Apparemment, les scénaristes de la série sont plutôt fans de 9-1-1 et s’en inspirent pour cet épisode, mais c’est une inspiration qui est plutôt chouette. C’est un peu étrange de reprendre la routine de la série après l’épisode 2, mais la vie continue et la saison est courte, alors il faut bien passer à autre chose. Et puis, j’ai bien aimé que ça développe les personnages, sans oublier non plus l’humour.
Spoilers
Kasie entend un meurtre au téléphone.
9-1-1 what’s your emergency ?
J’ai bien aimé le début de cet épisode, qui déroute à plus d’un titre : on assiste d’abord à une arrestation en France, où l’homme arrêté assure qu’il a un secret qui lui permettra d’avoir un deal avec la CIA et de dormir chez lui le lendemain. Et pourtant, la suite de l’épisode repart bien au NCIS où les agents sont occupés à… ne pas être agent, justement.
C’est une idée de Parker qui permet un peu d’humour dans l’épisode : chacun teste un autre job de l’agence, une sorte de teambuilding, j’imagine. Nick est déprimé d’être à la compta/intendance (mais finit par s’y faire une vraie amie), Jess change les ampoules et s’entend super bien avec son superviseur, McGee galère à réparer des voitures. C’était marrant, mais un peu long. L’enquête met ainsi du temps à commencer, et passe principalement par Kasie : elle se retrouve à gérer les appels entrants pour le NCIS, et bien sûr, quand elle est sans surveillance, elle reçoit un appel très étrange avec un code qu’elle ne comprend pas (parce qu’il s’agit d’un ancien identifiant du NCIS, pas d’un nouveau) et un meurtre en ligne. C’est gênant.
Kasie & Webb
Cela lance toutefois une enquête intéressante. Il faut d’abord identifier l’homme qui parlait à Kasie, qui s’avère être un ancien agent du NCIS, Webb, protégé par la CIA. En théorie. En pratique, la safehouse est pleine de cadavres et la CIA débarque sur place en même temps que le NCIS. Si on y trouve le corps de Webb, il y a rapidement un problème : Kasie reçoit un autre appel de Webb au même moment, qui lui dit de ne surtout pas faire confiance à la CIA.
Ah, c’est très NCIS comme manière de procéder, mais j’aime bien cette guerre entre agences qui a lieu à chaque fois. Je la trouve efficace et ça ne manque pas dans cet épisode. En plus, l’épisode se centre nécessairement sur Kasie, ce qui est une bonne chose parce que je l’aime beaucoup. J’ai bien aimé la voir sortir un peu du labo, comme j’ai aimé le fait que l’enquête se mène à distance, avec Kasie qui passe beaucoup de temps à comprendre les indices qu’elle obtient par téléphone.
Franchement, ça fonctionne mieux que l’enquête habituelle avec les meurtres et les autopsies – bon, Palmer a du boulot quand même, et lui aussi teste un autre job qu’on ne voit pas à l’écran. Bref, tout ça mène finalement le NCIS a trouvé un fabricant de bombe mort, mais pas la bombe. Gênant, n’est-ce pas ? Voilà donc le secret dont il était question en début d’épisode : un attentat en cours. Rapidement, la CIA comprend qu’il y a un double jeu de la part du NCIS, mais ça ne suffit pas à régler tout le problème, bien sûr.
Le vrai terroriste
Kasie reprend donc ses conversations téléphoniques avec Webb, qui se transforme peu à peu en psy pour elle. Ce qui est top, c’est que ça permet de développer le personnage de Kasie et son malaise vis-à-vis de ses relations amoureuses. Bien sûr, ça ne sort de nulle part, mais soit. En vrai, elle aurait pu évoquer la même chose à la mort de Ducky – vraiment, ça manque d’une référence à l’épisode précédent, on veut savoir la vie de Tony bordel ! – mais ça aurait moins fonctionné, question de timing.
Et en parlant de timing, on approchait alors de la fin de l’épisode. Il fallait donc avancer au plus vite : pour cela, Kasie se fait finalement kidnapper par Webb lorsqu’elle se rend à un rendez-vous avec lui. Contre toute attente, l’équipe parvient alors à retrouver sa trace en faisant appel aux superviseurs qu’ils avaient en début d’épisode – je vois mal comment l’intendance peut être vraiment liée à cette enquête, et pourtant, les scénaristes s’en tirent par une bonne pirouette et les personnages sont sympathiques.
Finalement, le NCIS retrouve Kasie en étant persuadé que Webb est le terroriste, mais elle parvient à leur prouver que non grâce à son nouvel ami. Le vrai terroriste est alors arrêté et tout est bien qui termine bien. Enfin, tout est bien qui termine par un coup de téléphone que Kasie refuse de prendre pour l’humour, préférant aller passer un peu de temps avec Webb, son nouveau meilleur ami dont on n’entendra plus jamais parler. NCIS, quoi.
