Upa Next – S01E05 – 14/20

D’accord, certaines intrigues remontent le niveau de la série et j’ai moins le sentiment d’être devant une série très mal jouée, mais ça reste prévisible souvent et pas d’une qualité incroyable. En vrai, c’est juste que le côté soap l’a emporté sur tout le reste, mais bon, de toute manière, vous avez compris que je suis là pour ça. On peut difficilement s’attendre à autre chose de la part de la série. Elle fournit donc exactement ce que j’attends d’elle cette semaine, avec un bon degré de wtf, de tenues improbables, de chorés qui ponctuent l’épisode sans que ça ne serve vraiment et, c’est le plus de cette version 2023, avec une représentation queer à n’en plus finir. Que demande le peuple ?

Spoilers

Andrea aidera-t-elle son père ? Sergio se réconciliera-t-il avec son père ?

Una agresión es motivo de expulsión

Les mauvaises habitudes ont la vie dure, c’est encore à près de minuit que je commence cet épisode. C’est un plaisir de voir qu’il ne dure que 48 minutes, du coup. Cela dit, on a bien compris que si je regarde ça sans sous-titres, c’est que je suis prêt à m’infliger n’importe quelle durée, finalement. Quant à l’horaire, j’ai passé une heure avant à faire un tas de petits trucs que j’aurais pu reporter, donc c’est que je le veux bien, j’imagine. BREF. L’épisode va commencer, avec la promesse d’une confrontation Roberto/Sergio, tout de même.

Sergio & Rober | Omar & Luca | Le cours de Lola | Lala, Andrea et… Elvira ? | La décision de Silvia

Sergio & Rober

Et d’ailleurs, ça ne manque pas, on repart tout de suite sur le « Soy tu hijo » de l’épisode précédent, sauf que Roberto n’y croit pas. Au moins, il arrête d’étrangler son gamin, c’est déjà ça. Après une ou deux phrases de Sergio, cela dit, Rober est déjà convaincu qu’il a affaire à son fils, qu’il n’a plus revu depuis ses sept ans. Pour un type qui l’accusait d’être un imposteur, Rober le croit super vite, sérieusement. Ok, il connaît le nom de sa mère, mais ça me paraît pas impossible de trouver l’info sur Internet.

Lorsqu’on retrouve Omar dans cet épisode, c’est pour qu’il débarque chez Andrea – qui est supposée vivre avec Sergio, non ? – et lui fasse un câlin digne de l’annonce d’un décès dans sa famille la veille, sérieusement. Pourtant, le lendemain, Omar revient en cours et confronte Sergio du regard. On nous ressort une amitié de Rober et Pedro, finalement, parce que les scénaristes ne savent probablement pas comment raviver la flamme de la série précédente.

Bon, en tout cas, Sergio et Omar sont tous les deux convoqués dans le bureau de Silvia, où tous les profs sont réunis pour essayer de comprendre ce qu’il s’est passé entre eux. C’est compliqué car les deux étudiants s’emmurent dans le silence, et pourtant, Lola fait vraiment plein d’efforts avec eux. C’est une prof bienveillante, qui essaie d’être dans la conversation avec eux, tout ça pour mieux se manger un mur de silence, donc. En fait, les deux garçons ne laissent pas trop le choix aux profs : Silvia rappelle qu’une agression comme ça, c’est synonyme d’exclusion de l’école. A priori, c’en est fini pour Omar à l’école. Sergio ? Il est menacé d’expulsion lui aussi car il n’explique pas sa version des faits. C’est un joli moyen de s’en prendre à la victime de l’agression qu’ils ont tous vus, dis donc. Bien sûr, dans les faits, Sergio a bien provoqué son agresseur, mais rien ne justifie le recours à la violence, hein.

Omar finit par se barrer de la réunion avec tous les profs, sans plus d’explication. Une fois la réunion terminée, Andrea prend le temps d’aller parler avec… Sergio. Bien sûr, oui, c’est logique. Elle n’a pas une scène avec son mec, mais une avec Sergio, parce que pourquoi pas. Elle tente de comprendre ce qu’il s’est passé, en vain.

Du côté des profs, cependant, la décision n’est pas si évidente à prendre : Rober n’a pas du tout envie de perdre Omar, qui est le lead de son musical. Euh ? Il était pas censé être viré du rôle ? Qu’importe, Silvia tranche de toute manière : elle prendra sa décision pour le lendemain. Mouais.

Une fois les autres profs partis, Rober débarque dans le bureau de Silvia pour lui reprocher de lui avoir caché le secret de Sergio. Il a été bien patient de ne pas le faire plus tôt, genre la veille au soir, surtout qu’il est super énervé après elle. Cela dit, moi, je ne comprends toujours pas comment il n’a pas deviné avant qu’il avait affaire à son fils qui n’a même pas essayé de changer son prénom ou son origine. Sérieusement, il ne doit pas penser du tout à son fils depuis quinze ans pour ne pas capter qu’il a affaire à lui.

Il finit par se calmer sur le toit de l’école, où Silvia le retrouve pour l’aider à relativiser ce qu’il se passe à Sergio, et surtout pour souligner que le fils voulait retrouver son père. Effectivement. J’ai aimé sa remarque sur le nombre d’écoles existant dans le monde pour apprendre à danser. Après, le montage de la série pour nous montrer que Rober est un grand sensible, c’était pas dingue. Certes, il a perdu son fils parce que son ex s’est barrée à l’autre bout du monde plus ou moins sans le laisser le choix… mais de là à essayer de nous faire compatir à la scène où il stalke son fils sur ses réseaux sociaux, au secours.

Comme le stalkage en ligne n’est pas suffisant pour rectifier la situation, Rober se rend ensuite chez son fils – donc chez Andrea ? – afin de lui parler. Il l’interrompt au moment où il change son patch d’insuline pour lui donner son point de vue sur la situation. Je le dis avec autant de gentillesse que possible, parce qu’après tout, Rober s’est fait avoir à l’époque… mais tout de même, je comprends la position de Sergio : son père l’a abandonné et n’a jamais cherché à le retrouver.

Ce n’est pas exactement ce qu’il s’est passé, mais sur ces 15 années, il est clair que Rober aurait pu trouver des moyens pour voir son fils, même si la mère était contre, surtout avec les réseaux sociaux et avec son succès. En vrai, je trouve que la série gère plutôt bien l’écriture des scènes Rober/Sergio. C’est étonnamment crédible.

Je crois que ça aide que Sergio soit l’un des meilleurs jeunes du casting – niveau jeu, il est plus crédible que les autres quand il exprime sa rage ou ses larmes. Par contre, la série règle cette histoire trop vite et d’une manière un brin creepy… Je veux dire Rober qui met la main sur le cou de son fils, en mode « eh on est potes désormais » alors qu’en début d’épisode il avait la main sur son cou pour l’étrangler, c’est un parallèle peu judicieux. Mais bon, ils sont réconciliés, on peut passer à autre chose pour la suite de la saison comme ça.

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Omar & Luca

Pendant ce temps, nous suivons le retour d’Omar chez lui et il était difficile de ne pas éclater de rire : il rentre pour se changer vite fait, histoire qu’on puisse le caleçon. Ensuite, il remet un marcel… pour mieux le retirer cinq secondes plus tard quand il décide d’aller danser dans la cour intérieure de son immeuble. C’était à mourir de rire, sincèrement.

La danse était sympathique, mais bon, l’acteur a du mal à jouer… Ce que je comprends : pas évident d’être crédible quand tu arraches tous les vêtements du fil à linge pour monter que tu danses en étant énervé. En tout cas, la scène plaît beaucoup à Luca qui débarque chez Omar avec le pire des prétextes, juste pour le mater. Sincèrement. Les scénaristes ne savaient pas trop quoi inventer apparemment.

Bref, Luca invite donc Omar à venir assister à un concert où il joue en tant que guitariste accompagnant une chanteuse. L’intrigue sort absolument de nulle part, mais eh, Omar s’y rend évidemment. Non, non, Luca ne ramène pas sa meilleure amie à ce concert, hein, juste Omar. C’est d’autant plus gênant que pendant qu’Omar passe ce bon moment à fantasmer sur Luca (sérieusement, c’est ça), Andrea leur laisse des messages d’appel au secours… qu’ils ignorent complètement. Quant à moi, je désespère : j’espérais remplir mes playlists avec le retour de la série et… nope, c’est un échec.

Omar n’en a rien à taper : il préfère largement passer de bons moments dans un bar avec Luca. OLE ! Ils finissent bourrés dans la rue avec tout un groupe. Concrètement, j’ai vu un groupe insupportable qui fait un bruit monstre en pleine nuit pour les plus mauvaises raisons possibles. Rapidement, cependant, Omar et Luca ne se retrouvent plus que tous les deux pour rentrer, olé ! C’est tout aussi rapidement qu’ils font une mauvaise rencontre, avec un groupe de quatre mecs bourrés eux aussi qui les abordent pour se foutre d’eux.

Omar se défend un peu, Luca lui dit de laisser tomber et semble avoir l’attitude la plus raisonnable – celle de la fuite face aux idiots mal éduqués qui ne le seront pas beaucoup plus à cette heure avancée de la nuit. Luca prend toutefois mal qu’on lui dise qu’il est la femme du couple et il a la merveilleuse idée de foutre une droite au type qui lui dit ça. La scène avait une visée humoristique, mais ça reste une agression verbale homophobe complètement gratuite, hein. Ca fait grincer des dents.

Après tant d’émotions et d’adrénaline, Omar invite donc Luca chez lui, parce qu’il est apparemment suffisamment sobre pour mettre une droite correctement, mais trop bourré pour rentrer dormir. Ah ben oui, quelle belle idée, Luca et Omar seuls dans une chambre pour la nuit, ça ne peut que bien tourner, non ? En théorie, oui, Luca va pouvoir vivre ses fantasmes. En pratique, il préfère demander à Omar ce qu’il s’est passé avec Sergio exactement… mais n’écoute rien du tout de ce que lui raconte Omar, trop occupé qu’il est à le mater.

Comme la musique a bien augmenté quand Omar lui racontait tout ça, je n’ai pas tout entendu, mais ça termine ensuite en débat pour savoir qui dormira au-dessus et qui dormira en-dessous. DANS LES LITS SUPERPOSÉS HEIN.

C’est très subtil. Autant on voit les autres persos coucher ensemble, autant on a juste droit à un baiser entre eux au milieu de cette tension sexuelle affolante (pas tellement, en vrai), avant qu’on coupe directement au lendemain matin. Faudrait savoir. A priori, la nudité, ce n’est pas pour Luca. Pourtant, vu le peu de vêtement (au singulier) au réveil d’Omar (oui, il est encore en caleçon quoi), il y a peu de doutes sur ce qu’il s’est passé durant la nuit.

Par contre, pendant son walk of shame du retour chez lui (clairement, cette attitude, c’est merveilleux, il s’est barré sans dire au revoir et tout), Luca prend une décision inattendue : il contacte Lola pour lui raconter ce qu’il s’est passé entre Omar et Sergio.

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Le cours de Lola

On en oublierait presque les galères familiales d’Andrea, pas vrai ? C’est plutôt une bonne chose, mais non, on la voit ensuite être nostalgique et y repenser. Luca débarque avec son eyeliner pour lui changer l’esprit avec un petit câlin, cependant. Ouais, ça se passe avant son concert, mais non, la chronologie n’est pas super claire.

La série nous ramène aussi Lala et Tara, évidemment. Les coupes de cheveux de la série sont si improbables, ça me fait bien rire. Leur interaction est toutefois brève en début d’épisode, parce qu’elles sont interrompues par l’arrivée de Lola qui est là pour leur faire cours. Le cours en question n’est pas dingue, cependant, avec une Lola qui est vraiment adulée par ses étudiants sans qu’on ne comprenne bien pourquoi. Tais-toi et danse Lola, bordel.

Quand c’est enfin le cas, on retrouve l’esprit de la série d’origine comme il se doit. On a un peu de danse, c’est sympa, puis Lola finit par s’énerver sur Andrea, clairement pas concentrée sur la chorégraphie et sur l’esprit de groupe nécessaire pour la réussir. Partant de là, elle lui demande de passer au dernier rang, échangeant sa place avec Elvira.

Contre toute attente, Andrea s’invente alors une personnalité et un caractère : elle s’énerve contre sa prof, contre Elvira avec qui elle est odieuse et… Lola met fin au cours. C’est bien connu, on lâche ses étudiants au premier problème venu. Andrea, elle, nous fait une sorte de crise d’angoisse aussi mal jouée que mal écrite et finit par s’enfermer aux toilettes. Allez comprendre pourquoi, Elvira prend la peine de lui venir en aide. Je veux dire, que Lala débarque et soit motivée à défoncer une porte pour Andrea, ça passe, elles sont plus ou moins potes… mais Elvira ?

Une fois de plus, j’ai l’impression que les scénaristes forcent avec la présence d’Elvira. C’est donc de manière inattendue qu’on se retrouve avec un trio Lala/Andrea et Elvira pour le reste de l’épisode. Andrea leur confie plus ou moins ce que son père lui a dit, Elvira mentionne Luiso devant ses amies, et hop, les voilà qui sèchent toutes les trois en s’excusant vite fait auprès de Lola. Quelle autorité la Lola.

Sa vie n’est pas simple, et son beau maquillage n’y change rien : ses filles lui manquent, elle est face à un dilemme improbable entre vie perso et vie pro. C’est improbable au sens où elle est surtout face à ses choix. L’avantage de la scène ? Elle craque devant Luiso (qui semble peu affecté) et ralentit son débit de paroles. L’inconvénient ? Beatriz Luengo n’est pas la plus douée pour pleurer et ses sanglots n’aident pas à la comprendre. De toute manière, l’essentiel, c’est que Lola sache qu’elle a une épaule sur qui s’épancher : Luiso.

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Lala, Andrea et… Elvira ?

Après tout ça, il est important d’en revenir au trio inattendu entre Andrea, Lala et Elvira. La première entraîne les deux autres avec elle dans la maison secondaire de son père. C’est quelque chose : elle est en galère de thunes, mais elle a des maisons de dingue absolument partout. La piscine est géniale et fait envie, franchement ! C’est toutefois une intrigue vite expédiée : Andrea n’est pas là pour la maison, mais pour aider son père. Elle comprend donc que son père a dû planquer quelque chose dans Freddy, un immense ours en peluche. Quelque chose ? Un agenda et beaucoup, beaucoup de fric.

Andrea y voit une occasion de régler ses problèmes, mais ce n’est pas le cas : c’est de l’argent sale, après tout. Lala lui fait un bon check de réalité, tout de même, en lui expliquant clairement que son père est un criminel et qu’il fait d’elle une complice. Bon, après, Lala aussi est complice, là. C’est donc l’occasion de découvrir un peu plus l’histoire de celle-ci qui explique que sa mère est en prison à cause de son fiancé, et que bon, si le père d’Andrea l’aimait vraiment, il ne lui demanderait certainement pas ça. BIM.

En tout cas, heureusement qu’Andrea a les filles dans sa vie (enfin, on notera une fois de plus qu’Elvira ne sert à rien dans la scène, elle n’a même pas une réplique ??), parce que ni Luca ni Omar ne lui répondent avant le lendemain matin, trop occupés qu’ils sont à coucher ensemble. Elle s’en contente toutefois quand elle se rend à son cours du lendemain, qui est encore un cours avec Lola, mais en extérieur cette fois. C’est l’occasion pour la prof et l’étudiante de se réconcilier, au moins. C’est déjà ça. Et ça permet aux trois filles d’assurer ensuite la choré en public qu’elles doivent faire avec lereste de la classe. L’occasion pour moi de rester peu convaincu par les choix musicaux de cette saison. Cela commençait bien, mais finalement, ce nouveau style musical est loin d’être celui qui correspond le plus à ce qu’on connaissait de la série d’origine.

Et sinon, le père d’Andrea ? Il va rester en prison un bon moment : Andrea a pris la décision de ne pas lui venir en aide. On assiste donc à la fouille de la maison par la police – et oui, la police retrouve Freddy. C’est dommage pour le papa ça, sa fille à papa a croisé Lala en route et a écouté les conseils de son amie.

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La décision de Silvia

La série ramène l’intrigue Silvia/Sira et ça semble venir de nulle part dans l’épisode. Genre, vraiment, on ne sait pas trop pourquoi Silvia est encore en train de danser seule dans une salle de classe quand Sira débarque pour se mettre à parler de son désir d’enfants – et surtout, c’est plus problématique, pour parler de Silvia qui n’en veut pas.

Cela dit, ne vous inquiétez pas : elles se réconcilient. La série nous sort une improbable scène de sexe entre les deux profs. Je veux dire, elle n’a rien d’improbable en soi, c’est juste qu’il y a deux semaines, ça aurait été improbable et là, on nous la sort comme si de rien n’était, de manière gratuite : elles font l’amour juste pour le bien des audiences. Cela dit, c’est une belle visibilité pour la communauté LGBT, je trouve. Je me demande si la série rencontre du succès en Espagne. Dans tous les cas, ça reste sur une grande chaîne à heure de grande écoute.

Et puis, leur couple est mignon dans sa routine du soir et dans sa manière de parler boulot entre deux – après tout, Silvia doit toujours prendre sa décision concernant Sergio. C’est ainsi que le lendemain, elle organise de nouveau une réunion avec tous les profs pour parler de son cas – avec Lola qui peut aussi leur faire écouter le message de Luca.

Roberto prend toutefois la défense de Sergio cette fois. Lola révèle à son tour qu’elle est deux de tension : elle ne comprend pas qui est Sergio non plus, alors que ça devient évident. Elle l’a connu à sept ans, bordel, elle s’en est même occupée non ? La moue de Lola quand elle apprend la vérité m’a bien fait rire en tout cas. On n’en a pas eu beaucoup durant cet épisode. Cela dit, la réunion ne sert à rien : Lola se barre en disant à Silvia que c’est elle la directrice après tout. Voilà qui est fait.

La décision de la directrice ? Elle expulse Omar et Sergio. Sergio a au moins le droit à la visite de son papa en classe pour le lui annoncer, alors qu’Omar doit se contenter d’un SMS et d’un câlin d’Andrea. Non merci ?

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Citadel – S01E06 – Secrets in Night Need Early Rains – 14/20

Bien que chargé en enjeux, l’épisode ne parvient pas à me convaincre totalement, parce que nous ne sommes pas assez attachés aux personnages pour que ces enjeux nous émeuvent vraiment. C’est sympathique à suivre, mais ce n’est pas une fin de saison qui va me marquer plus que ça. J’ai juste eu l’impression d’un chapitre supplémentaire dans l’histoire, même si on termine par quelques révélations attendues. Ouais, c’est peut-être le problème d’ailleurs : c’était trop convenu comme intrigue pour une fin de saison, et trop rapide à l’échelle de la série pour ça.

Spoilers

Nadia et Mason partent en mission pour récupérer leur fille.


There’s always repercussions for failure, my dear. The key is to adapt before they arrive.

Comme chaque année, le soleil pointe le bout de son nez en cette fin mai et comme chaque année, ça me fait prendre un retard considérable dans les séries que je regarde cette semaine. Par chance, cette année, j’ai réussi à terminer à peu près à temps les saisons en cours, donc l’excès de boulot et le soleil ne me font pas prendre un retard de dingue. En revanche, j’aurais aimé trouver le temps pour cet épisode il y a deux jours, surtout que c’est une fin de saison. Oui, déjà. C’est beaucoup trop tôt, il ne s’est rien passé, je sais. Je ne suis cependant pas spoilé au moment de me lancer dans le visionnage, c’est déjà ça… parce que j’espère qu’il va se passer quelque chose quand même.

30 ans plus tôt | Maroc | Red Cell | Le sous-marin | Asha | Le flashback | Un double cliffhanger | Bilan de saison

30 ans plus tôt

Bordel, mais ? Cette fin de saison commence sérieusement trente ans plus tôt. Cette fascination des récits imbriqués et des flashbacks dans une saison qui n’a rien raconté dans le présent, c’est tout de même quelque chose ! Bref, on commence par une situation de guerre en Serbie, avec un hôpital militaire en effervescence. Au milieu des blessés, la caméra finit par s’arrêter sur un petit garçon qui attend – son tour d’être soigné ? Son parent blessé ? Dur à dire, mais on devine tout de même que c’est un orphelin.

Six mois plus tard, l’enfant, qu’on devine être Mason (qui d’autre ? Le X-Ray de Prime Video me l’a confirmé, et je continue d’adorer ce lecteur, n’en déplaise aux rageux) fait la tête dans son lit de l’Oregon. On apprend rapidement que son père lui manque, que sa mère l’a abandonné pour un voyage et qu’il est élevé ainsi par sa grand-mère.

J’imagine que le but va être de nous révéler à quel point c’est une catastrophe pour Mason, dans le présent, de ne pas avoir élevé lui-même son enfant. En attendant, on le voit regarder un vieux film sur un visage refait par chirurgie esthétique (la subtilité pour l’espion en devenir qui changera de visage chaque fois que nécessaire) et la série s’embarque sur des parallèles avec la scène vue la semaine dernière où Mason apprenait à Nadia son passé.

Bref, nous n’apprenons rien de nouveau dans ce flashback. Nous avons juste confirmation qu’apparemment Mason n’a pas menti. Pour une fois. C’est important d’en avoir la confirmation, vous me direz.

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Maroc

C’est un soulagement de voir la série en revenir au trio Mason, Nadia et Carter au Maroc après le générique. Cela me donne l’espoir que la série avancera peut-être enfin dans son intrigue suite aux innombrables détours en flashback. Un trajet en voiture permet au trio d’être mené à une base de Manticore. Ils sont escortés, évidemment, et en communication constante avec Dahlia qui leur donne une preuve de la vie de la petite fille qu’elle retient en otage, puis ne leur laisse pas le choix de mener à bien la mission qu’elle souhaite les voir accomplir.

Une fois dans la base Manticore, ils apprennent que Davik devra les aider à hacker un sous-marin, puis qu’il y aura un petit saut en parachute pour Davik et Mason, mais pas pour Nadia. Celle-ci est frustrée d’être mise de côté alors qu’il s’agit de sa fille, mais de toute manière, l’amnésique n’a pas d’autre choix que de sauter en parachute : dans le passé, il a désobéi aux ordres de Citadel (ah ?) et mis sa propre clé biométrique pour bloquer l’opération Red Cell (les bombes convoitées par Dahlia) après un saut en parachute. Nadia n’était au courant de rien, parce qu’elle n’était plus là. Super.

Comme ils n’ont pas le choix, les espions finissent par accepter la situation : c’est bien Mason qui ira faire un saut en parachute – eh, ça fait de bons effets spéciaux pour une fin de saison… Est-ce que je me suis dit avant de les voir. Rien que la scène où le jet décolle du Maroc était pleine d’effets spéciaux peu réussis à mon goût…

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Red Cell

Forcément, comme il est question de ce que Mason a fait dans le passé, la série en profite pour caser un petit flashback plus ou moins judicieux. Nous sommes déjà au courant de tout ce qu’il s’est passé, alros je ne sais pas bien pourquoi ça paraît aux scénaristes une bonne idée de nous servir un flashback. On y voit Mason être énervé par Grace et les ordres qu’elle lui donne. Il lui demande même de refiler la mission à Nadia – précisant qu’il ne peut pas l’appeler.

En réunion, il semble accepter. En privé avec Grace, il s’énerve et tente le chantage : il ne fera pas cette mission tant qu’il ne saura pas où est Nadia. Grace ne semble pas vouloir lui dire quoi que ce soit pour autant et Mason finit par se rendre en mission. En cours de route, la communication coupe, ce qu’il fait passer pour un bug… quand il est en fait clair que ce n’est pas le cas.

Grace ne met pas longtemps à le comprendre : elle se rend compte que Citadel n’a pas le contrôle des missiles du sous-marin, contrairement à ce que Red Cell était censé faire. Et pour cause : c’est Mason qui a en a le contrôle, grâce à sa seconde clé biométrique. Evidemment. Il fait tout ça rien que pour réussir à retrouver Nadia, ce qui semble gros. C’est un espion, me faites pas croire qu’il n’a aucun contact capable de l’aider !

Parmi ses contacts, d’ailleurs, il y a justement Bernard. On retrouve alors Mason et lui à Londres, pour qu’ils évoquent ensemble ce que c’est que la famille et tout ce qu’on peut faire pour elle. Bernard ne parle pas de ça par hasard : il a traqué Nadia et a réussi à la prendre en photo alors qu’elle s’occupait d’Asha, sa fille… et celle de Mason. Ouep, Mason était ainsi au courant qu’il avait une fille lorsqu’il a croisé Nadia dans le train en Italie. Il est de plus en plus évident qu’on nous manipule.

Mason refuse même d’utiliser le ticket d’avion que Bernard lui a réservé pour qu’il puisse se rendre auprès de sa fille. Bien sûr. Reste tout de même une grande interrogation : comment Mason a-t-il obtenu l’adresse de Nadia pour que Bernard puisse aller la prendre en photo (et accessoirement, pourquoi il n’a pas été vérifié par lui-même cet abruti) ?

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Le sous-marin

Dans le jet qui l’emmène vers son saut en parachute, Mason essaie de confronter Nadia pour en savoir plus sur Asha, leur fille. La série ne semble cependant pas vouloir perdre de temps avec tout ça et nous mène vite à la rencontre avec Davik (c’est ignoré en peu de temps) et au fameux saut en parachute. C’était l’occasion pour la série de nous montrer ses meilleurs effets spéciaux…

Bon, dans l’ensemble, c’est plutôt réussi, mais une fois de plus, ça donne l’impression de regarder un jeu vidéo plus qu’autre chose. Bon, autrement, on a droit à une super scène où Mason se plaint de ne voir que l’océan quand il saute en parachute. C’est un peu le principe d’un sous-marin, non ? Il est SOUS l’océan. Sous l’océan ♫

Ouais, j’ai fait le choix de regarder La Petite Sirène au cinéma vendredi soir au lieu de regarder cet épisode, ça laisse apparemment des traces. Qu’importe : Mason débarque donc sur le sous-marin et pour la beauté des effets spéciaux, on le suit en train de se prendre un morceau du sous-marin en question dans la tronche. Par chance, Nadia peut activer pour lui un grapin qui lui permet d’être attaché au sous-marin sans en tomber complètement.

Après, ça ne donne pas envie d’être à sa place, trainé comme il l’est par le navire. Il galère comme pas possible à remonter sur celui-ci, mais obtient par chance l’aide de Davik. Et oui : Davik a besoin de lui pour pouvoir rentrer dans le sous-marin… On notera que le sous-marin en question semble désert ; il est manœuvré à distance par Carter. Pour ça, pas besoin de la clé de Mason.

Cela dit, Mason ne met pas longtemps à ouvrir la sécurité du sous-marin : il donne sa clé biométrique sans se poser la moindre question. Davik essaie alors aussitôt de se débarrasser de lui, se servant à merveille du parachute pour ça. J’ai bien ri de cette scène, surtout que c’était hyper prévisible : ce n’est pas pour rien que l’on demandait à Mason d’y aller seul.

Dans l’avion, Nadia est paniquée par ce qu’il se passe. Elle décide aussitôt de se rendre à son tour sur le sous-marin. C’est bien connu, les avions restent en altitude pile au-dessus des sous-marins à aborder et les hommes de manticore sont incapables d’anticiper ce genre de move évidemment. Ah, et aussi, pas vraiment besoin d’un pilote pour un avion comme ça, Nadia n’hésite pas une seconde à le tuer. Elle peut ainsi sauter à son tour en parachute, parce qu’il y a apparemment des parachutes pour tout le monde, youpi.

Pendant ce temps, dans le sous-marin dans lequel il a pu entrer, Davik finit par menacer à son tour Dahlia : il n’est pas heureux de la mort de son frère. Apparemment, il n’a pas cru à l’excuse donnée et ne pense pas que Bernard soit responsable de la mort d’Anders. Certes, il a raison, mais comme toujours avec cette série, on peine à comprendre comment il a pu le deviner et être certain au point de menacer Dahlia de la faire exploser. Ouais, ouais, Davik dirige les têtes nucléaires maintenant qu’il est dans le sous-marin (c’est merveilleux comme ça semble simple) et les dirige vers les grandes familles de Manticore dont on ne sait toujours rien.

Par chance pour Dahlia, Mason veille au grain et finit par se réveiller sur le sous-marin. Je pensais que Nadia l’avait aidé à arriver jusque-là pour menacer Davik avec son arme, mais non : Nadia débarque entre eux sans que personne ne la voit arriver et explose la tronche de Davik qui est mis de côté. Quant à Mason, ben, il a donc réussi à se réveiller après avoir été assommé contre un autre bout du sous-marin, il s’est débarrassé de son parachute, il doit être un bon espion finalement.

Concrètement, on a toute la tension d’une fin de saison, mais sans avoir les enjeux émotionnels qui vont avec : on ne connaît pas les personnages, tout a été super vite et en vrai, même un film parvient mieux à nous accrocher à ses personnages. Vraiment, le rythme de la saison a tout saboté pour moi. On sent qu’on est censé être inquiets pour les personnages et les aimer, mais on n’a rien eu pour nous le permettre.

Bref, Nadia va s’occuper de récupérer les missiles et laisse Mason surveiller Davik. C’est une erreur monumentale : Mason est incapable de faire face à Davik qui le sait bien apparemment. Il pense avoir affaire à Mason, pourtant ? Je ne sais pas, il semble vite comprendre qu’il a affaire à Kyle et se lance dans un combat avec lui. Bien sûr, c’est compliqué pour Mason qui ne parvient pas à se battre cette fois, contrairement à ce qu’on a vu plus tôt dans la série.

A coups de flashbacks des épisodes précédents (décidément), Mason parvient à se battre et mettre Davik KO, parce que son corps se souvient de son entraînement. Il l’assomme juste à temps : de son côté, Nadia est en arrêt cardiaque à cause des condirions difficiles dans le sous-marin où elle récupérait les têtes nucéaires. Mason parvient ainsi à la ranimer grâce à de l’adrénaline ET BIM, fin de saison heureuse, les deux personnages sont évacués du sous-marin, en vie, avant l’arrivée d’autres sous-marins russes.

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Asha

Dahlia suit depuis sa riche demeure le déroulé des opérations. Elle sait bien que Davik a failli tout faire foirer, mais elle rassure malgré tout les familles de Manticore alors que le deal s’apprête à avoir lieu : elle est sûre que Mason et Nadia auront fait le boulot. Malheureusement pour elle, les charges sont toutefois désactivées, ce qui ne plaît pas à Manticore. C’est un problème qui met fin au deal entre eux, puisque Mason est incapable de les réactiver.

Il n’en faut pas plus pour qu’Asha soit mise en danger par Manticore : la petite fille étant braquée par un homme sur un pont au-dessus de la tête de sa mère, on voit mal comment elle pourra survivre. Carter peut toutefois tirer sur l’ennemi, mais la petite tombe quand même du pont. Cela permet une jolie scène d’action où Mason parvient à la rattraper… envers et contre toute crédibilité.

Et hop, tout est bien qui finit bien : deux trois coups de feu tirés par Nadia (qui avait demandé à Carter de prendre le risque de faire tomber sa fille hein) plus tard, les hommes de Manticore sont tous à terre. Pardon, mais ? Comment ça, ils ne se doutaient pas que Carter était en embuscade alors qu’il était là dès le départ ? Comment ça Asha reconnaît sa mère ? C’est d’un simpliste désarmant !

Le mystère reste entier, mais admettons qu’elle a pu voir des photos de sa mère. Nadia est en tout cas heureuse de retrouver sa fille et de passer du temps avec elle, pour apprendre à la connaître. À aucun moment, elle ne présente Kyle/Mason comme son père, en revanche. C’est abusé. Et ça l’est d’autant plus que Kyle retrouve ensuite Hendrix, sa fille, quand le jet se pose enfin.

Il ne se pose pas n’importe où, mais dans les décombres de feu Citadel. Ouep, les membres retrouvent leur QG après huit ans, et ce n’est pas tout. Tandis que les retrouvailles se passent bien pour tout le monde (Bernard reste aux abonnés absents, on ne saura pas ce qu’il est devenu), Carter révèle soudainement qu’il a une fiole avec… les souvenirs de Mason !

Je l’avais dit dès le départ qu’on nous sortirait qu’il existe une autre fiole. C’est toutefois très tôt dans la série : concrètement, on n’a pas eu l’occasion de voir Mason vraiment en galère pour comprendre quelque chose ou vraiment en danger sans ses aptitudes (juste, vite fait, une scène dans cet épisode). Bref, il n’y a pas assez d’épisode et tout va trop vite pour que ce soit pleinement prenant.

Bon, Kyle/Mason peut ainsi récupérer ses souvenirs, yeah ! Cela le laisse face à un dilemme difficile, mais il prend vite sa décision. Sa femme ne semble pas ravie, et pour cause ! Je suis à peu près sûr que Céleste a encore ses souvenirs, elle, mais je disais pareil de Kyle/Mason alors qu’apparemment ce n’est pas le cas.

Kyle affirme à sa femme que récupérer ses souvenirs ne changera rien au fait qu’ils sont mariés… mais tout de même, quand on sait qui elle est, ça risque de changer beaucoup, beaucoup de choses. Pourtant, personne ne prend la peine de le prévenir et Kyle accepte de redevenir Mason. Cela me semble être la pire des idées, parce qu’il fait confiance trop rapidement à Carter. L’acteur s’en sort plutôt bien pour nous faire croire qu’il récupère des souvenirs, on sent un truc dans son regard quand même. Ou alors, je projette pour essayer de trouver de la qualité !

Nadia essaie de s’approcher de son ancien coéquipier pour le rassurer, mais Kyle a besoin de se retrouver seul pour faire le point sur un dernier flashback de saison révélant toute la vérité…

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Le flashback

Il fallait quelque chose de choquant pour conclure la saison, et ils semblent l’avoir trouvé simplement : un énième flashback révèle ainsi que Mason, huit ans plus tôt, a pris contact avec Dahlia. C’est donc lui qui a trahi Citadel ? S’il a contacté Dahlia, c’est parce qu’il voulait son aide pour retrouver Nadia. Comme toujours, la scène prend son temps à délivrer des réponses, mais la série avance d’un pas de géant d’un coup alors qu’elle vient à peine de commencer. Nous n’avons pas vraiment le temps d’être affecté autant qu’il le faudrait par les nouvelles informations.

En tout cas, c’est comme cela que Mason a pu donner ensuite son adresse à Bernard pour s’assurer qu’il retrouve Nadia. Dahlia a accepté de la retrouver pour Mason, même si on ne sait pas bien pourquoi immédiatement. On essaie de nous faire sympathiser avec Dahlia, mais c’est trop tard. On a déjà passé trop de temps à nous la présenter comme méchante, on ne sait pas exactement qui est Thomas… et bim, enfin, on le sait : Dahlia est en fait la mère de Mason, Thomas n’est pas son fils, mais son mari, mort au combat en Serbie.

Oh lala. Cela ne nous explique toujours pas pourquoi elle est méchante, ou pourquoi elle déteste Citadel, n’est-ce pas ? Patience, les réponses arrivent : elle insiste pour dire que Citadel prend les gens qu’on aime à chaque fois, expliquant à son fils que c’est Citadel qui a tué son père. Le père de Mason aurait été tué dans un attentat à la voiture piégée ? Nope, ça ne correspond pas aux recherches qu’elle a faites : elle a découvert qu’il s’agissait en fait de tirs aériens.

L’actrice s’énerve d’un coup, et on ne sait pas bien pourquoi, mais ça nous fait comprendre qu’on obtient enfin toutes les réponses aux questions. Je ne vais pas mentir : on a eu le temps de se les poser, mais en vrai, l’impact des révélations est moindre car je trouve car ça arrive hyper rapidement dans la narration globale de la série. Je ne sais pas, on a le contenu des révélations de 22 épisodes en six, bien sûr que ça ne marche pas.

BREF. Voilà donc pourquoi Dahlia est méchante et déteste Citadel. Bon. Doit-on aimer Citadel, nous ? Ce n’est pas clair du tout. Citadel est une agence qui œuvre pour la paix dans le monde, mais qui a des boulettes à son actif et qui n’est pas si géniale que ça ? Quelle surprise, dis donc. En tout cas, ça nous confirme que c’est donc Mason qui a donné à sa mère l’ensemble des noms des agents de Citadel afin qu’elle puisse obtenir justice pour son défunt mari. Le problème, c’est qu’une fois en possession des noms, Dahlia ne s’est pas vengée en trainant Citadel en justice, mais plutôt en tuant un à un tous les agents.

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Un double cliffhanger

On s’approche donc d’une fin de saison étonnante : Mason ment à Céleste en disant qu’il n’est pas sûr de se rappeler, Nadia les observe depuis une vitre sans tain et… c’est tout. Je m’attendais à un cliffhanger beaucoup plus important pour ce genre de série à gros budget. Pas de mort, pas de terribles révélations, juste un Mason tiraillé entre sa femme du présent (Céleste ?) et sa femme du passé (Nadia). Et avec deux gamines tant qu’à faire. Super le triangle amoureux détestable. Il pourrait au moins poser quelques questions pour savoir comment Céleste s’est retrouvée à être sa femme… mais non, on n’a plus le temps !

De son côté, Dahlia vit mal l’échec apparemment, parce qu’elle reste seule attablée dans le noir. Par crainte des représailles des familles gérant Manticore face à l’échec de sa mission, elle décide de prendre les devants et… d’exploser sa belle demeure. Oui, bien sûr. Je pense que tout le monde comprendra bien ce qu’elle fait, non ? Il faudrait être débile !

La saison s’achève alors sur la promesse d’une autre série à venir… Citadel : Diana, un spin-off italien, est déjà produit et sera diffusé en 2024. Les images nous vendent un truc d’action centré sur un personnage féminin bien similaire à Nadia. Diana. Non vraiment, on se demande où ils sont allés chercher l’inspiration. Bref. Rendez-vous en 2024 pour plus de cerveau déposé sur le canapé pendant qu’on regarde hein !

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EN BREF

Même si je ne m’attendais à rien en débutant la série, ayant oublié les annonces sur le budget ou les réalisateurs à l’origine du projet, il est dur de ne pas être déçu de ce qu’on nous sert. Ce pourrait être une excellente série d’action, mais tout semble bâclé, ou plus exactement rushé, pour tenir en six épisodes. Il y a plein de bonnes idées et de twists, d’accord, sauf que ça mériterait d’être développé sur au moins le double d’épisodes. Là, on enchaîne les révélations sans que les enjeux émotionnels puissent être vraiment perçus.

On sent qu’ils sont là, parce que les acteurs jouent bien. On sent qu’on devrait sentir certaines émotions ou avoir le cerveau retourné… mais la vérité est qu’on connaît si peu leur univers et que tout est remis en cause perpétuellement tellement vite que… ben on s’en fout ? Donnez-nous juste l’action.

Je ne sais pas si c’est moi qui passe à côté de la série, ou la série qui passe à côté d’elle-même, mais en tout cas, il y a eu un rendez-vous manqué avec cette saison 1. Et maintenant, on se retrouve avec un univers étendu sur quatre séries (trois spin-offs à venir, oui, oui) et une saison 2 en production. C’est… ambitieux.

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True Lies – S01E06 – Working Vacation – 14/20

Le rythme est toujours bon pour la série, mais j’ai l’impression que cet épisode nous propose pas mal de scènes ne servant pas tellement la narration et essaie de mettre en place des idées pour du plus long terme, long terme qu’ils n’auront pas car la série est annulée. Pas grave, vous me direz, ça n’empêche pas l’épisode d’être divertissant et les gags de fonctionner. D’ailleurs, c’est peut-être ce qui me plaît le plus dans la série : moi qui voulais une série d’action, je me retrouve avec une comédie finalement.

Spoilers

Un congrès de vente d’ordinateurs à Mexico n’est que la façade d’une réunion de différentes équipes Omega.


Guys, we’re under attack.

Voilà un titre qui me donne envie de ravoir des vacances après une trop longue journée. La bonne journée, c’est qu’un week-end prolongé pointe encore le bout de son nez.

Une longue intro | Mexico | La randonnée | Les enfants | L’assaut | La fête

Une longue intro

Cela faisait quelques épisodes que ce n’était plus arrivé, mais je ne suis toujours pas fan du procédé : cet épisode commence par un flashback. Deux ans plus tôt, nous suivons Gib guidant Harry dans une mission, avec une course poursuite en moto qui tourne un peu mal. Il se fait tirer dessus, il se prend un lasso dans la tronche, est trainée dans la rue… et sans surprise, il s’en sort en vie, parce que ben, deux ans plus tard, on sait qu’il va bien. Etonnant comme flashback, en plus, parce que bon, ça ne sert à rien de nous raconter tout ça. Et même après avoir fini l’épisode, cette scène était inutile.

Dans le présent, Harry est à la recherche de son couteau porte-bonheur qui n’est plus dans la malle avec les armes d’Omega. Cela énerve Harry, mais Helen insiste parce qu’elle connaît les règles exactes à respecter pour leur boulot. Elle s’occupe donc de rectifier tout ce qui ne va pas dans les habitudes d’Harry, à commencer par la planque de son couteau, puis le café qu’il prend.

C’est plutôt marrant et inévitable : bosser ensemble et être marié ? Cela ne peut pas fonctionner à 100% sans que ça ne pose problème à un moment ou un autre. Il était temps que la série nous fasse un épisode sur le sujet, surtout que ça correspond tout à fait à son genre d’humour. Helen n’arrête donc pas les réflexions auprès d’Harry, qui finit par demander à Gib d’intervenir. Loin d’être idiot, celui-ci refuse, rappelant aussi que mélanger perso et pro, ce n’est vraiment pas une bonne idée. C’est mort pour Harry, cela dit, le conseil est inutile.

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Mexico

Assez vite dans l’épisode, on apprend que nos personnages sont sur le point de partir à Mexico. C’est clairement ce qu’annonce le titre d’épisode : il va y avoir des vacances ! Cela dit, ce sont des vacances pour les enfants d’Harry et Helen, c’est tout. Le couple, lui, s’y rend avec Gib, Luther et Maria pour assister à une réunion ultra secrète d’espions d’Omega.

Pour couvrir un tel mouvement de population, Omega prétend qu’il s’agit d’une réunion de vendeurs d’ordinateurs. C’était plutôt drôle d’avoir le retour de cette couverture improbable qui les soule à peu près tous. Maria est la plus drôle à ce sujet, alors que Luther obtient le rôle de vendeur de l’année tellement il est doué dans sa couverture. Peut-être qu’il a raté sa vocation, allez savoir. J’adore toutefois la couverture d’Helen : femme d’Harry, tout simplement. C’est simple et efficace comme technique ça.

Bref, tout ce petit monde s’envole pour Mexico où le congrès de vendeurs informatiques peut débuter avec une jolie fête qui voit tout le monde être de bonne humeur. Gib est clairement très professionnel malgré tout, refusant de se laisser draguer par une certaine Eva qui fait pourtant beaucoup d’efforts pour le séduire, allant jusqu’à faire son boulot à lui pour s’assurer du temps libre avec. Dommage que ça ne marche pas pour Gib ne voulant pas mélanger pro et perso, hein.

Cela dit, tout ça n’est jamais qu’une manière d’introduire l’épisode où des espions se retrouvent et sont rapidement coincés à l’intérieur du bâtiment. Eh oui, le lendemain, après un début de journée catastrophique pour Harry qui n’a pas son couteau particulier, on se retrouve avec la réunion d’espion qui est interrompue par une menace inattendue. Luther se rend compte ainsi que leur localisation est compromise et Harry repère rapidement des signatures thermiques d’hommes armés.

Ils me font rire avec les signatures thermiques, franchement, c’est une technologie improbable avec des petits zooms. Bon, en tout cas, Maria se retrouve avec trois minutes pour évacuer les vrais vendeurs qui ne sont pas des espions. Elle improvise une petite randonnée d’équipe qui m’a fait rire. Je l’aime vraiment beaucoup, elle est efficace dans l’humour qu’elle apporte. Après, je suis prévisible, hein. Dans le même genre, il était prévisible que les gamins d’Harry et Helen adorent Maria en soirée, hein.

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La randonnée

Maria est donc mise de côté pour le reste de l’épisode, mais a un bon paquet de gags à disposition quand elle doit gérer les employés insupportables qui n’ont pas du tout envie d’une randonnée. Tu m’étonnes, cela dit, ils étaient en pleine réunion. Le coup de la femme qui veut aller aux toilettes, c’était prévisible et marrant. Pour ne pas arranger ses affaires, par contre, elle apprend qu’elle est probablement suivie.

Un coup de gadget de signature thermique plus tard et elle découvre que deux hommes armés sont effectivement à ses trousses. C’est problématique… alors elle s’en débarrasse par elle-même quand elle constate que son groupe n’arrive pas assez vite. La choré était sympa, la scène d’action efficace : j’étais content de voir enfin du combat entre des personnages dans cette série. Maria révèle qu’elle le gère très bien et qu’elle est capable de mettre KO des types plus armés et plus forts qu’elle.

En revanche, il reste un problème : elle s’absente un long moment de la randonnée qu’elle a improvisée et elle se blesse… Quand elle rejoint enfin ses « collègues » qui ne sont pas espion, elle doit inventer qu’elle a fait une pause pipi – pauvre Rose qui voulait aller aux toilettes pendant tout l’épisode sans en avoir le droit – qu’elle a perdu le groupe et a fini par tomber sur un rocher. Quelle blague : les vendeurs d’ordinateurs sont persuadés d’avoir réussi à la sauver en la rappelant à eux et lui assurent qu’elle est désormais en sécurité. C’est bien pensé de la part des scénaristes, c’était marrant comme intrigue.

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Les enfants

Bon, cependant, tout ça était loin d’être si marrant pour les espions restés à l’hôtel, qui s’avère être un véritable bâtiment hyper sécurisé avec des vitres pare-balles. C’est une bonne chose, parce que les méchants n’hésitent pas à tirer sur l’hôtel rapidement. Il faut dire que Gib a beau faire des efforts, il n’est pas méga convaincant en hôtelier, hein.

Face à cette situation catastrophe, Helen découvre qu’elle n’a aucune idée d’où sont ses enfants, parce qu’ils ont menti. Gib est capable de les tracer rapidement, heureusement, et de les retrouver dans un bar. Ah les ados, je vous jure. Il était intéressant de voir que Luther se retrouvait à devoir les gérer ensuite : il n’était pas coincé à l’hôtel, lui. Voir le collègue de leur père débarquer dans un bar où ils n’ont pas pu s’acheter de la bière avec de fausses cartes d’identité, ça les fait un peu chier. Pourtant, ils se laissent convaincre de monter dans sa voiture assez vite.

Luther se rend compte qu’ils sont suivis… et les enfants ne mettent pas longtemps à s’en rendre compte eux aussi. Luther a beau improviser comme il peut, il est compliqué de leur cacher des hommes avec des fusils les braquant, hein. Il essaie tout de même, avec les gamins se persuadant d’eux-mêmes qu’ils sont suivis par des policiers pour avoir essayé d’acheter illégalement des bières.

Luther en profite pour proposer d’essayer de semer la police. C’était du grand n’importe quoi, mais c’était amusant tout de même. La course poursuite finit bien, ça va de soi : Luther parvient à se débarrasser de ses assaillants sans que les gamins ne sachent exactement qui était après eux. Par contre, ils assistent à un accident de voiture et plus ou moins à un délit de fuite sans broncher. Etonnant… mais il était trop tôt pour que les enfants découvrent le secret des parents.

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L’assaut

Et à l’hôtel ? Gib se rend compte que leur ennemi du jour est Jann Issacs un redoutable chasseur d’espion connu pour avoir traqué de nombreux espions et n’avoir aucune pitié. L’année passée, il a même eu la bonne idée de tuer six personnes juste pour avoir un seul espion. Bref, il a réussi à retrouver la trace des espions et il entend bien réussir enfin à capturer un espion d’Omega.

Ce n’est toutefois pas si simple de le faire quand Gib dirige à merveille ses collègues. Il était très sympathique de le voir bosser avec Eva, profitant de la présence d’Harry et Helen pour assurer que c’était chouette de bosser en couple… Gib n’est pas tout à fait de cette idée, mais il se laisse convaincre peu à peu quand il se rend compte qu’Eva le rend meilleur à son job.

Ensemble, ils coordonnent tous les espions comme ils peuvent pour qu’ils s’attaquent au commando de Jann. C’est la première fois qu’on a l’impression qu’Omega n’est pas juste une équipe d’espion, et c’était plutôt cool à vrai dire. Par contre, l’épisode ne prend pas vraiment le temps de développer beaucoup les nouveaux personnages qui se contentent de tirer et de se faire tirer dessus. Rien de bien fou, on a juste un blessé dont on ne saura pas comment, en fin d’épisode, on explique la blessure.

Pour se débarrasser de Jann, la stratégie mise en place est peu crédible : un espion est envoyé en-dehors de l’hôtel, de manière furtive, pour pouvoir placer des explosifs et tirer quelques coups, faisant penser que l’ennemi est à son tour encerclé. En vrai, pourquoi pas… C’est juste que voir Harry sortir par une petite trappe comme par hasard non surveillée alors qu’a priori, tout l’hôtel est surveillé, ce n’était pas le truc le plus crédible qui soit.

J’ai toutefois aimé voir Helen insister pour le suivre et l’aider à tout faire péter. Ensemble, ils font une bonne équipe. Je ne suis pas forcément ravi qu’Helen gagne la dispute de l’épisode, parce que ça devient redondant de toujours lui donner raison et parce que j’aurais tendance à penser qu’elle a tort de trop se mêler des affaires d’Harry, mais bon, c’est le choix des scénaristes, il faut bien faire avec.

Assez vite, donc, les ennemis battent en retraite, persuadés d’être pris d’assaut par plein d’hommes quand il n’y a en fait que quelques attaques bien coordonnées d’Harry et d’Helen. C’était amusant, mais ça me laisse sceptique sur ce que deviennent les chasseurs d’espions. Le seul qu’on voit être vraiment arrêté dans l’épisode est Jann.

Avant ça, Harry a toutefois la mauvaise idée de rater Jann avec sa dernière balle. C’est très con. Heureusement pou rlui, Helen a changé quelques unes de ses habitudes et a remplacé son couteau fétiche par un stylo taser. Harry peut s’en servir pour mettre à terre Jann – qui n’est toutefois pas hyper malin en vrai, parce que bon, évidemment qu’Harry allait passer sous la voiture.

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La fête

Grâce à ça tout est bien qui finit bien, et on peut se retrouver avec tout le monde faisant enfin la fête comme prévu. C’est mexico après tout ! Maria se fait même accepter par Brad, un vendeur d’ordinateurs que toute la boîte semble détester. À l’inverse, Maria est désormais adorée et ils sont sûrs d’avoir réussis à la sauver en l’appelant. Une fois de plus, l’épisode insiste sur la bonne entente entre Maria et Luther.

Bien sûr, on a aussi une scène où Gib peut reconnaître qu’il était meilleur à son job grâce à Eva. Il finit par lui demander une petite danse. Alléluia. De son côté, Helen a dû mal à lâcher ses enfants et n’arrêtent pas de les câliner, bien consciente qu’elle aurait pu les perdre durant la journée. Les ados ne lui racontent pourtant absolument pas ce que Luther a fait.

Oh et le couteau qu’Harry a cherché durant tout l’épisode ? Helen se rend compte qu’elle l’a possiblement donné à une œuvre caritative par erreur. Harry lui pardonne vite cependant et tout le monde peut profiter de la fête. C’était une bonne fin d’épisode, en vrai.

Une longue intro | Mexico | La randonnée | Les enfants | L’assaut | La fête

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Upa Next – S01E04 – 14/20

J’ai eu bien plus de mal à accrocher à cet épisode et suivre les répliques de plusieurs personnages cette semaine. Il faut dire que ça va toujours bien vite et qu’il est plus facile de se concentrer sur le mauvais jeu de certains acteurs. Bref, j’ai pas mal ri, mais certaines avancées me laissent perplexe. En plus, la saison est courte : inévitablement, ça avance vite sur certains sujets… et ça traîne trop sur d’autres. La structure de l’épisode donne quand même envie de revenir la semaine prochaine et l’ensemble reste sympathique.

Spoilers

Les répétitions pour la comédie musicale commencent afin de faire une première représentation devant les potentiels sponsors.

El espirito de UPA es inovacion, es ir un paso adelante

Pourquoi changer une mauvaise habitude qui fonctionne plutôt bien ? C’est une fois de plus après minuit que je me suis retrouvé à regarder ce nouvel épisode, toujours sans sous-titres, mais toujours avec beaucoup d’envie d’en savoir plus. Eh, j’ai eu le temps d’oublier les cliffhangers pendant la semaine, mais le coup de Silvia, je ne m’en remets pas moi ! Bref, c’est parti pour une heure d’español alors j’ai oublié tous les prénoms une fois de plus. Vale !

Vieux contre jeunes | Les mauvaises (bonnes ?) idées de Lola & Luisa | Drama | La représentation | La fête | Silvia/Sira | Sergio

Vieux contre jeunes

L’épisode commence par d’étranges timelapse de la capitale espagnole alors qu’Andrea fête encore sa victoire des auditions, sous la douche. Elle chante et danse sous la douche, où elle est rejointe par Sergio. Cela semble la surprendre et contrairement à beaucoup de séries, elle n’en profite pas pour lui sauter dessus. Non, en fait, elle lui fout un sacré vent et c’était drôle à voir. Par contre, ça m’a fait prendre conscience qu’il fallait que je me concentre davantage, car j’ai eu du mal avec la première scène. Par contre, j’ai bien vu qu’Andrea ne voulait pas répondre à l’avocat de son père là.

Quand on retrouve Elvira dans cet épisode, c’est pour qu’elle prenne une photo de Luca sur les réseaux. Bordel, je ne comprends pas le personnage d’Elvira, c’est un truc de dingue. Après, la série se fait plaisir à nous montrer l’omniprésence des réseaux sociaux dans la vie de ces personnages. Je ne suis pas des gens aussi cools qu’eux sur Insta ou Tik Tok moi. Dans le montage qui les voit presque tous utiliser les portables, on découvre qu’Omar publie quelques vidéos de lui en train de danser. Dario adore aussi se mettre à poil sur ses réseaux apparemment pour faire du sport et des photos. Enfin, et contre toute attente, l’épisode se souvient de la tension qui existe entre Lala et Tara depuis la websérie. C’était sympa. Et le message est clair : ils sont jeunes, c’est une génération bien différente de celle qu’on connaissait dans la première série.

Après les auditions, la préparation du spectacle musical se poursuit cette semaine lorsque tous les étudiants se rendent en salle de classe, sous le regard approbateur de Rober qui a un surnom pour chacun d’entre eux. Il n’est pas aussi inspiré que Lala et son Lady Lowcost malheureusement. McFly pour Omar, c’est naze, non ?

Bon, la réunion du jour voit notre trio de professeurs expliquer aux étudiants qu’ils vont recevoir la visite de Salazar, le sponsor du spectacle. Grosso modo, ils vont devoir gérer une représentation devant sponsor pour s’assurer de l’avenir du spectacle. C’est un joli moyen de les remotiver et de s’assurer qu’ils gèrent à fond en cours pendant toute la semaine apparemment. Ce n’est malheureusement pas le cas, avec une choré qu’Omar ne maîtrise apparemment pas bien. Cela énerve profondément Rober, mais aussi Silvia et Lola qui le voient s’acharner sur lui.

Perso, je trouvais qu’il dansait plutôt bien. Cela dit, j’ai éclaté de rire quand Omar s’est mis à balancer qu’il trouvait que la choré et la chanson était franchement vieilles et rouillées. Rober le vit super mal, mais même Lola se range finalement du côté d’Omar : la chanson était un succès il y a quinze ans et elle aurait bien besoin d’un petit lifting d’après elle. Le problème ? Elle a déjà été remixée par rapport à la série d’origine.

Bon, cela dit, ça fait débat pendant l’épisode et c’est clairement le sujet du jour. Ainsi, à la pause, ils se remettent à en parler et Andrea ne trouve rien à redire à la musique, évidemment. Qu’est-ce qu’elle est inintéressante comme protagoniste ! Ce n’est pas le cas des autres, mais le choix musical pour que Lala et Luca se mettent à danser me paraît franchement étonnant. Sinon, Dario prend d’étranges pilules et les partage avec Tara, devant Lala et pas mal d’autres étudiants. Bordel, c’est un enfer : ils se mettent à écouter de la musique tout en parlant, au secours, mes oreilles ne suivent pas !

Pendant ce temps, en salle des profs, on continue de faire du placement produit pour Activia, qui est clairement tout ce que je retiens de la scène entre Lola et Sira. Bon, d’accord, je mens : Lola parle encore et toujours de ses enfants et Sira en profite pour dire qu’elle veut devenir maman avant ses 35 ans. Euh ? Quel âge est-elle censée avoir pour envisager deux enfants avant 35 ans, là ?

Silvia semble énervée de l’apprendre et j’aimerais en savoir plus, franchement. Elle le fait devant Lola que ça ne semble pas surprendre : leur relation est-elle secrète ou non ? Si non, pourquoi nous l’avoir révélée de cette manière ? La série préfère toutefois se concentrer sur Luiso et Lola, qui sont eux-mêmes interrompus par la fête improvisée par tous les étudiants dans la rue. Cette fois, il y a de l’énergie et de la bonne humeur : Lola est aussitôt convaincue qu’il faut écouter les revendications des étudiants.

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Les mauvaises (bonnes ?) idées de Lola & Luiso

Elle entraîne sans mal Luiso dans son délire et tous les deux tombent ensuite sur Silvia pour lui dire qu’il faut innover pour cette comédie musicale. Ouais, d’accord, mais c’est un spectacle sur UPA, pas sur l’esprit d’Upa. Je suis plutôt du côté de Rober et Lola dans cette histoire : moi, je veux réentendre les chansons d’UPA, pas de nouvelles chansons qui risquent de passer à côté de la nostalgie. Bon, et en même temps… Si les chansons sont bien, pourquoi pas ?

J’ai juste un doute quand j’entends ce que j’entends quand les étudiants s’éclatent entre eux. Par chance pour moi, Silvia refuse de céder face aux revendications de Lola et Luiso, puisque le thème du spectacle est déjà défini. Seulement, la chance sourit aux audacieux d’après Luiso : il loue donc un théâtre avec Lola afin qu’ils se servent de ce « temple » pour accomplir leurs rêves.

Ouais, je n’aurais pas de chance longtemps. On sent bien que le but d’en arriver à un renouveau d’UPA. Et puis Lola a raison quand elle parle d’innovation comme esprit d’UPA. Un paso adelante.

Les répétitions au théâtre se concentrent principalement sur la chorégraphie, et ça se passe mal pour Andrea. Elle n’apprécie pas de voir Lola mettre en avant Elvira plutôt qu’elle. Le problème, c’est qu’Andrea joue toujours aussi mal. C’était plus comique qu’autre chose de la voir s’énerver, avec Omar qui lui court après. Et puis, qu’est-ce qu’elle foutait avec les portes, à toutes les ouvrir là ?

On le sent venir à mille kilomètres : ils vont se retrouver enfermés à force de s’engueuler sans regarder où ils vont. Finalement, les scénaristes passent plutôt par la petite scène toute cheesy où Omar lui dit qu’elle peut trouver dans son cœur l’énergie dont elle a besoin. Il en profite pour toucher ses seins, mais bon, on a bien compris à ce stade qu’il n’était pas du tout attiré par elle. Elle fait tout pour le chauffer pourtant.

Une fois de plus, ça finit en Omar qui retire son t-shirt (eh, première fois de la semaine, il était temps). Par contre, c’est pas de bol, Sergio les suit et finit par les entendre coucher ensemble. Ils vont au bout cette fois ? Sergio fait en tout cas clairement la gueule à Andrea ensuite, refusant d’être dans la même pièce qu’elle. C’est gênant quand on habite ensemble. Andrea s’en tape, par contre, elle est trop heureuse d’avoir eu ce qu’elle voulait.

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Drama

Le pauvre Luca, par contre, ne pourra qu’avoir le cœur brisé avec ça. Qu’il se rassure, par contre, Omar a clairement envie de lui parler quand même et cherche clairement à le séduire ensuite. Bon, concrètement, il vient s’excuser d’avoir été un imbécile avec lui et lui fait un câlin au passage – le regard de Luca qui lui mate le cul juste après, j’étais mort de rire. Ce n’est pas bien subtil tout ça.

La subtilité n’est pas le fort de la série, de toute manière, entre les jeux des acteurs catastrophiques et les étudiants qui se foutent de la gueule de Rober ouvertement quand celui-ci débarque au théâtre avec Silvia.

Les deux amis ne sont pas ravis de découvrir la trahison de Lola, qui ne défend pas tellement ses étudiants, laissant plutôt Omar s’exprimer et rappeler qu’ils veulent tous monter ce spectacle dynamique et plus cool que les chansons de vieux que proposent Rober. C’est ainsi qu’Omar perd son premier rôle. Franchement, confronter Rober devant tout le monde, ce n’était pas la plus brillante de ses idées – même sans connaître le caractère de Rober, c’est forcément une mauvaise idée. C’était à mourir de rire ! Lola reprend ses mimiques habituelles, Sergio jouit sur place de récupérer le premier rôle donné par son papa et Omar se barre frustré.

Ouais, Lola essaie bien d’expliquer que tout ça est sa responsabilité, pas celle des étudiants, ça ne change rien. Par contre, Rober prend des décisions importantes tout seul sur la comédie musicale qu’ils doivent monter à trois et Silvia ne bronche absolument pas, ce qui n’est pas bien crédible. Certes, c’est une démocratie, rappelle Lola… Malheureusement pour elle, elle dit « oui », Rober dit « non » et Silvia est de son côté à lui. DRAMA.

Sinon, Andrea court après Omar évidemment, et ça m’a fait rire encore. On a la scène exactement inverse de ce qu’on avait dix minutes avant, avec Andrea qui poursuit Omar et Omar qui fait n’importe quoi, à partir d’un côté puis faire demi-tour. Vraiment, je me concentre sur les mauvaises choses, mais eh, la dispute entre eux n’est pas exceptionnelle. DRAMA.

De son côté, Luca confie ses doutes et désirs sur Omar à son plan cul du moment, qui lui fait remarquer que les hétéros ne le restent pas toujours. C’est bien ça qu’il a dit ? Le plan cul de Luca n’en a en tout cas rien à faire d’Omar, des sentiments de Luca pour lui et de sa culpablité de peut-être coucher avec le copain de sa meilleure amie. Il finit par se foutre devant lui et lui demander s’ils baiseront ou non… et ça m’a fait rire, vraiment. C’est une représentation comme une autre des plans culs et ça cassait un peu le drama, au moins.

Oui parce qu’une chose est sûre, Omar ne va vraiment pas bien. Il a perdu son rôle principal, il est perdu vis-à-vis d’Andrea et Andrea, elle, hésite à l’appeler. DRAMA.

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Finalement, les cours reprennent donc à l’école de Carmen Arranz pour préparer la représentation face aux sponsors potentiels, puisqu’ils n’ont plus besoin du théâtre pour s’entraîner en secret – dingue d’avoir pu passer tant de temps dans le théâtre sans être grillés plus vite par Rober et Silvia, sincèrement. Les répétitions reprenant, Omar décide de tenter de récupérer sa place, plus ou moins en suivant les conseils d’Andrea.

Malheureusement pour lui, Rober ne l’entend pas de cette oreille. Il a perdu son rôle, même s’il était meilleur comme il le dit. S’opposer si frontalement au directeur du casting, c’est très con tout de même. Les répétitions reprennent donc, avec toujours les mêmes « uno, due, tre, cuatro » en boucle. Rober est odieux avec les étudiants, il passe son temps à les arrêter et… il est en fait un bon professeur ? Qui l’aurait cru ? Ce qu’il fait semble à peu près fonctionner… et il termine même son cours par un compliment envers Sergio ! Qui l’aurait cru, vraiment.

Sans trop de surprise, la série reprend aussi l’intrigue Elvira/Luiso cette semaine. Je n’accroche toujours pas malheureusement et je ne comprends pas ce flirt. Je ne comprends pas ce qu’ils peuvent avoir à se dire, je ne comprends pas pourquoi Elvira le stalke comme ça sur tous ses réseaux. Bon, d’accord, il est beau gosse et tout… mais tout de même, quoi.

Bon, sinon, le sponsor du spectacle se pointe comme prévu. Rober passe pas mal de temps au téléphone pour que ça puisse se faire. Ce qui est bien, c’est que Lola continue de bosser avec tous les étudiants alors qu’elle a perdu à peu près toute crédibilité en s’écrasant face à Rober. Les étudiants détestent ce dernier, au point de l’ignorer quand il vient les encourager et leur faire des high five.

Au moins, Rober est satisfait de ce qu’ils présentent en respectant son thème. Lola est blasée de cette chorégraphie hyper soporifique et le fait savoir à grand renfort de moues énervées. Bordel, Beatriz Luengo est exceptionnelle, quand même. Elle finit par demander à Luca de changer de musique. Aie dios moi !

La musique change soudainement et tous les étudiants arrêtent de danser. Hop, il n’en faut pas plus pour que chacun se change sur scène, suive les gestes de Lola et propose quelque chose de bien plus moderne – à coup de pas de danse entre les jambes des garçons et de stroboscopes. Bon, en vrai, ce n’était pas trop mal, mais ça manquait de chants.

L’avantage, c’est que ça plaît aux sponsors venus se faire une idée du futur spectacle (c’est rapide). Quant à la partie chant, eh bien, be careful what you wish for : c’est Elvira qui prend le micro pour un petit numéro musical. Elle est bien sûr poussée à le faire par Luiso. Je n’ai pas tellement accroché : je n’aime pas sa voix, je crois. Sinon, la représentation avec tant de lasers et stroboscopes, je ne suis pas sûr de kiffer. Grosso modo, c’est ce que propose le générique et ce côté soi-disant moderne me rappelle quand on nous sort un DJ à l’eurovision pour faire moderne.

Une chose est sûre, en tout cas, tout le monde s’éclate et est heureux du résultat final. Oui, tout le monde, même Rober. Il faut dire que les sponsors sont tous très enthousiastes et persuadés de tenir le musical de l’année. AH. Jamais dans l’excès. En parlant d’excès d’ailleurs, comme toujours, Rober se met alors à prétendre que l’idée venait de lui devant une Lola choquée. Les moues de Beatriz Luengo, franchement ! Comment a-t-on pu vivre quinze ans sans, hein ?

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La fête

Andrea n’est pas au niveau de ce mauvais jeu. Bref, toute l’école peut aller célébrer cette victoire à l’école de Carmen Arranz. La robe d’Andrea ? Bordel, elle a pensé être dans Sex & the city ou quoi ? J’ai éclaté de rire et pour de vrai tellement c’était laid. Elle échange un regard sensuel avec Omar, mais c’est interrompu par Luca qui veut absolument la faire danser – en vain. Andrea finit par quitter la fête, mais pas sans écouter le message vocal de l’avocat de son père lui demandant de venir la voir. Son père a un secret à lui avouer : il a besoin d’elle pour aller récupérer des documents compromettants avant l’arrivée de la police. Oupsie, il est coupable, quelle surprise !

La fête est aussi l’occasion de nous ramener la relation Lala/Tara. Lala passe son épisode à reluquer Tara, ce qui est bizarre après un début de saison où elles ne se croisaient jamais. Cela dit, c’est bien, on a appris à connaître Lala comme ça. Pour draguer Tara, on découvre maintenant que Lala a une technique bien à elle : pisser face à elle, porte ouverte, pendant qu’elle se remaquille. C’est original, ma foi. Assez vite, on en arrive à une scène incroyable où Tara assure ne rien ressentir quand on la touche. C’est clairement une invitation pour que Lala la touche là.

Elles sont interrompues par Elvira. C’est dommage, la scène commençait à être vraiment amusante ! Elvira enchaîne ensuite avec une autre scène en compagnie de Luiso. Elle peut le remercier de l’avoir débridée pour qu’elle chante en public – elle a passé aussi un moment au téléphone (avec son copain ?) à s’extasier d’avoir pu le faire alors que ça a duré quinze secondes max ; et maintenant, elle peut compter sur lui pour lui servir de l’alcool. Cela dit, il envoie des messages mixtes dans cet épisode le Luiso : il se sait surveillé par Lola quand il parle avec Elvira, et ça semble le déranger. Aurait-il une conscience ou juste des sentiments pour Lola ?

Une chose est sûre, Lola et Luiso sortent ensemble de l’école. Lola est toujours aussi bourrée, en plus. Elle ne tient pas du tout l’alcool, c’est fou. Enfin, c’est juste mal joué, mais c’est drôle. Ils prennent le temps de papoter devant l’école et de parler de relations amoureuses. Luiso semble être un grand malchanceux, mais il assure qu’il s’implique dans ses relations, dévorant des yeux Lola au passage. Oh lala. Il ne manquait plus que ça : Lola manque de très peu de l’embrasser, et je finis par ne plus rien comprendre des intentions des scénaristes. Elvira est clairement à fond sur Luiso, otut de même.

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Silvia/Sira

Faut qu’on m’explique pour Silvia et Sira, vraiment. On nous fait croire qu’elles sont dans une relation secrète dont personne n’est au courant, mais Silvia fait une crise quand Sira dit vouloir des enfants avant 35 ans, puis la laisse l’embrasser au beau milieu de la salle de danse. Ce n’est pas comme si elles étaient super visibles, dans un espace avec miroirs et vitres transparentes de partout ? Bon, cela dit, Sira m’a fait rire à vouloir sortir Silvia de sa zone de confort. Apparemment, c’est déjà fait.

Ainsi, pendant la fête de fin d’épisode et sans trop de surprise, à l’étage, Silvia et Sira font monter la température de plusieurs degrés. Silvia insiste pour dire qu’elle ne fait que suivre ce que voulait Sira. D’accord, mais d’où sort votre couple ? Silvia était tellement vénère d’être matée sous les douches par une femme dans la série originale, c’est trop bizarre. Et puis, n’était-on pas tous là pour voir enfin finir ensemble Silvia et Rober ? En tout cas, au regard langoureux qu’il jette encore à Silvia en fin d’épisode, on sait qu’il était là pour ça lui.

Il prend le temps d’aller lui parler pendant la fête improvisée dans l’école, et voilà qu’il se met à parler avec elle de son couple avec Sira. Ce n’est donc pas un secret ? J’aime toutefois la réponse de Silvia qui insiste pour dire qu’elle n’est pas devenue lesbienne, mais que eh, ses histoires d’amour ont toujours été simples ou impossibles. Certes.

Si l’ambiance est à la fête, une Lola clairement bourrée n’oublie pas de venir les interrompre pour leur rappeler tout le travail qu’il leur reste à faire. Sincèrement, tout ça manque trop de chants pour le moment. C’était la force de l’épisode de la série à la base tout de même.

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Sergio

Autrement, Sergio reçoit aussi un appel de son cabinet médical en début d’épisode, et il galère ensuite à les recontacter. Quand il finit par les avoir, il se rend au cabinet pour apprendre qu’il a du diabète de type 1. Sa seule question est alors de savoir s’il pourra continuer à danser ou non. Il pourra, mais ce n’est pas si simple. Il doit gérer mieux son glucose et sa production d’insuline. J’ai bien aimé la scène, principalement parce que les deux médecins parlaient bien lentement, alors c’était facile de capter tous les mots.

J’avais un peu peur de ne pas saisir ce qu’il avait comme condition médicale. Finalement, ça n’avait rien de bien compliqué. Il se retrouve en revanche avec un patch sur l’abdomen, et je suis sûr que ça posera problème avant la fin de la saison. Pour l’instant, on repart sur une toute autre intrigue cependant. En fin d’épisode, Sergio montre ses photos de l’épisode précédent à Omar. Il n’en a pas été question de l’épisode, et c’était étrange.

Le karma le sert bien : Omar fout une sacrée droite à Sergio, au beau milieu de la fête de l’école et devant tous les professeurs.  Cela semble faire prendre conscience à Rober de l’identité de Sergio, non ? Ce n’est pas clair, apparemment, Rober est trop débile pour ça. Il veut en tout cas comprendre ce qu’il s’est passé et va ensuite harceler Sergio. L’épisode peut ainsi se terminer sur Rober, qui est le prof de Sergio rappelons-le, qui s’énerve de voir Sergio le fuir au point de l’étrangler (oui, oui) pour savoir qui il est exactement.

Je suis ton fils, papa. Pas exactement au niveau de Star Wars, ce délire, mais Rober semble très surpris de l’apprendre. Putain, il n’a même pas changé son prénom ou menti sur sa vie aux USA avec sa mère, fais un effort !

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