God Friended Me – S01E13

Épisode 13 – Miracle On 123rd Street – 15/20
Cette fin de saison n’est pas à la hauteur de ce que j’en espérais, principalement parce qu’elle me donne l’impression que les scénaristes ne voulaient pas que ce soit la fin. C’est donc un épisode de facture classique, et c’est un peu dommage de partir comme ça, surtout que l’intrigue proposée est loin d’être leur meilleure. Il y a quelques évolutions qui font plaisir à voir, ça reste feel good, mais l’épisode n’est pas aussi inoubliable que je l’aurais voulu. J’ai quand même tellement envie d’une saison 2, maintenant !

Saison 1

13.jpg


Sorry to break it to you, Miles, but not everything is about you.

C’est la fin ! Je n’ai pas envie que ce soit la fin ! Et le résumé rappelle tellement de choses, on sent tout de suite que ça va être chargé, en plus. Je n’avais tellement pas envie que ce soit la fin que je commence cet épisode presque trop tard pour mon propre bien. C’est pas grave, ça arrive, ça va bien se passer. D’ailleurs, ça se passe bien pour Miles qui récupère une audience avec 13% de plus. Il n’est pas si heureux que ça quand même dans sa vie, puisque Nia l’a nargué.

Al le sait bien, et elle vient donc s’installer chez lui, sous prétexte d’une fumigation dans son appartement à elle. C’est un peu gros, effectivement, mais ça peut passer. Vu la taille de l’appartement, il y a de quoi faire de toute manière. Et bizarrement, Miles la laisse s’installer pour aller travailler. Comme quoi, tout arrive. Quant à Al, ça fait quelques épisodes qu’elle parle de Dee sans qu’on ne la voit, c’est louche.

À l’arrivée au boulot, Rakesh est suspicieux de tout : il n’apprécie pas le rachat de la compagnie par Simon Hayes et s’attend au pire. Faut dire qu’il n’a pas tout à fait tort : il se voit changer de bureau et a droit à un rendez-vous le lendemain avec ses supérieurs. Forcément, il stresse puisque personne ne lui explique de quoi il s’agit.

Pourtant, l’entretien de Rakesh se passe mieux que prévu : malgré son caractère pourri et son attaque directe à sa supérieure, il découvre en effet qu’on lui propose une promotion. Cara l’avait prédit et, à vrai dire, moi aussi. Bon, cela dit, il passe d’un entretien à l’autre, et je ne vois pas bien l’intérêt : après lui avoir fait plaisir sur sa promotion, il se fait balader par une autre femme bien plus cassante et renseignée. Elle lui parle ainsi de toutes les affaires sur lesquelles il a bossé avec Miles depuis la compagnie, et forcément, il a l’air un peu con-con à dire qu’il n’est au courant de rien. C’est une intrigue hyper cohérente, ça m’a surpris de leur part.

Le lendemain (encore), il a cette fois un rendez-vous avec Spencer Holt, qui est encore plus expéditif, en apparence. En poussant Rakesh à avouer ce qu’il a fait, Spencer finit par lui offrir un job en or dans les… analyses prédictives.

De son côté, Arthur retrouve sa nouvelle copine, Trish, qui l’invite en week-end, mais il l’envoie péter. C’est fort dommage. Son problème ? Il n’apprécie pas qu’elle propose de venir le chercher après le sermon du dimanche, plutôt que pendant. Oui, il est vexé de voir qu’elle ne vient pas assister à son job… et il ne lui dit pas, hein. Sur les bons conseils d’Al, il se décide donc à en parler directement Trish et de lui expliquer que son église, c’est toute sa vie ; et que s’ils vont plus loin ensemble (ce dont ils ont envie), il faudra qu’elle s’implique aussi dans la vie de celle-ci. Logique, jusque-là.

Bon, et sinon le compte de Dieu ? Je m’attendais à une fin de saison, et ce n’était pas trop ça. En fait, ça commençait super bien avec le trio au bar d’Al, qui en plus cite le podcast « Serial ». J’étais donc tout content et quand Miles reçoit sa première notification, je me suis dit qu’on allait entrer dans le vif du sujet. Cela n’a pas raté, puisqu’il reçoit ensuite 76 demandes d’amis.

Rien que ça. Je m’attendais à ce que ça les occupe un bon moment de l’épisode, mais le sens de l’observation de Cara et les talents de hacker de Rakesh font que ça se passe beaucoup plus vite que prévu : dès le lendemain matin, ils ont réussi à cerner le point commun entre toutes ses demandes, qui est que tous les gens concernés vivent dans le même immeuble. Et pour tout simplifier, il y a un appartement vacant dans l’immeuble, donc Cara et Miles, chacun fraîchement célibataire et content de l’être, peuvent donc se faire passer pour un couple qui souhaite le visiter.

Les choses se déroulent assez vite et on comprend vite vers quoi se dirige l’épisode : ils rencontrent William, qui leur fait visiter les lieux, et tout un tas de locataires. Ah, ils sont locataires et vont avoir besoin d’aide ? Ah, Miles et Cara arrivent à squatter une réunion de locataires alors qu’ils n’ont rien à faire là après une visite méga express d’un appartement ?

Les signes sont clairs : on nous présente un immeuble utopique avec beaucoup trop de bons sentiments d’un coup, franchement même pour cette série ça faisait beaucoup, et de « j’ai vécu là toute ma vie ». Sans surprise, les propriétaires débarquent donc à la réunion pour annoncer que l’immeuble est vendu à un promoteur voulant le raser pour construire un hôtel de luxe. Ah, les requins de la finance !

Oui, mais il y a un twist : les propriétaires de l’hôtel sont Denise et Hector, respectivement la sœur et le père de William. Et bien sûr, comme Miles et Cara assistent à tout ça, ils se mêlent de ce qui ne les regarde pas et William, malgré le coup de massue qu’il vient de se prendre, accepte de dialoguer pépère avec deux inconnus insupportables de bons sentiments, lui assurant que la situation va s’arranger alors que sa sœur vient d’annoncer genre trente secondes avant que tous les locataires ont trente jours pour quitter l’immeuble. BAM. C’est sympa le système immobilier aux États-Unis. Finalement, je me plains de mes déménagements, mais tout va bien pour moi, j’ai eu un petit plus de trente jours.

Bon, Miles et Cara sont toutefois plein de bonnes idées : ils se rendent voir Denise pour faire pression avec la presse et Miles finit par avoir l’idée de fonder une coopérative entre tous les locataires. L’idée est assez simple : si tout le monde rachète son appartement et un petit bout de l’immeuble, alors la vente de l’immeuble pourra être partagé entre touts les ex-locataires devenant alors propriétaires. Et comme on est dans une sorte d’utopie, tout le monde accepte de signer une promesse d’achat, alors même que c’est pas une décision qui se prend à la légère.

En plus, tous les locataires ne me paraissent pas être des millionnaires, quoi. De toute manière, une fois que c’est fait, Cara et Miles se retrouvent coincés : Denise a vendu l’immeuble puisque son père le voulait vendu super rapidement. Elle a envoyé Cara et Miles se casser les dents dans un projet qu’elle pensait irréalisable. Cela énerve William et laisse notre duo sur le carreau, car ils n’ont plus de solution.

Ils en parlent avec Al, qui reçoit des appels de Dee et refuse de les prendre. Cara n’est pas dupe et en parle avec Miles dès qu’elle a l’occasion. Un vrai petit détective, dis-donc. En parallèle, le compte de Dieu suggère un nouveau lieu à visiter : un petit phare rouge dans New-York, par-dessus lequel a été construit un pont.

Et l’histoire de ce phare est le livre d’enfance préféré de Cara, histoire de gagner du temps : elle sait où le trouver et elle connaît toute son histoire, avec le pont construit au-dessus de lui mais n’empêchant pas le phare d’être utile (euh, un peu quand même, non ?). C’est un coin sympa, ça fait de jolies images et le couple y découvre que le phare est un monument classé parce qu’il a fait partie de la vie d’une auteur célèbre.

Et devinez quoi ? Elle a aussi vécu dans l’immeuble. Voilà, voilà : si le compte de Dieu savait tout ça, à quoi bon demander de l’aide à Cara et Miles ? Le mystère demeure. En tout cas, ça permet à William de comprendre que Vanessa se fait manipuler par son père : il est en train de frauder en précipitant la vente sans préciser qu’elle pourrait être caduque. Et il met tout au nom de Vanessa.

Celle-ci prend donc la décision, poussée par William, de se rebeller contre son père, et elle rachète l’immeuble, dont elle n’a bien sûr pas l’intention de virer qui que ce soit. Tadaaa problème résolu, et elle s’installe même dans l’appartement que Cara et Miles avaient visité. C’était un peu décevant comme dernière intrigue pour la saison, possiblement la série.

Finalement, Trish prend la décision de venir assister au sermon d’Arthur le dimanche. Elle est prête à s’engager avec lui, et avec l’Eglise. Rien que ça. Al ? Miles finit par la questionner de manière plutôt habile et elle reconnaît avoir des problèmes avec Dee, sans vraiment entrer dans le détail. En tout cas, elle compte bien continuer de vivre chez son frère pour l’instant, l’empêchant de se mettre en couple avec Cara alors que la tension était une fois de plus carrément palpable devant son frigo – drôle de lieu, je sais, mais c’est la deuxième fois.

Rakesh débarque et annonce qu’il a eu sa promotion, devenant carrément chef de projet, et l’épisode se termine sur un Miles tout heureux de voir sa sœur s’entendre avec ses amis et constituer sa nouvelle famille. On sent très clairement que les scénaristes auraient bien prolongé la saison 1 pour quelques épisodes de plus ; et pourquoi pas pour une saison en 22 épisodes. Cette fin est un happy end au moins, et on n’a pas de cliffhangers insoutenables. Nous n’avons pas non plus de réponse et nous ne finissons pas sur un épisode exceptionnel, malgré ce qu’ils essaient de nous faire croire avec ces 76 notifications. Ah, et sinon, Cara, Miles puis Rakesh utilisent un bol bleu dans cette dernière scène – surtout Rakesh, puisqu’il mange la glace de Miles dedans. Cela me fait un point du Bingo Séries, avant que je n’oublie !

13-2.jpg
On notera que ce petit phare rouge existe vraiment, tout comme le livre que raconte Cara et que Miles lui offre en fin d’épisode (cliquez pour la fiche Amazon) !

EN BREF – Cette saison 1 est vraiment top et j’espère un renouvellement. C’est l’une des nouveautés que j’apprécie le plus cette année parce qu’elle apporte quelque chose de nouveau dans les programmes que je regarde. C’est super simple, c’est très fluide et c’est feel good. Ce n’est pas forcément mon type de série préféré, mais c’était agréable de savoir que c’était là et pas prise de tête. J’ai pensé beaucoup de choses positives de ces treize épisodes, et je croise à présent les doigts pour un happy… continuing.

EDIT : et ça tombe bien, CBS a commandé six épisodes de plus. Enfin, un certain nombre de plus. C’est un gros mystère, on n’a aucune info depuis l’annonce de la saison prolongée, en octobre dernier. J’avais fini par croire que je rêvais !

13-3.jpg

Saison 1

10 commentaires sur « God Friended Me – S01E13 »

  1. « drôle de lieu, je sais, mais c’est la deuxième fois. » les cuisines, ces drôles de lieu 😂

    Bref sinon tout pareil (what a surprise) j’ai trouvé ça un peu mou pour une fin de saison. Mais j’espère une suite forcément.

    J’aime

    1. Ben écoute, j’ai pas l’habitude de draguer devant mon frigo hein 😂 il se passe d’autres choses dans ma cuisine 😱 🙈 😂

      Alors Frankie m’a rappelé sur Twitter que normalement c’est pas la fin de la saison, et c’est vrai qu’en octobre une commande supplémentaire d’épisodes a été annoncée, mais zéro info nulle part depuis 😅

      Aimé par 1 personne

      1. Ah … ça c’est comme Batwoman j’ai oublié ou rien compris 😂 (soit disant ils tournent seulement le pilot j’y comprends plus rien xD)

        Aimé par 1 personne

      2. Mais moi j’ai vu le crossover donc j’ai l’impression que la série existe déjà en plus 😂

        J’aime

  2. Comme je savais que ce n’était pas la fin de la saison, j’ai trouvé l’épisode super sympa, dans la lignée des précédents. Tu parlais de l’appart de Miles et justement, en voyant l’épisode je me suis demandé comment il arrivait à se payer ce genre d’appart à New York. On ne peut pas dire qu’il ait un boulot qui fait gagner beaucoup d’argent. Et oui c’était un peu gros le fait que tous les locataires signent la promesse d’achat. Là aussi, ça ne doit pas être donné d’acheter un tel immeuble dans N.Y et les locataires, s’ils pouvaient louer certainement parce que ça faisait longtemps qu’ils y vivaient, n’avaient pas l’air de rouler sur l’or.

    Aimé par 1 personne

    1. Je pense qu’on s’est tous fait la réflexion sur son appart lol On va dire que sa maman lui a légué de l’argent, mis de côté pendant des années ? 😮

      On est bien d’accord pour le reste !

      J’aime

N'hésitez pas à partager votre avis avec moi

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.