Je ne sais pas trop ce que la série a voulu faire avec cette intrigue sur les antivax alors qu’elle n’a pas spécialement traité le coronavirus, mais soit, on fera avec. L’épisode est moins risible que le précédent, mais je passe un bon moment devant la série. En fait, je me rends compte que petit à petit, ça y est, je redeviens accro à la série et à sa narration, malgré tous les détours. Bien content d’avoir encore quelques épisodes en stock, du coup !
Spoilers
Le monde entier découvre la disparition de Natalie.
Masturbation saves the day for now.
La disparition de Natalie
Tous les voisins découvrent la disparition de Natalie et sont choqués. Le cliffhanger ne nous disait pas autre chose : la petite vie de banlieue va être bouleversée par cette disparition. Cela perturbe aussi la tranquillité de Love et Joe : Love est terrifiée de voir les médias se préoccuper de la disparition de Natalie. Joe, plus habitué à attirer l’attention, est beaucoup plus calme. Il guide donc Love comme il peut, pour lui expliquer ce qu’ils sont censés faire.
Franchement, j’ai beau faire des efforts, j’ai beaucoup de mal avec Love. Je la trouve insupportable à s’inquiéter tout le temps et à péter des câbles sans raison. Bon, là, elle a un peu raison de s’inquiéter en vrai, mais bon. Ils ont un avantage certain : le mari semble hyper suspect, à continuer de travailler comme si sa femme n’avait pas disparu. Le désavantage, c’est que malgré l’habitude, Joe se fait repérer en train de l’espionner. Pas la meilleure des idées.
Pour le coup, Love s’en sort mieux avec le reste des voisins : Sherry débarque dans sa boutique pour tenter de récupérer des infos et Love comprend qu’elle peut s’en servir. Sherry veut profiter de la situation pour être un peu plus connue. Elle fait donc ce que toute starlette en devenir ferait : elle récolte un max d’infos auprès de Love, puis elle se fait interviewer par les médias qui ont besoin d’avoir du contenu pour combler le temps à l’antenne. Evidemment.
Le problème, c’est qu’elle en profite pour attaquer le mari de Natalie, ça c’est bien, puis pour dire que Natalie a loué à Love un local juste avant de mourir. Et ça, ça attire l’attention, forcément. Assez vite, les médias se retrouvent donc devant la pâtisserie de Love.
Bon, avant ça, bien sûr, Joe commence à travailler bénévolement à la bibliothèque. C’est là qu’il entend parler du syndrome de la femme blanche disparue. Un grand classique… qu’il ne connaissait pas encore. Je ne trouve pas ça super crédible de sa part, mais bon, on va faire comme si. Ce qui est sûr, c’est qu’il attire l’attention de Dante, pourtant non-voyant, et de sa nouvelle boss ; surtout qu’ils savent qu’il connaissait Natalie. Voilà qui craint pour lui.
Bon, il y a pire : la police l’appelle pour l’interroger à nouveau. Deux jours avant la disparition de Natalie, il a été vu dans sa voiture sur un parking de supermarché, avec Natalie qui lui donne des préservatifs. C’était dans le premier épisode de la saison, c’était de l’humour de sa part (c’était pas drôle) pour flirter avec lui, mais ça le met dans l’embarras à présent. Il réussit en tout cas à se débarrasser de la police en avouant qu’il se masturbait, à défaut de pouvoir le faire chez lui. La scène est plutôt marrante, au moins.
Rougeole
De son côté, Love ouvre donc son restaurant pour la première fois et reçoit la visite inattendue de Theo. Bon, c’est pas si inattendu pour nous : il vient draguer la nouvelle MILF du quartier et n’en a clairement rien à foutre de la disparition de sa belle-mère. Le plus gênant dans cette intrigue, c’est que Love le laisse faire et semble même prendre du plaisir à être dragué par l’ado. De toute manière, l’important ici est que Love reçoit alors un appel de sa mère et laisse la boutique dans les mains de Theo parce que son bébé est malade. Pardon ? Qui laisse son tout nouveau magasin dans les mains d’un ado qui la drague mais qu’elle ne connaît pas ? Bon. Une maman paniquée parce que son fils a la rougeole, peut-être.
On laisse tomber la possibilité de lui filer le covid pour ça. C’est en même temps amusant de voir Love devoir appeler tous ses nouveaux voisins pour leur apprendre qu’Henry a la rougeole. C’est contagieux. Il l’a bien chopé quelque part, mais bon, c’est toujours pareil : la personne qui contacte les autres est plus facile à accuser. Les pauvres. Sherry est insupportable ; et beaucoup trop cliché. L’épisode est aussi moins marrant que les précédents, malheureusement.
Une sous-intrigue voit la mère de Love acheter un vignoble plutôt que de soutenir financièrement sa fille. Honnêtement, je n’en ai rien à foutre. Bien sûr, tout ça n’est qu’un prétexte pour réunir à nouveau Love et Joe à l’hôpital, histoire qu’ils flippent ensemble de la tournure de l’enquête. Ils décident aussitôt de faire en sorte d’accuser le mari de Natalie du meurtre. C’est bien logique.
Le problème, c’est que si Joe a encore l’écharpe de Natalie (aha, le regard de Love !) et souhaite la mettre dans la maison du voisin (il aurait pu se contenter des dents en vrai…), ça se fait au pire moment : il a lui aussi la rougeole. Et une rougeole de série, hein. Voilà donc Joe qui se met à voir son double lui parler, qui a des absences, qui a un flashback d’une infirmière qui lui dit qu’il n’y a pas de trace de son vaccin dans son dossier (parce que sa mère a perdu un carnet de santé d’après Joe)… C’est mal écrit. C’est très bien joué de la part de l’acteur, hein, mais vraiment, c’est un scénario flemmard de le faire avoir des absences comme ça.
Et bien sûr, il se réveille sur le canapé du voisin. C’est con. C’est l’occasion pour Joe d’apprendre à connaître son voisin. Il se rend alors compte que Matthew est un chic type en fait et qu’il n’a pas du tout envie de le faire accuser du meurtre. Bon, il ne sait absolument pas s’il l’a fait ou non à ce moment en vrai. Il se rend compte après qu’il avait bien mis l’écharpe ensanglantée dans la poubelle de Matthew, mais il la reprend en rentrant chez lui : il n’assume pas du tout.
Love
Pendant ce temps, Theo continue de draguer Love en lui apportant des tacos et en lui faisant un câlin quand elle en a besoin alors qu’elle critique les antivax. Le retour de la rougeole, c’est de leur faute, évidemment. Dans tout ça, Love explique à Theo qu’elle a besoin d’aide pour la boutique et qu’elle est prête à l’embaucher en attendant qu’il retourne à la fac et que sa belle-mère soit retrouvée. Bien sûr. Embaucher Theo, c’est une si bonne idée quand elle est liée à la disparition de Natalie et qu’il veut juste coucher avec elle.
Contre toute attente, quand Love rentre chez eux, elle révèle à Joe qu’elle comprend sa décision. Ce n’est pas à Matthew d’être accusé de la disparition de Natalie. Ils sont d’accord pour ça et ils brûlent donc ensemble l’écharpe. C’est un peu absurde de faire ça, je trouve, ils auraient toujours pu trouver un autre coupable idéal, du genre Gil. Bon, il n’est pas idéal, mais ça aurait arrangé leurs affaires.
En effet, si Matthew est dans leur bonne grâce et est touchant dans son désir de punir le coupable de la disparition de sa femme (n’en déplaise à Sherry qui trouve que ce n’est pas assez), Gil ne l’est plus du tout en fin d’épisode. Il se rend dans la boutique de Love pour acheter des cupcakes, et surtout pour lui expliquer que ce sont ses filles, atteintes de la rougeole, qui ont contaminé Henry.
A quoi bon les vacciner d’une maladie que leur corps peut combattre ? Aha. Love lui sourit poliment puis lui explose la gueule. Un bon cliffhanger, donc, mais un autre meurtre qui sera dur à cacher.
