Je suis content d’avoir arrêté la série quelque temps : cela me permet de confirmer que je l’aime toujours beaucoup pour sa reprise, mais aussi d’avoir un peu plus de patience avec le choix de la série de faire passer en force quelques messages sociaux – un peu trop en force, ça se voit, quoi. Cela dit, c’est efficace dans la manière dont c’est écrit.
Spoilers
Sabrina et Brambilla s’occupent de ce qui ressemble fort à un trafic d’être humain.
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Je pensais qu’il ne me restait que trois épisodes, mais choc : j’en ai encore cinq avant de finir la saison ! En vrai, c’est une bonne nouvelle car je l’aime bien cette série et je sais que je passe de bons moments devant. J’ai arrêté de la regarder en me laissant déborder par le boulot et non parce que je m’ennuyais. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, la série est renouvelée et aura bien une saison 2. Bref, j’ai toutes les raisons du monde de la reprendre, histoire de continuer à me mettre à jour durant l’été sur toutes les saisons que j’ai pu commencer cette année sans aller au bout.
Ricochet
« J’ai honte d’être canadien ». C’était un sacré cliffhanger et je suis content de pouvoir reprendre la série pour enfin avoir le fin mot de l’histoire. Et il y en a : le frère de Sabrina découvre rapidement dans les archives de la fac où son père était prof que la vidéo d’origine n’est pas si catastrophique que ça. En fait, des morceaux du discours ont été édités pour faire comme si le père avait un discours bien différent. C’était un « Si on ne veut pas dire que j’ai honte d’être canadien, alors il faut… ». Et ça change tout.
Le problème, comme Sabrina le souligne, c’est que le mal est déjà fait : tout le monde a vu la vidéo erronée et ça énerve des gens, au point de balancer des briques à travers la porte-vitrée de la maison. Sabrina a de super réflexes de flics, la police débarque juste après en frappant à la porte car elle surveille toujours Ajeet, mais personne n’arrête l’agresseur.
En parallèle, Ishaan continue ses enquêtes en ligne et se retrouve à devoir demander à son copain, Kyle, d’infiltrer le réseau de white supremacist pour en savoir plus sur celui-ci. Ils ont l’aide de Sabrina qui fournit le matériel pour les aider à jouer aux vrais espions. Kyle rencontre ainsi Ricochet, un suprémaciste dont il gagne rapidement la confiance. Le problème, c’est que Ricochet lui propose de monter dans sa camionnette bien rapidement.
Sabirna a bien dit à Kyle de ne pas s’éloigner d’Ishaan, mais bon, il n’hésite pas à longtemps : il veut absolument venir en aide à son beau-père, coûte que coûte apparemment. Par chance, le type ne démarre pas sa camionnette, il voulait juste être au calme pour pouvoir étaler sa haine – pardon, son amour de son pays. Kyle en profite pour essayer de l’interroger sur les sources essayant de faire tomber Ajeet. C’est moyennement efficace, mais bon, ça fera l’affaire. En plus, Ishaan réussit à avoir la plaque d’immatriculation du type avant qu’il ne s’en aille et après s’être énervé contre Kyle. C’est déjà ça… mais ça ne mène à rien : Sabrina ne trouve aucune info sur cette plaque dans le répertoire de la police. En plus, elle manque de se faire choper par son chef pour l’utilisation du matériel de la police.
Reste le problème que Ricochet a indiqué que sa source travaillé pour la police. Sabrina comprend ainsi qu’un de ses collègues est probablement la personne qui veut faire tomber son père. Bonjour la paranoïa légitime !
Clandestines
Malgré une matinée chargée du côté de la vie perso, Sabrina continue d’aller au boulot. Avec Brambilla, ils se retrouvent à devoir faire face à un type persuadé qu’un employé de l’hôtel où il réside lui a volé son portable. Il a un bon fond de racisme qui énerve Sabrina, mais il faut tout de même mener l’enquête, inévitablement.
Elle donne raison au raciste : une des femmes de chambre s’est bien servie de son portable pour appeler son fils au pays. Oh, bien sûr, il y a une collègue qui tente de la défendre et Brambilla accepte de fermer les yeux sur le vol, mais il reste un problème : les employés n’ont pas de papier. Sabrina et Brambilla s’en rendent compte, ce qui n’empêche pas Brambilla de couper court. Il souhaite qu’elles puissent continuer de bosser et d’envoyer de l’argent à la maison et ne croit pas à la théorie d’un trafic d’êtres humains.
C’est pourtant ce que craint Sabrina quand elle voit comment les employées se parlent entre elles. Cela finit par convaincre Brambilla de mener une enquête un peu plus approfondie, avec la gérante de l’hôtel qui affirme que tout est en règle car c’est « l’agence » qui leur envoie les employées. C’est un joli discours, mais Jenab, la femme qui inquiétait justement Sabrina par son attitude, profite que les flics soient en train de papoter avec sa boss pour crever les pneus de la police. Rien que ça.
Quand Sabrina s’en rend compte avec la boss, Mrs Zachos, il est assez évident qu’on a bien affaire à des employées sans papier, mais la gérante peut faire comme si elle n’était pas au courant. Pendant ce temps, Brambilla change le pneu crevé et s’arrange pour qu’un avis de recherche soit lancé contre Jenab.
Dès qu’ils récupèrent quatre roues, nos flics peuvent continuer leur enquête en se rendant vers la maison où vivent les femmes de chambre. C’est une maison qui ressemble fort à un squat et où Luke les attend – parce qu’il a fallu une autre unité pour suivre un véhicule ramenant les femmes de chambre chez elle. Sabrina y rencontre une femme, Marisol, blessée au pied et ayant besoin d’un hôpital. Pas de chance pour elle, tout de même.
Après ça, Sabrina et Bambilla retombent sur une employée du motel et en profitent pour enquêter sur Jenab. Anisa a peur d’eux, mais elle finit par leur indiquer la chambre de Jenab. On est loin du désordre de toute la maison : elle a sa propre chambre, contrairement aux autres femmes. On dirait que Sabrina avait raison sur son rôle… Par contre, Brambilla avait raison aussi : Luke est forcé par Gabinski d’appeler l’immigration, ce qui fait que toutes les femmes de la maison sont finalement envoyées en centre d’accueil. Ce n’est pas dit si clairement, mais c’est comme ça que je le comprends en tout cas.
Jenab
Cela n’empêche pas les flics de rapidement retrouver la trace de Jenab dans un bus où ils viennent directement l’arrêter, en possession d’une enveloppe de cash. C’est Degas qui se charge de l’interrogatoire de Jenab, jusqu’à ce que Sabrina et Brambilla lui apportent aussi un carnet servant de preuve sur le trafic. C’est plutôt chouette car ils ont alors le droit de participer à l’interrogatoire. Sabrina comprend que Jenab fait tout ça pour retrouver sa copine dans un pays où il est légal d’être un couple de lesbienne. Je trouve ça limite qu’elle utilise une photo de son frère pour gagner la confiance de Jenab, mais admettons.
Jenab est suffisamment en confiance pour appeler devant eux sa copine, sachant qu’elle vient d’arriver aussi au Canada. Pas de bol, elle est déjà récupérée par le trafiquant, Felix. Cela dit, elle a une bonne mémoire et se souvient à peu près du trajet fait depuis l’aéroport à son arrivée dans le pays. Grâce aux indications qu’elle donne à Brambilla, Degas et surtout Sabrina qui pose toutes les questions les plus précises, Grove est capable d’identifier la maison dans laquelle les immigrées sont amenées.
C’est une opération rondement menée qui peut alors avoir lieu, avec des arrestations et de quoi faire tomber la tête du réseau. Heureusement que Sabrina a insisté pour mener l’enquête, tout de même ! Elle permet à Anisa d’être réunie avec sa petite amie, qui est aussi capable d’identifier une trafiquante qui essayait de se faire passer pour une victime. Le diable est dans les détails et Brambilla y est attentif, heureusement.
L’épisode peut se terminer avec l’avocat beau gosse qui rassure Sabrina sur le fait qu’elle a fait tout ce qui était en son pouvoir pour aider les immigrées et pour espérer avec elle qu’elles s’en sortiront – elles ne sont pas considérées comme des criminelles car victime du trafic.



