American Horror Story – S08E02

Épisode 2 – The Morning After – 17/20
Je ne m’attendais pas à accrocher encore à la fin de ce deuxième épisode, tellement la deuxième partie de l’épisode de la semaine dernière m’avait moins passionné. Pourtant, les scénaristes arrivent à éveiller mon intérêt et à me faire poser des questions sur tout ce qu’il se passe de manière bien efficace cette semaine, donc tout n’est peut-être pas perdu pour cette saison 8 à l’ambiance définitivement proche des premières salves d’épisodes.

Saison 8


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I’m yours. Body and fucking soul.

Même si je doute fortement que cette saison parvienne à me plaire et même si je ne suis pas du tout dans la bonne ambiance avec tout le soleil qui inonde mon appartement, je me suis dit que je n’avais pas envie de trop traîner  à voir cet épisode – qui m’a donc servi de petit-déjeuner.

Est-ce que c’était la meilleure idée du monde ? Probablement pas, parce que ça commence par une invasion de serpents dans la chambre d’Emily, serpents qui se font décapiter bien rapidement et sont servis pour le petit-déjeuner des survivants. Contrairement à mon petit-déjeuner, le leur revient à la vie. Oui, oui, les serpents décapités bougent encore et bon petit-déjeuner à tout le monde. Bon, au moins ça explique leur présence dans le générique de cette saison, et puis ça joue facilement sur une peur assez commune.

On ne sait pas trop où en est dans la chronologie pendant cette introduction, mais il est rapidement question du nouvel arrivant, portrait craché de Lucius Malfoy. Il dit s’appeler Langdon et être là pour évaluer tout le monde et savoir s’ils sont dignes ou non de se rendre au sanctuaire. Ce type d’évaluation s’appelle la coopération, et c’est soit ça, soit la mort. Bien, ça a de quoi calmer tout le monde pendant les inévitables disputes qui s’en seraient autrement suivies, chacun luttant pour sa propre survie dans cet enfer misérable. Heureusement qu’il n’y a pas un suicidaire dans le groupe, quand même.

On commence directement par la coopération du coiffeur, qui nous révèle tout un tas de choses passionnantes sur sa relation avec sa grand-mère, qui sera au cœur de cet épisode. De l’amour qu’il semblait lui porter, on en vient vite à sa colère et sa haine envers elle, qui est en fait bien déçue d’avoir un petit-fils gay et a toujours tout fait pour lui foutre la honte. On est en fait face à un conflit de génération qui se fait tout dans le passif-agressif, donnant un excellent humour au moment où le petit-fils ruine le dîner mondain de sa grand-mère.

À se confier autant, notre coiffeur devient tout excité par la présence de Langdon, avec qui il coucherait bien. Pourtant, celui-ci le renvoie dans sa chambre où, sans surprise, le coiffeur va se toucher… jusqu’à l’arrivée d’un homme tout de cuir vêtu. Aha, voilà donc un des premiers rappels de ce que la série avait proposé de meilleur (ou pas !) dans ses premières saisons. L’identité derrière le masque de cuir reste un mystère, mais on se doute bien que ça ne peut pas être Langdon – ce serait trop simple.

La grand-mère passe comme par hasard par là au même moment et elle n’hésite pas à aller balancer son petit-fils dans un surjeu pas du tout crédible.

En parallèle, nos ados s’embrassent encore et décident de se barrer pour retrouver le sanctuaire par eux-mêmes ; ils lisent les mails (par quelle magie a-t-il du réseau ?) de Langdon et découvrent que le sexe n’est interdit que dans leur sanctuaire. Ah ben ça alors, si on avait su ! Heureusement qu’Apple est là pour leur apprendre la vérité. Oui, oui, ils ont réussi à caser une énorme pub pour Apple au beau milieu de cet épisode. Bien évidemment, il ne leur faut pas longtemps à nos deux jeunes pour se mettre à coucher ensemble.

Au même moment, Langdon confronte Venable sur ses règles bien personnelles et sur son féminisme extrémiste ridicule : elle dit avoir reçu des ordres cryptés. Mouais, c’est facile tout ça. Langdon lui raconte la vie à l’extérieur et ça ne fait pas rêver : il a rencontré une jeune femme le suppliant de tuer un de ses enfants plein de tumeurs parce qu’elle n’en avait pas le courage elle-même. Pensez-vous que ce connard a tué l’enfant ? Oh non, il a laissé la femme dans sa misère de ne pas réussir à tuer son enfant en grande souffrance.

En revanche, il décide de sauver Coco dont on n’a pourtant pas vu la coopération, ce qui n’est pas du tout le choix de Venable. Pour sa coopération à elle, il lui demande de se déshabiller, histoire de sentir sa honte. C’est à peine terrifiant tout ça, mais elle a une sorte de cicatrice mystérieuse dans le dos. Ils sont stoppés par la servante – celle ayant trucidé les serpents dont plus personne ne semble se soucier désormais – qui apprend à Venable la relation entre le coiffeur et l’homme de cuir.

Persuadée qu’il s’agit de Langdon, Venable est sûre que les deux hommes se connaissaient avant et elle tente de torturer le coiffeur à coups de fouet… Ce qui n’a rien d’efficace, puisqu’en fait, il adore ça. Ouep, on aurait pu s’en douter avec la combinaison de cuir : il est très porté sado-maso apparemment.

Venable met fin à la torture et Langdon alors révèle que ce n’est pas lui qui a couché avec le coiffeur, et il le révèle à ce derneier de la meilleure des manières en le torturant bien plus efficacement que Venable : il lui apprend qu’il n’a pas du tout envie de coucher avec parce qu’il en a trop envie et que c’en est dégoûtant. Sympa. Il lui apprend aussi que sa grand-mère n’a pas du tout envie de le laisser en vie, et qu’elle n’a pas hésité à le balancer à Venable. La torture psychologique semble mille fois plus efficace.

De son côté, Coco s’en prend à la grand-mère, avec l’aide de Mallory, parce qu’elle en a marre de ne plus avoir de choix. La grand-mère n’en a rien à faire, de même qu’elle en a rien à faire de son petit-fils l’accusant d’avoir voulu le tuer. Elle veut survivre et le reste, elle s’en fout. Elle me fait bien rire : je sais qu’on est censé la détester, mais elle est en train de devenir progressivement mon personnage préféré avec ses idées d’un autre temps.

Alors qu’il est en pleine déprime, le coiffeur entend enfin le changement de chansons tant attendue dans le salon. Pourtant, il n’a pas le temps d’en profiter qu’il retrouve son homme de cuir. Il le suit pour une nouvelle sexcapade de bien courte durée : persuadé d’avoir affaire à Langdon, il utilise des ciseaux pour poignarder cet amant.

La porte derrière lui s’ouvre et révèle Langdon : comprenant son erreur, notre coiffeur regarde alors sa victime et découvre qu’il a… tué sa grand-mère. Tout cela n’a parfaitement aucun sens, pour changer. Au rayon des morts subites, nos adolescents sont surpris sans qu’on ne sache bien comment – enfin, on sait bien comment : il y a clairement des caméras dans leurs chambres, car ils ont vite su qu’il y avait des serpents dans la chambre d’Emily quand même. Ils sont immédiatement condamnés à mort par Venable, même si Emily révèle qu’ils savent que ce ne sont que les règles de Venable et pas des règles universelles.

Dans la chambre d’exécution, le jeune se rebelle toutefois au moment où il est censé mourir, n’hésitant pas à tirer sur la servante trucidant les serpents (non, vraiment, son nom n’a pas été donné une fois dans l’épisode, je lutte, vous n’avez pas idée !). Alors qu’il se fait maîtriser malgré tout, la servante se retire dans un couloir où nous découvrons que sa blessure par balle ne fait pas sortir du sang mais une sorte de substance visqueuse qui relance le suspense sur tout ça.

Ces cliffhangers sont quand même plutôt bons, alors vivement la semaine prochaine !

Saison 8

2 commentaires sur « American Horror Story – S08E02 »

  1. L’arrivée de Rubber man m’a tellement fait flipper ! et le moment où il est au plafond…x) Je l’ai regardé tard dans le noir..j’ai été prise dans l’ambiance. Je ne sais pas dire si j’aime ou non cette saison pour l’instant mais elle est intrigante !
    A quand un article perf’ sur Evan Peters ? o:)

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