Station 19 – S07E05 – My Way – 15/20


C’est déjà la mi-saison et ça se sent, avec un épisode qui est moins prenant et violent que le précédent, bâclant même une partie de son intrigue pour se concentrer plutôt sur les personnages. On sent que petit à petit, certains personnages atteignent une conclusion satisfaisante pour une fin de série. Pendant ce temps, d’autres ont encore un peu de chemin à faire. Normal : les scénaristes ne pouvaient pas s’occuper de tout le monde à la fois. N’empêche que, la fin approche et ils la préparent bien.

Spoilers

La Space Needle de Seattle a besoin de la caserne 19.


This is a national landmark and the heart of Seattle. The world is watching you, Herrera.

La caserne

Maya revient à la caserne, enfin, et elle n’est pas prête pour tout ce qu’elle a raté. Elle arrive donc dans une caserne pleine de tension. Elle fait tout ce qu’elle peut pour détendre l’atmosphère avec des photos de Liam et un humour bien à elle, mais après l’épisode précédent, il est difficile de reprendre le boulot comme si de rien n’était pour les pompiers. Mon problème ? On vient de voir Ben qui allait parfaitement bien dans Grey’s Anatomy juste avant. Vraiment, l’ordre de diffusion pose problème cette année, je trouve.

La journée commence par la nouvelle que Theo a démissionné, ce qui choque tout le monde – même Becket qui souhaite savoir s’il n’y a plus de problème de budget, au moins. Et ça ne règle pas tout, non. Vic, toujours énervée/dépressive dans cet épisode, est ainsi convoquée par Natasha pour apprendre que Crisis 1 n’existera bientôt plus. La ville n’a plus le budget pour ça, et donc pour la formation de Vic. Cette dernière est clairement énervée encore plus, il y a de quoi, mais elle reste étonnamment stoïque.

En fait, elle finit même par expliquer à Beckett et Travis qu’elle est contente que ça soit terminé car ça lui bouffait les nerfs. Soit. De son côté, Robert continue de vouloir demander en mariage Natasha. Après 150 demandes de rien du tout, le voilà qui achète une énorme bague. Il en parle à Ben, mais bon… Je suis blasé comme jamais par le personnage de Ben. S’il allait bien dans l’épisode de Grey’s, c’est apparemment parce qu’il se drogue désormais.

L’ascenseur

Maintenant que Beckett est de retour à la caserne, Maya se sent obligée de s’excuser de ce qu’elle a fait. Il serait temps en vrai : c’était une des scènes les plus choquantes de la série de la voir donner cette bouteille à un alcoolique luttant pour ne pas sombrer. Ne pas sombrer, c’est vraiment le slogan de cette saison : Andy est donc dégoûtée de voir qu’elle a détruit l’esprit d’équipe de la caserne en une seule nuit.

Maya la remotive évidemment, et c’est bon de voir qu’elles sont en bons termes malgré les compétitions qui ont existé entre elles par le passé pour être capitaines. Et c’est tant mieux : Natasha organise une cérémonie pour officialiser la nomination d’Andy… Mais bon, la cérémonie est vite interrompue quand un incendie se déclare à la Space Needle de Seattle – la fameuse tour que l’on voit depuis 20 ans dans cette franchise. Franchement, ce devrait être une intrigue pour un épisode de fin de série, pas pour une mi-saison ? C’est surprenant.

C’est en tout cas une intervention hyper importante à bien des égards qui tombent sur Andy et l’équipe alors qu’ils ne vont pas bien et n’arrivent pas à se coordonner. La bonne nouvelle, toutefois, c’est que leur « dispatch » a changé : il s’agit désormais de Gibson. Bordel. C’est une suite logique pour le personnage de Jack, mais c’est difficile de ne pas penser à 9-1-1 tout de même.

Bref, on s’en fiche, l’intervention commence avec tout de suite plusieurs secteurs : Beckett n’attend pas Maya pour aller s’occuper de l’incendie (il vient juste de lui dire que ça allait bien entre eux pourtant ?). Et il fait de la merde, en plus, mettant sa vie en danger au passage quand ils font demi-tour pour aller aider Vic. Bon, en fin d’épisode, Maya et Beckett mettent ça derrière eux : il avait peur qu’elle n’assure pas ses arrières, il a eu l’occasion de la voir sauver sa vie donc il lui refait pleinement confiance.

Bref, en parallèle, Vic se retrouve à se balancer dans le vide, soutenue par Travis. Pourquoi je ne le sens pas ? Elle est si angoissée depuis deux épisodes, ça ne peut que mal tourner. Qu’est-ce qu’elle fout dans le vide ? Eh bien, il y a évidemment un ascenseur coincé, avec des gens dedans – notamment une femme épileptique. Tant qu’à faire, toujours plus.

Apparemment, c’était une soirée pour réveiller toutes mes angoisses sur ABC. Après un épisode avec un patient sur le toit de l’hôpital, on se retrouve donc avec l’ascenseur en altitude dont les portes sont ouvertes sur le vide. Quelle angoisse. Ah c’est beau d’avoir une belle vue, hein, mais c’est sacrément angoissant de se retrouver sans sécurité avec ce risque de mourir. Vic gère comme elle peut les gens dans l’ascenseur et ce n’est pas évident, entre la crise d’épilepsie de l’une et la crise d’angoisse d’un autre.

Elle est finalement aidée par Beckett, mais la vérité, c’est qu’elle a l’entraînement Crisis 1 qui reprend le dessus assez vite. Vic est donc celle qui parvient à calmer tout le monde assez vite – mais bon, je m’inquiète pour un ado qui ne faisait rien jusque-là et qui se cogne la tête au passage. Jamais bon signe dans ces séries. Pourtant, les passagers de l’ascenseur sont vite évacués. Un peu trop, même : on ne suit rien de l’évacuation, c’est abusé, je trouve.

L’incendie

Comme si cela ne suffisait pas, Warren et Sullivan se retrouvent coincés alors qu’ils essaient d’éteindre l’incendie de la Space Needle. Cela inquiète tout le monde, et particulièrement Travis qui s’en veut d’avoir engueulé Ben le matin même sur sa blessure qu’il avait cachée. Encore et toujours. Ils ont le temps de parler entre eux, comme ça, jusqu’à ce qu’une explosion intervienne et leur coupe la parole.

Inévitablement, Andy et Natasha, au sol, sont hyper inquiètes de ne plus les entendre et de ne plus avoir de nouvelles d’eux. Eh, c’est un peu tôt dans la série pour mourir, tout de même. Andy fait donc partie de l’équipe de secours qui part à leur rescousse – avec aussi Travis. Ils s’inquiètent bien sûr de voir que Robert et Ben ne respirent plus. Quelle angoisse. Ils n’ont pas cramé vifs, pourtant.

Finalement, les deux hommes se réveillent et sont ramenés sur la terre ferme. On pourrait croire qu’Andy passerait un message radio à sa cheffe pour la prévenir, tout de même, mais non, elle laisse tout le monde stresser au sol. Finalement, tout est bien qui finit bien ; avec tout de même Robert qui fait tomber sa bague de fiançailles en cours de route, par accident. Ce n’est pas grave : c’est Natasha qui la ramasse alors que le maire arrive pour faire sa petite déclaration.

Il va la regretter sa petite déclaration : Vic en profite pour faire ce qu’on rêve tous de faire je crois… Elle hurle sur le maire que ce qui a sauvé les gens, c’est Crisis 1 et que c’est honteux de couper le budget pour ça. Elle le fait devant un parterre de journalistes, assurant qu’elle veut aider les habitants de Seattle mais qu’on l’en empêche. Bim. Histoire de bien arranger les journalistes, Travis s’en mêle aussi, pour tenter de la calmer. Autant dire que ça fout un froid.

Carina

De son côté, Carina s’occupe de Liam toute la journée pendant que Maya reprend le boulot. Elle fait toutefois partie du casting principal et il est hors de question de la laisser totalement de côté : les scénaristes la font donc assister à un accident de voiture dans un parking – en vrai, j’ai l’impression qu’elle le provoque malgré elle en rendant trop impatient le conducteur de la voiture derrière elle.

Pourtant, même si ce conducteur provoque l’accident et semble sacrément insupportable, c’est à lui qu’elle confie Liam quand il pleure dans la voiture alors que Carina s’occupe comme elle peut des patients en attendant les secours. Bordel, Carina me vend du rêve à chaque fois qu’elle parle, c’est un truc de fou. La réplique sur la fracture ouverte de l’humérus est super simple, mais elle m’a fait mourir de rire.

Bref. Carina s’occupe d’un type qui s’est retrouvé avec le bras broyé par une voiture car il avait mis le bras sur le bord de la fenêtre. Finalement, une ambulance privée arrive sur les lieux et Carina est aussi surprise que moi d’en voir sortir Theo. Il a mis moins de 24h à se retrouver un job apparemment ? Tous les deux font équipe comme toujours pour s’occuper d’un frère et sa sœur. C’est plutôt chouette à voir, mais je n’ai pas pu m’empêcher de m’inquiéter tout le long pour Liam. J’imagine que je ne suis pas prêt à être parent moi-même si je stresse déjà autant pour les enfants de personnages fictifs. En plus, la journée est loin d’être merveilleuse pour Carina, mais ça, on ne nous le dit pas tout de suite.

Le soir, quand elle retrouve Maya, c’est pour lui annoncer que les nouvelles médicales ne sont pas bonnes : elle ne pourra pas tomber enceinte car ses ovaires ne sont pas viables. La solution est vite trouvée pour Maya : il suffira d’utiliser les siens… mais en Carina, parce qu’elle ne veut pas être enceinte.

Fin de journée

De retour à la caserne, Andy ordonne à Vic de rentrer chez elle et de ne pas continuer les interventions pour la journée. Elle est allée trop loin, c’est évident. Pas évident d’être à la place d’Andy sur ce coup. Elle rappelle Theo pour qu’il vienne à sa cérémonie, mais en profite aussi pour lui demander à demi-mots de checker Vic. Cette dernière est de nouveau en dépression totale, ce qui est plus qu’inquiétant.

Natasha ne réagit bizarrement pas à la crise de nerfs de Vic et ne dit rien. Elle est trop occupée à se rassurer sur son couple, sur Robert qui a failli mourir et sur la demande en mariage qu’il n’a toujours pas eu l’occasion de faire avec succès. Elle lui rend donc la bague pour pouvoir accepter la demande en mariage. Voilà un happy end à surveiller pour la fin de saison. En attendant, la cérémonie à suivre est celle d’Andy devenant capitaine pour de vrai, avec son badge qui lui est enfin donné – même Jack vient pour voir ça (ben dis donc, il est vraiment sous-employé cette année, il se contente de filmer !). Andy conclue cet épisode par un petit discours sur sa fierté d’avoir une famille comme eux. C’est vraiment une dernière saison, en tout cas : on nous sort même des flashbacks des sept saisons pour nous rappeler tout le chemin parcouru par Andy. Bim, une histoire qui touche à sa fin pour elle, donc.

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Station 19 – S07E04 – Trouble Man – 17/20


C’est le genre d’épisode qui me rappelle que j’adore vraiment cette série. Tout part dans tous les sens entre les personnages, la tension monte d’un cran de tous les côtés, mais ça donne un épisode vraiment solide et réussi. Il se passe en quarante minutes tellement de choses que j’ai l’impression d’avoir vu un film complet – et pourtant, on ne voit pas grand-chose. Je suis si triste que la série soit annulée.

Spoilers

C’est une journée de pleine lune un peu intense pour la caserne.


This isn’t the real housewives and last I checked no one here is perfect.

Pleine lune

Quel est exactement l’intérêt de commencer l’épisode par un gros plan sur Andy en intervention et légèrement débordée par ce qu’il se passe ? Je demande, parce que c’est littéralement le cas dans tous les épisodes et, du coup, je ne vois pas bien pourquoi c’était important de nous dire que ça allait arriver dans l’épisode : on ne nous apporte aucune information qui indique un énorme danger ou une situation qu’elle n’arrivera pas à gérer finalement.

C’était bien plus efficace de commencer par un retour d’intervention à 9h du matin avec toute la caserne en effervescence. On note ainsi que Beckett est de retour sur le terrain, que Ben aussi, malgré son mal de dos (il est censé s’être pété le bras, je ne comprends pas) ou que Theo et Vic s’embrouillent comme un vieux couple après deux épisodes à s’ignorer.

Vic finit même par balancer devant tout le monde que Theo a couché avec Kate, ce qui n’est pas exactement ce qu’il s’est passé. Andy m’a tué à devoir gérer ça, et ça se termine par Kate qui espère que la pleine lune sera une pleine lune calme. Il n’en faut pas plus pour porter la guigne à l’ensemble de la journée et de la caserne. Après, l’esprit de la caserne, c’est son capitaine.

Coupe budgétaire

C’est donc par Andy que les emmerdes commencent. Elle apprend de Natasha (toujours harcelée par les demandes en mariage improbable de Sullivan au quotidien) qu’elle va devoir prochainement virer quelqu’un, parce que la ville leur demande d’économiser 10% sur les dépenses de la caserne. Voilà qui permet de rendre plus concret les annonces faites dans l’épisode précédent. Andy peut ainsi partir en intervention en étant énervée, surtout qu’elle se voit aussi reprocher d’avoir répondu aux protestations des anti-gays dans l’épisode précédent. Une vidéo tourne sur les réseaux sociaux, et ça n’était pas une bonne idée.

L’intervention se déroule hors écran, mais lorsqu’ils reviennent tous à la caserne, c’est pour qu’Andy leur ordonne de faire un inventaire surprise. Elle se montre assez imblairable avec son équipe, alors que l’épisode nous montre au moins ce que doit être vraiment le quotidien des personnages dans une caserne : beaucoup trop d’alarmes chaque jour. Et j’ai à peine mis ça dans mes notes qu’on s’est retrouvé avec une scène de dortoir entre Kate et Theo. Et bien sûr, elle le drague, avant de lui proposer un autre job mieux payé. Theo se montre malgré tout fidèle à la caserne. C’est chouette pour lui, mais j’ai du mal à y croire.

Bon, la journée est quand même compliquée à gérer pour les pompiers. De manière surprenante, nous ne voyons rien de ce qu’il se passe pendant les interventions. Nous avons en revanche tous les rapports radio entendus par Natasha. La journée est atroce, avec plusieurs enfants qui décèdent lors d’un accident, et du sang un peu partout.

Les emmerdes

Pour son retour sur le terrain, Beckett est servi. Il se voit offrir par Theo la hache qu’il lui avait confiée. C’est un chouette rappel, je ne dis pas, mais la journée est sacrément sombre pour tous les pompiers, cette fois. Et elle ne va pas s’améliorer en plus, parce que Ben a toujours beaucoup trop mal au dos (Theo s’en soucie, mais ne sait pas quoi faire).

Beckett est peut-être de retour, mais il a toujours du mal à s’intégrer. Il faut dire qu’il essaie avec Vic qui a clairement autre chose à gérer avec son énervement vis-à-vis de Theo qui n’est toujours pas passé. Même Travis ne la reconnaît pas, ne comprenant pas pourquoi elle ne lui a rien dit concernant Kate. Elle passe l’épisode à s’énerver et se renfermer sur elle-même, surtout quand elle comprend qu’Andy ne leur dit pas tout. Tous les pompiers sentent bien qu’il y a des coupes budgétaires à venir.

Heureusement pour Beckett, il y a toujours Robert pour s’occuper de lui. Bon, il s’occupe aussi de lui, bien sûr, et il n’apprécie pas trop de voir Theo affirmer qu’il sera tranquille avec les coupes budgétaires puisqu’il couche avec la cheffe de toute manière. Le pire, c’est que Theo n’a pas trop tort sur ce coup : Andy vient voir Robert pour comprendre ce qui a changé entre Natasha et le maire. Pas de bol, il ne sait rien.

Andy n’a donc d’autres choix que de demander directement à la cheffe ce qu’il se passe. Elle comprend bien vite que le maire est revenu sur sa promesse, mais elle va un peu trop loin avec Natasha quand elle la confronte. Elle lui reproche donc d’être prête à sacrifier des gens, contrairement à elle, et le ton monte. Natasha est trop sympathique et intelligente pour lui en tenir vraiment rigueur.

Elle lui conseille toutefois de mettre rapidement des limites et des frontières avec son équipe. Elle en est bien incapable malheureusement et la situation ne fait que se dégrader en permanence. Warren cache son mal de dos au point d’énerver ses coéquipiers, Vic ne supporte plus de bosser avec Theo, Theo et Travis n’assument pas d’être potes (alors que pourtant, c’est vraiment chouette de les voir potes), Sullivan et Beckett s’enferment pour faire des réunions AA, vraiment, ça part dans tous les sens, avec aussi Vic qui s’en prend gratuitement à Kate (bon, OK, peut-être qu’elle le mérite).

L’intervention de trop

On se retrouve alors avec une situation déjà tendue qui ne peut qu’empirer quand les pompiers se rendent compte qu’ils n’ont pas tout leur équipement. Les anciens capitaines s’engueulent tous entre eux, la tension monte encore d’un cran entre Travis et Ben au sujet du dos de ce dernier et Andy finit par hurler son équipe. Il y a de quoi : elle veut sauver le job de tout le monde et ils perdent leur équipement le plus cher.

Les pompiers partent donc en intervention après une journée épuisante à se hurler dessus, et sans un objet qui leur sera forcément utile. Pour ne rien arranger, Vic est tellement épuisée qu’elle reste endormie sans entendre l’alarme. Bordel. Pourtant, on aurait bien besoin d’elle sur place lors de l’intervention : Andy se rend compte que Ben lui a menti et trop mal au dos pour être utile ; il y a une explosion de gaz qui met tout le monde en danger, Andy est complètement dépassée par la situation.

Natasha est forcée de s’en mêler, ce qui mène finalement à un abandon nécessaire de la caserne 19 pour laisser la place à une autre caserne. Le sentiment d’échec est inévitable et vient évidemment de l’équipement qu’il leur manque – et chacun s’accuse pour ça, évidemment.

Tout est bien qui finit bien malgré tout : l’incendie est éteint, la victime potentielle sauvée… mais bon, l’échec est bel et bien là. Et le pire, c’est que quand tout le monde rentre, Vic se sent sacrément conne d’avoir raté l’alarme. Andy lui jette un regard noir, mais il n’y a rien qu’elle puisse faire. Ce qui est fait est fait.

Dans le même genre, Sullivan s’inquiète à présent d’être responsable de ce qu’il se passe avec le maire à cause de son couple. Ce n’est évidemment pas le cas et elle l’envoie bouler. Quant aux questions de budget, elles se règlent d’elles-mêmes quand Theo, culpabilisant d’être partiellement responsable de l’explosion de gaz, décide de démissionner. Oh non. Il y a trois épisodes, j’aurais été pour cette démission, mais sa scène avec Travis dans l’épisode ne me donne vraiment pas envie que ce soit le cas. J’espère que la série trouvera un moyen de revenir en arrière. Aussi, je note que Jack n’était pas présent dans cet épisode ni dans le précédent et que je ne m’en rends compte que maintenant. Il ne m’a pas manqué… C’est triste après six saisons complètes !

Carina & Maya

Une fois n’est pas coutume, Carina et Maya sont mises à part du groupe dans cet épisode. Il faut dire qu’elles ont beaucoup à faire du côté de la vie perso et que les scénaristes ont décidé de se concentrer là-dessus. Ainsi, Carina et Maya sont complètement débordées par la nouvelle maison et le bébé à gérer. Maya fait ce qu’elle peut pour sécuriser la maison, laissant Carina gérer le bébé, ce qui n’est pas grandiose. C’est l’occasion pour continuer le partenariat publicitaire avec Amazon Prime et pour nous prouver que le couple n’a pas vraiment eu le temps de parler d’éducation avant.

Carina veut laisser pleurer Liam, gère la cuisine et le linge, Maya veut absolument protéger Liam de tous les dangers à venir. Cela inquiète Carina qui a peur que Maya transfère ses insécurités sur leur bébé au lieu de le protéger. Pour éviter l’engueulade, Maya part faire une tour qui dure bien trop longtemps.

Quand elle la voit revenir, Carina décide de sortir l’engueuler, beaucoup trop fort. Les voisins peuvent l’entendre, le bébé aussi, mais elle s’en fout ; elle veut juste s’engueuler avec sa femme. Ah, Carina, je t’aime. Elle est si réelle – et l’actrice gère si bien ce rôle. Bon, par contre, elle a réussi à l’exploit de s’enfermer… dehors. Ni elle ni Maya n’ont les clés, mais par chance, Carina n’a pas verrouillé sa voiture. C’était une belle manière de rire un coup de ce qu’il se passe, au point. J’aime ces personnages.

Elles finissent au lit à se raconter les peurs qu’elles ont. C’est une belle scène, même si e ne comprends pas trop pourquoi Maya ne change pas de boulot si elle a si peur que ça de mourir et d’abandonner Carina avec Liam. J’aime tout de même que Carina n’abandonne pas son idée de tomber enceinte.

28’

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Station 19 – S07E03 – True Colors – 14/20


J’ai l’impression que pour la dernière saison les scénaristes ont arrêté de se prendre la tête sur la crédibilité de ce qu’ils proposaient. À la place, on se retrouve juste avec des épisodes où ils font avancer la série dans la direction qu’ils veulent, avec un message social encore plus forcé qu’avant, d’une certaine manière. Cela m’a donné l’impression d’un épisode un peu déséquilibré, avec des cas médicaux forcés pour le plaisir d’en proposer. Il y a toutefois des graines intéressantes pour la suite.

Spoilers

Les pompiers aident à organiser la Fabruary, une Pride en plein mois de février.


Pride isn’t exactly my jam.

Travis

L’épisode commence par nous introduire une Pride en février à Seattle. Je ne savais pas que ça existait, je ne sais pas si ça existe, mais soit. Travis est blasé par cette parade de plus, mais sa mauvaise humeur vient en fait du fait qu’il est sur le point de rencontrer le copain de son père et qu’il craint de tomber sur quelqu’un de plus jeune que lui. Il s’en plaint à Vic et Theo, et c’est un peu étrange car les deux ex ne s’adressent pas la parole pour autant.

Le copain du père de Travis ? Il s’agit du dentiste d’Eli, parce que le monde est petit. Tout pourrait bien se passer, mais malheureusement, Travis a bien envie de juger son père. Il est dans une relation libre avec le type qui a provoqué le divorce entre ses parents : bien sûr que Travis juge. C’est un peu abusé par contre, parce que Travis passe son temps à tromper Eli cette saison, non ?

Eli fait pourtant du bon boulot avec son copain dans cet épisode, essayant de le calmer et d’être là pour lui. Et alors qu’il fait ça, il se prend dans la gueule que Travis a couché avec Emmett. C’est tellement abusé. Ils arrivent à me faire avoir de la peine pour Eli alors que je le déteste, hein, mais être en couple avec Travis, ça ne donne pas envie du tout.

La rupture est inévitable à ce moment-là, et elle a lieu devant le père de Travis. Aha. C’est le Karma, ça. En fin d’épisode, Travis et Eli ont l’occasion de reparler plus calmement de la situation. Ce que j’aime bien, c’est que la vraie cause de la rupture est qu’Eli ne supporte pas que Travis soit si mal à l’aise vis-à-vis de lui-même, qu’il soit si peu à l’aise avec l’idée de masculinité.

Beckett

Beckett reprend son travail à la caserne, sous les ordres d’Andy. Celle-ci est toute heureuse, mais elle se montre plutôt sympathique avec lui tout de même. Pourtant, quelqu’un la bizute enfin en tant que cheffe dans l’épisode, alors elle devrait se sentir un peu énervée. Cela l’amuse et lui permet de s’affirmer en tant que capitaine en vrai.

Beckett, lui, doit de nouveau faire ses preuves à la caserne. Il se retrouve donc à la garder pendant la pride, et ça lui convient bien d’être mis de côté car la folie de la Pride ne l’enchante pas. Il se retrouve toutefois à devoir traiter un patient se plaignant d’une crise cardiaque. Et la Pride a beau se dérouler en février – la Fabruary – le type est en caleçon parce que pourquoi pas. Finalement, et contre toute attente, on se retrouve avec Beckett qui fait un excellent psy pour son patient, en lui expliquant qu’il doit s’assumer tel qu’il est là.

La Pride

La Pride est the place to be dans cet épisode, mais ça propose quelque chose de bizarre, je trouve. Il y a clairement de la tension entre Theo et Vic. Ils s’évitent tant qu’ils peuvent, mais ils n’arrêtent pas de se croiser dans l’épisode. C’est le problème quand on bosse avec son ex, j’imagine. Ils se retrouvent à faire équipe avec Robert pour traiter des patientes de la Pride qui ont clairement pris de la drogue, contrairement à ce qu’elles disent. Ce n’est pas vraiment une belle représentation, mais au moins, on a des acteurs qui s’éclatent.

Pendant ce temps, Natasha apprend du maire, sur un char de la Pride, qu’elle va devoir faire des coupes budgétaires extrêmement importantes. J’ai bien aimé la scène où Natasha se force à sourire tout en parlant politique avec le maire. Le problème est qu’elle se retrouve bien coincée par un chantage odieux sur sa position : le maire insiste pour lui dire qu’il a d’autres personnes prêtes à prendre sa place – et ce sont des hommes, en plus.

Bien sûr, il est impossible d’avoir une Pride sans une contre-manifestation bien homophobe. La série ne le cache pas et en fait une vraie part de l’épisode. Cela permet de voir à quel point Andy est une alliée de la cause, mais aussi de nous ramener le frère de Maya dans la série. Eh oui, Maya est sûre de voir son frère parmi les homophobes qui traitent de pédophiles les gens défilant. L’angoisse. En vrai, je vois ce qu’ils veulent faire avec cet épisode, mais c’est terrible à voir tout de même.

En plus, ça part en vrille très vite quand une voiture pétarade et que beaucoup de gens ont l’impression d’entendre des coups de feu. Le mouvement de foule qui suit est atroce et est la raison pour laquelle je deviens de plus en plus agoraphobe avec le temps : les gens n’en ont rien à foutre de la sécurité des autres et on a en plus des anti-gays qui se font plaisir à en tabasser quelques-uns. Et inversement.

Maya est donc inquiète pour son frère, mais c’est finalement l’un de ses amis qui est passé à tabac. Par contre, alors qu’Andy essayait plus tôt de la convaincre que ce n’était pas Mason que Maya avait vu, Maya voit très clairement son frère dans la foule qui s’enfuit. Tout est bien qui finit relativement bien cependant : il n’y a pas de mort et plein de gens sont sauvés de la situation de panique dans laquelle ils étaient.

Bien sûr, il y a un bon moment de dépression à la caserne après tout ça, mais la décision est prise de ne pas laisser les fascistes gagner. Ainsi, la caserne se transforme en boîte de nuit gay pour la soirée. Natasha en profite pour distribuer des papiers afin que les relations amoureuses soit enfin officielles vis-à-vis des ressources humaines, mais on découvre aussi que Ben a un problème de dos ou que Travis peut se réconcilier avec son père, parce que le DJ de la soirée est justement le copain de son père – il n’est pas que dentiste.

J’ai tout de même une grosse question de crédibilité : comment une caserne peut-elle devenir un club comme ça ? Genre, s’il y a une alerte, que font-ils ?

Carina

La série se rappelle de l’existence de Pru, et je trouve ça chouette de la voir grandir autant. J’ai juste peur du jour où JJ débarquera à nouveau dans sa vie d’ailleurs. Si la série s’en souvient, c’est parce qu’on avait besoin de voir Bailey en maman. Eh oui, c’était important parce que ça lui permet de donner quelques conseils et objets à Carina. J’adore.

C’est une amitié que j’espère voir perdurer dans Grey’s Anatomy l’an prochain, mais je pense que j’ai trop d’espoir car je ne vois pas les scénaristes réintégrer Carina dans la série. En attendant, il faut donc profiter de l’existence de ce personnage et voir Carina être débordée par la présence d’un bébé dans sa vie. Autant Maya semble gérer son nouveau rôle de maman et le déménagement dans une nouvelle maison, autant Carina a plus de mal apparemment.

Bailey vient donc à la rescousse et propose à Carina de faire une sieste sur son canapé, comprenant bien qu’elle a besoin de repos. Carina est toutefois incapable de dormir, même quand Liam est loin d’elle. Il faut dire qu’il est dur de dormir quand elle a un procès sur le dos et la crainte d’avoir fait une erreur médicale. Bailey parvient à la soulager en lui prouvant qu’elle n’a rien fait de mal et que l’accouchement s’est passé exactement comme il le devait.

Cela n’aide pas vraiment Carina pour autant : elle ne se sent pas mieux car le procès est toujours là et la patiente mécontente. Au moins, l’épisode se termine bien avec Maya et Carina qui ont une jolie maison et un berceau pour Liam.

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The Walking Dead: The Ones Who Live – S01E06 – The Last Time – 20/20

Eh ben, j’ai chialé. Je ne m’attendais vraiment pas au voyage que cette série a proposé au cours de ses six épisodes, et pourtant, l’ensemble est prévisible. C’est bien foutu, ça nous trompe chaque fois que c’est nécessaire et ça vient mettre un terme à de longues attentes. Bien sûr, je surnote car il n’y a pas tant d’action que ça dans la série, mais bon, il y a quatre mois, je n’arrêtais pas de dire que j’avais perdu ma sériephilie et ce genre de saison me rappelle exactement pourquoi je suis sériephile : il n’y a pas plus satisfaisant que les conclusions d’histoires entamées dix ans plus tôt.

Spoilers

Rick et Michonne retournent à CRM pour couvrir leurs arrières.


What’s the worst thing you did to make sure someone else survived ?

J’ai toujours autant de séries en retard et d’épisodes à rattraper, mais bon, le temps est orageux et c’est déjà le dernier épisode de la saison… Je ne pouvais pas passer à côté ! J’ai l’impression que tout est fait pour me dire de le regarder, avec une absence totale de soleil, alors hop, je me mets devant et je commence par voir Rick et Michonne en train de coucher ensemble, une fois de plus. Ceci étant dit, la scène est top. Ils ont toujours eu des coucheries plutôt exotiques ces personnages, mais là, on les voit en arrière-plan et avec un joli travelling jusqu’à eux en train de coucher, en passant par un plan dessiné, des affaires en vrac, des munitions et un flingue…

CRM

Il s’agit en fait des adieux entre eux avant de se lancer dans un plan visant à faire tomber CRM définitivement. Rick retourne donc à l’intérieur de la cité, en expliquant qu’il a été blessé mais que la femme avec lui s’est sacrifiée pour lui sauver la vie. Thorne est évidemment ravie de retrouver Rick, mais je ne sens pas du tout le truc pour la fin de saison. Mentir sur la condition de Michonne ne me paraît vraiment pas être une bonne idée !

Celle-ci s’infiltre dans la base, en plus, en se faisant passer pour un simple soldat. Elle est heureusement bien plus que ça. Le but de Michonne dans la base est assez simple : elle a pour mission de se rendre dans la chambre de Jadis, afin d’y trouver la preuve qu’elle a bien pu laisser derrière elle. Dommage de ne pas avoir su exactement ce que c’était.

Michonne galère un bon moment à trouver ce qu’elle cherche, ce qui nous permet de découvrir que Jadis n’a jamais abandonné le dessin. Elle a eu l’occasion de faire de jolis portraits de Gabriel. Bon, MIchonne finit par trouver la lettre dans laquelle Jadis racontait tout et elle la déchire en tout petit morceau. Cela ne me paraît pas la méthode la plus efficace pour cacher son existence et celle d’Alexandria.

Je sais pas. Crache dessus et efface l’encre. Fous-y le feu. Mais la déchirer et récupérer les morceaux ? On dirait vraiment qu’elle cherche à se faire prendre avec. Après, ça reste Michonne, elle est toujours capable de tout gérer – y compris tuer un autre gardien CRM qui pense trouver Jadis dans sa chambre, par exemple.

Bref, Michonne parvient à sortir sans trop de souci de la chambre, mais elle se retrouve dans un hall où elle tombe sur un lapin en peluche. Joyeuses Pâques ? Humph, pas si joyeux pour Michonne qui se souvient de son rôle de mère. Les flashbacks sont mignons, mais ça se termine sur la tombe de Carl. On a connu mieux. Cela n’empêche pas Michonne de continuer son exploration de la base CRM. Pourquoi Rick ne l’a-t-il pas fait toutes ces années ?

Michonne découvre bien vite que CRM a du sang sur les mains, encore plus que prévu, avec des kidnappings d’enfants juste avant de détruire des villes et des communautés… L’actrice n’a plus qu’à gérer avec ses yeux pour faire passer l’horreur qu’elle ressent. C’est un peu surjoué, inévitablement, mais ça fonctionne.

Le brief

Pendant que Michonne fait tout ça, Rick est convié à un entretien avec Beale (le prénom du personnage d’O’Quinn d’après Google) – un entretien que Thorne lui présente comme celui qui lui permettra enfin d’avoir le brief Echelon. Malheureusement, pour nous, ça signifie surtout une scène un peu longuette où le personnage blablate sans fin sur sa condition, son passé, le poids sur leurs épaules… On a connu plus passionnant.

J’ai bien aimé toutefois les flashbacks sur les pires actions de Rick au cours de la série. C’est rare que j’aime les flashbacks pourtant… mais là, ça fonctionnait bien. Et puis, l’orage dehors, ça m’aidait à me plonger dans l’ambiance, ça ajoutait des enjeux à cet épisode. Il en fallait, parce que Terry O’Quinn qui sert du thé, bon, est-ce qu’ils essaient de m’endormir ou quoi ?

Probablement pas. Rick raconte en tout cas qu’il sait que CRM a bombardé les villes dans le but de limiter l’épidémie. Ce n’est toutefois pas le pire de ce que Beale a pu faire : il a détruit Pittsburgh pour sauver Philadelphie, en laissant les zombies envahir la première. Charmant dilemme, je suppose, surtout qu’il est originaire de Pittsburgh apparemment.

Une fois que c’est fait, Beale raconte enfin son premier secret, qui n’en est pas vraiment un : tout le monde va mourir un jour s’ils continuent de suivre le plan de CRM. Oui, bon, bah, tout le monde va mourir un jour, épidémie ou pas. Avec l’épidémie, cependant, Beale pense qu’il y aura nécessairement plus de zombies que d’humains à un moment ou un autre. C’est pour limiter cela que Beale veut absolument limiter la casse.

Le but de CRM ? Détruire les petites communautés pour s’assurer de rester la plus forte et d’avoir toutes les ressources ; afin d’être certains de ceux qui survivent. Et oui, c’est donc cette branche de CRM qui a décidé finalement de détruire Omaha. Leur prochaine cible est évidemment Portland, malgré l’alliance en cours. Magique. Rick encaisse le choc un couteau en main, avec plein de flashbacks de onze saisons histoire de bien nous montrer l’importance de ce qui se joue : la survie de tous les personnages qu’on connaissait.

L’avantage de recevoir le brief de Beale ? Ce dernier lui propose un marché très sympa : il lui promet de sauver tous ceux que Rick voudra – sa famille, ceux qu’ils cherchaient à retrouver. C’est l’avantage de faire partie des A, de faire partie de la haute hiérarchie de CRM. Tout ce qu’il a à faire, c’est de jurer sur un sabre. Rick décide toutefois de ne pas le faire et ça se termine en trahison de sa part. Beale le comprend un quart de seconde avant Rick j’ai l’impression.

Cela ne lui donne pas l’avantage pour autant : Rick parvient à se battre contre lui et le tuer bien vite. Allez, hop, encore un personnage secondaire qui y passe. Je ne comprends pas trop pourquoi Rick n’a pas joué le jeu quelques instants de plus. En vrai, c’est risqué de se débarrasser de lui. Il a l’autorité pour éloigner Thorne, bien sûr, mais les suspicions sont inévitables à un moment ou un autre.

Pour s’en débarrasser, Rick fout ensuite le cadavre dans une grande boîte sur roulettes. Je comprends l’idée de vouloir cacher le corps, mais il aurait mieux fait de le laisser sur place. C’est sans trop de surprise que lorsqu’il prend l’ascenseur avec le cadavre, il tombe sur un autre garde CRM qui se rend compte de ce qui est en train de se passer.

Le garde finit par se battre contre Rick, prend le dessus un court moment… mais ça ne dure pas. Rick reprend le dessus, lui massacre la gueule et tombe ensuite sur… Michonne. Qu’est-ce que ça tombe bien.

Sauver Portland

Si Rick a mis des années à réussir à savoir ce qu’il se passait à CRM, Michonne n’a eu besoin que d’un aprèm à errer dans la base en se faisant passer pour un soldat gradé, un truc qu’il aurait pu faire dès le départ. Bon, on ne va rien dire, hein. En tout cas, Michonne comprend que CRM est sur le point de détruire une ville et elle refuse que ça se déroule comme ça. Au moment de s’enfuir, elle fait donc demi-tour et retrouve Rick à l’intérieur.

Son nouveau plan ? Empêcher CRM de tuer autant de gens. Ils en ont la possibilité, alors ils sont obligés de le faire selon elle. Pourtant, cette fois, Rick serait plutôt d’avis de se barrer de ce merdier tant qu’il est temps pour retourner à Alexandria. Je crois que c’est lui qui a raison, même si le plan de Michonne est bien plus noble.

Ils ne le savent pas, en plus, mais il y a une vraie couse contre la montre qui se met en place : Thorne est déjà sur les traces laissées par Rick. Elle comprend que quelque chose cloche et elle n’aime pas trop ce qu’il se passe. Ainsi, quand on enchaîne sur une scène où Michonne affirme qu’elle n’a pas peur, je la trouve sacrément débile. Elle devrait avoir peur.

Leur plan se déroule pourtant à merveille à la base, avec une véritable bombe mise au point en très peu de temps. Le détonateur ? Des zombies, dont celui de Beale, attachés à un fil dégoupillant plein de grenades. Le plan est simple et semble laisser plein de temps pour que Rick et Michonne puissent s’enfuir. Pas de bol pour eux : Thorne finit par les retrouver.

Elle leur ordonne de faire demi-tour et de défaire ce qu’ils ont fait, sans avoir la moindre idée de ce qu’ils ont fait, justement. Pas de bol : si elle avait eu une idée, elle aurait peut-être eu le temps de se mettre à couvert. Là, la pauvre Thorne a juste l’occasion de voir ses rêves réduits à néant quand elle se rend compte que Beale est mort et en train de marcher vers elle et… BAM. La bombe qui explose est impressionnante et décime les troupes de CRM qui étaient juste à côté.

Rick et Michonne ont le temps de tenter de se mettre à l’abri, mais bon, ils risquent gros sur ce coup-là, à défaut d’avoir eu le temps nécessaire pour fuir vraiment. Moi, je me pose tout de même la question de l’utilité de leur manœuvre. Pour sauver les habitants d’une ville, ils déciment les soldats d’une autre qui ne font qu’obéir aux ordres sans savoir vraiment ce qu’ils sont sur le point de faire. Cela reste donc un génocide… non ?

Et en plus, c’est un génocide ambulant : après l’explosion, bien sûr, il y a plein de zombies qui veulent bouffer tout le monde. Malgré la puissance de l’explosion u’elle a dû se prendre en pleine face, Thorne est encore en vie. Elle a donc l’occasion de se battre contre Rick pour se venger un peu de cette trahison.

Le combat se passe au milieu d’une fumée chimique qui risque fort de retarder nos personnages par la suite. Heureusement, Michonne trouve rapidement un masque à gaz. Ce n’est pas le cas de Rick : il se bat contre Thorne et finit par s’écrouler sous un tas de zombies. Michonne arrive à ce moment-là et parvient à foutre un coup de sabre dans Thorne. J’ai vraiment de la peine pour elle. Elle est dégommée par Rick et Michonne sans vraie raison. Elle voulait juste s’en sortir et survivre, sans jamais vraiment sans prendre à des personnages qu’on connaît. Franchement, elle n’est pas si différente de Rick ou Michonne. Elle est juste du mauvais côté par rapport à eux. La pauvre.

Bon, elle fait quand même souffrir Michonne en lui annonçant que Rick est mort. Ce n’est pas le cas : malgré l’explosion de sa propre grenade, Rick parvient à s’en tirer, dans un move qui n’est pas sans rappeler les survies improbables de Glen.

Il fallait bien en arriver là. Pourtant, j’ai eu peur jusqu’au bout, persuadé qu’on nous allait nous imposer une saison 2 ensuite. Ce n’est pas le cas. Ces six épisodes sont vraiment la conclusion d’une saga familiale – celle de Rick – et ils fonctionnent en tant que tels. Si Thorne meure seule, c’est finalement parce qu’elle a abandonné l’espoir de revoir sa famille et son amour. Michonne lui dit que l’amour ne peut pas mourir et bim, elle retrouve Rick.

Bref, tout ça se termine sur un happy end. C’est vraiment abusé. Le CRC, au-dessus du CRM, annonce dans les médias du monde post-apocalyptique être surpris de ce qu’il s’est passé avec CRM. Forcément, Portland décide également de laisser les gens en libre-circulation désormais, et elle décide même d’apporter son aide à d’autres communautés, à commencer par Alexandria.

La saison 1 se termine ainsi sur Michonne qui peut recontacter Judith pour lui annoncer son arrivée. Moi qui m’attendais vraiment à un cliffhanger pété ou une fin mitigée, j’ai eu la chance d’être surpris. Et de pleurer, j’avoue. En effet, on a également un plan où Michonne retrouve ses deux enfants, pour de vrai, en mode petite maison dans la prairie. Je m’attendais tellement à ce que ça se termine sans les enfants aujourd’hui.

Pourtant, ils sont encore en vie, pas blessés du tout et, comme promis, elle leur ramène leur père. Oh bordel, cette conclusion. Ce n’était donc pas si compliqué ! Ils en sont capables, enfin. ENFIN. Le câlin entre Rick et sa fille ? Combien d’années qu’on l’attend, bordel ?! Puis, RJ a un chapeau comme Carl, évidemment. Il demande à son père s’il est bien l’homme courageux et cette fois, Rick peut lui dire que oui, mais eh, appelle-moi papa BEN OUI PUTAIN.

Un plan plus large révèle également que le CRC apporte des provisions par hélicoptère aux différentes communautés. Oh, c’est plein d’espoir comme fin alors qu’il y a encore des tas de gens pour tous vouloir les tuer… mais oh que c’est beau, enfin des retrouvailles familiales. Et la fin d’une saga. À se demander pourquoi la franchise continue encore par ailleurs, désormais.

Sinon, sachez que l’épisode se termine alors qu’un bout de ciel bleu apparaît enfin par la fenêtre. Incroyable comment l’orage a été synchro avec mon visionnage. C’est le printemps, quoi.

EN BREF

Après une attente interminable de plusieurs années, la série parvient à amener une conclusion logique et bien écrite à la saga familiale des Grimes, celle que portait initialement The Walking Dead et qui aurait dû se terminer dans la série-mère. Y avait-il vraiment besoin d’un spin-off quand tout ça aurait eu sa place en tant que dernière saison de la série ? Probablement pas.

J’ai vraiment l’impression que les saisons 9 à 11 sont le spin-off et The Ones who live la conclusion qui rassemble enfin toutes les pièces d’un vaste puzzle étalé sur bien trop de séries. Et encore, je dis tout ça, mais j’ai du retard dans deux d’entres elles qui ont plein de pièces à m’apporter.

Qu’importe, ça ne m’a pas empêché du tout de savourer à fond les six épisodes très réussis de ce spin-off. La série m’a apporté la conclusion que je ne savais pas que je voulais encore, au point de me tirer des larmes là où j’aurais juré m’en foutre il n’y a pas si longtemps encore. Du bon travail… Surprenant qu’ils en soient encore capables !

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