Épisode 3 – Katie Girls – 14/20
Un très chouette épisode dans la lignée de ce que sait faire la série, mais si je suis honnête, je doute que cet épisode restera marqué bien longtemps dans ma mémoire de sériephile. Il est moins marquant que bien d’autres. Certes, la mignonnerie habituelle de la série fonctionne et la sauce prend comme à chaque fois, mais ils sont fait bien mieux que ça.
Spoilers

They’ve never seen anyone like you before. They never will again.
Changement de série, changement d’ambiance : après la bonne humeur et le feel good de God Friended Me, je me lance dans le rattrapage de This is us. Je sais que j’ai trop de retard pour arriver au bout d’ici lundi, mais le prochain épisode sera le 16 janvier pour nous. Cela me laisse onze jours pour sept épisodes, j’espère que ça restera dans mes cordes. Plus je bavarde ici, moins ce sera le cas en revanche, donc allez, je me plonge dans la série plutôt que de continuer à écrire pour ne rien dire de passionnant.
Oula, cet épisode repart loin car… on va s’occuper de l’enfance de Rebecca. C’est intéressant comme concept, car pour finir aussi top que ce qu’elle est, elle a forcément une super enfance non ? Eh bien non, ce n’est pas dit : elle est bercée par une Amérique hyper puritaine dans une demeure tout ce qu’il y a de plus vieux jeu. En même temps, à l’époque, ça ne l’était pas… jusqu’à ce qu’elle soit adolescente et préfère travailler en atelier qu’en cuisine. C’est en atelier qu’elle rencontre un charmant garçon, Alan. Il tombe clairement amoureux d’elle…
Et revient la voir quelques années plus tard, avec un bouquet de fleurs qui suffit à regagner son cœur. Outch. Ca explique tellement tout. Pauvre Jack, il souffre forcément de ce qu’il voit, mais il n’en a pas tous les tenants et aboutissants. Et quand il rentre chez lui, c’est pour mieux être confronté à son insupportable père, qui maltraite sa mère et qui lui reproche la mort de son frère. C’est joyeux tout ça. Jack décide donc de quitter la maison familiale, et d’emmener sa mère avec lui. Voilà qui est joyeux, j’insiste.
De son côté, Rebecca a un dîner charmant avec Alan et ses parents. Charmant, oui, jusqu’à ce que Alan s’immisce dans ses projets de vie et lui déconseille d’aller poursuivre sa carrière à Los Angeles car il veut la voir déménager à New York. Et il lui balance ça devant ses parents à lui, normal.
On sent bien le malaise en Rebecca et c’est tant mieux, parce que du coup, elle décide d’aller faire des courses et tombe sur… Jack et sa mère, en pleine dépression. La situation est un brin gênante, parce qu’il est clairement amoureux et elle est clairement gênée quand elle découvre qu’il a vu Alan. Elle fait tout ce qu’elle peut pour prolonger la conversation, lui disant qu’elle va déménager à New-York et lui demandant son rêve à lui, où il se montre encore plus parfait que ce qu’elle pensait. C’est mignon.
En rentrant chez les parents de Alan avec sa bouteille de vin, elle est pleine de doute concernant New-York. Elle demande alors conseil à sa belle-mère, qui lui raconte sa vie et pense donner un conseil utile… sauf qu’en fait, elle vend Jack sans même s’en rendre compte. Rebecca lui raconte donc sa vie et sa rencontre avec Jack. Tout est dit.
Rebecca se débrouille ensuite pour retrouver Jack en ville, et elle s’incruste chez l’amie de sa mère, où elle l’aide à faire la vaisselle. Oh, faire la vaisselle n’aura jamais été si sexy que dans cette scène, je crois. Rebecca lui demande alors d’aller à Los Angeles… et évidemment, il dit oui. Ils se sont vus 4h avant sérieux. Bon, j’ai jamais fait de rencontre comme ça, moi, je suis jaloux.
Dans le présent, on reprend exactement là où les personnages avaient été laissés à l’épisode précédent. C’est top, je culpabilise totalement maintenant, c’est malin : j’ai laissé passer trois mois entre les épisodes franchement. C’est donc l’avant-première du film de Kevin et ça laisse toute la famille bouleversée. Bref, tout est chouette, sauf que Randall en veut à Kate pour la réflexion faite sur la seule manière de trasmettre un peu de son père.
Oups, les deux en arrivent à s’engueuler au beau milieu du cinéma, parce que Randall ne comprend pas comment Kate peut dépenser tant d’argent et risquer sa vie alors qu’elle pourrait adopter. Il est complétement vexe quoi.
Randall fait de toute manière de la merde en ce moment parce qu’il essaye toujours d’harceler l’homme politique pour qu’il finance les travaux nécessaires, et ça ne fonctionne pas. Heureusement, Beth est toujours là pour gérer la vie de son catastrophique de son mari. Une semaine plus tard, Kate est sur le point d’être opérée, donc elle force Randall à s’excuser.
Ouep, mais du coup, Kate se met à flipper parce que toute la famille en fait des caisses, avec Kevin lui offrant un bouquet digne d’un enterrement. Kate stresse donc de mourir et fait stresser Toby au passage, donc celui-ci est heureux de voir débarquer Randall. Ouep, il a pris l’avion juste parce qu’il a senti le stress de sa soeur. C’est un chouilla abusif, mais s’il est riche, écoutez, pourquoi pas. Toby lui avoue prendre des antidépresseurs… oh ça se retournera contre Randall ça.
L’opération de Kate est le coeur de cet épisode et se fait donc avec un rêve bien perché : elle se retrouve dans un hôpital où elle voit ses deux frères bébés, et elle bébé, et son frère mort… Puis, elle se croise elle-même. C’est l’avantage d’avoir un casting où on est habitué à voir Kate enfant, ado et adulte : on peut avoir les trois d’un coup. Et l’ado est insupportable avec l’adulte, donc elles s’engueulent et cela force une hallucination de Jack à intervenir pour les calmer.
Il leur sert donc un dessert et Kate refuse de se réveiller, parce qu’elle est bien dans son anesthésie, avec son père et ses mini-mois. Enfin, l’une d’elle. L’enfant est super sympathique, mais l’ado est on ne peut peut plus méchante, quoi. Finalement, Kate comprend qu’elle doit se réveiller et le fait, pour tomber sur Randall qui s’excuse et se voit complimenter par sa soeur, parce qu’il vient de faire un truc digne de leur père. Certes.
De son côté, Beth se… fait virer. Et ce n’est pas facile, surtout que son boss le fait avec une aide juridique pour s’immiscer dans leur conversation et s’assurer qu’il ne fait pas n’importe quoi au passage. C’est brutal et violent, et son mari n’est pas là. Elle finit donc dans sa cuisine à boire, seule, et à se souvenir de William lui conseillant d’être capable de s’affirmer face à Randall quand elle en aura besoin.
Ouep, mais ce n’est pas simple : avant de rentrer chez lui, Randall passe par l’hôpital où il voit l’une des amies de Deja qui a eu un accident. Cela le motive à vouloir se lancer en politique face à l’homme inactif de l’épisode précédent, et il en parle à Beth sans lui laisser le temps de donner sa nouvelle… La pauvre, j’ai de la peine pour elle. Elle finit par lui dire, bien sûr, mais c’était violent comme scène. Comme d’habitude.
En parallèle, la relation entre Kevin et Zoe continue. Il l’emmène avec lui à une interview par Terry Gross, une présentatrice radio dont elle est fan. Le problème, c’est que la présentatrice met le point là où ça fait mal : Jack. Le film parle de la guerre, Jack a fait la guerre, c’est facile. Assez vite, Kevin se rend compte qu’il ne connaît rien de la vie de son père, finalement…
Et il se rappelle surtout que son père détestait parler de la guerre, au point de l’empêcher de s’amuser avec des jouets mimiquant l’armée. Normal, après tout (bon, pas forcément, mais j’ai été élevé comme ça aussi). En plus, si la réaction de Jack est violente de prime abord, il revient ensuite s’expliquer auprès de son fils sur la guerre dans laquelle il était.
Dans le présent, Kevin décide donc d’exposer tous les souvenirs qu’il a de son père à la guerre, et ce n’est pas grand-chose après l’incendie. Il en a quand même un peu et Zoe lui conseille de poursuivre son enquête pour voir si quelqu’un, sur place, au Vietnam, pourra lui raconter l’histoire de son père. L’abus est total, ça fait vraiment problème d’acteurs qui ne sait pas quoi avoir comme problème dans la vie… mais eh, c’est un peu ce qu’est Kevin après tout, et c’est un problème réel. La fin d’épisode le voit envoyer un mail à un ancien combattant qui a connu son père et qui semble assez bouleversé par la missive du fils de Jack Pearson.
Épisode 4 – Vietnam – 16/20
C’est fou comme cet épisode n’a rien à voir avec ce que la série fournit d’habitude, mais réussit malgré tout à être exactement ce que la série fournit d’habitude. C’était inattendu comme intrigue et comme épisode spécial, mais ça fonctionne. Je ne regarderai pas si tous les épisodes étaient comme ça ou sur cette intrigue, mais pour quarante minutes, c’était efficace. Quant à la construction de l’épisode, elle est un peu lourde, mais ça finit par payer.

Give me my foot please, just give me… give me my foot.
Bon, maintenant qu’on a vu Jack mourir, il fallait trouver quelque chose à lui faire faire dans cette saison 3 : on a donc droit à un flashback de novembre 1971, où il est en pleine guerre du Vietnam et où il retrouve son petit frère, embauché pour ses abdos plus qu’autre chose apparemment.
Trois semaines plus tôt, Jack est en intervention avec d’autres soldats pressés de rentrer chez eux, notamment un, noir, qui n’apprécie que moyennement de ne pas avoir été nommé sergent aussi vite que Jack. En chemin, ils tombent sur une mine, heureusement repérée par un solat qui peut la faire exploser avant que quiconque ne marche dessus. La guerre, quoi. Quelle horreur!
Ce n’est que le début cela dit : durant la nuit, l’un des soldats saute avec une mine et l’ensemble des soldats se fait attaquer. Donnie, celui qui voulait rentrer chez lui va pouvoir rentrer encore plus vite que prévu : il se fait sauter sur une mine et perd son pied au passage. C’est le soldat que Kevin a contacté par mail, donc il va avoir une belle histoire à donner à Kevin car Jack s’est comporté en héros avec lui ; et il lui a même redonné son pied.
Donnie rentre donc plus vite que prévu, mais il est triste d’abandonner Jack au passage.
Il sent bien que ce dernier est effrayé, et il lui prend donc le visage pour le réconforter. Exactement comme Jack fera des années plus tard avec Randall, oui. Nice touch. On ne peut qu’aimer ce Donnie, sympa comme tout et clairement important dans la vie de Jack.
La guerre continue et Jack se retrouve ensuite dans un village qu’il veut aussitôt sécuriser alors que ses hommes sont heueux de pouvoir se baigner dans une rivière. On sent que la vie reprend son cours et les hommes leur goût à la vie après l’horreur du front. Jack n’est pas prêt cependant à les voir mener leur vie pépère. En effet, lui, il veut avoir la permission d’aller voir son frère, et pour ça, il faut que son supérieur voit que tout tourne bien dans son équipe. Comme c’est le cas, il peut aller voir son frère qui, apparemment, a des problèmes.
On découvre alors que quatorze semaine plus tôt, sa mère, totalement battue a reçu une lettre du frère de Jack, Nicky… et celui-ci ne vit pas bien la guerre, du tout. DU TOUT. Il leur écrit qu’il se demande même s’il n’est pas déjà mort en fait. Il n’en faut pas plus pour que Jack décide de s’enrôler dans l’armée, malgré sa tachychardie. Son médecin de famille n’est pas ravi par l’idée, mais Jack tient bien son discours de grand frère. Du coup, le médecin l’aide à truquer sa visite médicale, rien que ça.
Un an plus tôt (oui, flashback dans le flashback dans le flashback dans le flashback, ils n’abusent pas du tout), le 1er janvier 1969, Jack travaille avec son petit frère. Je ne vois pas bien l’intérêt de cette scène. La scène suivante voit leur atroce père maltraiter l’ensemble de la famille avec ses réflexions alors que Nicky est stressé d’être appelé pour la guerre. Il s’isole avec Jack dans un bar – un isolement par rapport aux parents donc – pour assister à la lotterie qui déterminera quels soldats partiront… ou plutôt quels jeunes américains. L’angoisse. L’horreur. Non merci.
La réaction de son père ? « Rends-moi fier, fils ». Oui, ben oui. Ah les États-Unis. Ah, la guerre, tout simplement. Jack met au point un plan pour que son petit-frère ne parte pas à la guerre, mais se réfugie au Canada. Certes. Le problème, c’est que Nicky culpabilise aussi de ne pas aller au front parce que leur père ne lui parlera plus jamais, notamment. Avec Jack, ils passent la nuit dans un motel… et Nicky décide de se barrer pour l’armée pendant la nuit.
Quatorze ans plus tôt (flashback dans le fl… ouais bon, vous avez l’idée), on voit aussi Jack protéger son petit frère contre leur père, y compris quand Nicky est courageux et s’oppose au père pour protéger sa mère. Jack va jusqu’à le comparer à Clark Kent aussi, c’est pour ça…
Encore plus tôt, on remonte à la naissance de Nick où l’on rencontre le grand-père de Jack. Oh surprise, c’est un alcoolique qui prend peu soin de son fils… voilà qui est fait. Déterminisme, quoi. Dans le même genre, on découvre que Nicky est né à 23h58. À deux minutes près, il n’auait pas été appelé pour la guerre. Et c’est à sa naissance que le père de Jack lui explique que son seul job est d’être un grand frère protecteur. Bref, c’est un 18 octobre important ; tout leur destin s’est joué dès la naissance de Nicky. C’est un chouilla exagéré, mais l’écriture est fluide et ça passe bien, comme toujours avec cette série.
Tout ça nous ramène finalement à la première scène de l’épisode : Jack retrouve Nicky et… ben c’est la fin de l’épisode.
Épisode 5 – Toby – 15/20
Un bon épisode, mais qui, sans mauvais jeu de mots par rapport au précédent, part un peu trop dans tous les sens pour moi. C’est dommage : à trop le voir se disperser dans différentes directions, on finit par perdre le fil et surtout l’intérêt de toute une partie de l’épisode. Dans l’ensemble, la série est toujours aussi solide, mais c’est parce que je suis attaché aux personnages… pas parce que ce qu’ils proposent dans cet épisode est excellent.

Well, I hope things stay happy, then.
Bon, cette saison se diversifie autant que possible apparemment, car on se concentre cette fois sur l’enfance de Toby qui n’a pas l’air facile. Il est obèse et la vie est déjà compliquée à l’époque pour les obèses. Il aimerait un changement de look pour être pris au sérieux, mais sa mère ne l’entend pas comme ça.
Et son père ? Comme pas mal de pères qui ne sont pas Jack dans cette série, il est tout bonnement atroce avec lui. Oh, sa mère est toute gentille, mais elle est aveugle aux problèmes de son fils tout au long de sa vie – parce que oui, on le suit aussi adulte quand son addiction aux antidépresseurs lui a fait perdre sa première copine.
Dans le présent, on reprend l’intrigue de Kate avec huit possibilités de tomber enceinte, qui tombent à trois, qui tombent à un embryon. C’est mieux que rien. Elle passe l’épisode à attendre de savoir si elle est enceinte ou pas, et ça stresse bien sûr Toby qui ne montre rien à Kate, parce qu’il ne veut pas l’inquiéter.
Il y a de quoi pourtant car il n’a plus de médicaments. Et ça pose problème, et Kate n’en a pas la moindre idée, trop occupée qu’elle est à… euh bah se déguiser en Adele pour un anniversaire. Bon, cependant, elle finit l’épisode en apprenant qu’elle est enceinte, donc c’est plutôt chouette. Le seul problème, c’est qu’elle l’apprend seule, parce que Toby rentre en retard. Sans médicament, il s’est défoulé sur des jeux d’arcade, et euh, ben voilà.
Il finit l’épisode au lit et en stress, alors que Kate comprend enfin que quelque chose ne tourne pas rond pour lui. C’est vachement le moment, t’sais. Elle prend RDV pour lui chez le médecin et ça relance l’intrigue de leur couple dans une nouvelle direction à présent. En revanche, je ne vois pas bien l’intérêt du titre de cet épisode : c’est loin d’être uniquement centré sur Toby et il se passe plein d’autres choses.
En effet, Beth et Randall font face à une grosse journée. Beth a déjà un entretien pour un nouveau job et Randall se présente bien pour les élections du quartier de William. Il doit donc se présenter dans le quartier, et ce n’est pas gagné : personne ne le connaît, personne ne s’intéresse aux élections. Forcément, ce ne serait pas drôle autrement.
Quand il fait son discours pour les convaincre de voter pour lui, ça se passe encore plus mal : ils sont tous dans la poche de son concurrent, évidemment. Il est là depuis des années, et même s’il fait de la merde, tout le monde a l’habitude de le voir. C’est mieux qu’un étranger. Et surtout, Randall découvre qu’il a fait ses preuves dans le passé et que les gens du quartier lui sont loyaux pour une bonne raison.
Après tout ça, Beth le réconforte comme elle peut et surtout elle le remotive en se moquant de lui parce que pour une fois il n’a pas pleuré. La blague est mignonne, hein, jusqu’à ce que les scénaristes nous révèlent que l’entretien de Beth ne s’est pas bien passé du tout et qu’elle a craqué en plein milieu. Quel jeu d’actrice, franchement, la manière dont elle craque et retient ses larmes – et en gros plan en plus. Sacré casting, mais ce n’est pas nouveau !
Autrement, dans la partie la plus intéressante de l’épisode je trouve, Kevin se rend à Baltimore avec Zoe pour voir le camarade d’armée de son père, et il ne se rend même pas compte d’un certain nombre de faux pas qu’il fait avec Zoe. Bon, pour être honnête, je n’ai pas capté non plus le coup de l’oreiller, mais il est assez clair que Kevin n’est jamais sorti avec une femme noire avant. Et moi non plus à vrai dire, donc tout s’explique. Zoe vit quand même assez mal de devoir lui expliquer certaines bases de sa vie dont lui ne s’apperçoit même pas (genre, le racisme d’une caissière), et je ne peux que la comprendre car la tâche paraît énorme. Yep… mais elle est clairement en train de tomber amoureuse de Kevin, donc le soir elle lui raconte tous ses problèmes et je pense que le couple ne peut qu’en sortir plus fort.
En tout cas, la rencontre avec l’homme ayant perdu son pied se passe très bien : Kevin a même ramené un album photo de famille. Oui, en revanche, il dit qu’il pense que son père était mécano dans l’armée, alors qu’on a très bien vu dans l’épisode précédent que non. Et la vérité éclate au grand jour. C’est tout ce qui éclate, cependant : l’homme n’a pas grand-chose à lui apprendre sur Jack, si ce n’est que c’était un héros, mais ça, on le savait déjà.
Ce qu’on ne savait pas ? Kevin l’apprend le lendemain matin et ça va bouleverser tout le schéma de la série : Jack s’entendait apparemment très, très bien avec une femme vietnamienne. L’homme en a une photo et Kevin en a sur lui… le collier. Oui, le collier auquel Kevin tenait tant parce que c’était le dernier souvenir de son père ? Finalement, c’est le dernier souvenir d’une vietnamienne.
On comprend mieux pourquoi il finira dans un avion pour le Vietnam avec Zoe, cette fois. Je suis très curieux de voir où va mener cette intrigue. Ca sent bon les secrets de famille qui devraient rester enfermés !
Le passé se concentre aussi sur les Pearson après la mort de Jack. Comme par hasard, Miguel est très omniprésent dans leur vie. Et ça n’a rien à voir, mais au moment d’aller au bal de promo, Randall découvre que le père de sa petite amie est raciste et refuse de les prendre en photo. Euh, ce flashback part dans tous les sens, non ? Bon, pourquoi pas après tout.
Le but ? Nous montrer Miguel commencer à être une figure paternelle pour Randall et lui parler du racisme ambiant quand il était plus jeune. Randall n’apprécie que moyennement, forcément. Pourtant, Miguel est un grand gentil : il répare le frigo des Pearson et il récupère un Kevin totalement bourré après son bal de promo. Ouais, bon, ce n’était pas la partie la plus folle de l’épisode franchement, mais c’est bien de savoir comment Miguel s’est imposé dans la famille, j’imagine, et pourquoi aussi : il l’avait promis à Jack, tout simplement.
