Mon moment préféré de Noël

Salut les sériephiles ! 🎄

On a tous des moments qui nous font vibrer pendant les fêtes de Noël. Pour moi, il y en a deux qui surpassent tout le reste, deux instants où la magie des fêtes est à son apogée : le dîner du 24 décembre et l’ouverture des cadeaux le 25 au matin.

Le 24 décembre : La récompense d’une journée en cuisine

Noël commence souvent en cuisine, entre les odeurs de plats mijotés et même avant les discussions autour des préparatifs (la bonne petite conversation Whatsapp aujourd’hui !). Ce moment où, enfin, tout est prêt, où les plats sont servis et où on s’installe à table, c’est une véritable récompense. Certes, je me suis gavé toute la journée en cuisine de tous les petits restes et trucs en trop… mais quand même !

Ce que j’aime, c’est aussi l’atmosphère qui l’entoure : les rires, les échanges, le plaisir de partager un moment chaleureux avec ceux qu’on aime… et OK l’attente des cadeaux. Et puis, on se régale, et ça, c’est important !

Le 25 décembre : L’impatience du matin

Et puis, il y a le matin du 25. Ce moment où l’impatience rencontre la magie. Même en grandissant, il y a quelque chose d’incroyable dans l’idée de se réveiller, de découvrir les cadeaux sous le sapin et de les ouvrir. Et j’adore recréer ça (merci d’ailleurs à certains d’entre vous qui envoient des cadeaux pris dans ma liste d’envie sur le côté du blog).

Quand j’étais enfant, je me levais à une heure indécente pour aller voir si les cadeaux étaient là comme je vous le disais la dernière fois. Aujourd’hui, j’ai appris à attendre un peu plus, mais l’excitation reste intacte (d’ailleurs, c’est pour ça que j’attends, parce que c’est chouette d’avoir des cadeaux – quitte à s’en faire soi-même). C’est la joie de voir des visages s’illuminer, de découvrir ce qui se cache sous les papiers brillants, et de se rappeler que Noël, au fond, c’est autant dans les attentions que dans les objets.

Un équilibre parfait

Entre le festin du 24 et la découverte des cadeaux du 25, Noël offre un équilibre parfait que j’ai hâte de retrouver dans quelques jours : la chaleur de partager un repas et la magie des petites surprises. Ces moments sont un rappel de ce qui compte vraiment : les rituels, les traditions, et… les cadeaux !

Et vous, quels sont vos moments préférés de Noël ? Est-ce l’ouverture des cadeaux ? Le repas en famille ? Ou peut-être autre chose ?

L’’Arbre de Noël de Dostoïevski

Salut les sériephiles ! 🎄

Parfois, Noël peut nous réserver des surprises littéraires un peu… moins festives que prévu. Après avoir découvert L’Arbre de Noël de Dostoïevski, je me demande pourquoi j’ai voulu chercher des récits de Noël dans les textes classiques quand l’intelligence artificielle m’a proposé de lire un autre texte de Noël. Je viens à peine de me remettre du conte d’Andersen, Le Sapin, lu la semaine dernière, qui m’avait déjà laissé une sensation d’amertume. Mais visiblement, je n’avais pas encore touché le fond.


Une histoire brutale

Avec L’Arbre de Noël, Dostoïevski nous plonge dans un Noël glacial, du point de vue d’un enfant pauvre qui erre dans une Russie où les fêtes riment avec abondance pour certains… et désespoir pour d’autres. Pas besoin de suspense : ce n’est pas une jolie histoire de rédemption ou de générosité. C’est une claque, pure et simple, et une critique sociale bien triste.

L’enfant est accablé par le froid, rêve de chaleur et d’un monde où il serait enfin accueilli, mais ce qu’il trouve est loin de la magie de Noël. On ressent toute l’injustice sociale que l’auteur veut dénoncer, et c’est terrible de constater que, bien évidemment, ce genre de contraste existe encore aujourd’hui.

En vrai, quand j’avais lu Le Sapin d’Andersen, je pensais avoir touché le fin fond des contes de Noël mélancoliques. Avec L’Arbre de Noël, on passe pourtant encore un cap. Pas de poésie, pas de beauté dans la tristesse, pas de petite morale pour se rassurer sur le fond quand la forme n’allait plus. Non. Dostoievski, c’est juste une réalité crue, brutale, qui laisse un vide. En même temps, j’aurais dû m’y attendre ! C’est Dostoievski.


Pourquoi je l’ai lu ?

À l’origine, je cherchais un texte narratif court autour des légendes de Noël, et j’espérais plonger dans les récits des trolls islandais. Malheureusement, impossible de trouver ce que je cherchais – si vous en connaissez, je suis preneur.

En me tournant vers les classiques accessibles, je me suis rendu compte que je connaissais déjà bien trop les textes européens. Et puis, je suis tombé sur L’Arbre de Noël de Dostoïevski. Je me suis dit : pourquoi pas ? Si ça peut changer des clichés qu’on connaît tous avec un auteur aussi incontournable… Pourquoi pas ? En théorie, il ne pouvait qu’apporter une touche intéressante à ce calendrier de l’Avent. Ce que je n’avais pas prévu, c’est à quel point cette lecture serait… quelque peu déchirante.

Après ce genre de lecture, une chose est sûre : je vais avoir besoin d’une histoire joyeuse pour compenser. Déjà que je manque de soleil et que la période est déprimante, là je suis servi, vraiment. Promis, pour le 22 décembre, ce sera un conte de Noël qui redonne le sourire que l’intelligence artificielle me fournira, même si elle doit l’écrire elle-même (quoique, ça pourrait être l’occasion d’en écrire une tiens !).

Parce qu’un calendrier de l’Avent, c’est aussi fait pour se rappeler pourquoi on aime cette période, en théorie. Là, j’ai l’impression de m’être fait avoir !

Réveiller mes cinq sens pour Noël

Salut les sériephiles ! 🎄

Parfois, même les journées qui ne se déroulent pas comme prévu finissent par nous offrir de petites pépites de Noël. Aujourd’hui, entre la pluie et un passage par la Défense, j’ai pris le temps de plonger dans l’esprit des fêtes en explorant mes cinq sens. Une idée originale et plutôt sympathique, proposée par ChatGPT, toujours. Cool ce calendrier de l’Avent, non ?


La vue : Noël dans les lumières de la nuit

Il y a 24h, j’étais en soirée. Je suis rentré à plus d’une heure du matin chez moi, j’ai eu droit à un contrôle de flics parce que je marchais trop vite (sérieusement ?), mais j’ai aussi pu commencer à remplir mon défi du jour, parce que quoi de plus visuel que les décorations lumineuses qui scintillent dès la tombée de la nuit et qui clignotaient encore à une heure du matin ? Simple et efficace : chaque coin de rue illuminé est une promesse de magie de Noël. Les décos de nuit tiennent éveillées et permettent de relativiser sans trop s’énerver quand on est contrôlé sans raison valable, je suppose.


Le toucher : la magie d’une guirlande

C’est peut-être le sens qui m’inspirait le moins concernant ce défi, mais pourtant, j’ai trouvé assez vite de quoi le remplir. Au réveil ce matin (et j’insiste, ce n’était pas exactement ce midi, mais bien le matin), j’ai ajouté une guirlande lumineuse à l’un de mes meubles. Rien de bien sensationnel, en soi, mais honnêtement, toucher ces petites bouts de plastique colorés est un geste anodin tellement chargé d’esprit de Noël. Qui n’a jamais ressenti cette satisfaction de préparer son espace pour les fêtes ? Et le toucher des guirlandes, à la fois douce et sèche à la fois ? Pour valider ce point, c’était soit ça soit aller caresser un sapin.


Le goût : le dégoût de la cannelle, toujours

Je l’avoue : j’étais parti pour évoquer un énième chocolat chaud ici, parce que j’en ai pris un dans la journée et que ça fait très ambiance hivernal. Hivernal, oui, mais peut-être pas Noël. Alors que le carrot cake ? Ce n’était pas mon idée, mais un bout de gâteau piqué à ma meilleure amie pendant un Starbucks partagé totalement à l’improviste vers 16h30. Quoiqu’on en pense, s’il y a bien une saveur épicée pour marquer l’esprit des fêtes, c’est la cannelle. Le truc, c’est que je déteste ça et qu’il y en avait plein dans ce carrot cake. Non, la cannelle, ce n’est pas pour moi, même si ça crie Noël à plein poumons… Je considère que j’ai marqué ce point, donc.


L’odorat : sapin et chocolat chaud (ou presque)

Un détour rapide chez Lush à la Défense m’a permis de découvrir qu’ils avaient quelques huiles essentielles dans une gamme de Noël (oh, ils en ont une pour Wicked aussi, incroyable le marketing). Sapin, épices, agrumes : il y avait de quoi plonger dans une forêt enchantée, et c’est marrant comme c’est arrivé à l’improviste parce qu’à aucun moment je n’avais prévu de mettre les pieds dans ce magasin. Seulement, c’est là que j’ai rejoint à l’improviste ma meilleure amie. C’était un détour rapide mais efficace pour éveiller l’odorat, même si le chocolat chaud n’était pas loin derrière, au pire.


L’ouïe : des chants de Noël en Gospel

Et dans tout ça, je suis donc passé aujourd’hui par la Défense pour un concert de Gospel. C’était une animation gratuite des 4 temps, ça valait le détour. Inutile de dire qu’avec des reprises de classiques de Noël comme Holy Night, ça a illuminé ma journée bien mieux que le soleil ne l’aurait fait (de toute manière, il pleuvait) et que ça me valide totalement le point « ouïe » quand il est question de faire jouer les cinq sens pour Noël. Les harmonies, les émotions, la joie dans les voix… La musique a ce pouvoir de ramener directement dans l’ambiance festive, non ?

Merci à Diamond Gospel d’être revenu encore pour les fêtes ; perso, je suis fidèle au rendez-vous à chaque Noël depuis plusieurs années.

En plus, ce défi des cinq sens m’a rappelé que Noël n’est pas toujours dans les grands gestes ou les grandes occasions. Parfois, ce sont les petites choses du quotidien qui suffisent à raviver l’esprit des fêtes. Vraiment, c’est un défi que je vous conseille, c’est sympa comme tout !

Le plus beau cadeau de mon enfance ?

Salut les sériephiles ! 🎅

Le calendrier de mon intelligence artificielle adorée propose de me replonger quelques années en arrière pour évoquer mon meilleur cadeau d’enfant. Pas évident a priori.

Et pourtant, en repensant aux Noëls de mon enfance, il y a un cadeau qui brille un peu plus que les autres : une Game Boy Color jaune et le jeu Pokémon Jaune. À l’époque, j’étais complètement fan de Pokémon (notez l’imparfait, c’est du déni mais c’est toujours le cas en tant qu’adulte). C’était le phénomène, entre les cartes à collectionner, les épisodes de la série et les discussions interminables dans la cour de récré. Recevoir une console à moi, pour la première fois, avec ce jeu qui avait Pikachu en vedette, c’était tout simplement… magique.

Ce qui m’a marqué, ce n’était pas seulement le cadeau en lui-même, mais l’effet qu’il a eu sur ma journée. Dès que j’ai déballé la Game Boy et inséré la cartouche, c’était fini pour les autres cadeaux (et pour tout le reste à vrai dire) ! Je me suis plongé dans le jeu immédiatement, au point de ne pas voir la journée passer.

Je me souviens encore de ma grande sœur, choquée de découvrir le soir que j’avais déjà passé plus de six heures à jouer. Oups. M’a À la fin de cette première journée, j’avais déjà remporté mon premier badge et exploré pas mal de routes. C’était un sentiment incroyable : devenir un dresseur, avoir Pikachu qui me suivait partout et pouvoir regarder son humeur. Bon, soyons honnêtes, c’était un gadget inutile (et sûrement vendu plus cher juste pour ça), mais pour l’enfant que j’étais, c’était fascinant.

Ce Noël m’a aussi appris une petite leçon, comme doit le faire chaque Noël pour être parfait. Rapidement, mes parents m’ont “fortement invité” à réduire mon temps de jeu et à me remettre à lire un peu plus. À l’époque, j’avais du mal à comprendre, mais avec le recul, je leur donne raison. Cela dit, pendant ces quelques jours où je pouvais jouer sans compter, j’étais totalement émerveillé.

Quand je repense à ce cadeau, ce n’est pas seulement la Game Boy ou le jeu Pokémon qui me reviennent en tête. C’est tout le contexte : la joie d’avoir un objet rien qu’à moi, l’excitation de découvrir ce monde virtuel, et l’insouciance de pouvoir passer des heures à jouer sans me soucier du reste. Ce cadeau symbolise une époque où tout semblait plus simple, où les petites choses avaient une importance énorme.

Et ce sera tout pour aujourd’hui, je suis entre deux soirées, oups.