Avis : Un mois et demi après le reste du monde, j’ai enfin pris le temps de regarder la nouvelle saison d’Orange is the New Black chez ma meilleure amie. En effet, on a regardé à peu près tous les épisodes ensemble et il n’était pas question de changer ça, surtout que je ne faisais pas partie des fans ultimes de la série, la trouvant bien souvent trop longue et pas franchement des plus passionnantes.
Oui, j’ai mis ça à l’imparfait : j’ai vraiment bien aimé cette quatrième fournée d’épisodes et les nouveaux personnages introduits. À peu de choses près, mon seul problème reste Piper, que je ne peux pas piffrer. L’ensemble des intrigues de cette saison était sympa à suivre et je ressors de la série avec une bien meilleure opinion que ce que j’en avais avant.
Note moyenne de la saison : 16/20
Épisode 1 – Work that body for me – 14/20
Black people can’t be racist. We have no power.
La reprise est un peu difficile en ce qui me concerne, malgré le résumé de la saison 3 proposé par Netflix. Il y a tellement de persos que ça prend un peu de temps de se remémorer toutes les histoires. Heureusement, l’épisode reprend exactement là où s’est arrêtée la saison précédente, ça aide puisque tout le monde est en train de se baigner et qu’Alex est en train de se faire tuer. Je suis soulagé de la voir s’en sortir et cette intrigue promet d’occuper une bonne partie de la saison, c’est cool ! Le personnage de Lolly a l’air bien marrant en plus. En bref, mon moment préféré reste le générique et l’épisode traîne un peu trop en longueur.
Épisode 2 – Power Suit – 15/20
Black people been naming their kids some crazy shit, but Tova ain’t on the list. Unless the V is like a five or somethin’.
Je suis un peu plus motivé par cet épisode déjà, l’arrivée des nouvelles prisonnières et des nouveaux gardes est assez bien géré, les deux apportant d’ailleurs leur lot de problèmes connaissant cette série. En plus, ça m’arrange car ça réintroduit un peu toutes les dynamiques entre personnages, et ça dans chaque clan de la prison. Bon, ça c’était le point positif. En revanche, Piper qui fait sa caïd – pardon, sa jefa – est absolument insupportable, il y a des paires de claques qui se perdent, comme d’habitude avec elle. À l’inverse, voir Alex tenter de s’en sortir toute seule de son côté, c’est plutôt cool, car ses nouvelles alliées ne m’inspirent pas vraiment confiance pour la suite. Une bonne graine est plantée pour la suite, un peu comme avec Judy, dont j’attendais impatiemment le développement car j’adorais l’actrice dans Fringe. Enfin, du côté des flashbacks, on s’intéresse à Maria qui en parallèle s’impose un peu dans la prison comme une possible leader du clan hispano. J’ai bien aimé découvrir ce personage plus en profondeur et je crois que ça peut apporter de bonnes choses.
Épisode 3 – (Don’t) Say Anything – 16/20
I think you are entirely too relaxed to be in this big, brown, shit-uation that we’re in.
Cette saison est en train de se transformer en vraie bonne surprise : cet épisode se concentre un peu plus sur Taystee et c’est vraiment une bonne idée. Elle prend le poste de secrétaire de Caputo et cette position promet des scènes aussi conflictuelles que marrantes. D’ailleurs, je trouve étonnant la manière dont Caputo est traité cette année, c’est bien plus intéressant que n’importe laquelle de ses scènes au cours des trois dernières années. Tant que j’y pense aussi : Soso et Poussey en couple sont vraiment trop mignonnes et ça fonctionne à fond, alors que j’étais franchement sceptique sur l’idée l’an dernier. Les flashbacks étaient à mourir de rire, c’était vraiment intéressant de voir la manière dont Soso s’est mise à mentir et comment sa capacité à parler pendant des heures l’a emmené là. À l’inverse, toute l’histoire du mariage m’avait bien plu l’an dernier et c’est sans surprise que ça reste de la pure comédie cette saison. Comme d’habitude avec cette série, il y a tout un tas d’intrigues qui se déroulent en parallèle et je me rends compte que finalement, le cas Alex ne prend pas tant de place que ça. Je suis du coup assez intrigué de voir quand ça va ressortir.
Épisode 4 – Doctor Psycho – 17/20
Just wanna make sure you’re not rapin’ her, is all
NICKY ET SOPHIA SONT ENCORE LÀ ! Wouhou ! Juste quand je commençais à me dire que la série allait forcément traîner en longeur, les voilà qui réapparaissent. C’est clair que ce n’était pas encore assez peuplé dans la prison, il fallait nous ramener les personnages qu’on adorait l’an dernier et qu’on avait presque fini par oublier. Pendant ce temps, l’intrigue d’Alex risque de mal tourner quand Frieda envisage de tuer Lolly et Red est ainsi mêlée à tout ça. Bien, trop de gens commencent à être au courant. Toujours pendant ce temps, Piper continue d’être relou et comprend que Maria n’a pas dit son dernier mot. J’aime beaucoup cette Maria, il était temps que quelqu’un fasse redescendre Piper de son piedestal. Du côté des flashbacks en revanche, on se fait grave chier avec le passé de Sam et sa mère cinglée. Enfin, petit pincement au cœur de l’annonce du départ de Diaz et scène intéressante entre Dogget et son garde.
Épisode 5 – We’ll Always Have Baltimore – 16/20
I’ve had a beard since tenth grade. Two beards, actually. The one on my face, and the one I took to junior prom. Yeah. I like dudes. I will never find you adorable. Keep that in mind.
Blanche d’Another Period débarque à nouveau dans la série via sa relation avec Caputo et c’est génial, sa tête suffit à me faire rire. Ca ajoute juste ce qu’il faut de comédie pour que l’intrigue sur le CorrectiCon ne soit pas trop chiante. En plus, ça humanise Caputo, le truc improbable. Le coup du drone qui m’avait laissé perplexe est expliqué avec le magazine trouvé par Taystee. De son côté, Piper continue de prendre toutes les mauvaises décisions en dirigeant Piscatella (with a s) vers Maria et son gang. Clairement, ça ne peut que lui revenir dans la face, c’est à croire qu’elle n’a rien appris des quatre saisons précédentes. Bon, cela dit, la vraie bonne surprise de l’épisode, c’est Maritza : on en découvre plus sur elle grâce au flashback et c’est super bien joué. Le personnage est hyper bien écrit et j’adore voir comment les choses s’enchaînent pour elle. Elle est bien plus intéressantes comme ça qu’avec sa meilleure amie.
Épisode 6 – Piece of Shit – 16/20
I am going to bury you, you’re never coming back from this.
Nicky est toujours aussi badass, j’ai absolument adoré ce côté de l’épisode et son intrigue avec Sophia, même si c’est super inquiétant pour cette dernière dont la cellule du SHU est pleine de sang. Aïe. Je suis vraiment content de la tournure que prend la saison, même si Alex a limite disparu de la circulation alors que je pensais qu’on la verrait beaucoup plus cette année. Peu importe, les nouvelles intrigues sont quand même vraiment bien géré. Clairement, ça tourne en guerre des gangs et en racisme ordinaire, ce qui est présagé depuis le début de la saison où le thème était sans cesse rabâché. Pas des plus subtils, mais ça fonctionne. Évidemment, ça part en vrille total et Maria se fait prendre, gagnant plus de temps en prison, ce qui n’est pas vraiment à son goût. Voilà, c’est bon, Piper va s’en prendre plein la gueule dans le prochain épisode, comme prévu. Bon, pour l’instant, c’est le garde de Nicky l’an dernier qui s’en prend plein la gueule, en se faisant violer (sort of) pour la libérer grâce à l’aide de Judy King. D’ailleurs, celle-ci permet à Cindy/Tova et Alison d’enfin s’entendre : elles veulent prendre une photo de la star pour gagner de l’argent.
Épisode 7 – It Sounded Nicer in my Head – 18/20
I’m sorry I can’t help you, but I’m rooting for you too.
BIM, sans surprise, Piper s’en prend PLEIN la gueule au moment où elle commence à réadopter un comportement normal. La voilà en train de se faire marquer d’une croix gammée sur le bras, ça promet. Franchement, c’est mérité, j’ai mal pour elle, mais j’ai du mal à compatir. Tout cela n’est cependant que la scène finale de l’épisode, que j’ai donc attendu pendant une heure, voyant le piège se refermer petit à petit autour d’elle. Pendant ce temps, Nicky réintègre la prison, mais malheureusement, elle le fait en étant droguée. C’est vraiment dommage pour le personnage, mais ça promet quelques angles narratifs intéressants. Enfin, on en découvre plus sur Lolly et sur comment elle a atterri en prison. Pas hyper nécessaire, mais plutôt intéressant car cela permet d’enfin mieux cerner le personnage. C’est un milieu de saison vraiment réussi et le moment de couper mon bingewatching pour mieux le reprendre le lendemain.
Épisode 8 – Friends in Low Places – 15/20
When God gives you a swastika, he opens a window. And then you remember, there is no God.
Piper va pas bien, pauvre petite. Cet épisode me l’a rendu toujours plus insupportable, pour changer. Cependant, c’était un peu mieux dans la scène où elle fume avec Nicky et Alex, parce que j’adore Nicky et Alex et parce que nous n ‘avons pas assez vu l’une ou l’autre cette année, je trouve. Franchement, toute l’intrigue du cadavre du jardin a été laissé de côté pendant beaucoup trop longtemps. L’épisode se concentre sur le programme mis en place par Caputo sans les idées de Caputo dedans et ça fonctionne plutôt pas mal, redonnant un rôle à Boo. Red, de son côté, est énervée de voir qu’on la vole, « on » étant évidemment Nicky voulant se droguer pour récupérer sa vie d’avant, chose qu’elle n’arrive pas à bien faire puisque Lorna se refuse à elle maintenant qu’elle est mariée. Bon, Lorna ne va toujours pas bien dans sa tête pour autant : elle est persuadée que son mari la trompe et ça promet encore des scènes bien drôles. Pour l’instant, le comique est assuré par Judy King embrassant Cindy pour une photo. On verra où ça nous mène… un peu comme l’intrigue Caputo/Linda, cette dernière étant juste flippante avec son flingue.
Épisode 9 – Turn Table Turn – 14/20
Um, I mean I have nightmares, paranoia, sweaty, PTSD micro-flashbacks, but other thant that… it’s horrible.
Team Maritza ! Cela fait quatre ans que je n’en ai rien à faire d’elle, mais franchement cette saison la voit se réveiller et ça fait du bien. Elle parvient cette fois à se débarrasser du deal de drogue, mais ce n’est que le début des ennuis comme le montre la fin de l’épisode. Glurps. Le reste de l’épisode m’a moins passionné : Piper va miraculeusement mieux maintenant qu’on lui a rajouté encore une dose de brûlure (cohérence, cohérence) et elle est enfin réconciliée avec Alex, ça fait du bien ! Blanca n’est pas un personnage qui m’a fasciné, même si sa nuit torride devant la pauvre petite vieille m’a bien fait rire j’avoue. C’était intéressant aussi de voir la sœur devenir une vraie petite délinquante sous les conseils de Gloria.
Épisode 10 – Bunny, Skull, Bunny, Skull – 14/20
We should host our own film festival that celebrates the accomplishments of white people. But that’ll be hard though, because Morgan Freeman is in, like, everything.
Oh, je ne vais pas mentir : je le sens mal, très mal. Diaz, Red, Nicky, Piper, Alex, Caputo, Soso, Poussey, Judy… Tout le monde est un peu trop heureux. Bon, c’était un déchirement de voir Diaz partir de la prison et dire au revoir à Daya, parce que je l’adore et que son départ veut dire qu’on ne la reverra pas forcément de sitôt. C’est dommage, mais il faut bien que ça arrive de temps en temps, et son retour à la réalité était plutôt sympa. De son côté, Daya déconne et devient pote avec la bande de Maria, c’est mal barré. Nicky promet de rester sobre, mais j’ai du mal à le croire, tout comme Red, qui gère dans cet épisode. Le point d’orgue de l’épisode est finalement la movie night qui tourne mal à cause du racisme, une fois de plus, et les bonnes actions de Caputo qui se multiplient cette saison. Je n’aurais vraiment pas parié dessus il y a dix épisodes, mais son personnage est devenu vraiment intéressant, ce qui est quelque chose qui se ressent dans la majorité des épisodes. Et, enfin, le cliffhanger nous révèle la découverte du corps sous le jardin !
Épisode 11 – People Persons – 17/20
Heck, I killed a cop with his own gun. Oh wait… did I get caught for that?
Wow, je suis tellement triste de l’histoire de Crazy Eyes. C’est juste atroce, elle voulait juste être amicale et ne savait pas comment faire en fait. Pauvre Dylan (le gosse qui tombe de l’immeuble). Retour dans le présent : l’alarme vient mettre fin à ces scènes ridicules de prisonnières debout sur la table et lance le début de la folie d’un peu tout le monde. Alex, Piper, Frieda et Red ont leur petite réunion trankilou. Ce que je retiens de l’épisode, c’est que les gardiens sont les plus dingues, à commencer par Humpfrey qui fait se battre Suzanne et Kukudio dans une scène qui vire au n’importe quoi. J’aime bien aussi ces scènes entre Nicky et Dogget, qui sont très réussies. J’ai bien ri de voir le garde de cette dernière placé en extérieur pour surveiller le jardin, mais pas autant que devant le threesome improbable. L’argent permet de tout obtenir. Dommage que Red n’en est pas plus, elle pourrait peut-être dormir en paix et ne pas se faire interroger par Piscatella autrement. L’interrogatoire fait néanmoins partie des scènes très réussies dans cet épisode.
Épisode 12 – The Animals – 18/20
You don’t get to have a crisis right now.
Non. NON. NON. Y en a marre des codes 307 (attention, si vous ne savez pas ce que ça veut dire et que vous cherchez sur Google, c’est clairement un spoiler The 100). Je refuse que Poussey meure comme ça alors que je l’appréciais enfin vraiment à fond cette année ! Et Soso va être dévastée, je veux pas ! Putain, quoi. Ce n’est pas faute d’avoir vu venir à 1000 km le problème. Bon, je m’attendais plutôt à la mort de Soso cela dit. Putain, j’ai du mal à croire que ça finisse comme ça pour elle, c’est vraiment dommage. Je me suis demandé une bonne partie de l’épisode pourquoi ces flashbacks inutiles et voilà, tout ça pour ça quoi. Pauvre Red, pauvre Bailey, pauvre Poussey, pauvre Suzanne. Ce sont les meilleurs qui en prennent le plus dans la gueule dans cet épisode. Bon, dans les points positifs : cet épisode traite les conséquences de l’épisode précédent assez justement, notamment la réintégration de Sophia ou le burn-out de Sam.
Épisode 13 – Toast can never be bread again – 17/20
Keeps… Kept? Kept.
Un titre bien joli pour nous signifier que les choses ne seront plus jamais les mêmes… Et en effet, la mort de Poussey alors qu’elle préparait sa sortie et était amoureuse est dure à digérer pour un peu tout le monde, principalement parce qu’elle avait su se faire apprécier de tout le monde. L’administration galère bien sûr à gérer tout ça et prend tout son temps pour s’occuper de son corps ce qui révolte tout le monde. Caputo est tiraillé de tous les côtés et prend des décisions difficiles, notamment celle d’appeler le père de la prisonnière ou de ne pas reprocher la mort de Poussey à Bayley… Oh, la mauvaise idée qui révolte Taystee ! C’en est fini des clans raciaux, tout le monde se réunit pour protester et ne sait pas bien pourquoi d’ailleurs. L’escalade est immédiate : alors que Judy King est relâchée (avec contre-datage des papiers), les gardes qui l’accompagnent sont pris en embuscade. Le flingue ramené par Humpfrey tombe dans les mains de Daya qui hésite à tirer et bim, fin de l’épisode. Je refuse catégoriquement qu’il lui arrive quoique ce soit, je suis dégoûté (bon même si je suis pas contre qu’elle tue ce garde ou contre le fait de la voir rester jusqu’à la fin de la série, remarque). Les flashbacks ne servent à rien, mais montrent une Poussey heureuse de vivre et croquant à pleine dents celle-ci. C’est ironique et ça finit sur un plan sympa. Adieu Poussey. C’est la première fois que je ne m’ennuie pas devant un double épisode de la série, mais celui-ci prend vraiment le temps de situer chacun de ses personnages et de conclure les intrigues de la saison, c’est carrément appréciable et ça semble moins forcé que d’habitude à cause de la mort qui réunit tout le monde.
EN BREF – Cette saison 4 d’Orange is the New Black s’est avérée être, pour moi en tout cas, la meilleure depuis le début de la série, peut-être parce qu’elle a enfin arrêté de se concentrer sur Piper et ses petites culottes. Les intrigues, les nouveaux personnages, le rythme, tout semble s’être amélioré et le bingewatching ne m’a pas paru long devant la série cette année, quand j’ai pourtant l’habitude de toujours m’ennuyer devant la longueur de ces épisodes. Je reste profondément triste de la fin de saison et de certaines décisions prises, mais je suis curieux de voir la suite désormais. M’enfin, l’attente va être longue et comme dirait l’autre : you’ve got time…
T’es super prolifique sur ton blog ahah Et tes articles sont super détaillés, j’adore ! Et je pense la même chose pour cette saison 😉
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Oui, je suis un grand bavard, et ça a encore empire depuis l’époque de cet article 😂
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