D’accord, certaines intrigues remontent le niveau de la série et j’ai moins le sentiment d’être devant une série très mal jouée, mais ça reste prévisible souvent et pas d’une qualité incroyable. En vrai, c’est juste que le côté soap l’a emporté sur tout le reste, mais bon, de toute manière, vous avez compris que je suis là pour ça. On peut difficilement s’attendre à autre chose de la part de la série. Elle fournit donc exactement ce que j’attends d’elle cette semaine, avec un bon degré de wtf, de tenues improbables, de chorés qui ponctuent l’épisode sans que ça ne serve vraiment et, c’est le plus de cette version 2023, avec une représentation queer à n’en plus finir. Que demande le peuple ?
Spoilers
Andrea aidera-t-elle son père ? Sergio se réconciliera-t-il avec son père ?
Una agresión es motivo de expulsión
Les mauvaises habitudes ont la vie dure, c’est encore à près de minuit que je commence cet épisode. C’est un plaisir de voir qu’il ne dure que 48 minutes, du coup. Cela dit, on a bien compris que si je regarde ça sans sous-titres, c’est que je suis prêt à m’infliger n’importe quelle durée, finalement. Quant à l’horaire, j’ai passé une heure avant à faire un tas de petits trucs que j’aurais pu reporter, donc c’est que je le veux bien, j’imagine. BREF. L’épisode va commencer, avec la promesse d’une confrontation Roberto/Sergio, tout de même.
Sergio & Rober | Omar & Luca | Le cours de Lola | Lala, Andrea et… Elvira ? | La décision de Silvia
Sergio & Rober
Et d’ailleurs, ça ne manque pas, on repart tout de suite sur le « Soy tu hijo » de l’épisode précédent, sauf que Roberto n’y croit pas. Au moins, il arrête d’étrangler son gamin, c’est déjà ça. Après une ou deux phrases de Sergio, cela dit, Rober est déjà convaincu qu’il a affaire à son fils, qu’il n’a plus revu depuis ses sept ans. Pour un type qui l’accusait d’être un imposteur, Rober le croit super vite, sérieusement. Ok, il connaît le nom de sa mère, mais ça me paraît pas impossible de trouver l’info sur Internet.
Lorsqu’on retrouve Omar dans cet épisode, c’est pour qu’il débarque chez Andrea – qui est supposée vivre avec Sergio, non ? – et lui fasse un câlin digne de l’annonce d’un décès dans sa famille la veille, sérieusement. Pourtant, le lendemain, Omar revient en cours et confronte Sergio du regard. On nous ressort une amitié de Rober et Pedro, finalement, parce que les scénaristes ne savent probablement pas comment raviver la flamme de la série précédente.
Bon, en tout cas, Sergio et Omar sont tous les deux convoqués dans le bureau de Silvia, où tous les profs sont réunis pour essayer de comprendre ce qu’il s’est passé entre eux. C’est compliqué car les deux étudiants s’emmurent dans le silence, et pourtant, Lola fait vraiment plein d’efforts avec eux. C’est une prof bienveillante, qui essaie d’être dans la conversation avec eux, tout ça pour mieux se manger un mur de silence, donc. En fait, les deux garçons ne laissent pas trop le choix aux profs : Silvia rappelle qu’une agression comme ça, c’est synonyme d’exclusion de l’école. A priori, c’en est fini pour Omar à l’école. Sergio ? Il est menacé d’expulsion lui aussi car il n’explique pas sa version des faits. C’est un joli moyen de s’en prendre à la victime de l’agression qu’ils ont tous vus, dis donc. Bien sûr, dans les faits, Sergio a bien provoqué son agresseur, mais rien ne justifie le recours à la violence, hein.
Omar finit par se barrer de la réunion avec tous les profs, sans plus d’explication. Une fois la réunion terminée, Andrea prend le temps d’aller parler avec… Sergio. Bien sûr, oui, c’est logique. Elle n’a pas une scène avec son mec, mais une avec Sergio, parce que pourquoi pas. Elle tente de comprendre ce qu’il s’est passé, en vain.
Du côté des profs, cependant, la décision n’est pas si évidente à prendre : Rober n’a pas du tout envie de perdre Omar, qui est le lead de son musical. Euh ? Il était pas censé être viré du rôle ? Qu’importe, Silvia tranche de toute manière : elle prendra sa décision pour le lendemain. Mouais.
Une fois les autres profs partis, Rober débarque dans le bureau de Silvia pour lui reprocher de lui avoir caché le secret de Sergio. Il a été bien patient de ne pas le faire plus tôt, genre la veille au soir, surtout qu’il est super énervé après elle. Cela dit, moi, je ne comprends toujours pas comment il n’a pas deviné avant qu’il avait affaire à son fils qui n’a même pas essayé de changer son prénom ou son origine. Sérieusement, il ne doit pas penser du tout à son fils depuis quinze ans pour ne pas capter qu’il a affaire à lui.
Il finit par se calmer sur le toit de l’école, où Silvia le retrouve pour l’aider à relativiser ce qu’il se passe à Sergio, et surtout pour souligner que le fils voulait retrouver son père. Effectivement. J’ai aimé sa remarque sur le nombre d’écoles existant dans le monde pour apprendre à danser. Après, le montage de la série pour nous montrer que Rober est un grand sensible, c’était pas dingue. Certes, il a perdu son fils parce que son ex s’est barrée à l’autre bout du monde plus ou moins sans le laisser le choix… mais de là à essayer de nous faire compatir à la scène où il stalke son fils sur ses réseaux sociaux, au secours.
Comme le stalkage en ligne n’est pas suffisant pour rectifier la situation, Rober se rend ensuite chez son fils – donc chez Andrea ? – afin de lui parler. Il l’interrompt au moment où il change son patch d’insuline pour lui donner son point de vue sur la situation. Je le dis avec autant de gentillesse que possible, parce qu’après tout, Rober s’est fait avoir à l’époque… mais tout de même, je comprends la position de Sergio : son père l’a abandonné et n’a jamais cherché à le retrouver.
Ce n’est pas exactement ce qu’il s’est passé, mais sur ces 15 années, il est clair que Rober aurait pu trouver des moyens pour voir son fils, même si la mère était contre, surtout avec les réseaux sociaux et avec son succès. En vrai, je trouve que la série gère plutôt bien l’écriture des scènes Rober/Sergio. C’est étonnamment crédible.
Je crois que ça aide que Sergio soit l’un des meilleurs jeunes du casting – niveau jeu, il est plus crédible que les autres quand il exprime sa rage ou ses larmes. Par contre, la série règle cette histoire trop vite et d’une manière un brin creepy… Je veux dire Rober qui met la main sur le cou de son fils, en mode « eh on est potes désormais » alors qu’en début d’épisode il avait la main sur son cou pour l’étrangler, c’est un parallèle peu judicieux. Mais bon, ils sont réconciliés, on peut passer à autre chose pour la suite de la saison comme ça.
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Omar & Luca
Pendant ce temps, nous suivons le retour d’Omar chez lui et il était difficile de ne pas éclater de rire : il rentre pour se changer vite fait, histoire qu’on puisse le caleçon. Ensuite, il remet un marcel… pour mieux le retirer cinq secondes plus tard quand il décide d’aller danser dans la cour intérieure de son immeuble. C’était à mourir de rire, sincèrement.
La danse était sympathique, mais bon, l’acteur a du mal à jouer… Ce que je comprends : pas évident d’être crédible quand tu arraches tous les vêtements du fil à linge pour monter que tu danses en étant énervé. En tout cas, la scène plaît beaucoup à Luca qui débarque chez Omar avec le pire des prétextes, juste pour le mater. Sincèrement. Les scénaristes ne savaient pas trop quoi inventer apparemment.
Bref, Luca invite donc Omar à venir assister à un concert où il joue en tant que guitariste accompagnant une chanteuse. L’intrigue sort absolument de nulle part, mais eh, Omar s’y rend évidemment. Non, non, Luca ne ramène pas sa meilleure amie à ce concert, hein, juste Omar. C’est d’autant plus gênant que pendant qu’Omar passe ce bon moment à fantasmer sur Luca (sérieusement, c’est ça), Andrea leur laisse des messages d’appel au secours… qu’ils ignorent complètement. Quant à moi, je désespère : j’espérais remplir mes playlists avec le retour de la série et… nope, c’est un échec.
Omar n’en a rien à taper : il préfère largement passer de bons moments dans un bar avec Luca. OLE ! Ils finissent bourrés dans la rue avec tout un groupe. Concrètement, j’ai vu un groupe insupportable qui fait un bruit monstre en pleine nuit pour les plus mauvaises raisons possibles. Rapidement, cependant, Omar et Luca ne se retrouvent plus que tous les deux pour rentrer, olé ! C’est tout aussi rapidement qu’ils font une mauvaise rencontre, avec un groupe de quatre mecs bourrés eux aussi qui les abordent pour se foutre d’eux.
Omar se défend un peu, Luca lui dit de laisser tomber et semble avoir l’attitude la plus raisonnable – celle de la fuite face aux idiots mal éduqués qui ne le seront pas beaucoup plus à cette heure avancée de la nuit. Luca prend toutefois mal qu’on lui dise qu’il est la femme du couple et il a la merveilleuse idée de foutre une droite au type qui lui dit ça. La scène avait une visée humoristique, mais ça reste une agression verbale homophobe complètement gratuite, hein. Ca fait grincer des dents.
Après tant d’émotions et d’adrénaline, Omar invite donc Luca chez lui, parce qu’il est apparemment suffisamment sobre pour mettre une droite correctement, mais trop bourré pour rentrer dormir. Ah ben oui, quelle belle idée, Luca et Omar seuls dans une chambre pour la nuit, ça ne peut que bien tourner, non ? En théorie, oui, Luca va pouvoir vivre ses fantasmes. En pratique, il préfère demander à Omar ce qu’il s’est passé avec Sergio exactement… mais n’écoute rien du tout de ce que lui raconte Omar, trop occupé qu’il est à le mater.
Comme la musique a bien augmenté quand Omar lui racontait tout ça, je n’ai pas tout entendu, mais ça termine ensuite en débat pour savoir qui dormira au-dessus et qui dormira en-dessous. DANS LES LITS SUPERPOSÉS HEIN.
C’est très subtil. Autant on voit les autres persos coucher ensemble, autant on a juste droit à un baiser entre eux au milieu de cette tension sexuelle affolante (pas tellement, en vrai), avant qu’on coupe directement au lendemain matin. Faudrait savoir. A priori, la nudité, ce n’est pas pour Luca. Pourtant, vu le peu de vêtement (au singulier) au réveil d’Omar (oui, il est encore en caleçon quoi), il y a peu de doutes sur ce qu’il s’est passé durant la nuit.
Par contre, pendant son walk of shame du retour chez lui (clairement, cette attitude, c’est merveilleux, il s’est barré sans dire au revoir et tout), Luca prend une décision inattendue : il contacte Lola pour lui raconter ce qu’il s’est passé entre Omar et Sergio.
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Le cours de Lola
On en oublierait presque les galères familiales d’Andrea, pas vrai ? C’est plutôt une bonne chose, mais non, on la voit ensuite être nostalgique et y repenser. Luca débarque avec son eyeliner pour lui changer l’esprit avec un petit câlin, cependant. Ouais, ça se passe avant son concert, mais non, la chronologie n’est pas super claire.
La série nous ramène aussi Lala et Tara, évidemment. Les coupes de cheveux de la série sont si improbables, ça me fait bien rire. Leur interaction est toutefois brève en début d’épisode, parce qu’elles sont interrompues par l’arrivée de Lola qui est là pour leur faire cours. Le cours en question n’est pas dingue, cependant, avec une Lola qui est vraiment adulée par ses étudiants sans qu’on ne comprenne bien pourquoi. Tais-toi et danse Lola, bordel.
Quand c’est enfin le cas, on retrouve l’esprit de la série d’origine comme il se doit. On a un peu de danse, c’est sympa, puis Lola finit par s’énerver sur Andrea, clairement pas concentrée sur la chorégraphie et sur l’esprit de groupe nécessaire pour la réussir. Partant de là, elle lui demande de passer au dernier rang, échangeant sa place avec Elvira.
Contre toute attente, Andrea s’invente alors une personnalité et un caractère : elle s’énerve contre sa prof, contre Elvira avec qui elle est odieuse et… Lola met fin au cours. C’est bien connu, on lâche ses étudiants au premier problème venu. Andrea, elle, nous fait une sorte de crise d’angoisse aussi mal jouée que mal écrite et finit par s’enfermer aux toilettes. Allez comprendre pourquoi, Elvira prend la peine de lui venir en aide. Je veux dire, que Lala débarque et soit motivée à défoncer une porte pour Andrea, ça passe, elles sont plus ou moins potes… mais Elvira ?
Une fois de plus, j’ai l’impression que les scénaristes forcent avec la présence d’Elvira. C’est donc de manière inattendue qu’on se retrouve avec un trio Lala/Andrea et Elvira pour le reste de l’épisode. Andrea leur confie plus ou moins ce que son père lui a dit, Elvira mentionne Luiso devant ses amies, et hop, les voilà qui sèchent toutes les trois en s’excusant vite fait auprès de Lola. Quelle autorité la Lola.
Sa vie n’est pas simple, et son beau maquillage n’y change rien : ses filles lui manquent, elle est face à un dilemme improbable entre vie perso et vie pro. C’est improbable au sens où elle est surtout face à ses choix. L’avantage de la scène ? Elle craque devant Luiso (qui semble peu affecté) et ralentit son débit de paroles. L’inconvénient ? Beatriz Luengo n’est pas la plus douée pour pleurer et ses sanglots n’aident pas à la comprendre. De toute manière, l’essentiel, c’est que Lola sache qu’elle a une épaule sur qui s’épancher : Luiso.
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Lala, Andrea et… Elvira ?
Après tout ça, il est important d’en revenir au trio inattendu entre Andrea, Lala et Elvira. La première entraîne les deux autres avec elle dans la maison secondaire de son père. C’est quelque chose : elle est en galère de thunes, mais elle a des maisons de dingue absolument partout. La piscine est géniale et fait envie, franchement ! C’est toutefois une intrigue vite expédiée : Andrea n’est pas là pour la maison, mais pour aider son père. Elle comprend donc que son père a dû planquer quelque chose dans Freddy, un immense ours en peluche. Quelque chose ? Un agenda et beaucoup, beaucoup de fric.
Andrea y voit une occasion de régler ses problèmes, mais ce n’est pas le cas : c’est de l’argent sale, après tout. Lala lui fait un bon check de réalité, tout de même, en lui expliquant clairement que son père est un criminel et qu’il fait d’elle une complice. Bon, après, Lala aussi est complice, là. C’est donc l’occasion de découvrir un peu plus l’histoire de celle-ci qui explique que sa mère est en prison à cause de son fiancé, et que bon, si le père d’Andrea l’aimait vraiment, il ne lui demanderait certainement pas ça. BIM.
En tout cas, heureusement qu’Andrea a les filles dans sa vie (enfin, on notera une fois de plus qu’Elvira ne sert à rien dans la scène, elle n’a même pas une réplique ??), parce que ni Luca ni Omar ne lui répondent avant le lendemain matin, trop occupés qu’ils sont à coucher ensemble. Elle s’en contente toutefois quand elle se rend à son cours du lendemain, qui est encore un cours avec Lola, mais en extérieur cette fois. C’est l’occasion pour la prof et l’étudiante de se réconcilier, au moins. C’est déjà ça. Et ça permet aux trois filles d’assurer ensuite la choré en public qu’elles doivent faire avec lereste de la classe. L’occasion pour moi de rester peu convaincu par les choix musicaux de cette saison. Cela commençait bien, mais finalement, ce nouveau style musical est loin d’être celui qui correspond le plus à ce qu’on connaissait de la série d’origine.
Et sinon, le père d’Andrea ? Il va rester en prison un bon moment : Andrea a pris la décision de ne pas lui venir en aide. On assiste donc à la fouille de la maison par la police – et oui, la police retrouve Freddy. C’est dommage pour le papa ça, sa fille à papa a croisé Lala en route et a écouté les conseils de son amie.
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La décision de Silvia
La série ramène l’intrigue Silvia/Sira et ça semble venir de nulle part dans l’épisode. Genre, vraiment, on ne sait pas trop pourquoi Silvia est encore en train de danser seule dans une salle de classe quand Sira débarque pour se mettre à parler de son désir d’enfants – et surtout, c’est plus problématique, pour parler de Silvia qui n’en veut pas.
Cela dit, ne vous inquiétez pas : elles se réconcilient. La série nous sort une improbable scène de sexe entre les deux profs. Je veux dire, elle n’a rien d’improbable en soi, c’est juste qu’il y a deux semaines, ça aurait été improbable et là, on nous la sort comme si de rien n’était, de manière gratuite : elles font l’amour juste pour le bien des audiences. Cela dit, c’est une belle visibilité pour la communauté LGBT, je trouve. Je me demande si la série rencontre du succès en Espagne. Dans tous les cas, ça reste sur une grande chaîne à heure de grande écoute.
Et puis, leur couple est mignon dans sa routine du soir et dans sa manière de parler boulot entre deux – après tout, Silvia doit toujours prendre sa décision concernant Sergio. C’est ainsi que le lendemain, elle organise de nouveau une réunion avec tous les profs pour parler de son cas – avec Lola qui peut aussi leur faire écouter le message de Luca.
Roberto prend toutefois la défense de Sergio cette fois. Lola révèle à son tour qu’elle est deux de tension : elle ne comprend pas qui est Sergio non plus, alors que ça devient évident. Elle l’a connu à sept ans, bordel, elle s’en est même occupée non ? La moue de Lola quand elle apprend la vérité m’a bien fait rire en tout cas. On n’en a pas eu beaucoup durant cet épisode. Cela dit, la réunion ne sert à rien : Lola se barre en disant à Silvia que c’est elle la directrice après tout. Voilà qui est fait.
La décision de la directrice ? Elle expulse Omar et Sergio. Sergio a au moins le droit à la visite de son papa en classe pour le lui annoncer, alors qu’Omar doit se contenter d’un SMS et d’un câlin d’Andrea. Non merci ?
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