C’est officiel : je passe à côté de la saison. C’est le quatrième épisode qui part dans un délire que je ne comprends pas vraiment. L’humour est bon, c’est un vrai plaisir de retrouver les personnages, il y a des moments qui font que ce n’est pas un calvaire à regarder, mais… je ne sais pas, ils vont trop loin cette fois ? C’est si dommage. L’épisode m’a beaucoup fait rire et les retours/caméos étaient super sympathiques, mais sérieusement : what the Duck ?
Spoilers
Howard et Darcy ont un bébé ensemble ? Je… Ca va trop loin.
They wanna eat the baby !
Howard et Darcy en couple ? OK, je veux bien, tant que ça permet de retrouver Darcy que j’adorais dans WandaVision et qui me manque à fond depuis. Après, pour un épisode qui sort à Noël, il faut quand même assurer et je ne sais pas, mais ce bébé Jésus qu’est l’œuf contenant l’enfant de Darcy et d’un canard… J’ai un doute.
J’aime bien que l’épisode nous présente cette histoire improbable entre Darcy et Howard, cela dit. L’amour est aveugle, mais tout de même, elle se retrouve mariée à un canard et ça pose plein de questions. L’épisode les zappe vite : la rencontre a eu lieu lors d’une soirée de Thor, le mariage à Las Vegas et le Gardien a surveillé tout ça de loin parce que… parce que… ? Je ne sais pas trop.
Le début d’épisode peine à convaincre sur les enjeux : le jeune couple est heureux, a un bébé œuf et se voit offrir une croisière gratuite. Putain, j’ai tellement de questions. En vrai, dans quelle société ce couple passe-t-il sans que ça ne pose de questions ? C’est tellement… zoophile ? Je veux bien qu’on donne une personnalité de tombeur à Howard, mais pourquoi Darcy se laisserait-elle convaincre par lui ?
Une fois n’est pas coutume cette saison, mais je n’accroche pas du tout au délire. Je vois bien que c’est un délire qui amuse à fond les scénaristes, je vois bien qu’ils font venir des personnages que j’adore, je vois bien que les gags sont excellents (le coup du Google Translate m’a fait rire à peu près autant que le « they’re going knowhere »), mais sérieusement, j’en attends tellement plus de cette série. Elle est censée proposer des histoires vraiment badass et faire du lien avec les films qu’on n’a pas encore eu cette année, non ?
Là, certes, les personnages reviennent ; certes, j’étais trop content de voir Nick Fury, Yondu qui vole le bébé ou encore plus Coulson (putain, faites revenir tout le cast d’Agents of S.H.I.E.L.D sérieusement !), mais… Le bébé œuf est volé par Yondu qui l’apporte au Collectionneur, parce que la Convergence le désigne comme un héros intergalactique ? Eh, bordel. C’est un œuf, qui vient d’un canard et d’une humaine, sérieusement.
Les deux parviennent ensuite à s’infiltrer et à passer sous couverture quand toute une secte vénère un œuf et veut le transformer en Rosemary’s baby. Je vois bien que tout est fait pour l’humour (le jeton de jeu d’Howard !), que l’intervention du S.H.I.E.L.D qui vient voler le bébé à son tour est plutôt raccord aussi, mais non, quoi, proposez quelque chose de crédible, par pitié.
Là, tout l’épisode tourne à nouveau en course poursuite : les parents font tout pour protéger leur bébé qui attire les convoitises de tout l’univers. L’œuf est increvable, en plus, alors qu’il mériterait vraiment de finir en omelette si vous voulez mon avis. Le but de toutes ces convoitises ? Faire en sorte, évidemment de proposer tout plein de clins d’œil à tout le MCU. Qu’il est top de voir Zeus ou Thanos être ramené pour récupérer le bébé.
Les parents le protègent tout de même bien et en le berçant avec un joli « I was made to loving you baby » ils en arrivent à réussir à le faire éclore – enfin j’ai cru. En fait, l’œuf se met à briller et envoyer des éclairs un peu partout contre tous ses ennemis. Eh, s’il suffisait de ça pour venir à bout de Thanos, il fallait nous le dire avant !
La conclusion de l’épisode est donc que le bébé sait suffisamment se protéger tout seul et que ses parents l’aiment assez pour assurer le reste. Nick Fury arrête donc de le pourchasser et le laisse dans les bras de Darcy. La conclusion est très sympa, même si le fait que je ne sois pas parent (et ne souhaite pas l’être) me fait lever les yeux au ciel sur les parents qui sont la plus grande force de l’Univers. Eh, tant pis pour moi, au moins, je dors en paix.
