Épisode 1 – Ashes On My Pillow – 20/20
Cette saison démarre tellement bien. C’est la deuxième fois que je vois l’épisode, et j’ai eu des frissons quand même, en sachant exactement ce qu’il m’attendait. Le mystère est prenant, les partis pris de production intrigant et le scénario… juste totalement créateur d’une nouvelle angoisse et peur chez moi. C’est rare. C’est efficace. J’adore.
> Saison 4

Yes, officer, I have a door in my basement !
Peu de surprise m’attendent pour cet épisode puisque je l’ai déjà vu en avant-première il y a quelques mois, mais je suis vraiment impatient de le retrouver, car il semblait annoncer l’une des meilleures saisons de la série. Je veux dire, ça avait fini directement en Performance de la semaine ! Ce n’est quand même pas rien.
L’épisode commence donc par un couple faisant l’amour, parce que les séries adorent commencer par là. Cet épisode nous raconte donc l’histoire d’un couple, Tom et Jill, qui viennent tout juste d’emménager dans la maison d’enfance du monsieur. Ils se connaissent depuis des années et sont enfin heureux en amour avec cet emménagement.
Pourtant, rapidement, la série vire vers l’horreur et l’angoissant : un bruit vient du sous-sol et les attire. Oh, ils ne trouvent que des souvenirs sous la maison… Des souvenirs, et un chien qui sort de nulle part. Tout va bien donc, même si dans l’emménagement, on voit aussi le couple repeindre un mur, en détruire un autre avec l’aide du meilleur ami de Tom et rencontrer un nouveau voisin mystérieux et un brin chelou.
On sent bien qu’il y a des secrets qui pèsent et des choses que nous n’aimons pas bien qui se profilent toutefois. Lors d’une soirée avec des amis, ils racontent ainsi leur histoire d’amour qui date d’il y a bien longtemps, puis parlent des souvenirs, notamment des souvenirs d’enfance de Jill ayant dessiné un clown contorsionniste. Un clown contorsionniste !
Si j’ai toujours détesté les clowns, je n’avais pas la moindre idée que les contorsionnistes pouvaient me faire peur aussi, même si j’ai toujours trouvé ça un brin dérangeant. Pas de surprise, donc, à découvrir qu’un clown contorsionniste, c’est exactement ce qu’il faut pour me terrifier. Jill a pourtant l’air de trouver ça normal. Durant la nuit, elle fait un drôle de cauchemar dont on ne sait rien, et on aperçoit un plan de la maison qui fait un joli tour à 180°. Chelou.
Le lendemain, Tom va dans le sous-sol, on ne sait pas trop pourquoi, et a la surprise de découvrir… une porte. Une jolie porte bleue, certes, mais elle n’a rien à faire là. Cela fait flipper un peu Jill et Tom. Ce dernier envoie donc un message à sa mère, pour savoir ce qu’elle en pense, comme elle a vécu là des années en avant. Elle n’a bien sûr aucun souvenir non plus de la porte.
Une porte ? Forcément, elle doit mener quelque part, même s’il n’y a aucun sens à avoir une porte ici. Aussitôt, le couple a envie d’ouvrir la jolie porte bleue. Ils y passent toute une soirée avec Jason, le meilleur ami de Tom et… ce n’est pas efficace du tout. Rien n’y fait : ni la hache, ni le pied de biche, ni les balles. Ils arrivent juste à abîmer la porte et à en faire tomber la poignée.
Tout de même quand Jason s’acharne sur la porte avec sa mitraillette, on voit bien que la caméra se concentre sur la réaction de Jill. Le courant se coupe et ils finissent par réussir à ouvrir la porte qui… mène à un escalier, descendant encore plus loin sous terre et menant cette fois à une nouvelle porte bleue, avec une empreinte blanche dessus.
Je vous jure, je suis pas facile à angoisser normalement, mais cette série le fait bien avec ses mystères qui paraissent vraiment 100% inédits. Contrairement à American Horror Story, je l’adore parce qu’elle propose souvent des histoires très originales, même si inspirées de légendes urbaines. Franchement, ça a l’art de me captiver.
Bon, ils n’ont pas de solution pour ouvrir la nouvelle porte, car les balles de fusil, ce serait risqué. Ils décident donc d’aller demander au voisin s’il veut bien leur montrer son sous-sol. Il accepte, étant un homme à chat un brin terrifiant, et… il n’y a pas de porte dans son sous-sol, même si clairement le sous-terrain semble mener sous sa maison.
Jill et Tom font donc tout ce qu’ils peuvent pour ouvrir la porte les jours suivants : serrurier, balles de fusil et scie, rien ne fonctionne. Mais ça attire la curiosité du voisin… et attise encore plus celle de Jill, qui frappe à la porte ; sans entendre que ça frappe en retour.
Finalement, cette porte finit par angoisser Jill qui va donc voir un psy. Ce dernier est toutefois persuadé que son angoisse vient d’ailleurs, et probablement de sa jalousie envers Tom. Oui, parce qu’en début d’épisode, elle l’a vu s’engueuler avec une femme, Sarah, donc elle est très suspicieuse, normal. On l’a aussi vu recevoir une lettre d’un certain Bill Hope, donc je n’oublie pas qu’il y a beaucoup de mystères à percer encore.
Quand elle rentre de chez le psy, elle tombe sur Tom lui affirmant qu’il se rend chez Jason. Oui, mais non : elle est prise de doute et elle décide de le suivre, pour mieux découvrir qu’il se rend en fait chez une femme plus âgée que celle avec qui il s’est engueulé et dont il a dit à Jill qu’elle n’était qu’une cliente.
Il y a du mensonge dans l’air, et ça donne envie à Jill de boire. Sur les nerfs, elle entend alors du bruit dans le sous-sol. Même son chien n’a plus envie d’y aller, c’est dire à quel point c’est une mauvaise idée de s’y rendre seule, de nuit. Elle n’hésite pourtant pas à le faire et cette fois, bien sûr, la porte s’ouvre.
A l’intérieur – et le jump scare est aussi prévisible que bon – se trouve bien évidemment le clown contorsionniste qui se jette sur elle. Elle l’évite et il s’enfuit, mais c’est juste terrifiant. Cette fois, ils appellent les flics, parce qu’ils ont quelque chose à leur dire… ouais, mais les flics ne peuvent pas faire grand-chose. Jill raconte rapidement au voisin ce qui est arrivé, ce qui attise nos suspicions envers lui, mais on comprend rapidement, rien qu’à la manière dont c’est filmé, que tout ça est en rapport à Jill, et rien qu’elle.
Elle passe une sale nuit, à dormir à côté d’un couteau et à refuser de déménager. Le lendemain, elle épluche les factures téléphoniques pour faire les comptes, et elle se rend compte que Tom appelle beaucoup Sarah. Elle le confronte donc quand il rentre chez lui, mais il ne lui raconte rien et se barre chez… Sarah Winters.
Suspicieuse, Jill l’est certainement, mais elle ne voit même pas ce que le clown est toujours là, à l’espionner. Elle décide donc d’aller confronter Jason pour savoir ce qu’il sait ou ce qu’il lui cache des tromperies de Tom. Bien sûr, Jason dit ne rien savoir et il appuie au contraire là où ça fait mal : la peur panique qu’à Jill depuis que son père l’a abandonnée petite.
Le tout vire rapidement à l’engueulade entre les deux amis qui ne repère pas que le clown contorsionniste est chez Jason et vole un tournevis dans le coin du cadre. Quelle angoisse. À ce stade, aujourd’hui comme la première fois, il est impossible de penser à quoique ce soit d’autre que ce clown qui se cache dans l’encadrure d’une porte pendant la dispute. Mais quelle angoisse ce contorsionniste.
J’ai beau savoir, les frissons sont là, confirmant que cet épisode est brillant : hop, le clown contorsionniste finit par débarquer au milieu de la dispute pour s’attaquer à Jason à coups de tournevis.
C’est violent, surprenant et très certainement douloureux pour Jason qui se défend comme il peut mais finit avec un tournevis dans le crâne. Et plutôt deux fois qu’une. Et plutôt trois… quatre… cinq… six… oh ça ne s’arrête donc jamais ? Ah, si : quand Jill demande au clown d’arrêter.
Celui-ci s’exécute, fait quelques pirouettes, un salut et se barre. Et putain, qu’est-ce que j’ai envie de voir la suite !
Épisode 2 – Where Do You Sleep Last Night ? – 20/20
Bien, cette saison est donc partie pour battre tous les records de moyenne du blog avec seulement six épisodes et déjà deux à 20. J’assume parfaitement cela dit, je suis à fond dans l’intrigue, au point de ne pas voir l’épisode passer. Tout est flippant et c’est un premier tiers de saison déjà très réussi. Certes, ça fait un brin moins peur maintenant que l’on devine de quoi il retourne… mais en même temps, ça réussit encore à me surprendre par quelques choix et quelques plans de caméra vraiment bien fichus.
> Saison 4

He’s uh… pretty distinctive. He’s a contorsionist clown.
J’aurais cru que Jill quitterait les lieux en courant, mais non : elle appelle les flics et se fait interroger un long moment par eux, suffisamment pour que Tom la rejoigne et assiste à un bout de ce questionnement répétitif auquel elle fait face. Il se rend compte qu’elle est suspectée, et il ne comprend pas pourquoi. Bon, quand même, il y a de quoi : elle a assisté à un meurtre hyper violent sans la moindre égratignure. Des voisins ont vu l’agresseur s’enfuir, donc il est au moins certain qu’il existe, c’est déjà ça de pris. Quant à l’enquêtrice, je tiens à dire qu’elle me fait presque autant flipper que le clown – elle est super étrange, je trouve.
En rentrant chez elle, Jill, qui s’est bien gardée de dire que le clown était un contorsionniste, se précipite au sous-sol pour voir si elle peut retrouver ses dessins de clown contorsionniste. Bien évidemment, la réponse est oui : le clown ressemble très exactement à celui qui vient de tuer Jason. Elle le vit assez mal.
Le lendemain soir, elle croise son voisin, toujours aussi étrange, et celui-ci sait tout ce qui est arrivé, bien sûr. Franchement, il y a de quoi déménager non ? Pas sûr. Il parle chien et rêves lucides avec Jill, histoire qu’elle puisse retrouver l’identité du tueur. OK, parfait. Les rêves lucides, j’en ai déjà fait un paquet, et si la saison prend cette direction, ça va être atroce.
À l’enterrement, je trouve que Tom n’a toujours pas l’air si dévasté que ça. Jill non plus, remarque, mais elle est terrifiée de ce qu’il se passe, alors ça se tient. Tom craque plus tard, à regarder en boucle des photos de son meilleur ami.
Allons savoir pourquoi, dans leur maison immense, ils ont une baignoire à peine assez grande pour une personne ; alors quand Tom prend son bain, Jillian le regarde ; et elle lui demande s’il croit au paranormal et aux fantômes. Bien sûr que non ! Le problème, c’est qu’ils sont clairement dans du paranormal : Jill enchaîne les nuits agités et étranges où elle se souvient du clown dans sa maison d’enfance, sous le regard flippé de son chien. Il est malin ce chien.
Bien sûr, sa maison actuelle est surveillée par une voiture de police, mais ça ne l’empêche pas de mener son enquête et de retourner dans sa maison d’enfance pour revérifier sa chambre, dans laquelle elle avait vu le clown surgir de sa penderie. Malheureusement pour elle, même en trompant la surveillance de la propriétaire, elle ne découvre pas son bonheur dans la maison, puisque sa chambre a été refaite pour l’arrivée d’une nouvelle petite fille au rachat de la maison.
Elle n’hésite pas une seule seconde à s’infiltrer dans la baraque et à en arracher la tapisserie pour tomber sur… une porte bleue ! Avec une empreinte d’enfant ! Et quand elle ouvre la porte, elle trouve… des restes humains ? Son père ? On ne voit pas bien, mais ça ne fait pas rêver en tout cas.
Tout ça n’est pas suffisant pour casser sa libido, cela dit, et on la retrouve ensuite au lit avec Tom dont la mort du meilleur ami n’affecte pas non plus la libido. Magnifique. Bon, il finit quand même par lui demander ce qu’elle faisait chez Jason, et elle ne répond pas. Ah les secrets dans un couple ça ne sent pas bon. En même temps, Tom aussi a un secret, et un secret de taille : un bébé avec Sarah, rien que ça. Enfin, en tout cas, elle s’occupe d’un bébé métis…
Après leurs coucheries, Tom et Jill sont donc en froid : Tom quitte la pièce et Jill se rhabille tranquillement, sans même prendre conscience qu’elle est en fait surveillée par le clown. Elle finit toutefois par s’en rendre compte : le clown est dans la salle de bain et ça la fait flipper. Elle hurle en sortant de la pièce, pour aller chercher Tom.
Ils ont les flics devant chez eux, donc que font-ils ? Eh bien, Tom monte l’escalier en caleçon et avec un couteau évidemment. Euh ? Où est la logique ?! Franchement, même si c’est chez moi, JE ME BARRE VERS LA VOITURE DES FLICS. Non, lui, il monte vérifier ce qu’il se passe dans la salle de bain, en caleçon, pépère, genre tout va bien, NORMAL. Bon, il n’y a personne dans la salle de bain, bien sûr, donc Tom est plutôt blasé quand il en repart, mais quand même, c’est totalement ridicule comme réaction et ça devait être souligné.
Elle décide de parler de tout ça à son psy, et « tout ça », c’est Pretzel Jack, le nom du clown contorsionniste qui n’est autre que son ami imaginaire d’enfance, devenu soudainement réel quand son père s’est barré. Intéressant comme tout. Bon, le psy ne la croit pas et lui prescrit du Xanax, en revanche, ce qui n’était pas une bonne idée. Jill s’énerve, la lumière commence à vaciller et le psy s’en sort en vie uniquement parce que Jill se barre…
En rentrant chez elle, elle tombe sur le voisin et le remercie de son écoute. Hop, les voilà qui deviennent donc amis, et je le trouve louche, même si je doute que beaucoup de choses viennent de lui. Il gagne la confiance de Jill cependant, et elle décide donc de tout lui raconter. Oui, oui, tout, y compris le clown contorsionniste qui PASSIONNE le voisin. Celui-ci la croit bien évidemment et fait les mêmes raccourcis que moi – le clown vit dans le présent et est un gardien la protégeant de ceux contre qui elle est en colère.
Flippée pour son psy, elle retourne donc chez lui… mais il va en fait très bien. Après qui d’autre s’est-elle énervée récemment alors ? Tom ? Il retourne chez la femme plus âgée, qui semble bien sûr être la mère de Sarah, donc la grand-mère du bébé de Tom. Celle-ci ne trouve pas très bien qu’il cherche à voir son fils en cachette dans un parc… et se révèle finalement être un personnage différent et étrange : elle conduit Tom dans une pièce où il va pouvoir trouver sa paix intérieure en se déshabillant.
Ouep, mais bien sûr, Vanessa, c’est son nom d’après son ordinateur, filme tout ce qu’il se passe dans la pièce en question, et elle en profite pour se toucher en le matant. Merveilleux.
Finalement, il ne reste pas nu et enfile un maillot de bain en tout point similaire à son caleçon, pour aller se plonger dans une piscine à peine plus grande que sa baignoire (non, j’exagère, mais c’est vrai que sa baignoire est trop petite pour qu’il fasse la planche et se relaxe).
De son côté, Jill continue de passer du temps avec le voisin qui, puisque Tom n’est pas rentré quand ils reviennent chez eux, il l’invite à boire un thé pour continuer à papoter avec elle. J’vous le dis, il est bizarre ce type. Une nana me confie que son ami imaginaire d’enfance est un putain de clown contorsionniste, je ne reste déjà pas forcément seul avec elle ; mais si en plus elle affirme que celui-ci s’est matérialisé pour tuer des gens, je me barre !
Bon, bref, vous aurez compris, je me barre quoiqu’il arrive en fait, paye ton courage ! Il finit quand même par lui proposer de rentrer chez elle, où elle repasse au whisky et reçoit, sur l’ordinateur de Tom, un appel de… Sarah. Oups ! Elle apprend donc qu’il s’est approché d’elle et de sa famille… Hop, Jill nous pète un nouveau câble avec les lumières qui vacillent.
Aussitôt, le clown apparaît donc chez Susanne pour aller tuer Tom. Malheureusement, elle voit le clown. Terrifiée et en bonne américaine, elle sort son flingue, n’hésitant pas à lui tirer dessus à deux reprises. Elle n’aurait rien fait, elle aurait probablement survécu car le clown n’en avait rien à faire d’elle. Mais là, elle l’attaque, alors il l’attaque. C’est juste un combat inégal en revanche puisqu’il n’en a rien à faire d’être transpercé par des balles.
Susanne meurt donc comme une merde, hors écran, et on peut se concentrer à nouveau sur Tom, tranquille dans son bain, jusqu’à ce que la peinture sur le visage du clown lui coule sur le font. Là, Tom ouvre les yeux et réussit inexplicablement à échapper au couteau du tueur, récupéré dans la cuisine. En revanche, il n’a clairement pas le dessus à être dans sa piscine, et il finit l’épisode en très mauvaise posture, avec le clown essayant de le noyer ; et la caméra qui donne le tournis. Déjà la mort pour Tom ? J’ai envie qu’il survive un peu plus longtemps quand même, il y a beaucoup à faire, je trouve. Et puis, je sais pas, Jill pourrait être plutôt énervée après son père, encore en ville d’après ce que dit le voisin. Non ? Je vais garder espoir, il bouge encore pendant ce cliffhanger.
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