. NORMAL.

On ne va toutefois pas terminer la critique de l’épisode là-dessus, hein. Terminons plutôt par Simone qui est dégoûtée de voir que Lucas se remet bien vite de leur rupture (en même temps, ils n’ont jamais rien été) dans les bras d’une autre. Elle rentre toutefois chez elle pour être mieux réconfortée par Mika, Jules et Kwan, tous présents pour essayer des vêtements récupérés à un vide-garage, soi-disant pour le mariage. C’était sympathique comme tout cette fin.


 

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Station 19 – S06E10


Épisode 10 – Even Better Than the Real Thing – 15/20
Je trouve l’épisode un peu trop schématique dans les intrigues qu’il propose, car on voit très bien où ils veulent en venir dans chacune d’entre elles à peu près dès le début de l’épisode. Ce n’est pas forcément négatif, bien sûr, surtout que c’est logique après six saisons que l’on puisse avoir nos petites habitudes. Cependant, j’ai trouvé que ça manquait un peu de surprises. Après, je continue d’accrocher à l’ensemble des personnages, alors je ne vais pas me plaindre !

Spoilers

La caserne 19 est conviée à un entraînement géré par Beckett.


I’m done and now you nearly poisoned me.

Maya est de retour à la caserne, et c’est inattendu que ça puisse se fasse si vite. Pourtant, c’est bien le cas. C’est tellement rapide qu’Andy n’a pas le temps de finir son gâteau de retour. Il faut dire qu’elle est interrompue par l’alarme de la caserne qui se met à retentir pour sonner le rapatriement des troupes.

Oh, ce n’est pas exactement une urgence : la caserne 19 est appelée pour un entraînement qui se fait en commun avec une autre caserne, évidemment présentée comme moins bonne que celle de nos héros. Allez, pourquoi pas. On est plongé directement dans l’action de l’épisode, au moins, avec un entraînement qui évalue les capacités de nos pompiers à respecter trois phases essentielles : lire les indices critiques, reconnaître les schémas courants du feu et réagir avec le meilleur plan d’action. Cela dit, dès le départ, la caserne 19 fonctionne mieux que la caserne face à laquelle elle est, avec un meilleur temps d’intervention.

Dans la caserne adverse, on apprend rapidement à connaître un ancien bleu de Beckett, Cooper, qui adore son ancien capitaine. Bref, on continue de vouloir nous faire changer d’avis sur Beckett, mais c’est un peu tard pour en arriver là, je trouve. On nous montre plutôt l’exercice et la manière de chaque caserne de gérer l’entrée dans un immeuble en feu. Ils ont une poupée à aller sauver, après tout. Franchement, ce n’est pas du tout un boulot qui me fait rêver. Comment j’ai pu vouloir faire ça petit ?

Finalement, la caserne 88 va plus vite que la caserne 19 sur le premier exercice, ce qui surprend évidemment nos pompiers. Cette compétition est tout sauf saine, honnêtement, et j’ai du mal à faire confiance à Beckett. Bizarrement, Andy, elle, est de nouveau à vouloir voir Beckett sous son meilleur jour. Elle passe donc une bonne partie de l’épisode à souligner qu’il est bien plus agréable comme cela.

Le pire, c’est que c’est vrai. Cooper fait ressortir de bonnes choses en Beckett. Bon, après, il n’aide pas trop son ancien bleu à gagner la compétition, en le mettant en duo avec son bleu quand le duo de la 19 est Andy/Ben. Disons que ce n’est pas tout à fait une compétition à niveaux d’expérience égaux. Cela ne fait pas tout, cependant. La 88 semble donc réussir bien vite la dernière épreuve, retrouvant très vite sa poupée.

Pourtant, alors que tout l’exercice semble propice à la 88, une explosion met à terre Cooper. Il ne parvient pas à se relever suite à l’explosion, forçant Andy et Ben à intervenir en premier sur le lieu d’exercice. C’est d’autant plus inquiétant comme intrigue que l’on vient juste d’apprendre à connaître Cooper – on le sait papa et sur le point de demander sa femme en mariage, personne n’a envie de le voir mourir ; et surtout pas Beckett. Vraiment, ils en font trop pour qu’on l’aime – et je ne l’aime pas.

En parallèle, son bleu est terrifié par ce qu’il se passe : il affirme qu’il y a eu une explosion qui n’avait aucune justification et ne ressemblait pas aux exercices précédents. Vic et Theo envisagent immédiatement une erreur humaine de la part de Beckett au moment de mettre en place les exercices.

Beckett met finalement Andy en charge du reste de la journée, ce qui est loin d’être simple : elle se retrouve à devoir engueuler Theo et Vic pour qu’ils arrêtent de spéculer sur ce qu’il s’est passé. Le problème, c’est que Cooper ne survit pas à cet accident. C’en est trop pour Theo qui accuse immédiatement Beckett. Ce dernier n’entend pas être accusé sans rien dire, cependant : Theo marque de très bons points quand il fait remarquer à tout le monde que Beckett n’a plus ses bonbons à la menthe (qu’il prend depuis qu’il ne boit pas)… alors Beckett décide de le suspendre, sans lui laisser sa paie, évidemment.

C’est la catastrophe, tout simplement. En plus, Beckett refuse un alcotest et refuse de montrer le contenu de sa bouteille « d’eau », comme le demande Theo. Cela sent bon l’aranque et remet des doutes dans la tête d’Andy, forcément.

Maya et Jack se retrouvent tous les deux à devoir gérer le bureau de la caserne. Pour son premier jour, Maya décide de… quitter le plus vite possible la caserne, pour aller séduire à nouveau Carina. J’ai un doute sur la faisabilité de la chose, tout de même. Miracle ! Cet épisode nous montre Carina à l’hôpital. Et elle… n’y travaille pas, faut pas abuser. Elle s’y brosse les dents, parce qu’elle est toujours à l’hôtel et n’avait plus de dentifrice là-bas.

Elle explique tout ça à Bailey qui vient la voir pour la convaincre de participer à sa clinique. Je ne comprends pas comment ça peut être un sujet de débat entre elles : on parle de Carina, évidemment qu’elle est censée vouloir aider les femmes à accéder à de meilleurs soins pour accoucher et/ou avorter. J’ai du mal à croire qu’elle hésite, surtout si son argument est qu’elle a déjà la clinique de la caserne, qui correspond beaucoup moins à sa personnalité.

Ceci étant dit, c’est une bonne chose que la série reconnaisse que le temps de Carina n’est pas extensible à l’infini. Bref, Maya les interrompt pour donner ses lasagnes, préparées le matin même pour réussir à convaincre Carina de revenir chez elles. La pauvre Bailey se retrouve coincée au milieu de la dispute de couple. Cela devient une habitude pour elle, et elle fait ce qu’elle peut pour apaiser la situation une fois que Maya repart.

C’est rendu un peu plus compliqué quand Carina souligne que pour la clinique de Bailey, il faudrait qu’elle abandonne celle de la caserne. Le problème, c’est que la caserne est sa seule connexion avec Maya ces derniers temps. C’est un peu ridicule comme raisonnement : elles se sont rencontrées avant la clinique quand même. Et puis, pourquoi vouloir se remettre en couple avec Maya alors qu’elle lui emmène des lasagnes empoisonnées au travail, hein ?

De retour à la caserne, Maya a la chance de rencontrer Brooke, la sœur de Jack, et Clara, la meilleure amie de Brooke qu’on ne connaissait pas encore et dont on se serait bien passée. Les deux femmes débarquent avec des blessures apparemment superficielles. Assez vite, on comprend qu’elles ont eu un accident de moto. Elles ne souhaitent pas pour autant aller à l’hôpital : elles ont pris des bonbons au cannabis avant de prendre le volant.

Voilà qui est très con. La moto n’est même pas à elles, mais au père de Clara. Bref, elles veulent absolument éviter que l’hôpital soit au courant de quoique ce soit. Jack fait tout ce qu’il peut pour convaincre Brooke de s’y rendre et pour être un grand frère… mais bon, le seul argument vraiment convaincant est finalement Clara qui s’évanouit au beau milieu de la caserne.

Oui, elle a sous-estimé ses blessures, de toute évidence. Finalement, Brooke et Clara finissent donc à l’hôpital, tandis que Maya et Jack se retrouvent. Cela fait du bien de voir les deux personnages de retour au travail, franchement. Maya n’y reste pas longtemps : elle reçoit un appel de Miranda pour lui expliquer que Carina est malade. Elle se précipite donc à l’hôtel de Carina pour lui venir en aide : après tout, elles sont mariées, c’est normal de vouloir l’aider.

Elle le fait donc alors que tous les fans en sont à se demander si Carina ne pourrait pas être simplement enceinte. A priori, ce n’est pas possible comme elle a fini son traitement sans l’être, mais bon, on ne sait jamais. Finalement, Maya reconnaît avoir sorti les lasagnes trop tôt du four. Elle reste une bonne partie de la journée avec sa femme, et les deux se réconcilient. C’est plus fort qu’elles, elles s’aiment. Bien sûr, Carina est loin d’avoir tout pardonné, mais c’est en bonne voie, et j’espère qu’on va vite oublier son intrigue de l’épisode précédent avec sa patiente là !

Maya retourne ensuite au travail avec Jack, mais avec aussi la promesse que Carina lui donnerait des nouvelles. Ils sont de retour à la caserne pour assister à la dispute Beckett/Theo, mais aussi pour que Brooke puisse venir voir Jack et lui parler un moment. Elle lui explique qu’elle a toujours voulu fuir sa famille, alors que lui a toujours voulu la retrouver. Elle est ainsi persuadée qu’ils peuvent s’entendre. C’était sympa de les voir apprendre à se connaître. Je me demande juste à quoi servira Brooke sur le long terme dans la série.

En parallèle de tout ça, Travis n’est pas à la journée d’entraînement car c’est son jour de congé. Il en profite pour inviter Eli à… l’appartement d’Andy. Wtf. Le but ? Parler de sa campagne politique dans un endroit calme. Je ne vois pas pourquoi ça n’est pas chez lui, cela dit.

Le reste des scènes de l’épisode font de Travis un véritable homme politique, capable de faire de grands discours politiques et de montrer sa vision libérale des choses, y compris concernant la drogue des SDF. Tout cela mène à une journée plutôt positive : Eli et Travis finissent par apprendre que les sondages mettent désormais Dixon et Travis à quasi-égalité. Pour la première fois, Travis remonte donc dans les sondages. Allez, GO le futur maire de Seattle !

La fin d’épisode est moins positive que ça, avec comme toujours Beckett qui se sert un petit verre de whisky dans son bureau. Allez, tout n’est pas si négatif : Andy continue de se faire draguer lourdement par Eli. La relation entre eux commence à ressembler à celle d’un couple : pour une fois, Eli met de côté la drague pour entendre Andy parler de ses problèmes… et pour la mettre à nouveau sur un piédestal. Que je n’accroche pas à ce couple !

 

Grey’s Anatomy – S19E09

Épisode 9 – Love Don’t Cost Anything – 18/20
OK, les nouveaux internes sont arrivés à un stade où les intrigues commencent vraiment à bourgeonner et montrer tout l’intérêt qu’elles apportent à la série… Et ça me plaît énormément de voir ça. Plus on avance dans cette saison, plus je me retrouve à me dire que ça irait mieux si on virait définitivement tous les anciens. L’avantage, c’est une fois de plus de savoir que la série s’est renouvelée vers le meilleur. J’aime beaucoup cette saison, malgré quelques schémas répétitifs et recyclés.

Spoilers

Simone doit gérer le retour de son ancien fiancé, Teddy sa nouvelle charge de cheffe.


So you wanna go see the hole on the roof ?

Alors que la déco de la maison des internes commence à ressembler à quelque chose, ils décident d’organiser une fête grandiose tant que la maison est à peu près vide. Soit ? Est-ce que ça justifie cette guirlande immonde là ? Probablement pas.

L’ambiance n’est pourtant pas à la fête pour tout le monde dans cette maison. En effet, Lucas a le cœur brisé, clairement, et Simone ne s’entend pas du tout avec son fiancé. Elle lui reproche d’être resté silencieux quand elle n’allait pas bien et qu’elle aurait eu besoin qu’il la soutienne. L’engueulade entre eux dure un bon moment et fait bien du bruit. Que c’est étrange d’avoir Simone dans la chambre de Meredith !

L’engueulade fait tellement de bruit que Mika et Lucas commencent à regretter d’avoir emménagé avec Simone, je pense. Cela dit, Mika est plutôt cool à donner des conseils romantiques à Lucas. J’étais loin de me douter qu’elle se doutait de quelque chose… mais en même temps, elle vit avec eux, c’est normal. Si elle lui conseille de dire ce qu’il ressent (le bon conseil), à l’étage, Simone et son fiancé, Trey, se calment soudainement et se réconcilient. Juste assez pour faire la fête, quoi.

Cela faisait longtemps que la maison n’avait pas été aussi remplie. Dans une longue tradition de grand n’importe quoi, Levi est invité à la soirée des internes lui aussi. Il s’y rend avec Helm, qui fait tout ce qu’elle peut pour l’aider. J’ai beaucoup aimé les retrouver tous les deux, mais ils sont rapidement séparés. En effet, Mika est évidemment heureuse de voir Helm à la soirée, et elle se précipite pour lui parler. Allez, mettez-les en couple – on a carrément une réplique où Mika demande à Helm si elle veut voir le trou dans le toit, on sait ce que ça veut dire.

« Mettez-les en couple » est le crédo de la soirée des internes, je crois. Ainsi, Lucas me fait vraiment de la peine à traîner son âme en peine et ses peines de cœur tout autour de Simone. Celle-ci n’a même pas parlé de lui à son fiancé, putain. Bon, comme Trey s’avère encore plus débile que prévu à expliquer à sa fiancée qu’elle n’est pas à sa place à Seattle car elle vaut beaucoup mieux que le service de Grey Sloan, Lucas a tout de même sa chance avec Simone.

Il la suit dans sa chambre pour parler avec elle et pour lui faire la plus belle des déclarations, assurant qu’elle est parfaite même quand elle s’énerve. Il n’en faut pas beaucoup plus pour que Simone craque pour Lucas… C’est un peu bateau comme déclaration, mais elle est dans tous ses états Simone, après tout. La série va bien plus loin que parfois cependant : elle enchaîne sur une scène où Lucas et Simone sont clairement en plein préliminaires contre la porte de la chambre quand Trey débarque derrière la porte de la chambre.

Il confesse son amour à Simone qui a juste peur d’être surprise par lui dans cette position si délicate. C’était terrible comme scène, parce que Lucas reste silencieux pour elle, alors qu’il la voit changer d’avis et se tourner à nouveau vers Trey. Pas évident à vivre, tout ça. En plus, Simone a beau se justifier comme elle peut, Lucas pose la bonne question : est-elle amoureuse ?

Lucas est prêt à s’effacer si c’est le cas, mais seulement si c’est le cas. Putain, il est encore plus parfait avec ce genre de répliques. On peine à comprendre pourquoi Simone ne le choisit pas et lui préfère son fiancé – malgré le passé entre eux. Trey l’a laissée partir, ne l’a pas suivie, lui reproche ses choix et ses fréquentations… Eh, faut te réveiller Simone, laisse-le tomber. Je ne dis pas que Lucas est parfait – c’est clairement une relation qui ne pourra pas durer sur du long terme – mais bon, Trey est juste horrible.

Vexé, Lucas rejoint ensuite Mika et Helm autour d’un verre, mais le problème est qu’elles le partagent avec Simone et Trey, Trey étant soudainement plein d’envie de parler de leur passé, c’est juste super gênant. Pour ne rien arranger, Simone finit par accepter de se réconcilier avec Trey, affirmant qu’elle continuait d’espérer qu’il revienne la chercher et au point de le laisser lui refaire sa demande en mariage. Elle ose accepter, juste devant Lucas. Le pauvre. Il m’a fait de la peine, ce chien battu et Simone n’a pas eu ma sympathie sur cette scène (l’actrice, si, elle excelle).

Mika, en revanche, a tout gagné avec son intrigue. J’adore Helm, j’adore les scènes de danse, et Mika qui réconforte Lucas en le forçant à danser en fin de soirée ? C’est tout à fait ce que j’adore faire moi-même. Bref, c’est un épisode réussi pour elle. Par contre, je m’attendais vraiment à voir Helm et Mika s’embrasser, pas à ce que l’on voit Levi embrasser le premier venu.

Le premier venu s’appelle Carlos, c’est un infirmier et la drague entre eux semble suffisante pour que Levi retrouve le sourire le lendemain matin. Il était temps que l’on retrouve ce Levi là, alors j’espère qu’on aura plus de sa bonne humeur par la suite – il semble un bien meilleur manager après une soirée charmante comme ça. Par contre, bon, je ne suis pas convaincu par le Carlos en question. Faut toujours qu’il se retrouve avec des mecs qui ne lui vont pas.

Vous savez quoi ? Maintenant que Teddy est cheffe, je trouve qu’elle est… encore plus chiante qu’avant ? Je ne pensais pas que ce serait possible, et pourtant, c’est le cas. On ne la voit pourtant même pas à l’hôpital, juste chez elle. Et Owen qui se fout de sa gueule parce qu’elle est épuise par sa première journée alors que Miranda et lui ont fait ce job pendant des années ? Il n’a rien arrangé.

Rien ne s’arrange jamais avec Teddy et Owen de toute manière. Ben et Miranda s’invitent chez eux, et c’est d’autant plus n’importe quoi que leurs enfants ne s’entendent pas : la gamine de Teddy et Owen a encore une fois mordu Pru. On n’en entend plus parler dans Station 19 !

Le dîner est horrible, pour changer : Teddy et Owen n’ont pas du tout envie de parler des enfants, pour une fois qu’ils peuvent se faire une soirée entre adultes, quand Ben aimerait au contraire envie d’évoquer ce problème. Comme en plus Teddy et Owen se détestent toujours (mais que font-ils en couple ?) pour l’histoire de licence médicale. Cette histoire n’en est même qu’à son début : Owen découvre ensuite que Teddy est prête à briser sa promesse de lui rendre son boulot et son poste de chef.

La musique a beau être humoristique, ce naufrage est horrible à suivre en vrai. Bon, je reconnais, j’ai ri quand il était question de voir Miranda s’énerver de ce couple passant tout son temps à s’engueuler et se mordre. Pas étonnant que leur gamine morde les autres s’ils passent leur temps comme ça. Miranda qui reprend le contrôle d’une situation, ça faisait longtemps qu’on ne l’avait plus vu, et ça fait du bien. Vraiment. Elle donne une belle leçon à Owen et Teddy… mais ils sont incapables de l’écouter correctement apparemment.

Le pire, c’est qu’en rentrant chez eux, Miranda et Ben se retrouvent aussi à s’engueuler. En effet, Ben n’apprécie pas de voir Miranda reprendre le boulot. Même si elle délègue beaucoup, ce n’est toujours pas suffisant pour lui. Outch.

Pendant que la fête et ce dîner ont lieu, Kwan et Jules se retrouvent bloqués aux urgences. C’est le rôle des internes, après tout. J’aime beaucoup la relation qui s’établit entre eux – ils ne sont pas exactement un couple, surtout que la compétition prend clairement le dessus sur leur relation. Jules se défonce donc pour avoir un accès à la chirurgie de Maggie, accès que Kwan avait déjà eu.

Il va vite le perdre, contrairement à elle. Jules est du genre Izzie-Jo-Meredith, elle s’attache aux patients. Kwan est plus détaché, évidemment. Quand la patiente apprend qu’elle a, en plus de la chirurgie cardiaque à venir, une métastase au cerveau, c’est la catastrophe. Elle n’a pas d’assurance maladie et n’a pas les moyens de payer autant de chirurgies…

Kwan lui propose alors le divorce, parce que ça lui permettrait de souscrire à d’autres aides financières si elle était divorcée, tout en protégeant son mari de la faillite. Le système américain ne me vend toujours pas du rêve et je trouve ça terrible de me dire que c’est un modèle qu’on suit de plus en plus.

La patiente envisage en tout cas le divorce, contrairement à son mari. Cela énerve Maggie de voir Kwan balancer une telle solution sans passer avant par un supérieur hiérarchique, alors elle le dégage de son cas médical. Pourtant, la solution qu’il apporte est la bonne : le couple accepte de divorcer, dans une cérémonie digne d’un mariage. L’émotion est là – même si Amelia la casse un peu à trop expliciter les choses. Finalement, le divorce a donc lieu juste avant l’opération.

Pour autant, Kwan n’a toujours pas le droit de se rendre à l’opération, parce qu’il refuse de s’excuser. Jules lui conseille de le faire, pour mieux le regretter quand il l’attaque pour ça. Finalement, il finit par révéler que c’est parce qu’il connaît le poids des dettes médicales, sa mère en ayant fait les frais – et lui aussi. Il recadre donc Maggie, même si c’est sa boss. Jules essaie de s’excuser, mais il l’envoie bouler. La suite au prochain épisode.

En parallèle de tout ça, une autre patiente arrive à l’hôpital : Whitney. Elle est enceinte jusqu’au cou, en train d’accoucher, mais ne va pas bien du tout : elle n’en est pas heureuse, car sa femme n’est pas là pour elle, contrairement à sa promesse. Elle raconte donc toute sa vie et ses angoisses à un Lincoln qui voulait juste rentrer chez lui avec Scout. C’est un échec.

Juste avant ça, il s’est pris des œufs dans la gueule parce qu’il est le meurtrier d’une star du foot et Amelia lui a remis Scout par surprise dans les pattes, parce qu’elle était bipée par Maggie pour son cas de métastase au cerveau. Soit. J’ai aimé aussi que la série se souvienne qu’Amelia était en couple, pendant que Jo tombait de plus en plus amoureuse de lui.

La fin d’épisode voit ainsi Amelia souligner que Lincoln n’était pas parfait pour elle (putain, mais si !)… mais qu’il l’est possiblement pour Jo. Allons bon, on se retrouve avec Amelia qui donne son consentement au couple Jo/Lincoln maintenant ? On est foutu, ça va forcément arriver.

Sinon, Maggie semble encore espérer que son couple tiendra le coup. Je n’en suis vraiment pas si sûr, moi.


 

Station 19 – S06E09


Épisode 9 – Come As You Are – 13/20
Franchement, cet épisode m’a donné un étrange sentiment de fourre-tout : les intrigues semblent incomplètes et très décousues ; chacun vit sa vie de son côté, les développements ne sont pas vraiment satisfaisants. C’est dommage, parce qu’il y a de bonnes idées et des répliques cinglantes qui marqueront certaines relations… mais en attendant, l’épisode en lui-même n’était pas à la hauteur.

Spoilers

Carina revient à la clinique, sans parler à Maya ; Eli continue de harceler Andy.


And you’re glowing yourself.

C’est rare que je prenne le temps dès le vendredi soir de regarder cette série, surtout quand je bosse. Seulement voilà, malgré la fatigue, j’ai vraiment envie de la voir. C’est sans regret dès la première scène : on y voit Maya faire de la méditation et la série en profite pour nous faire un résumé de toute sa relation amoureuse avec Carina. C’est fou de se dire qu’il y a eu toute une partie de la série où elles n’étaient pas ensemble tellement le couple est devenu un des piliers du drama de la série.

Maya ne tient plus en place et tente d’appeler Carina, sans succès. Je trouve ça un peu exagéré de la part de l’italienne : elle pourrait au moins donner signe de vie, parce qu’elle sait forcément que Maya a travaillé pour aller mieux, non ? Mystère. Elle écoute bien le message vocal que Maya lui laisse, affirmant que ça va mieux depuis que Diane l’aide, mais elle n’y répond pas immédiatement.

Carina, elle, est de retour à la clinique, même si elle n’a toujours pas parlé avec Maya. J’ai aimé voir les retrouvailles un peu tendue entre Carina et le reste de la caserne : cela nous prouve aussi à quel point elle s’est intégrée là-bas, car tous sont heureux de la voir quand même.

Ses patients le sont aussi. Ben se retrouve ainsi en charge d’une femme enceinte, amie avec le couple d’amies – Peggy et Donna – de Carina que l’on a vu plus d’une fois. C’est intéressant, parce que la patiente est mignonne comme tout avec Carina, au point de lui avouer qu’elle est totalement en train de développer un crush envers elle. Eh oh, pas touche à Carina. J’aurais aimé que Carina recadre un peu plus les choses : retourner le compliment, c’est une chose ; mais il faut savoir s’arrêter à temps.

Je suis content qu’elle finisse par caser qu’elle est mariée, même si elle ne le fait que quand sa patiente lui demande. Et je sais que Jack ne fait que refléter dans l’épisode ce que je pense moi-même en ne voulant pas voir Carina flirter avec quelqu’un d’autre que Maya, mais j’ai détesté le voir se mettre à commenter tout ce que faisait Carina pour la critiquer.

Je suis super partagé par cette intrigue : c’est énervant de voir Carina flirter avec une autre et raconter ses problèmes de couple avant de lui faire un câlin parce qu’elle lui annonce le sexe de son bébé. Les deux femmes continuent de flirter pendant toute la journée, apparemment, Carina passant bien plus de temps que nécessaire avec la patiente. Elles s’amusent bien toutes les deux, et ça énerve Jack.

Franchement, c’était bien la peine de nous le montrer heureux de retrouver Carina si c’était pour en faire ça derrière. Finalement, j’ai trouvé ce qui me posait problème : qu’il en parle avec elle, ça irait sans problème pour moi ; mais qu’il n’en parle pas avec elle pour plutôt la dénigrer auprès de tous ses collègues, c’était énervant. Il termine même par hésiter à en parler avec Maya, alors que les scénaristes nous tiraillent : la patiente invite Carina à un rencard, et on ne sait pas si elle accepte ou non.

J’aurais tendance à penser que non, malgré tout le flirt. On ne saura pas dans cet épisode, cependant. À la place, nous verrons simplement Carina rentrer chez elle pour récupérer son shampoing et une veste – pas pour s’y réinstaller comme Maya l’aurait espéré. Si j’ai du mal à ne pas en vouloir à Carina de ne plus faire d’effort pour Maya, il faut bien reconnaître qu’elle en a fait beaucoup avant, en vain.

La dernière réplique de l’épisode voit Carina répondre au « je t’aime » de Maya qu’elle a passé toute son année à lui dire d’aller se soigner, pour qu’elle le fasse finalement pour… son job. Du point de vue de Carina, Maya ne se soigne que pour retourner sur le terrain, et ce côté de Maya qu’elle devait forcément aimer pour se marier avec ne semble plus vraiment lui convenir. C’est violent, mais c’est sûr que je peux comprendre sa rage envers Maya dans cette situation. Allez, la suite au prochain épisode. En attendant, je vois cet épisode un 10 mars, c’est la journée mondiale du pyjama, et Maya est en pyjama : ça me fait un point bonus du Bingo Séries. En plus, je suis en pyjama moi-même si vous voulez tout savoir.

En parallèle, Sullivan se retrouve à s’occuper d’un SDF qui boit beaucoup pour oublier ses douleurs au torse. Il a en effet de sacrées brulures, ce qui pousse Ben et Jack à venir s’occuper de lui aussi. Cela ne plaît du tout à Beckett de voir un patient pareil à la clinique. Allez comprendre pourquoi.

Je pense que les scénaristes veulent vraiment tout faire pour qu’on le déteste, et ça ne fait qu’empirer pendant tout l’épisode. Il insiste donc auprès de Jack, puis de Ben et Robert pour l’envoyer à l’hôpital – au point que ça en paraisse louche. Comme Beckett faisait tout pour l’éviter, je pensais sincèrement qu’il s’agissait de son père. Ce n’est finalement pas le cas, même si je n’étais pas si loin : il s’agit de son oncle.

Il finit par aller s’en occuper lui-même, même si la série nous passe les retrouvailles, pour une raison inconnue. En fait, ça donne l’impression que les scénaristes avaient envie de faire une intrigue pour justifier l’alcoolisme de Beckett – c’est de famille, son grand-père et son oncle sont dans un sale état aussi – mais sans pour autant qu’on s’apitoie sur son sort (bon courage, de toute manière). Finalement, l’oncle fait ainsi un malaise et finit à dans un centre de détox alors qu’il ne voulait pas ; et la majorité de l’intrigue est hors-champ. Très bizarre comme situation.

Eli continue de se pointer sans être vraiment invité à la caserne. Une fois de plus, il reprend sa drague envers Andy, ce qui est super lourd. Cela l’est d’autant plus quand il le fait devant toute la caserne. Bon, quand je dis qu’il n’est pas invité, je me trompe, en vrai : il l’est car il vient assister à toute une journée de service de Travis. Le but ? Avoir un peu plus de matériel pour la campagne de son candidat.

Bon, ce n’est pas passionnant comme intrigue, surtout quand Crisis One est invité à calmer le jeu entre deux mecs se disputant pour la même nana – qui a déjà fait son choix, pourtant. Il arrive un moment où tu es mieux sens les deux, mon amie. Elle semble en prendre conscience suffisamment pour avoir envie de dégommer la face de son copain du moment… sauf que son poing se retrouve dans le nez d’Eli. J’avoue que ça m’a fait rire plus qu’autre chose.

Bon, inutile de dire que l’intrigue escalade forcément vers autre chose, avec un des gamins qui a en fait le torse en sang. Il finit bien, en vie et tout… mais Eli, lui, est complètement traumatisé par ce qu’il a vu : il n’arrive pas à faire confiance à Andy et Travis qui lui assurent que le gamin ira bien, parce que pour lui, ce n’est pas rien de voir autant de sang en une journée.

Pour se remettre de ses émotions, il a toutefois le droit de voir Andy nue sous sa serviette, c’est déjà ça. Non, bien sûr, elle a sa serviette, hein, mais il est dans la salle de bain de la caserne pour se nettoyer le nez et forcément ça mène à cette scène toute gênante où Andy finit par accepter un rencard avec lui. Mais pourquoi ? Bordel, il ne fait que la harceler depuis qu’il l’a rencontrée, il faut arrêter de nous faire croire que ça donne envie de sortir avec lui.

Pendant ce temps, Theo se renseigne sur son quartier d’enfance. Il se rend compte que les habitations n’ont pas été inspectées depuis longtemps et que cela risque d’être dangereux. Il réussit à convaincre Beckett de pouvoir faire son boulot en allant sur place pour vérifier ce qu’il se passe réellement et pour éviter d’autres incendies.

L’idée est noble, mais ça mène à une intrigue bien chiante où il passe tout son temps dans un salon de coiffure tenu par un ami d’enfance. Il s’y rend avec Vic pour vérifier les risques d’incendie et pour faire une inspection dans le salon. Le problème, c’est que sur place, il se laisse emporter par l’attitude générale et s’avère carrément macho avec Vic : elle repère rapidement des câbles qui risquent de provoquer une surcharge électrique, et donc un incendie… mais Theo veut s’arranger avec le propriétaire – son pote – et accepte d’attendre une semaine pour que tout soit réglé.

Ce n’est évidemment pas possible et Vic ne comprend pas d’où cette attitude peut bien venir : cela n’a pas de sens de venir vérifier les risques d’incendie pour les éviter, puis de les laisser risquer de se produire. Elle est donc forcée de prendre des décisions qui ne plaisent ni à Théo, ni à son pote… mais tout finit plutôt bien. La tension entre eux retombe et tout se termine sans problème avec le gérant du salon de coiffure.

Cela dit, de retour à la caserne, Vic remet sur le tapis ce qu’il s’est passé, bien sûr. Elle n’apprécie pas trop ce nouveau côté de son mec qui est hyper macho. J’ai aimé les voir réussir à parler calmement de ce qu’il s’était passé. Ils sont vraiment un couple solide s’ils en sont à communiquer sur ce genre de sujet et sur le quartier d’enfance de Theo qui le fait débloquer et le transforme.