NCIS Hawai’i – S02E14 – Silent Invasion – 15/20

J’ai beaucoup aimé l’épisode, mais j’ai trouvé qu’il était passé trop vite. J’ai même checké la durée pour voir s’il ne m’en avait pas manqué une partie sans que je ne m’en rende compte. Pourtant, il est on ne peut plus banal, et l’absence de certains personnages aurait dû me déranger… Je vais éviter de m’en plaindre, ça faisait un bon divertissement efficace !

Spoilers

Jesse a un sentiment de déjà-vu avec l’enquête de cette semaine.

L’épisode commence de manière on ne peut plus classique, et on reste sur du classique tout du long : un cambrioleur tue un capitaine de la marine et sa femme après s’être introduits chez eux. Ce faisant, il vole donc des objets… mais très peu, uniquement des petits objets. Cela donne l’impression que l’objectif était de tuer les habitants plutôt que de les cambrioler.

Bien sûr, le NCIS est rapidement mis sur le coup et lorsque Jesse entend le résumé sur place de la manière dont les victimes sont mortes, dont le cambrioleur s’est introduit chez eux et dont ce cambrioleur n’a pris que quelques objets, il fait aussitôt le lien avec une enquête menée quelques années plus tôt par un certain Carter. Le problème, c’est que Carter n’est plus en bons termes avec le NCIS : il a démissionné, parce qu’il ne s’entendait pas du tout avec Jane. En fait, il va jusqu’à dire plus tard dans l’épisode qu’elle a fait en sorte qu’il soit mis à la porte, alors qu’elle assure que ce n’est pas le cas.

Inévitablement, on a plutôt tendance à croire Jane, surtout que le portrait qui est peint de Carter jusqu’à la dernière scène de l’épisode est assez horrible. On n’a pas envie d’être e son côté en tout cas : il a bâclé son affaire et n’en a rien à faire d’apprendre qu’il a envoyé un innocent en prison pendant sept ans. Un charmant personnage, donc, et un personnage qui se croit tout permis.

Pendant l’épisode, on le retrouve ainsi à venir rendre une visite chez Jane, après avoir lui-même reçu celle de Jesse. Le truc, c’est que Jesse le voit en journée dans un lieu public, alors que Carter n’hésite pas à se pointer sans invitation chez Jane. Et devant ses enfants.

Au pluriel, oui ! Jane a de nouveau une fille dans cet épisode. Je pensais sincèrement que les scénaristes avaient oublié son existence à ce stade de la série, et ça m’a fait plaisir de la retrouver. Bon, son intrigue n’était pas des plus dingues – une histoire de harcèlement scolaire vite fait évoquée et résolu de manière improbable – mais c’est bien de se souvenir qu’elle existe. Aussi, j’ai aimé la dernière scène de l’épisode qui la voit marchander un chien avec l’aide de son frère et d’un repas qu’ils ont concocté pour leur mère. Cela marchait vraiment bien et le dernier plan m’a fait rire. Bref, on a eu beaucoup de la vie perso de Jane, alors merci Carter.

Cela ne m’empêche pas de me souvenir que tu es un connard qui coupe les caméras pendant ses interrogatoires pour faire accuser des innocents. Quant à l’affaire récente, elle est rapidement résolue par le NCIS et de manière bien plus efficace : Jesse et Kai retrouvent la montre volée, arrête son revendeur, remontent une piste et TADAA. Au passage, le NCIS nous remet en liberté l’innocent qui n’avait rien fait, Jane sauve un chat et le vrai cambrioleur se fait tuer à travers un plafond dans lequel il a tiré plein de balles, espérant mettre fin aux jours de nos héros.

Une affaire rondement menée, comme on dit… mais qui ne me fait pas oublier que Lucy et Whistler me manquent.

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How I met your father – S02E09 – The Welcome Protocol – 16/20

Oh, je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé avec cet épisode, mais il a réussi à me faire rire plusieurs fois (par les situations, les gags et les jeux de mots) et a introduit des concepts qu’il sera facile de réutiliser plusieurs fois par la suite. Bien sûr, une bonne partie de l’épisode est un peu forcée et le surjeu est toujours de mise, mais je surnote un peu par plaisir d’avoir enfin eu un épisode qui me faisait rire.

Spoilers

Jesse veut intégrer sa nouvelle rencontre amoureuse au groupe d’amis.

Could you maybe not sauceshame me.

La promotion de Val | Robert | Le protocole

La promotion de Val

Val a obtenu sa promotion et elle a maintenant des places pour des soirées exclusives. Tous ses amis se battent pour en obtenir, et ce n’est pas qu’une manière de parler avec un épisode qui commence par un concours de pompes gagné contre toute attente par Sophie. Les scénaristes auraient pu trouver une autre méthode tant qu’à faire, parce que ça manque de crédibilité un peu vu qu’elle doit être la moins sportive de tous.

La promotion de Val ne vient pas qu’avec des avantages : elle doit aussi supporter des clientes de plus en plus chiantes. C’est grâce à cette cliente chiante, Daphne, que Val et Sophie peuvent se rendre à une superbe soirée où elles font péter leur meilleur look. Sophie y rencontre Robert, le chef cuisto, et l’acteur est tellement connu qu’on sait déjà qu’il aura un rôle à jouer.

En attendant, Val est confrontée à un problème de styliste de taille : sa cliente est habillée comme quelqu’un d’autre à la soirée. C’est rapidement hilarant avec Sophie qui se retrouve à devoir jeter de la sauce sur la nana qui n’avait rien demandé. Pour une fois la série a réussi à me faire rire, avec un surjeu qui fonctionnait bien. De manière prévisible, une autre femme porte la robe elle aussi. Le coup de la sauce est donc réutilisé une fois de plus, mais il fonctionne bien moins.

En fait, ça termine en véritable catastrophe quand la troisième femme avec la robe remarque qu’elle porte la même robe que la star de la soirée – et bien sûr, Daphné finit par s’en apercevoir elle aussi, malgré tous les efforts de Val pour le lui cacher. C’est le genre d’intrigue très simple, mais aussi plutôt efficace par les gags – et le surjeu de Val m’a plu.

L’avantage, c’est aussi que Val peut partager un moment avec sa cliente dans le vestiaire. Grâce à ça, Val a l’idée de faire de Daphné une « femme du peuple » (??) qui porte la même robe que d’autres, ce qui fait un coup de com servant Daphné à la réputation peu agréable. C’est ce qui arrive quand on est désagréable. Finalement, tout est donc bien qui finit bien pour Val, qui réussit à se remettre Daphné dans la poche.

La promotion de Val | Robert | Le protocole

Robert

Pendant la soirée, Sophie aide désespérément Val à camoufler le coup de la robe. Ce n’est pas si évident : elle donne sa veste à la première femme et se retrouve à devoir donner… sa robe à la seconde. Alors que Val va théoriquement lui chercher un manteau dans les vestiaires, Sophie se retrouve en attendant à devoir lui laisser des messages vocaux en sous-vêtements car elle ne revient pas – ce qui surprend beaucoup Robert, évidemment. Il fallait qu’il la croise et il se retrouve ainsi à lui donner sa blouse de chef. Eh, ça lui va bien à Sophie – mais qu’est-ce qui ne va pas à cette actrice de toute manière ?

Val oublie totalement sa meilleure amie, préférant sauver sa carrière et s’occuper de Daphné. Grâce à ça, Sophie passe alors un bon moment en cuisine avec Robert et les deux se retrouvent à flirter ensemble. Ils ont eu la bonne idée de se googler l’un et l’autre, la différence d’âge ne pose aucun problème à la tension amoureuse qui se dessine entre eux, et hop, voilà un nouveau prétendant pour Sophie. On sait que ça ne mènera nulle part, bien sûr, mais qu’importe, ça comble un peu la saison et si ça permet de l’humour, ça n’est pas grave du tout ! C’est l’autre point qu’il manquait souvent à la série depuis une saison et demi : autant dans How I met your mother, le mystère de la mère avait fini par être éclipsé car on adorait passer du temps avec le groupe d’amis, autant dans ce revival, on n’y était pas encore tout à fait. Oh, et aussi, cet épisode fonctionne parce qu’il ne nous impose pas trop la Sophie du futur. J’adore l’actrice, mais ce rôle est trop gênant, définitivement.

La promotion de Val | Robert | Le protocole

Le protocole

Si les scénaristes ont vite voulu se séparer de Sophie en la foutant avec Val en début d’épisode, c’est qu’elle aurait pu être gênante pour le concept de cet épisode : le Protocole de Bienvenue est ainsi invoqué par Jesse qui veut présenter au groupe sa nouvelle copine – ou en tout cas, une femme, Dana, qu’il vient juste de rencontrer et qu’il apprécie beaucoup.

Ouais, plutôt que de nous pondre un protocole de bienvenue qui serait mis en place à partir de ce moment-là, les scénaristes nous expliquent que c’est quelque chose qui était déjà là dans le groupe d’amis. C’est tout le problème de cette série : on a vu les amis se rencontrer et constituer leur groupe, ils manquent justement de moments où on les sait vraiment amis.

Ajouter ce protocole, ça permet de les établir comme un groupe d’amis… mais le faire en indiquant qu’il est déjà là au lieu de les voir le créer, ça me pose problème. Bref, de quoi s’agit-il ? D’un protocole pour accueillir les +1 du groupe. Et c’était donc apparemment déjà en place pour l’arrivée de Rachel – ça permet une petite parodie de film d’action comme ça. Chacun a son rôle à jouer pour s’assurer que la nouvelle personne soit intégrée comme il se doit dans le groupe d’amis.

C’est un peu caricatural, mais crédible : le faire-valoir, la glousseuse, la meilleure amie des toilettes, le bouffon… Autant de rôles qui permettent effectivement de caricaturer bien des groupes d’amis, en vrai. Cela les blase tous de devoir mettre en place le protocole avec une nouvelle que Jesse connaît depuis peu de temps, mais ils acceptent malgré tout de le faire.

Au départ, Dana semble cool… Mais très rapidement, je me suis dit que Jesse avait dû la briefer. Ce n’est pourtant pas ça que les scénaristes proposent : en fait, Dana plaît juste énormément à Sid (elle a sa référence discrète à Shining derrière le bar), à Ellen (en lui posant simplement une question sur elle) et à Charlie (grâce à sa bienveillance vis-à-vis de ses blagues). En revanche, elle ne plaît plus tellement à Jesse.

De nouveau, la série se contente de nous servir du réchauffé déjà vu plein de fois, tout ça est extrêmement prévisible… mais l’humour passe bien pour une fois, parce qu’il y a plein de petits gags efficaces pendant l’épisode. A la demande de Jesse et malgré la réticence de tout le groupe d’amis, le protocole de bienvenue est abandonné au profit de celui de l’urgence : Jesse fait croire à Dana que sa mère a eu un accident et qu’il n’a d’autres choix que de se rendre à l’hôpital.

On doute qu’une telle excuse fonctionne véritablement, mais eh, qu’importe, c’est ce que proposent les scénaristes pour mener au dernier gag de l’épisode : la grand-mère de Dana est aussi à l’hôpital et Dana doit s’y rendre en urgences pour s’occuper de cette grand-mère hypra cool. Cela met un terme à sa relation avec Jesse : il l’accuse de mentir alors que c’était vrai.

Dommage, j’ai trouvé aussi que Dana avait déjà tout pour être un super personnage. Malheureusement, il faudra faire sans… Surtout que Jesse se rend compte qu’il est encore amoureux de Sophie. Il s’en confie à Ellen, loin de se douter que Sophie est en train de batifoler au même moment avec Robert. Ah, le timing dans les séries !

La promotion de Val | Robert | Le protocole

How I met your father – S02E08 – Rewardishment – 14/20

Malgré un bon concept qui permet un épisode s’éloignant du fil rouge pour développer davantage l’amitié de ce groupe qui galère encore parfois à être convaincant (mais de moins en moins), j’ai trouvé que l’épisode continuait de vouloir trop en faire. Le surjeu comique ne prend pas toujours, les situations ridicules peuvent faire rire parfois, mais tombent encore souvent à l’eau. Bref, j’ai encore l’impression que la série cherche son équilibre, ce qui devient franchement gênant après une saison et demi. Il y a de plus en plus souvent de bons moments, heureusement, et c’est possiblement l’épisode qui m’aura fait le plus rire. C’est juste que la chute fut plus dure pour les mauvais gags ensuite.

Spoilers

Les personnages cherchent tous à surmonter un blocage qui leur pourrit la vie.

It’s time to grow up.

Si vous avez été attentif, vous savez que je n’ai pas continué la série pendant mes deux semaines de vacances : c’est parce que je me la garde pour les pauses repas au boulot où elle fait un passe-temps efficace. Je n’ai pas énormément de temps et elle a le parfait format… à défaut d’être excellente. Ceci étant dit, je me souviens d’une conversation Twitter où on m’avait vendu un épisode 8 plus drôle. Espérons que c’est le cas, pas vrai ? C’est parti pour la critique.

Un concept simple | Du côté des garçons | Ellen | Les yeux de Val | Les cours de conduite | Punition ou récompense ?

Un concept simple

En quoi c’est drôle de savoir que Sophie n’a jamais appris à siffler ? Je ne sais pas, mais l’épisode commence par-là. Il faut que je reprenne mes bonnes habitudes : pour que la série soit efficace, il faut s’amuser de la stupidité des personnages. Se moquer d’elle, c’est marrant, après tout. Je pense que l’intro me remettait juste dans le bain. Et il le fallait !

La suite de l’épisode nous ramenait en effet au bar où tous les personnages perdaient du temps une fois de plus. Le sujet du jour ? Tous les trucs que les personnages ne savaient pas faire. C’est un concept simple et assez efficace, qui permet en tout cas une conversation fluide : Sophie et Val ne savent pas conduire (pour ne jamais avoir à être Sam, en gros), Ellen n’ose pas confronter sa collègue qui la répulse, Charlie ne sait pas se raser seul (on découvre donc que c’est Ellen qui le fait ; et Val semble l’apprendre alors que la logique aurait voulu qu’elle le fasse aussi à un moment ? Ignorons ce détail et apprécions le fait qu’Ellen raconte les secrets de son coloc à son frère, toujours un bon moment) et Sid ne sait pas boire la bière d’une traite.

Ouais, le concept est simple, mais tout ça n’est vraiment pas au même plan selon moi. Conduire et se raser, c’est un peu plus essentiel que boire d’une traite, sérieusement (oui, ça vient d’un type qui n’a pas de voiture et qui en est ravi). Pour aller plus loin dans le concept, l’épisode nous sort un énième falshback de la fac de Sid et Jesse où ils ont inventé un super système (non, tout le monde connaît ça ?) : se donner une deadline pour faire les tâches à la fin de laquelle ils ont soit une récompense, en cas de réussite, soit une punition, en cas d’échec. Bizarre de les voir s’électrocuter l’un l’autre tout de même.

Voilà, les personnages se retrouvent avec 48h pour effectuer ce qu’ils ne savent pas faire : conduire, se raser, confronter une collègue, boire. La récompense ? Une soirée pyjama ???? Ils ont trente ans et rêvent d’une soirée pyjama où ils collent les lits ??? Mais enfin ! What ? Et la punition, c’est de boire de l’alcool ? Hein ?

Bon, de l’alcool, j’abuse un peu, il s’agit de boire un mélange des restes tombés sur le bar, donc ça doit être bien dégueu, m’enfin, ce n’est jamais qu’un shot. Je ne sais pas. Oh, et si vous avez été attentifs, vous savez aussi qu’il manque un défi pour Jesse : le voilà qu’il révèle qu’il n’a pas pu faire les championnats de hula-hoop car il ne maîtrisait pas une figure.

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Du côté des garçons

C’est un peu simpliste comme distinction dans l’intrigue, mais ouais, les scénaristes nous forment une bande de potes où les trois garçons décident de s’aider et se soutenir dans leurs objectifs. Le défi de Jesse permet de découvrir que l’acteur maîtrise tout de même vachement bien le hula-hoop, un détail surprenant, tout de même. De son côté, Sid m’a fait rire à être incapable de boire ne serait-ce qu’une gorgée de bière (une sensation que j’ai l’impression d’avoir connue vite fait à un moment).

Charlie qui n’arrive pas à se raser ? Le tremblement était marrant… mais par contre, ils étaient chelous à avoir tous les trois le même T-shirt, non ? Il était bien plus drôle de voir Charlie apprendre à se raser en s’entraînant sur ses jambes, après être passé par l’entre-jambes sans grand succès. Par contre quand on voit comment il galère et se coupe sur la jambe, on se demande comment ça a pu se passer pour l’entrejambe, hein.

Une fois à l’hôpital, Charlie essaie de lui mentir sur ce qu’il s’est passé, sans grande crédibilité, à une infirmière qui doit aussi supporter Sid et sa maladie imaginaire. La pauvre. Elle commet toutefois une énorme boulette en indiquant à un patient qu’il pourra bientôt être rasé, parce que ça motive Charlie à aller s’entraîner sur le ventre de ce pauvre monsieur qui n’avait rien demandé à personne.

Au moins, tout est bien qui finit bien : Charlie réussit ainsi à se raser… Et c’est terrible comme il aurait mieux fait de garder sa barbe, en vrai. Au passage, il en profite alors pour aider Sid à venir au bout de son problème : pour boire une pinte de bière, rien de plus simple… Il suffit de manger du piment avant.

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Ellen

Ellen s’entraîne à se confronter à sa collègue en préparant son discours à l’avance, dans le vide. Le problème, c’est que quand Rhonda, la collègue en question avec qui elle partage le même bureau (au sens meuble du terme, hein), arrive, elle débarque avec un serpent. Et là, Ellen est incapable de dire non ou de mettre clairement des frontières entre elles. Ellen finit par se tourner vers son frère pour avoir des conseils : elle veut savoir exprimer sa colère correctement.

Bon, si j’aime bien Ellen et son surjeu constant, je dois dire qu’il était décevant de la voir s’entraîner avec son frère. L’humour n’a jamais vraiment pris avec Jesse dans son appartement. C’était un peu mieux une fois qu’elle force son frère à se rendre au bureau pour porter les affaires de Rhonda afin de faire une meilleure Rhonda, parce qu’inévitablement, ça termine par Rhonda qui débarque et le surjeu d’Ellen qui a réussi à me faire rire. Bon, et par un serpent qui mord Jesse, alors qu’on aurait pu s’en passer. Au moins, ça permet à Ellen de confronter (un peu) Rhonda et de lui en vouloir de se moquer de Jesse. Un début qui suffit à réussir son défaut paraît-il.

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Les yeux de Val

Il est tellement simple de se moquer de ces deux personnages que je pense que les scénaristes visent vraiment ça : qu’on se moque d’elles en permanence. On découvre ainsi que Valentina est totalement aveugle parce qu’elle n’a pas envie de porter des lunettes et a peur de devoir mettre des lentilles. Ma foi, c’est une angoisse raisonnable, c’est horrible de devoir se toucher les yeux, non ? Valentina ne peut donc pas commencer à conduire tant qu’elle ne va pas chez l’ophtalmologiste… Et son défi change en cours de route : au lieu d’apprendre à conduire, elle doit désormais apprendre à porter des lentilles. C’est bien plus intéressant que les cours de conduite.

La voir essayer de mettre des lentilles était hilarant, surtout que j’imagine que ça donnerait à peu près ça si moi aussi je devais essayer de faire ce geste simple, mais ô combien terrifiant. De là à laisser quelqu’un qui vient de presser un piment essayer de me mettre une lentille comme elle le fait avec Charlie ? Ils sont stupides, ce n’est pas possible. La situation était drôle, mais le surjeu de Valentina pas terrible. Bref, la voilà qui termine à l’hôpital avec Charlie et Sid. Val est vaccinée en tout cas : elle reçoit tellement de gouttes dans les yeux suite à son attaque au piment qu’elle parvient à mettre des lentilles seule, sans problème.

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Les cours de conduite

Autrement, les cours de conduite ne concernent plus que Sophie, qui est outrée du prix de l’auto-école. On lui dit qu’on n’apprend pas à conduire en 48h ou qu’il est possible d’acheter une arme aux USA à partir du moment où on est majeur (ou presque) ? Non sérieux, elle est tellement stupide, c’est dur de s’attacher à elle.

Bref, elle prend tout de même un cours de conduite qui tourne mal (c’est le cas de le dire) quand elle est forcée de tourner à gauche, sa phobie apparemment. Je ne sais pas trop où est le problème, mais ça la terrifie. Même quand elle se doit de le faire pour sauver la vie de sa monitrice qui a une crise cardiaque, Sophie en est incapable. Heureusement qu’il y a des ados à l’arrière de la voiture pour conduire à sa place jusqu’à l’hôpital.

L’exagération complète des situations présentées et menant les personnages à l’hôpital, le surjeu permanent et le ridicule ont fini par me faire passer un bon moment. Les voir tous se retrouver à l’hôpital et échanger des répliques a ainsi réussi à me faire rire. Incroyable, n’est-ce pas ? Les adolescents qui font une leçon de morale à Sophie, ça fonctionnait.

On enchaîne sur Jesse qui n’a absolument pas de venin de serpent dans le corps qui propose à Sophie de lui apprendre à conduire. Il ne reste plus tellement de temps dans l’épisode, alors ça se passe bien : il utilise une voix douce et calme de prof s’apprêtant à confisquer un portable (le pire, c’est qu’il y a du vrai là) pour convaincre Sophie de tourner à gauche.

C’est rapidement un succès et je me demanderai à jamais pourquoi c’était si dur pour elle. En plus, l’intérêt est tout relatif : je doute qu’elle s’achète vraiment une voiture à New-York, hein. Cela dit, ça permettait à Jesse et Sophie de se retrouver tous les deux une fois de plus et de flirter. Je crois que le couple n’a jamais eu autant d’alchimie qu’au cours des deux derniers épisodes. C’est donc frustrant de voir les regards langoureux entre eux alors qu’ils ne sont pas prêts à se remettre ensemble.

Pour ne rien arranger, il confie à Sophie qu’il bloque sur le hula-hoop à cause d’un jour où sa mère n’est pas venue le soutenir, lui montre la figure qu’il essaie de faire… et reçoit un match d’appli de rencontre au même moment. Frustrant, ils étaient à deux doigts de s’embrasser sérieux tout de même.

Un concept simple | Du côté des garçons | Ellen | Les yeux de Val | Les cours de conduite | Punition ou récompense ?

Punition ou récompense ?

Bref, ils ont tous réussi à faire le défi dans les temps… sauf Jesse. Il a besoin de sa famille pour réussir et ça tombe bien, il a une toute nouvelle famille prête à le soutenir. J’ai aimé le fait que Sophie s’arrête avant de le dire, j’ai aimé le fait que Jesse réussisse son tour de hula-hoop au son d’une jolie musique (malgré le recours à une doublure qui n’a absolument pas les cheveux de Jesse, sérieusement ?)… mais j’ai détesté la conclusion de l’épisode.

On apprend ainsi qu’ils échouent au défi à dix minutes près, sans s’en être rendus compte avant alors qu’ils avaient mis une alarme en théorie. Le but de les faire échouer ? Je me suis dit que ce serait sûrement pour un bon gag… mais non, la conclusion est juste qu’ils finissent tous avec une méningite bactérienne à l’hôpital, un gag balancé si vite en fin d’épisode qu’il passe inaperçu et n’a pas réussi à me faire rire. Peut-être aussi qu’il faut que je sois plus en forme pour voir les épisodes.

Un concept simple | Du côté des garçons | Ellen | Les yeux de Val | Les cours de conduite | Punition ou récompense ?

NCIS Hawai’i – S02E13 – Misplaced Targets – 15/20

Concrètement, cet épisode se concentre sur les deux personnages que je préfère, je crois en tout cas. Je n’arrive pas bien à déterminer mes préférés avec cette série, parce que selon les épisodes, ça varie. Quoiqu’il en soi, après l’épisode précédent qui n’était pas dingue, ça m’a fait plaisir de tomber sur celui-ci qui était plus prenant et aux rebondissements bien menés.

Spoilers

Le passé de Kai continue d’être bien remué, Lucy mène sa propre enquête dans son sous-marin.

J’ai aimé que le début d’épisode commence directement en plein milieu de l’action car ça changeait un peu et que ça nous montrait qu’on se dirigeait vers un épisode un peu différent. Celui-ci se centre principalement sur Kai, parce qu’il est temps d’en arriver à un développement sur toutes ses histoires familiales – et sur son amitié avec AJ qui est bien problématique.

Avant d’en arriver là, une intervention toute simple tourne mal avec une explosion qui manque de tuer tous les agents. Kai est suffisamment malin pour y échapper, mais ça force les agents à enquêter sur la tentative de meurtre. L’enquête mène assez vite Ernie à comprendre que Kai est suivi, grâce à des images de vidéosurveillance. C’était inattendu et ça lançait clairement l’épisode sur de meilleurs rails pour la suite. En effet, le type qui suit Kai est rapidement relié aux frères Koa. Cela ramène une fois de plus le FBI au cœur de l’épisode, puisque que Kai est menacé à cause de l’enquête qu’il a provoquée.

Le truc, c’est que si Kai est en danger, son père risque de l’être également. Il se dépêche d’aller le prévenir au restaurant, contre l’avis de Jane qui trouve ça bien trop dangereux sachant qu’il a une cible sur lui. Cela dit, Kai est borné et se rend directement au restaurant, comme on s’y attendait. En vrai, c’est largement compréhensible : il s’agit de sa famille. Malheureusement, une fois sur place, AJ débarque et nargue Kai, sachant bien ce qu’il fait là.

C’était plutôt drôle à voir, mais ça mène à une scène inévitable où Kai finit par le frapper quand il est provoqué. Cela énerve Jane plus qu’autre chose : non seulement, Kai n’a pas suivi ses conseils, mais en plus, il rend plus compliqué l’enquête du FBI à présent. Ils avaient pourtant commencé à monter un dossier qui aurait u le faire arrêter.

Grâce à Ernie, suivant une idée obtenue par Lucy (j’y reviens ensuite), ils arrivent toutefois à faire une arrestation inattendue : Alana, la femme d’AJ. J’ai beaucoup aimé ce twist qui relance l’épisode avec efficacité : elle est arrêtée parce que son mari met son nom sur tous les documents illégaux… Il n’en faut pas plus pour qu’Alana collabore avec le NCIS quand elle comprend que sa famille est en danger – tout ça pour laisser une échappatoire à AJ, en plus !

Une fois de plus, ça mène à Kai devant aller protéger sa famille pendant que Jane et le reste du NCIS procède à l’arrestation d’AJ. Tout ne se passe pas comme prévu, évidemment : une fois au restaurant, Kai est surpris de voir débarquer AJ. C’était pourtant bien prévisible ! Cela leur permet de comprendre autre chose, cependant, et ça je n’avais pas été assez attentif pour l’anticiper : AJ était la cible des tueurs depuis le départ, pas Kai.

Des hommes débarquent donc pour tirer sur le restaurant et espérer tuer soit Kai, soit AJ, soit les deux. Le problème, c’est qu’il y a aussi la sœur et le père de Kai dans le restaurant. Toute cette scène d’action n’est là que pour nous faire peur, après : tout le monde s’en tire sans dégât et Kai parvient à tuer ses agresseurs, avec l’aide de Jane. Mieux encore : AJ est finalement arrêté. Tout est bien qui finit bien… sauf pour le restaurant, évidemment. Malgré tout, le père de Kai s’entête à l’ouvrir le lendemain, parce que c’est lui, et Kai obtient le soutien de Jane, une fois de plus.

Franchement, tout ça fait qu’on pourrait s’ennuyer, même si j’ai aimé voir plus de développement pour Kai. Etonnamment, l’intrigue amoureuse autour d’Ernie fonctionnait aussi : on nous ramène Dalia dans la série pour remplacer Lucy dans l’équipe d’intervention du NCIS. Quand Jesse précise à Ernie qu’elle voit désormais quelqu’un, il se rend compte qu’il est jaloux.

Il explique toutefois à Jesse que ce n’est pas de son compagnon qu’il est jaloux : c’est d’elle, du fait qu’elle puisse trouver quelqu’un dans sa vie alors que lui non. Mignon et efficace, sans que ça ne donne non plus un épisode lourd qui tourne autour de ça.

Il faut dire qu’il y a une deuxième intrigue principale à l’épisode. En effet, Lucy a également résolu un cas en solo durant son temps en tant qu’agent flottant dans le sous-marin. Cela fait d’autant plus plaisir qu’elle manquait vraiment à la série ces derniers temps. Si j’aurais aimé la voir plus encore en interaction avec les autres, sa scène avec Whistler (oui, au singulier, la deuxième au téléphone, c’est vraiment juste pour nous frustrer) et celle avec Ernie fonctionnaient suffisamment bien quand même.

Sur le sous-marin, Lucy apprend à s’affirmer encore plus : elle voulait de l’action en début d’épisode, elle en a ensuite, devant résoudre une agression et un vol. Le suspense n’y était pas dingue et le but était surtout de développer le personnage de Lucy, jusqu’à ce qu’elle comprenne que la victime présumée était en fait la vraie voleuse, ayant détourné des milliers de dollars. La scène finale de confrontation de cette intrigue fonctionnait vraiment bien, c’était chouette !