J’écris chaque semaine la même chose sur cette série, et je continue de le penser, tout simplement. Cela dit, plus la saison avance, moins je vois comment elle est supposée approcher de sa fin. J’ai juste envie que ça continue encore quelques années tellement c’est bien. Mais bon, il faut se faire une raison, je suppose. Bref, c’était un excellent épisode, une fois de plus.
Spoilers
Le trio enquête sur une danseuse.
It’s such an odd occupation… « My mom has an exorcism tonight ».
Je me suis gardé cet épisode pour éviter la gueule de bois électorale, et je ne le regrette pas, car elle aurait été très violente si je m’étais mis à boire ce soir, je pense… Pas de politique sur le blog, OK, mais tout de même, j’ai du mal à ne pas avoir honte d’une grande partie de mon pays – et je suis dans l’incompréhension la plus totale de ce qui mène à de tels choix. Bref, en soi, je suis déjà dans l’ambiance pour Evil, j’espère juste que l’épisode ne me plombera pas encore plus. Ils ont su le faire parfois, mais généralement, je kiffe trop l’épisode pour être complètement plombé.
Sigil
L’épisode de cette semaine commence directement avec le cas de la semaine. Le trio enquête sur le cas d’une prisonnière qui passe tout son temps, littéralement, à danser dans sa cellule, en ne s’arrêtant que lorsqu’elle s’effondre. Pendant deux mois. AH. Elle ne mange pas – on la nourrit de force – et elle est en prison parce qu’elle a été retrouvée en train de danser dans le sang de ses enfants.
Vraiment, c’est déjà un cas super chouette. La pauvre Kristen doit donc l’interroger pendant qu’elle danse et qu’elle refuse de s’asseoir. Le but ? Savoir si elle a besoin d’un exorcisme ou non. Le truc, c’est qu’en deux questions, Kristen parvient à faire en sorte que Katherine, la prisonnière, s’arrête de danser. Bon, ça ne permet que de confirmer qu’elle est possédée : Katherine prend une voix démoniaque pour menacer Kristen et il est rapidement évident que le démon en elle est celui qui voulait tuer les enfants de Katherine.
Pour autant, Kristen a un diagnostic médical très précis, à base de schizophrénie bipolaire. Je veux bien, mais là quand même, elle fait peur la madame. Bon, allez, hop, l’exorcisme est approuvé, parce que c’est tout de même plus simple comme ça.
En parallèle de ce cas d’exorcisme, David est contacté une fois de plus par l’Entité. Son nouveau référent veut lui montrer une balle qu’il relie à une situation géopolitique en Ethiopie. Le but de David est d’aider l’Entité avec une nouvelle vision. Le problème, c’est que David analyse trop ce qu’il voit selon son référent (il faut que je retienne son nom, mais personne ne le redonne jamais).
La vision finit par revenir en force dans l’esprit de David alors qu’il est en plein milieu de l’exorcisme de Katherine. Il se retrouve ainsi projeté dans le corps d’un éthiopien (et inversement ?). David chante en tout cas une petite chanson à Kristen – et Katherine fait un arrêt cardiaque soudain.
Le médecin légiste qui l’examine est bien embêtée, en revanche : elle considère que Katherine a fait un arrêt cardiaque, mais elle a aussi une gangrène aux pieds qui est bien problématique. Notre trio repère en plus qu’elle a un tatouage à la cheville qui ressemble fort à un sigil. C’est d’autant plus problématique que quand ils rentrent chez David, ils se rendent compte que le sigil en question est considéré comme vaincu par l’Entité.
David en dit un peu plus qu’il n’a le droit à ses alliés, avant de contacter à nouveau l’Entité pour comprendre ce qu’il se passe. Comme d’habitude, l’Entité n’est pas claire, cependant : il est question d’une possibilité de maison démoniaque restaurée, mais uniquement s’il y a d’autres victimes. Reste à savoir s’il y en a d’autres, donc, tandis que David parle de sa vision de l’Ethiopie à son référent et se voit offrir un câlin parce qu’il a donné des infos capables de sauver des vies. Comment ? Pourquoi ? Mystère, exactement comme le fait qu’on ne voit pas le fameux livre AVANT le générique cette semaine, mais quelques scènes plus tard. Un jour, il faudra que je me penche sur une analyse complète de cette série, ce n’est pas possible, ça part dans tous les sens.
En attendant, la série repart sur l’intrigue des sigils, donc. Le trio se rend dans la compagnie de danse de Katherine pour voir si quelqu’un d’autre pourrait être possédé. Tout ce qu’ils observent, finalement, c’est un coach de danse qui engueule ses danseuses sans vraie raison et va jusqu’à les torturer. Je n’y mets pas de « quasiment », hein.
Au moins, ça permet à Katherine de commencer immédiatement à être la « bad cop » avec ce type qui le mérite. Le trio est rapidement viré du studio, parce que l’Eglise n’est pas bien vue par ce coach (Hossam), mais ça n’empêche pas de continuer l’enquête. Kristen sympathise donc avec Isabella (j’ai tellement bugué sur cette actrice que j’ai l’impression de connaître alors qu’elle n’a quasiment joué dans rien d’autres, c’est flippant). Isabella finit par inviter Kristen à une soirée, en lui demandant de s’habiller en blanc et en lui disant qu’elle ferait une super danseuse.
Sorcières
En parallèle de tout ça, Ben trouve une autre danseuse, Meghan, qui accuse le groupe d’avoir voulu la faire rejoindre une secte sataniste. Meghan accepte évidemment de rencontrer le trio, pour leur dire que Katherine a été victime d’un sortilège. Pire que ça, Meghan affirme qu’elle est elle-même sous chantage – si elle parle, elle sera victime d’une même malédiction qui la fera danser en Enfer avec Katherine.
Sans trop de surprise, ça intéresse nos enquêteurs qui interrogent donc Isabella pour en savoir plus sur cette poupée vaudou qui permettrait de jeter un sortilège aux danseuses. Le truc, c’est qu’Isabella affirme que toute la troupe a reçu la même poupée et accuse plutôt Katherine et Meghan de ne pas aimer l’art. Allons bon. Cela dit, Isabella n’accepte de répondre aux questions de nos enquêteurs que si elle voit les pieds de Kristen.
Isabella est tellement en train de draguer Kristen, et l’inverse, c’est incroyable. Ce qui est incroyable aussi, c’est que pendant la performance des danseuses, David a soudainement une vision d’une femme volant parmi elle, sous un drap blanc. Et venant lui murmurer quelque chose à l’oreille. Avant de hurler. Bordel, cette série !
Face à une vision aussi wtf, David décide qu’il est temps d’avoir plus d’informations sur le sigil qu’ils sont en train de découvrir : il contacte donc l’Entité. Le représentant de cette dernière est finalement obligé de reconnaître que la maison qu’ils chassent a été éradiquée il y a plus de 200 ans et on en arrive à la théorie que le trio est en train d’enquêter sur… des sorcières.
Ben et Kristen sont évincés de la réunion, mais quand David les rejoint, Kristen sort des stats terrifiantes sur les possessions et les exorcismes de leurs enquêtes. 63 femmes, 18 hommes. Non ? Je n’ai jamais remarqué un tel déséquilibre dans la série, je me sens très con d’être passé à côté de ça. Comment c’est possible ?
Il n’empêche qu’ils ont encore un job à faire, loin des théories du pourquoi il y a autant de femmes à exorciser. Et ça les mène clairement sur la piste des sorcières. On finit avec une Isabella qui vient draguer David dans son confessionnal – si on peut appeler ça de la drague. L’actrice est incroyable – et cette fois, je le dis comme un compliment. Franchement, il y a de quoi être obsédé par sa perfection de jeu. Pour ne rien arranger à la complexité de la série, elle assure qu’elle a vu aussi l’esprit parler à David, lui chuchoter quelque chose… Le doute n’est vraiment plus permis, hein.
Promenons-nous dans les bois
Malgré l’enquête qui part dans tous les sens et qui devrait occuper David pour tout l’épisode, il faut noter que l’intrigue sur l’Ethiopie continue au cours de l’épisode, avec de nouvelles coordonnées. David finit donc par avoir une nouvelle vision où le prêtre tout gentil et un peu vieux de sa première vision se fait couper un pouce. Le problème ? Cette fois, David est dans la tête du méchant qui lui tranche le pouce. Et ça n’a pas l’air agréable du tout. Bon, cela dit, c’est toujours mieux que d’être dans la tête de celui qui perd un doigt, je pense, parce que bonjour la douleur.
En pleine vision, David demande à Dieu de lui venir en aide et… ça fonctionne ? Le soldat détestable tombe à genou et se fait bénir par le prêtre, avant de brandir à nouveau son couteau pour se… suicider. Sous l’impulsion de David ? Et bien, ce n’est pas clair, justement. J’aurais tendance à dire que non. Ce qui est sûr, c’est que la vision est difficile à supporter.
David décide donc d’aller en parler à l’Entité, mais on lui demande de ne pas le faire : ce qui est arrivé est l’œuvre de Dieu, et c’est donc forcément une bonne chose. Même si c’est un meurtre aux yeux de David. Allons bon, voilà que Dieu est officiellement un meurtrier pour l’Eglise.
On en revient alors à nos danseuses. Alors que Kristen tombe de plus en plus dans la secte en dansant dans sa cuisine et acceptant les RDV proposés par Isabella, Meghan recontacte Ben et David. Elle vient de se faire marquer au fer rouge et a peur de la suite, parce qu’elle sait que ça se dirige probablement vers des meurtres. Pas ouf comme programme, effectivement. En tout cas, Meghan explique que les filles vont danser dans les bois quand c’est comme ça, et on se retrouve avec Kristen, la parfaite mère de famille américaine en théorie, qui se retrouve à danser dans les bois avec un groupe de femmes qui relâchent toute pression.
Cela permet à Kristen d’apercevoir à son tour la muse vue par David plus tôt – du moins, Isabella dit que c’est une muse. Du coup, quand David et Ben arrivent sur place, ils voient Kristen en pleine danse sensuelle – très sensuelle même – avec Isabella. Oh bordel, c’est exceptionnel. Cela dit, l’intrigue part rapidement vers autre chose quand Ben se rend compte que le sigil fait au fer rouge sur Meghan n’a pas été apposé par Isabella, mais par Meghan elle-même. Wow. Voilà donc une maison bel et bien éradiquée : le démon qui tentait de la relancer est arrêtée.
Boggs
Chez Kristen, les filles continuent d’être insupportables comme elles savent si bien le faire, mais d’une manière improbable, ça les rend encore plus attachantes, je trouve. Elles se débrouillent donc seules pour réparer les bêtises idiotes qu’elles font, avant de se retrouver à devoir ramener le doudou de Timothy à Sheryl. Putain, mais quelle connasse cette dernière. Evidemment qu’elle a profité de l’occasion de l’épisode précédent pour laisser de quoi revoir les filles au plus vite. Et avec Timothy, si possible. Elles s’amusent bien avec la grand-mère, cependant.
De son côté, le psy de la série est de retour, toujours avec son projet de bouquin. C’est gênant comme tout d’en revenir encore à cette intrigue, je la pensais terminée, mais je ne m’en souviens plus tellement. J’aurais dû revoir toute la série, en fait. Bref, le psy a embauché quelqu’un pour lui donner un avis objectif sur son livre. Le problème, c’est que le bouquin en question n’est pas très bon selon cette personne supposée être neutre – alors qu’elle est payée.
Ainsi, le psy (purée, j’ai oublié son nom aussi, qu’est-ce qu’il m’arrive ?) est bien déçu d’entendre que son livre n’a aucune intrigue et bien trop de mots, ou qu’il n’est pas clair de savoir ce que le personnage principal cherche. Bref, c’est un échec. Le psy – Boggs ! – le prend mal, renverse une partie de son bureau et se retrouve face à une brochure digne d’une secte. Une fois de plus.
Les intrigues se rejoignent alors lorsque les filles décident de raconter l’histoire de Boggs en créant un livre imagé avec une IA. L’IA est un poil plus avancé dans la réalité de la série que dans la nôtre, et je trouve ça incroyablement génial. Bon. Non. C’est problématique que l’IA serve à remplacer les artistes, en vrai. Je suis partagé sur la question. Une chose est sûre : les filles mettent le nom de Boggs en tant qu’auteur sur la plateforme et ne se rendent pas compte qu’elles sont en train de créer un best-seller qui finit par être plus discuté que Stephen King, Elon Musk ou Kim Kardashian. Rien que ça.
Boggs se décide donc à écrire un nouveau roman, et il reçoit l’inspiration directement d’un esprit qui vient derrière lui. Après tout, c’était une muse d’après Isabella.
Bon, tout de même, il y a du positif dans tout ça : Sheryl recommence à voir plus souvent ses petites-filles. Elle découvre donc soudainement que Laura a, accroché à son sac, un petit sac avec des herbes qu’elle reconnaît comme étant un sac de Leland. Il s’agit du sac qu’Andy lui avait donnée pour pouvoir la tuer tranquillement quand il était hypnotisé.
Pour une fois, au moins, Sheryl réagit plutôt justement. Elle veut protéger ses petites-filles. S’en prendre à Andy, ce n’était pas un souci, mais découvrir que Laura a failli être tuée, c’est trop pour elle. Elle débarque donc dans l’appartement de Leland bien vénère. Seulement voilà, Leland n’est pas là. Quand il rentre chez lui, c’est pour mieux retrouver une partie de son appartement dévasté par Sheryl qui le menace de mort avec son propre sang. Le cliffhanger de l’épisode est excellent : Sheryl menace de mort Leland. Si seulement. Cela permettrait d’avancer, tout de même.



