The Rookie – S06E06 – Secret and Lies – 14/20

Il y a quelques bonnes idées qui permettent à cet épisode de ne pas être que routinier, mais franchement, l’intrigue proposé en arc pour un des personnages n’a pas réussi à me passionner pour le moment. En conséquence, l’épisode était simplement bien à défaut d’être excellent – regardable au lieu d’être vraiment divertissant. Bref, la routine malgré des tentatives… et une conclusion parfaitement débile dans les avancées pour deux des personnages.

Spoilers

Tim continue de suivre son ancien collègue devenu son antagoniste.

Points forts

– Tamara et Lucy ont des scènes ensemble dans l’épisode, et c’est toujours parfait quand ça arrive… même si c’est pour envisager de ne plus être colocataires ou se faire menacer par un type, là.

– L’idée des prisonniers qui font de l’humanitaire manquait d’introduction dans l’épisode, mais ça faisait une journée de travail un peu différentes pour les flics, et donc, ça faisait un épisode différent pour nous. C’était une bonne idée, surtout quand ça se termine par la recherche d’une fugitive qui n’avait aucune raison de s’enfuir comme elle le fait. On devinait vite son mobile quand on voyait sa mère, mais c’était sympa.

– J’ai adoré également voir Nyla mener l’enquête seule – enfin, avec Aaron. Je disais dans la critique précédente que je n’aimais pas la voir tout le temps avec Angela après tout. C’est bien aussi de voir Aaron faire quelques erreurs de débutant… N’est-ce pas ce qui est censé se passer avec des bleus ? Après, le coup d’Aaron qui interroge un témoin sans Nyla, c’était vraiment too much. Mais bon, j’aime bien l’épisode malgré tout.

– En vrai, j’ai surtout aimé la scène où Nyla draguait le vrai meurtrier. Cela fait du bien de la voir à nouveau sous couverture, même si ce n’est que pour trente secondes. L’actrice s’éclate et nous aussi.

– L’intrigue autour de Tim continuait de ne pas me passionner en théorie cette semaine. Cependant, en pratique, c’est plutôt chouette d’avoir Angela qui s’en mêle, et j’ai aimé que ce soit Lucy qui la mette sur le coup. Malgré tout ce qu’il lui fait, Lucy reste présente pour Tim, et c’est parfait.

Points faibles

– Après s’être mis d’accord pour ne pas faire d’enfants et après un épisode à refuser d’envisager l’idée, voilà Bailey qui se met à vouloir avoir un bébé ? Cela n’a aucun sens. Bon, la vie n’a pas toujours de sens vous me direz, mais vraiment, elle fait tout pour que je la déteste. À l’inverse, Nolan qui soudainement ne veut plus en avoir alors qu’il était prêt à tout pour Anna dans l’épisode d’avant ? Tss. La conclusion est trop simple, en plus ! C’était la plus grande joie de sa vie, alors voilà, il accepte d’offrir ça à Bailey ? Mais enfin, tu fais pas un bébé pour faire plaisir à l’autre uniquement ?

– Schmitty… Se faire voler sa voiture, sérieusement ? Si j’étais cet acteur, j’en aurais vraiment marre de jouer ce personnage.

– J’aime beaucoup Tim, mais vraiment cette sous-intrigue, même avec la présence d’Angela… C’est trop long, trop bavard et j’en ai marre des séries qui s’appuient trop sur le passé des personnages plutôt que sur leur présent. Arrêtez d’inventer des intrigues sorties de nulle part dans le passé là. Et le type qui se met à traquer Lucy ? Pff. J’aime que le conflit qu’ils trouvent pour Lucy/Tim ne soit pas complètement idiot, mais bon, c’est lourd quand même. L’arrestation est trop rapide, les mensonges de Tim trop facile à croire. Heureusement que Grey l’engueule quand même.

– Tim avance enfin et se rend compte qu’il se mentait à lui-même depuis un moment, ce qui est une bonne chose. Rompre avec Lucy ? Qu’il est stupide et idiot pourtant. Il n’y a rien qui va dans cette intrigue, du début à la fin. Vraiment, c’est une évolution débile.

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The Rookie – S06E05 – The Vow – 15/20

Je trouve que c’est un bon épisode de la série. Il ne sera pas inoubliable, mais il fait avancer les intrigues de manière plutôt logique du côté des personnages que j’aime. Bien sûr, il y a aussi ceux que je n’aime pas, et ceux que je n’aime pas n’ont pas forcément des intrigues bien crédibles… mais comme je ne les aime pas, eh bien, tant pis.

Spoilers

Une énorme fusillade fait de Bailey et Nolan des parents.

Points forts

– Le gag de début d’épisode est excellent, non pas pour l’humour de voir Celina épuisée oublier un suspect, mais parce que j’aime que la série prenne le temps de souligner les horaires impossibles des personnages. C’est ridicule tous ces jobs qui vont à l’encontre du rythme de vie des humains, tout de même.

– Nolan et Celina sont appelés pour intervenir dans une maison où plusieurs coups de feu ont été tirés. J’ai trouvé la manière d’introduire cette intrigue bien fichue, puisque nous ne savons rien de ce qu’il s’y est passé. C’est raccord avec le boulot de ces flics sur le terrain. Ils trouvent plein de victimes et un enfant encore en vie, miraculé à ce stade. C’est une enquête inattendue… qui mène à Nolan voulant surveiller Anna, l’enfant trouvé.

– Aaron qui se prend un râteau de sa psy je n’y crois pas une seule seconde. Elle ment, clairement… mais ça faisait une bonne fin d’épisode.

– La relation Lucy/Tamara est vraiment un point fort de la série et je suis content qu’elle continue d’être écrite à la perfection. Dans le même genre, le duo Lucy/Aaron est une réussite.

– Belle scène d’action et de fusillade dans l’épisode, en vrai.

Points faibles

– Lucy heureuse que Tim lui offre la radio qui a pris une balle pour elle, c’est quand même bien dans l’abus. Cela dit, ça ne l’est pas autant que l’intrigue qui suit pour Tim, avec le retour dans le pays d’un criminel qu’il a juré de tuer si jamais il était encore en vie. C’est tellement abusé. Il est flic, bordel, et il revient de trop loin pour se laisser embarquer dans une intrigue comme de vengeance comme celle-ci. Et surtout, c’est le problème classique des séries qui s’éternisent : ça sort de nulle part après six saisons, alors que ce genre de mensonges, bon… Tout de même, c’est gros.

– Cela me soule que les scénaristes trouvent déjà de quoi foutre de la distance entre Lucy et Tim. C’est inévitable dans les séries, mais faut toujours que ce soit des trucs énormes, c’est insupportable.

– Aaron tombe comme par hasard sur sa psy dans un bar… C’est totalement abusé, surtout qu’en plus, on vient de lui poser un lapin. Je veux bien que la série veuille mettre ces deux persos ensemble, ça me convient même très bien, mais faut pas nous prendre pour des idiots comme ça quand même ! Et la psy qui raconte sa vie juste après avoir dit que vraiment, elle venait de se souvenir de ses cours d’éthique ? Et Aaron qui la ramène en voiture ? Non mais sérieux, ils cherchent la merde.

– Bailey est toujours là quand il se passe quelque chose dans cette ville, c’est insupportable. Vivement une intrigue où on apprend qu’elle est une grande criminelle à l’origine de la plupart des méfaits que Nolan doit travailler.

– En une nuit, Bailey et Nolan investissent sur une tonne de jouets avec de simples salaires de flic et pompier ? Le tout pour rien, en plus, parce que je ne vois pas comment ils pourraient garder cette petite. Avoir Nolan qui force pour que Bailey accepte de la garder en plus, quel enfer ! Si elle ne veut pas, c’est pour une bonne raison, j’ai eu de la peine pour elle quand elle a pensé l’avoir perdue. Anna n’est pas traumatisée par la fusillade et on termine par Bailey qui décide d’adopter Anna… au moment où son oncle arrive. Bien sûr.

– John qui dit à Lucy qu’il est là pour elle juste après l’avoir rembarrée quand elle lui demande son aide ? Mais enfin !

– Tout ça pour ça les auditions à propos d’Oscar ? C’est décevant si ça ne va pas plus loin.

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The Rookie – S06E04 – Training Day – 14/20

La saison se poursuit avec un épisode tout classique dans sa construction. Du côté des points positifs, la série se reconcentre comme il le faut sur des évolutions de personnage plutôt que sur des intrigues à la semaine – les intrigues à la semaine servant ces évolutions. Toutefois, j’ai eu du mal à accrocher à tout le côté policier et aux enquêtes. Et c’est quand même con pour une série policière, quoi.

Spoilers

Un tueur en série refait surface.

Points forts

– C’est certes un peu trop simpliste et expéditif comme manière de faire, mais je suis content que la série se concentre sur le choc post-traumatique d’Aaron. Je trouve qu’il faudrait la même chose avec Celina, d’ailleurs. Bref, Aaron est toujours sous le charme de sa psy et on nous le confirme avec quelques battements de cœur un peu grillés (et prévisibles, d’ailleurs).

– Tim est chargé de tester Aaron pour voir s’il est vraiment prêt à revenir en poste, alors qu’il y a eu une psy pour le confirmer. Au moins, ça me donne rapidement un point du tout nouveau Bingo Séries. Je n’ai même pas eu besoin de chercher à ce stade.

– Je n’aimais pas trop l’intrigue du « Pentagram Killer » à la base de l’épisode (voir ci-dessous), mais j’ai beaucoup aimé le rebondissement du suspect déjà mort depuis sept ans. Déjà, parce que ça aussi, c’est une manière improbable de marquer un point du Bingo Séries que je venais juste d’écrire. Ensuite, parce que ça faisait un bon rebondissement.

– J’ai adoré voir Lucy avoir un peu d’action dans cet épisode – mais son intrigue commençait vraiment mal. Heureusement que l’intrigue s’en tire mieux ensuite. Je me demande quand même s’il y aura des conséquences sur la tentative de meurtre qu’elle a été obligée de commettre. J’aurais trouvé plus logique de le voir mourir d’ailleurs, mais bon, la fin d’épisode est excellente.

– J’aime beaucoup les cheveux de Nyla dans cet épisode. Je ne sais pas où en parler ailleurs que dans les points forts.

Points faibles 

– « The Pentagram Killer », c’est un peu ridicule comme nom, surtout qu’on ne nous explique rien de plus sur le coup – sa procédure, ce qu’il a vraiment fait, etc.

– John est vraiment un mauvais tuteur dans cet épisode : il dit littéralement à Celina de prévenir Grey qu’ils ont affaire au Pentagram Killer, avant de lui dire qu’elle n’aurait pas dû en parler à la radio ? Peut-être qu’il vaudrait mieux être plus clair dès le départ. Ou peut-être qu’il aurait dû rester en arrêt un peu plus longtemps. Il n’a pas vraiment eu un voyage de noces reposant… mais plus personne n’en parle de toute manière.

– Je ne suis pas fan de l’intrigue proposée pour Lucy. C’est bien qu’elle rate son examen parce qu’il faut bien que ça arrive aux personnages de temps à autre de rater quelque chose, mais je trouve ça un peu trop gros comme manière de la rétrograder ensuite. Elle dit que tout va bien pendant tout l’épisode, mais Angela et Nyla ne sont vraiment pas cool avec elle. Elles restent potes avec elle normalement… Sauf que les scénaristes s’acharnent vraiment sur Lucy, au point de lui faire surveiller du vomi de chien pendant une bonne partie de l’épisode, quand même.

– Aaron a ce qui ressemble fort à sa dernière séance de psy… mais y retourne dès le lendemain ? Bizarre comme construction d’épisode.

– Encore un collègue de Bailey qui se fait tirer dessus dans cet épisode. La série est vraiment dans l’abus. Qui voudrait encore bosser avec elle avec un tel ratio de collègues morts ou blessés par balle ? Et Celina et Nolan qui viennent juste de partir qui ne font pas demi-tour…

– La veuve du Pentagram Killer… Je n’ai pas accroché du tout à ce que proposait la série avec elle. C’était insupportable. En vrai, c’est plutôt bien écrit, mais je n’ai pas trouvé l’actrice géniale dans sa manière de jouer ce rôle complexe. C’est dommage !

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The Walking Dead: The Ones Who Live – S01E06 – The Last Time – 20/20

Eh ben, j’ai chialé. Je ne m’attendais vraiment pas au voyage que cette série a proposé au cours de ses six épisodes, et pourtant, l’ensemble est prévisible. C’est bien foutu, ça nous trompe chaque fois que c’est nécessaire et ça vient mettre un terme à de longues attentes. Bien sûr, je surnote car il n’y a pas tant d’action que ça dans la série, mais bon, il y a quatre mois, je n’arrêtais pas de dire que j’avais perdu ma sériephilie et ce genre de saison me rappelle exactement pourquoi je suis sériephile : il n’y a pas plus satisfaisant que les conclusions d’histoires entamées dix ans plus tôt.

Spoilers

Rick et Michonne retournent à CRM pour couvrir leurs arrières.


What’s the worst thing you did to make sure someone else survived ?

J’ai toujours autant de séries en retard et d’épisodes à rattraper, mais bon, le temps est orageux et c’est déjà le dernier épisode de la saison… Je ne pouvais pas passer à côté ! J’ai l’impression que tout est fait pour me dire de le regarder, avec une absence totale de soleil, alors hop, je me mets devant et je commence par voir Rick et Michonne en train de coucher ensemble, une fois de plus. Ceci étant dit, la scène est top. Ils ont toujours eu des coucheries plutôt exotiques ces personnages, mais là, on les voit en arrière-plan et avec un joli travelling jusqu’à eux en train de coucher, en passant par un plan dessiné, des affaires en vrac, des munitions et un flingue…

CRM

Il s’agit en fait des adieux entre eux avant de se lancer dans un plan visant à faire tomber CRM définitivement. Rick retourne donc à l’intérieur de la cité, en expliquant qu’il a été blessé mais que la femme avec lui s’est sacrifiée pour lui sauver la vie. Thorne est évidemment ravie de retrouver Rick, mais je ne sens pas du tout le truc pour la fin de saison. Mentir sur la condition de Michonne ne me paraît vraiment pas être une bonne idée !

Celle-ci s’infiltre dans la base, en plus, en se faisant passer pour un simple soldat. Elle est heureusement bien plus que ça. Le but de Michonne dans la base est assez simple : elle a pour mission de se rendre dans la chambre de Jadis, afin d’y trouver la preuve qu’elle a bien pu laisser derrière elle. Dommage de ne pas avoir su exactement ce que c’était.

Michonne galère un bon moment à trouver ce qu’elle cherche, ce qui nous permet de découvrir que Jadis n’a jamais abandonné le dessin. Elle a eu l’occasion de faire de jolis portraits de Gabriel. Bon, MIchonne finit par trouver la lettre dans laquelle Jadis racontait tout et elle la déchire en tout petit morceau. Cela ne me paraît pas la méthode la plus efficace pour cacher son existence et celle d’Alexandria.

Je sais pas. Crache dessus et efface l’encre. Fous-y le feu. Mais la déchirer et récupérer les morceaux ? On dirait vraiment qu’elle cherche à se faire prendre avec. Après, ça reste Michonne, elle est toujours capable de tout gérer – y compris tuer un autre gardien CRM qui pense trouver Jadis dans sa chambre, par exemple.

Bref, Michonne parvient à sortir sans trop de souci de la chambre, mais elle se retrouve dans un hall où elle tombe sur un lapin en peluche. Joyeuses Pâques ? Humph, pas si joyeux pour Michonne qui se souvient de son rôle de mère. Les flashbacks sont mignons, mais ça se termine sur la tombe de Carl. On a connu mieux. Cela n’empêche pas Michonne de continuer son exploration de la base CRM. Pourquoi Rick ne l’a-t-il pas fait toutes ces années ?

Michonne découvre bien vite que CRM a du sang sur les mains, encore plus que prévu, avec des kidnappings d’enfants juste avant de détruire des villes et des communautés… L’actrice n’a plus qu’à gérer avec ses yeux pour faire passer l’horreur qu’elle ressent. C’est un peu surjoué, inévitablement, mais ça fonctionne.

Le brief

Pendant que Michonne fait tout ça, Rick est convié à un entretien avec Beale (le prénom du personnage d’O’Quinn d’après Google) – un entretien que Thorne lui présente comme celui qui lui permettra enfin d’avoir le brief Echelon. Malheureusement, pour nous, ça signifie surtout une scène un peu longuette où le personnage blablate sans fin sur sa condition, son passé, le poids sur leurs épaules… On a connu plus passionnant.

J’ai bien aimé toutefois les flashbacks sur les pires actions de Rick au cours de la série. C’est rare que j’aime les flashbacks pourtant… mais là, ça fonctionnait bien. Et puis, l’orage dehors, ça m’aidait à me plonger dans l’ambiance, ça ajoutait des enjeux à cet épisode. Il en fallait, parce que Terry O’Quinn qui sert du thé, bon, est-ce qu’ils essaient de m’endormir ou quoi ?

Probablement pas. Rick raconte en tout cas qu’il sait que CRM a bombardé les villes dans le but de limiter l’épidémie. Ce n’est toutefois pas le pire de ce que Beale a pu faire : il a détruit Pittsburgh pour sauver Philadelphie, en laissant les zombies envahir la première. Charmant dilemme, je suppose, surtout qu’il est originaire de Pittsburgh apparemment.

Une fois que c’est fait, Beale raconte enfin son premier secret, qui n’en est pas vraiment un : tout le monde va mourir un jour s’ils continuent de suivre le plan de CRM. Oui, bon, bah, tout le monde va mourir un jour, épidémie ou pas. Avec l’épidémie, cependant, Beale pense qu’il y aura nécessairement plus de zombies que d’humains à un moment ou un autre. C’est pour limiter cela que Beale veut absolument limiter la casse.

Le but de CRM ? Détruire les petites communautés pour s’assurer de rester la plus forte et d’avoir toutes les ressources ; afin d’être certains de ceux qui survivent. Et oui, c’est donc cette branche de CRM qui a décidé finalement de détruire Omaha. Leur prochaine cible est évidemment Portland, malgré l’alliance en cours. Magique. Rick encaisse le choc un couteau en main, avec plein de flashbacks de onze saisons histoire de bien nous montrer l’importance de ce qui se joue : la survie de tous les personnages qu’on connaissait.

L’avantage de recevoir le brief de Beale ? Ce dernier lui propose un marché très sympa : il lui promet de sauver tous ceux que Rick voudra – sa famille, ceux qu’ils cherchaient à retrouver. C’est l’avantage de faire partie des A, de faire partie de la haute hiérarchie de CRM. Tout ce qu’il a à faire, c’est de jurer sur un sabre. Rick décide toutefois de ne pas le faire et ça se termine en trahison de sa part. Beale le comprend un quart de seconde avant Rick j’ai l’impression.

Cela ne lui donne pas l’avantage pour autant : Rick parvient à se battre contre lui et le tuer bien vite. Allez, hop, encore un personnage secondaire qui y passe. Je ne comprends pas trop pourquoi Rick n’a pas joué le jeu quelques instants de plus. En vrai, c’est risqué de se débarrasser de lui. Il a l’autorité pour éloigner Thorne, bien sûr, mais les suspicions sont inévitables à un moment ou un autre.

Pour s’en débarrasser, Rick fout ensuite le cadavre dans une grande boîte sur roulettes. Je comprends l’idée de vouloir cacher le corps, mais il aurait mieux fait de le laisser sur place. C’est sans trop de surprise que lorsqu’il prend l’ascenseur avec le cadavre, il tombe sur un autre garde CRM qui se rend compte de ce qui est en train de se passer.

Le garde finit par se battre contre Rick, prend le dessus un court moment… mais ça ne dure pas. Rick reprend le dessus, lui massacre la gueule et tombe ensuite sur… Michonne. Qu’est-ce que ça tombe bien.

Sauver Portland

Si Rick a mis des années à réussir à savoir ce qu’il se passait à CRM, Michonne n’a eu besoin que d’un aprèm à errer dans la base en se faisant passer pour un soldat gradé, un truc qu’il aurait pu faire dès le départ. Bon, on ne va rien dire, hein. En tout cas, Michonne comprend que CRM est sur le point de détruire une ville et elle refuse que ça se déroule comme ça. Au moment de s’enfuir, elle fait donc demi-tour et retrouve Rick à l’intérieur.

Son nouveau plan ? Empêcher CRM de tuer autant de gens. Ils en ont la possibilité, alors ils sont obligés de le faire selon elle. Pourtant, cette fois, Rick serait plutôt d’avis de se barrer de ce merdier tant qu’il est temps pour retourner à Alexandria. Je crois que c’est lui qui a raison, même si le plan de Michonne est bien plus noble.

Ils ne le savent pas, en plus, mais il y a une vraie couse contre la montre qui se met en place : Thorne est déjà sur les traces laissées par Rick. Elle comprend que quelque chose cloche et elle n’aime pas trop ce qu’il se passe. Ainsi, quand on enchaîne sur une scène où Michonne affirme qu’elle n’a pas peur, je la trouve sacrément débile. Elle devrait avoir peur.

Leur plan se déroule pourtant à merveille à la base, avec une véritable bombe mise au point en très peu de temps. Le détonateur ? Des zombies, dont celui de Beale, attachés à un fil dégoupillant plein de grenades. Le plan est simple et semble laisser plein de temps pour que Rick et Michonne puissent s’enfuir. Pas de bol pour eux : Thorne finit par les retrouver.

Elle leur ordonne de faire demi-tour et de défaire ce qu’ils ont fait, sans avoir la moindre idée de ce qu’ils ont fait, justement. Pas de bol : si elle avait eu une idée, elle aurait peut-être eu le temps de se mettre à couvert. Là, la pauvre Thorne a juste l’occasion de voir ses rêves réduits à néant quand elle se rend compte que Beale est mort et en train de marcher vers elle et… BAM. La bombe qui explose est impressionnante et décime les troupes de CRM qui étaient juste à côté.

Rick et Michonne ont le temps de tenter de se mettre à l’abri, mais bon, ils risquent gros sur ce coup-là, à défaut d’avoir eu le temps nécessaire pour fuir vraiment. Moi, je me pose tout de même la question de l’utilité de leur manœuvre. Pour sauver les habitants d’une ville, ils déciment les soldats d’une autre qui ne font qu’obéir aux ordres sans savoir vraiment ce qu’ils sont sur le point de faire. Cela reste donc un génocide… non ?

Et en plus, c’est un génocide ambulant : après l’explosion, bien sûr, il y a plein de zombies qui veulent bouffer tout le monde. Malgré la puissance de l’explosion u’elle a dû se prendre en pleine face, Thorne est encore en vie. Elle a donc l’occasion de se battre contre Rick pour se venger un peu de cette trahison.

Le combat se passe au milieu d’une fumée chimique qui risque fort de retarder nos personnages par la suite. Heureusement, Michonne trouve rapidement un masque à gaz. Ce n’est pas le cas de Rick : il se bat contre Thorne et finit par s’écrouler sous un tas de zombies. Michonne arrive à ce moment-là et parvient à foutre un coup de sabre dans Thorne. J’ai vraiment de la peine pour elle. Elle est dégommée par Rick et Michonne sans vraie raison. Elle voulait juste s’en sortir et survivre, sans jamais vraiment sans prendre à des personnages qu’on connaît. Franchement, elle n’est pas si différente de Rick ou Michonne. Elle est juste du mauvais côté par rapport à eux. La pauvre.

Bon, elle fait quand même souffrir Michonne en lui annonçant que Rick est mort. Ce n’est pas le cas : malgré l’explosion de sa propre grenade, Rick parvient à s’en tirer, dans un move qui n’est pas sans rappeler les survies improbables de Glen.

Il fallait bien en arriver là. Pourtant, j’ai eu peur jusqu’au bout, persuadé qu’on nous allait nous imposer une saison 2 ensuite. Ce n’est pas le cas. Ces six épisodes sont vraiment la conclusion d’une saga familiale – celle de Rick – et ils fonctionnent en tant que tels. Si Thorne meure seule, c’est finalement parce qu’elle a abandonné l’espoir de revoir sa famille et son amour. Michonne lui dit que l’amour ne peut pas mourir et bim, elle retrouve Rick.

Bref, tout ça se termine sur un happy end. C’est vraiment abusé. Le CRC, au-dessus du CRM, annonce dans les médias du monde post-apocalyptique être surpris de ce qu’il s’est passé avec CRM. Forcément, Portland décide également de laisser les gens en libre-circulation désormais, et elle décide même d’apporter son aide à d’autres communautés, à commencer par Alexandria.

La saison 1 se termine ainsi sur Michonne qui peut recontacter Judith pour lui annoncer son arrivée. Moi qui m’attendais vraiment à un cliffhanger pété ou une fin mitigée, j’ai eu la chance d’être surpris. Et de pleurer, j’avoue. En effet, on a également un plan où Michonne retrouve ses deux enfants, pour de vrai, en mode petite maison dans la prairie. Je m’attendais tellement à ce que ça se termine sans les enfants aujourd’hui.

Pourtant, ils sont encore en vie, pas blessés du tout et, comme promis, elle leur ramène leur père. Oh bordel, cette conclusion. Ce n’était donc pas si compliqué ! Ils en sont capables, enfin. ENFIN. Le câlin entre Rick et sa fille ? Combien d’années qu’on l’attend, bordel ?! Puis, RJ a un chapeau comme Carl, évidemment. Il demande à son père s’il est bien l’homme courageux et cette fois, Rick peut lui dire que oui, mais eh, appelle-moi papa BEN OUI PUTAIN.

Un plan plus large révèle également que le CRC apporte des provisions par hélicoptère aux différentes communautés. Oh, c’est plein d’espoir comme fin alors qu’il y a encore des tas de gens pour tous vouloir les tuer… mais oh que c’est beau, enfin des retrouvailles familiales. Et la fin d’une saga. À se demander pourquoi la franchise continue encore par ailleurs, désormais.

Sinon, sachez que l’épisode se termine alors qu’un bout de ciel bleu apparaît enfin par la fenêtre. Incroyable comment l’orage a été synchro avec mon visionnage. C’est le printemps, quoi.

EN BREF

Après une attente interminable de plusieurs années, la série parvient à amener une conclusion logique et bien écrite à la saga familiale des Grimes, celle que portait initialement The Walking Dead et qui aurait dû se terminer dans la série-mère. Y avait-il vraiment besoin d’un spin-off quand tout ça aurait eu sa place en tant que dernière saison de la série ? Probablement pas.

J’ai vraiment l’impression que les saisons 9 à 11 sont le spin-off et The Ones who live la conclusion qui rassemble enfin toutes les pièces d’un vaste puzzle étalé sur bien trop de séries. Et encore, je dis tout ça, mais j’ai du retard dans deux d’entres elles qui ont plein de pièces à m’apporter.

Qu’importe, ça ne m’a pas empêché du tout de savourer à fond les six épisodes très réussis de ce spin-off. La série m’a apporté la conclusion que je ne savais pas que je voulais encore, au point de me tirer des larmes là où j’aurais juré m’en foutre il n’y a pas si longtemps encore. Du bon travail… Surprenant qu’ils en soient encore capables !

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