1000 épisodes, c’est un sacré chiffre, et j’aurais attendu un épisode un peu plus ébouriffant et marquant que ce qui est proposé. C’est un très bon épisode pour la franchise, on sent qu’il y a des enjeux… et en même temps, ça paraît assez vite oubliable. Les flashbacks sont bons et il y a ce qu’il faut pour montrer l’impact de la franchise, mais ça semble tout de même être une solution de facilité.
Spoilers
Vance est victime d’une tentative d’assassinat.
C’est tout de même impressionnant d’atteindre 1000 épisodes. C’est aussi compliqué de trouver quoi en faire, je pense.
Vance
On sent dès le départ qu’on est sur un épisode quelque peu différent, puisqu’on commence dans un cimetière avec le personnage de Vance. Commencer par le directeur, c’est surprenant, surtout quand la scène met un peu de temps à en venir au lancement de l’épisode. Le temps passé, c’est la dispute entre Vance et son fils, Jared. Je ne suis pas certain de savoir exactement le sujet de l’embrouille entre eux, mais une chose est sûre, il va falloir s’en passer vite fait : Vance se fait tirer dessus.
C’est inattendu. Dans le même genre, c’est inattendu de le voir demander à McGee de prendre son poste par intérim – et ça l’est d’autant plus que McGee est un abruti à qui on demande de ne pas provoquer de choc à Vance mais qui lui parle des trois explosions dont il n’est pas au courant. Même son fils qui refuse de lui parler est plus malin que ça.
Bon, ils se parlent tout de même en fin d’épisode, histoire que ça se termine bien. Semper fi, je suppose.
Enjoy the show
J’aime bien l’idée d’un ennemi qui nargue nos héros avec un message laissé pour eux sur le lieu où il s’est attaqué à Vance. Les trois explosions étaient impressionnantes à voir, c’est sûr… Mais elles manquent d’impact, parce qu’on ne voit pas tellement les dégâts. Certes, c’est un attentat problématique, mais… bon, le garage de Fornell ou le bureau de la sœur de Caitlin ? Ils ne peuvent pas faire mieux ?
En fait, il y a beaucoup de moments qui sonnent un peu à contretemps dans l’épisode. Après les explosions, inévitablement, il fallait un crossover. C’est l’occasion de voir un peu plus de Jane, bien sûr, mais aussi de retrouver Kensi, malgré la fin de NCIS Los Angeles. Si c’est agréable de les voir, ça n’apporte rien.
Dans le même genre, tous les agents reçoivent des alertes concernant des attaques – mais finalement ce n’est qu’un hack du serveur. Bon, il y a tout de même un leak de toutes les adresses de l’agence et un ennemi qui leur en veut clairement. L’enquête est plutôt marrante à suivre, avec la révélation que la grande méchante est la copine de Jared – sauf que c’est une copine rencontrée en ligne qu’il n’a jamais vue en vrai avant cet épisode. Au moins, elle existe, mais ça ne va pas aider le fils de Vance à pardonner son père de le mettre en danger.
Kelsey a une explication pour Jared, cependant : Lindsey, sa copine, a été manipulée depuis le départ, avec de faux documents prouvant que le NCIS est une agence catastrophique, couvrant des meurtres, etc. J’ai du mal à voir Lindsey comme une petite chose fragile par contre, parce qu’elle est pour moi Hope de The 100 et donc plutôt une badass. Je suis content de la retrouver, c’est déjà ça.
Air Force One
Outre la tentative d’assassinat ou le hacking des adresses, le NCIS fait aussi face à un autre virus avec une électricité vacillante. C’est Curtis, du service technique, qui trouve le virus et se retrouve en interrogatoire du patron de Bandium avec Jess. Bandium ? L’agence informatique qui gère les applications du NCIS. Ils accusent le patron de la boîte d’avoir voulu faire tuer Vance parce qu’il n’allait pas renouveler le contrat avec sa boîte.
Le truc, c’est que le virus vient bien de Lindsey – et Fornell se rend compte qu’il la connaît. C’est la fille d’un terroriste tué vingt ans plus tôt par Gibbs à bord de l’Air Force One. Ma foi, c’est une manière comme une autre de ramener Gibbs dans l’histoire, avec un petit flashback de l’acteur. Au moins, ça confirme que Lindsey n’était pas qu’une petite chose fragile.
Le NCIS comprend alors qu’elle a en fait l’intention de finir le travail de son père et de s’en prendre à l’Air Force One. Rien que ça. Ils ont beau prévenir les services de sécurité du président, rien n’y fait : l’avion est prêt à décoller, parce que bon, on n’arrête pas le président comme ça. On l’arrête en revanche en se tenant debout sur le tarmac devant l’avion.
Et c’est comme cela que tout est bien qui finit bien, avec un flashback de Vance et son fils où le directeur explique à son fils à quel point le NCIS fait le bien et à quel point c’est important d’aider son prochain. On en profite pour nous faire un bilan des vingt dernières années, avec des images de chacun des agents ayant marqué l’agence et des crossovers. Bon, j’aurais bien aimé voir Jenny Shepard du coup, hein, mais je chipote. C’était un hommage sympathique.
