9-1-1 – S09E02 – Spiraling – 07/20

La chute de la note pour cet épisode est aussi violente que le scénario est improbable, mais vraiment, je crois que les scénaristes sont allés trop loin cette fois. Autant j’ai l’habitude que la franchise propose l’impossible et nous régale avec, autant là, l’impossible est devenu tout simplement ridicule. La série sait pourtant manier avec habileté la limite très fine entre les deux d’habitude… Mais là, j’ai beau tenter d’y croire, il n’y a juste rien qui va dans ces intrigues. C’est si nul que c’en est risible. Et quand je ris au lieu d’avoir peur, c’est que c’est raté. Quelle déception !

Spoilers

Athena et Hen se préparent donc à aller dans l’espace, mais ce n’est même pas le plus ridicule dans cet épisode !


No. Do not puke on zero G !

Non, mais sérieusement. On passe de la baleine au voyage dans l’espace. Pas merci Katy Perry d’inspirer les scénaristes. Vous me direz, on l’a fait en France aussi avec Fais pas ci, fais pas ça. L’épisode débute par une longue scène d’interview des personnages qui se retrouvent à devoir aller dans l’espace suite aux caprices d’un milliardaire : on a ainsi un acteur qui débarque tout droit de Wolf Pack, un autre riche très vieux et une certaine Tricia qui est juste-là parce qu’elle s’est fiancée au bon milliardaire. Franchement ? Je n’arrive pas à accrocher pour le moment. J’espère que le reste de l’épisode nous les rendra plus intéressants.

En attendant, on repart 18 heures plus tôt pour voir que Karen est tout aussi critique que moi sur les personnes qui ont obtenu le droit d’aller dans l’espace. C’était tout de même son rêve de toujours, elle a le droit d’être jalouse d’Hen, en vrai.

Karen n’est pas la seule à être énervée par la situation : Harry n’est pas très heureux de voir sa mère partir dans l’espace. Il est surtout énervé qu’on lui reproche d’arrêter les cours et de quitter l’école quand elle décide simplement de quitter la planète, elle. Moi, je suis content de le revoir dans la série juste parce que ça permet à May d’être de retour aussi. Bon, je préfèrerais la revoir dans un rôle de first responder, mais soit. Pour une fois qu’une série fait un truc un peu réaliste où toute la famille ne fait pas le même boulot, je ne peux pas critiquer.

Avant de partir dans l’espace, que font Hen et Athena ? Elles décident de passer la soirée dans un bar et de se taper six shots chacune. Rien que ça. C’est idiot. Cela dit, elles sont amusantes quand elles sont pétées : Hen assure avoir refait son testament et reconnaître que c’est une idée conne de demander à Athena de venir alors qu’elle porte la poisse.

Ce n’est pas elle qui est responsable de la catastrophe à venir, cela dit, c’est le milliardaire qui leur offre ce voyage dans l’espace. J’adore comment la série nous ramène le casting de plein d’autres séries d’ABC. À ce stade, ça devient drôle pour moi. Bref. Le PDG milliardaire de Macronova décide de maintenir le voyage dans l’espace quand un des jumeaux Scavo lui annonce qu’il risque d’y avoir une tempête géomagnétique heurtant Inara II, la navette d’Athena et Hen. Su-per. Il faut dire qu’il a un plan de com à maintenir, lui : il veut envoyer dans l’espace des héros de tous les jours – une flic, une pompier, un coach… Super, je vous dis.

Karen voit en tout cas son rêve de toujours devenir un cauchemar. Au moment du lancement de la fusée, mais juste avant qu’il ne soit trop tard, elle apprend qu’il y a un risque important pour la navette. C’est toutefois trop tard : la fusée s’élance dans le ciel, avec toute la caserne et tout Los Angeles qui suit ce qu’il se passe. C’est ridicule, je trouve. Tout ça s’est fait si vite. Il y a des gens qui passent une vie à se préparer à faire face à la gravité, et là on nous envoie n’importe qui ?

Bref. La série passe un long moment à nous montrer la joie que c’est d’être dans l’espace : il y a l’absence de gravité, la joie d’être dans l’espace, les gens devant la télévision heureux de les voir heureux… et finalement, la catastrophe finit enfin par arriver. C’est assez rigolo, finalement : ils se retrouvent en pleine tempête géomagnétique, avec des débris dans l’espace et surtout des satellites qui se percutent les uns les autres. Bien sûr, ils perdent la communication avec la Terre, puis se prennent un satellite dans la gueule. Tout va bien.

La capsule survit tout de même, mais elle est projetée dans l’espace et tourne énormément. Karen peut suivre le mouvement et le déplacement de plus en plus haut et loin de la Terre. Elle bosse heureusement pour une entreprise concurrente de celle de notre milliardaire, ce qui lui permet d’avoir les infos en direct. Elle en est plutôt heureuse, parce que Trip refuse bien sûr de lui parler. Il sait qu’il est responsable de ses conneries.

Franchement, la série est partie en vrille avec cette idée. Comme la capsule est loin de sa trajectoire initiale, Karen se rend compte que même si Trip n’a plus de contact avec, elle a peut-être un moyen de les contacter par elle-même. Ainsi, Karen se rend au centre d’appel du 911 : elle y emprunte un téléphone d’urgence qui est capable d’émettre jusque dans l’espace, mais seulement pour une douzaine de minutes par heure. C’est déjà ça.

Contre toute attente, elle décide de passer malgré tout par Trip et de le prévenir de son plan de contacter la capsule perdue dans l’espace. Elle a besoin de ses techniciens et autres experts pour savoir comment faire redescendre la capsule sur Terre.

Pendant ce temps, les pompiers sont toutefois mis en alerte : avec la tempête dans l’espace, il y a désormais des débris qui tombent directement sur Los Angeles – et toute une partie du monde, en fait. Pas du tout flippant de se dire que la fin du monde pourrait aussi venir du ciel, tiens ! Autant ça, ça me paraissait une bonne idée, autant le coup du voyage dans l’espace, ils m’ont perdu.

Bref. Avec les satellites qui se percutent les uns les autres, il y a un vrai problème : les voitures qui conduisent seules se retrouvent à faire n’importe quoi. On voit nos pompiers intervenir pour sauver un homme coincé dans une voiture qui tourne en rond… pour mieux se faire percuter par un impact de crash de satellite une fois sauvé. J’ai tellement ri.

Il y avait de bonnes idées avec cette pluie de satellites, mais cet impact était idiot. Les pompiers se rendent avec leur victime à l’hôpital, mais ce n’est pas le lieu de soin qu’il est censé être. Là aussi, il y a plein de choses qui sont gérés par satellite : on a des patients qui voient leur pacemaker leur annoncer qu’ils sont morts et des chirurgiens mis en danger par les robots chirurgicaux qui deviennent de vraies armes de science-fiction. Franchement, ça ne va pas bien ! Buck se retrouve ainsi seul face à un robot tueur qu’il finit par détruire. Des millions de dollars de l’argent public détruits, super.

Franchement, l’idée de base est bonne, mais c’est si idiot comme réalisation. Vraiment, la franchise nous habitue à des délires dingues, je sais bien. M’enfin, des robots tueurs et des voyages dans l’espace, je n’étais pas prêt. J’ai hâte de voir le prochain épisode et la pluie de météorites, parce que c’est ça qui me paraît le plus intéressant.

En attendant, il faut aussi se concentrer sur ce qu’il se passe dans l’espace. Histoire d’en faire toujours plus, la série nous propose donc un plan dans lequel les personnages paumés dans l’espace doivent trouver un moyen de stopper la spirale de la navette. Ce faisant, le jeune qui est avec eux se retrouve en arrêt cardiaque. Il n’en faut pas beaucoup plus pour que l’on oublie un temps la panique d’être perdu dans l’espace.

Henrietta fait ce qu’elle peut pour sauver la vie de ce jeune, avec un massage cardiaque sans gravité assez improbable. Elle y parvient, tout est bien qui finit bien. Sauf qu’ils sont paumés dans l’espace. On sent le désespoir les gagner, jusqu’à ce qu’Henrietta reçoive un coup de fil du 911 directement sur son smartphone, qu’elle a bien sûr avec elle dans l’espace et qu’elle laisse flotter comme si de rien n’était autour d’elle. Foutue pour foutue.

Hen peut donc parler avec Karen, Maddie, puis Trip. Ce dernier explique aux astronautes en herbe comment relancer leur capsule pour qu’elle se dirige comme prévu vers la Terre. Cela prend un de temps mais ça finit par fonctionner. Super, tout va bien ? Eh bien, non ! La capsule prend feu et on termine sur un cliffhanger vraiment hilarant, avec le feu qui envahit petit à petit la capsule. Comme s’ils allaient les tuer.

Sauf que le fait qu’ils ne vont pas les tuer rend ça tout simplement ridicule.

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Grey’s Anatomy – S22E02 – We Built this City – 13/20

Je ne sais pas exactement à quoi je m’attendais, mais sûrement à un peu mieux. J’ai l’impression que la série assume à 100% le fait de tourner en rond avec son image habituelle du carrousel et c’est un peu dommage. Aucune des intrigues proposées n’arrive à me motiver autant qu’avant. J’aime pourtant certains persos, mais je crois que le problème vient du manque flagrant d’impact des décisions prises par les scénaristes dans l’épisode précédent, même si on aimerait nous faire croire le contraire.

Spoilers

L’hôpital se remet du drama comme il peut, c’est-à-dire avec de nouveaux dramas (et de nouveaux internes).


New interns, new problems.

Est-ce que je peux dire que rien ne va ? L’épisode commence par un cauchemar de Meredith qui m’a fait mourir de rire tellement j’avais l’impression de revenir plusieurs saisons en arrière. Meredith se fait maltraiter par sa mère sur un carrousel qu’elle essaie d’opérer, en vain. Oui, elle opère un manège, et y a ses enfants, et bordel, ce n’est pas reposant d’être Meredith.

J’avais l’impression d’être de retour une dizaine de saisons en arrière avec ce cauchemar, et ça s’est confirmé encore plus avec le retour de… Maggie ! C’est amusant, hier, Insta m’a proposé de revoir sa scène de départ et je me suis dit « c’est quand même cool qu’elle soit partie, ils ne savaient pas quoi faire du perso ». Malheureusement, ça n’a pas duré. Cela dit, j’aime bien ce côté de la série depuis quelques années où des anciens reviennent de temps en temps, ça ressemble à la vraie vie au moins.

Bref. Maggie est de retour parce que Monica est morte – même si elle ne sait pas qui est Monica, ni son prénom d’ailleurs – et qu’Amelia est en dépression.

Pardon, mais elle semble plus dans le mal qu’après sa dernière rupture en date. C’est nul. Elle flirtait avec Monica, je veux bien, mais bon, elle n’a pas fait sa vie avec non plus. Je dis pas, hein, moi je serais sûrement au fond du trou. M’enfin, Amelia en a vu d’autres et c’est rien de le dire. Bon, je dis tout ça, mais j’ai aimé que la série nous repropose des scènes avec les trois « sœurs » ensemble… Jusqu’à ce que ça se termine en Maggie enceinte. J’ai crié « What ? », c’est un bon point pour l’épisode, mais… J’ai soupiré presque aussitôt après.

Bon, en tout cas, les scènes entre les trois chirurgiennes sont amusantes : Maggie pleure sans raison, pour mieux révéler qu’elle est enceinte d’un donneur de sperme (oui, elle veut être mère célibataire et n’en a pas parlé à Winston), avant qu’Amelia ne pleure sans raison (ou presque). On comprend donc un peu mieux la dépression d’Amelia quand elle développe sa culpabilité de ce qui est arrivé – elle se sent coupable de l’explosion, soit.

Elle prend donc la décision, en fin d’épisode, d’enfin utiliser ses jours de congé accumulés depuis longtemps. Ah. Fais chier. Je n’ai pas envie qu’elle parte en congé sabbatique, moi, je l’aime trop pour supporter toute une saison sans elle, pas vrai ? Franchement, si elle doit revenir dans plusieurs épisodes, j’espère au moins que ce sera avec Addison (sa réponse sur l’endroit où elle se rend – là où sont mes personnes – me laisse présager un lien avec Private Practice en vrai, parce que c’est idiot, ça fait 15 ans qu’elle habite à Seattle tout de même, et elle y a son fils !).

En tout cas, c’est ce que ça laisse présager, malheureusement. Et l’épisode se termine avec le départ de Maggie, rassurée de savoir que, même si elle n’a plus sa mère pour lui donner des conseils sur la maternité, elle aura toujours sa grande sœur Meredith pour lui en prodiguer. Mouais.

Pour ne pas changer, la série nous impose encore Owen et Teddy. Ils ont beau avoir pris la décision de se séparer et divorcer, Teddy est encore sur le dos d’Owen. Est-ce que, sérieusement, Owen ne pourrait pas prendre la décision de se casser une fois pour toutes ? Il continue de subir les ordres de son ex-femme, qui est sa patronne, tout en la remettant perpétuellement en question.

Il décide donc de checker l’état de Lincoln même quand Teddy lui dit qu’il va bien. Cela ne plaît pas plus à Jo qu’à moi : Owen pousse Lincoln à se bouger malgré la douleur, Jo fait la leçon à Teddy et Owen, rien de nouveau ici. Evidemment, Lincoln est un très mauvais patient en plus. Il ne supporte pas de rester à rien faire, supporte encore moins que Jo veuille tout faire pour lui. Elle se retrouve à ne pas pouvoir l’aider quand il tombe au sol devant elle et lui, il est tellement frustré qu’il l’envoie bouler violemment.

Au secours : Owen assiste. Pitié, épargnez-moi une scène où il lui viendra en aide avec des conseils de vie ! Pas lui, putain. Il accepte de servir de défouloir à Lincoln, parce que c’est important que Lincoln s’énerve sur quelqu’un d’après lui. La scène est plutôt réussie, en vrai, parce que j’aime bien Lincoln et qu’Owen se la ferme, mais bordel, on nous fait du drama pour rien. Je sais, c’est le but de la série, mais bon, ça n’a pas pris sur moi. Il faut dire qu’Owen en ange gardien du couple Jo/Lincoln, c’est trop pour moi.

Bien sûr, l’hôpital accueille de nouveaux internes. Pour ne pas changer, c’est Richard qui est chargé de les accueillir plus personnellement. Il leur montre le bloc opératoire, mais le bloc a un peu explosé. Cela fait une scène différente de d’habitude, au moins. Par contre, j’ai du mal à envisager que certains de ses personnages pourraient devenir importants par la suite.

Nos internes n’en sont plus. Ils ont donc droit à leur nouvelle salle de pause qui ressemble moins à un vestiaire et où chacun a tout de même son petit casier. Les voilà donc désormais des secondes années. Sans surprise, ils sont répartis de manière habituelle et prévisible. C’est ainsi que Jules se retrouve affectée en cardio avec ses nouveaux internes. J’aurais aimé une scène nous permettant de mieux les connaître, mais en vrai, c’est la génération d’internes dont on ne saura pas grand-chose, comme d’habitude.

L’avantage, c’est que la série continue de travailler sur le duo Jules/Winston. J’ai l’impression de reprendre la série comme s’il n’y avait pas eu un changement de saison avec eux, mais il y en a eu un quand même : on oublie complètement la bisexualité de Jules et on se contente de gérer son trauma d’avoir vu Beltran mourir. C’est elle qui devrait se comporter comme Amelia, en fait !

Le problème est qu’elle pense aller bien, mais quand le patient a le cœur qui accélère sur la table d’opération et qu’il est un peu en danger, Jules nous fait une crise de panique. Elle le fait devant Winston qui prend bien sûr soin d’elle et comprend tout à fait qu’elle a besoin de nommer des objets pour se stabiliser. On revient de très loin dans la série, par rapport à l’époque où les chirurgiens étaient méchants avec les subalternes et n’hésitaient pas à les harceler finalement.

Finalement, le patient est sauvé, Winston et Jules peuvent rassurer sa fille et tout est bien qui finit bien. Je doute qu’on en entende parler dans un autre épisode. Sinon, avant que j’oublie, Richard finit l’épisode dans le bureau de Teddy à faire tout son travail de chef à sa place. Ben super.

De son côté, Simone est envoyée aux urgences, gérées ce jour-là par Ben (qui est un prof horrible, ça va de soi), tandis que Lucas doit passer la journée avec Bailey. Ben & Bailey étant incapables de rester à distance l’un de l’autre, c’est sans surprise que tout ce petit monde et les nouveaux internes finissent par bosser ensemble sur le cas d’un homme qui se fait empaler par son engin de chantier au sein même de l’hôpital – enfin, juste devant.

Teddy est dépassée par la situation, clairement, mais elle l’est encore plus par la gestion de l’hôpital. En vrai, maintenant que j’ai affaire à des changements de direction dans mon taf, je me dis que la série ne s’attarde pas assez sur tous les changements que ça provoque. Bref, on s’en fiche, je suppose. La série s’amuse à nous montrer que Simone et Lucas n’arrivent pas du tout à bosser ensemble.

Comme à chaque fois, il y a aussi un ancien interne qui fait de la merde en tant que professeur. Il s’agit de Kwan. Il est à l’étage des chirurgies et veut absolument opérer dans la journée. Par conséquent, il ne s’occupe pas plus que ça de ses internes, fait ce qu’ils devraient faire pour lui afin que ça aille plus vite et ne les surveille pas. Cela permet au nouveau mec de Simone de faire de la merde. Il n’écoute donc pas Kwan.

Dr Bryant, c’est son nom si j’ai bien entendu, se retrouve ainsi à traiter un patient et gère à la perfection l’urgence. Le problème pour Kwan, c’est qu’il n’est pas là pour le superviser. Bailey récupère donc Bryant et envoie bouler Kwan, ce qui fait que Bryant se retrouve à l’opération de l’ouvrier. Il est ainsi utilisé pour remplacer Lucas quand celui-ci est incapable de bosser correctement à cause de Simone : Bryant et Simone doivent tous les deux tenir le bout de métal qui sort du corps du patient, les forçant à bosser avec une grande proximité. Bien sûr, j’ai soupiré, mais c’est du classique pour Grey’s.

Dans le même genre, quelle surprise : Bailey propose à Ben de devenir le chef des résidents, parce qu’elle l’a vu être capable de remettre en place Lucas et Simone dans le bloc et parce qu’elle sait qu’il est capable de s’opposer à elle en cas de besoin. Mouais. Je comprends l’idée, allez. Il va avoir du taf, en tout cas, parce que les anciens internes sont de sacrés cas.

Ainsi, Simone essaie d’expliquer à Lucas qu’elle ne l’a pas trompé, puisqu’il avait rompu avec elle. Mouais. Elle est vite passée à autre chose tout de même et il comprend en plus qu’elle l’a trompée avec Bryant, alors forcément, ça va faire des remous. Pourtant, ils sont capables de mettre de côté cette catastrophe qu’est leur couple quand Jules les appelle à l’aide… pour simplement organiser une cérémonie en l’honneur de Monica. Mouais.

Pardon, mais on entend plus parler de Monica maintenant qu’elle est morte que lorsqu’elle était en vie. Elle n’a pas eu un enterrement ? Pourquoi elle a tout un épisode où l’on parle de sa mort quand d’autres ont été oubliés plus vite qu’elle alors qu’ils étaient là depuis plus longtemps ? C’est étrange comme tout.

PS : J’ai de plus en plus l’impression que la série devient pour moi surtout centrée sur Jules. C’est définitivement le personnage qui arrive le plus à accrocher mon attention depuis une dizaine d’épisodes, de manière invariable. J’espère qu’ils ne feront pas n’importe quoi avec son personnage !

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The Walking Dead : Daryl Dixon – S03E06 – Contrabando – 13/20

C’est dommage que la série essaie de nous surprendre cette saison avec des twists que l’on voit venir de loin. Les développements paraissent presque lents, alors que nous ne sommes qu’à l’épisode 6. Pour autant, il y des bons moments dans l’épisode, du côté de l’action ou de la construction du passé des personnages. Tout n’est pas à jeter, on va dire.

Spoilers

Paz rejoint Daryl, Carol ment toujours aussi mal, mais bon, elle préfère flirter.


No tengo pelos en la lengua.

Le retour des séries de network ne m’a pas motivé du tout à regarder cet épisode. Pour tout dire, je le commence même en y allant à reculons, hésitant à dormir plus tôt à la place ou à lancer une autre série. Mais bon, cette saison est déjà bien entamée et j’aimerais bien la finir dans les temps pour passer aux autres de la franchise TWD. Et puis, mince, c’est une question de principe, ça peut être bien de réussir à la finir sans prendre (trop) de retard !

L’épisode débute par Paz qui retrouve très rapidement Daryl. Franchement, je m’attendais à ce qu’elle débarque, mais pas forcément comme ça, pas si rapidement. Là, c’est vraiment la première scène. Et en plus, l’air de rien, on enchaîne sur le générique qui permet à Daryl et Paz de faire les 53 derniers kilomètres ensemble – sans parler, parce qu’ils sont chacun dans leur voiture.

J’aime bien la vision de Barcelone qui est proposée ici, avec comme d’habitude un beau budget pour que la ville paraisse en plein mode post-apocalyptique. C’est beau, vraiment, mais bon, ça s’arrête là. En s’éloignant un peu de la ville, ils tombent sur un groupe armé qui les sauve de zombies. Il n’y a que des femmes dans le groupe et, ça tombe bien pour Daryl, l’une d’entre elle connaît justement Paz. Il s’agit de Laia qui nous explique rapidement que sa communauté est constituée de tous ceux, principalement des femmes donc, qui ont fui El Alcazar et survécu.

Paz en connaît plein : elle retrouve ainsi Khalid et apprend la mort d’une autre femme. Elle se remet vite de son deuil, cependant, parce qu’elle les pensait sûrement tous morts depuis longtemps. Si ce nouveau groupe n’a aucune raison d’aider Daryl à retrouver Justina – c’est une sacrée mise en danger – ils finissent par le faire quand on leur promet une occasion de tuer le futur roi d’Espagne. La série évolue alors vers une préparation de l’assaut du royaume d’Espagne, qui vit donc pépère à Barcelone, apparemment.

Bien sûr, ça n’empêche pas Daryl de continuer d’être hanté par son passé. Pourquoi maintenant ? On ne sait pas bien, mais il continue de faire des rêves de quand il était enfant. Soit. Cela l’empêche de dormir, mais lui permet de papoter avec Paz et d’en apprendre plus sur elle. Elle se confie enfin sur Elena, sa copine qui fut la première Offrenda et est désormais une princesse. On la découvre sacrément badass aussi, parce qu’elle a essayé de retrouver Elena quand elle a été prise par El Alcazar. Si Paz s’était fait une raison depuis un moment concernant sa copine, elle change d’avis maintenant qu’elle a revu Elena.

Le lendemain, Daryl, Paz et leur nouveaux amis décident de s’attaquer au convoi d’El Alcazar qui arrive en ville. Je ne sais pas trop comment ce timing est possible, ni pourquoi les réfugié(e)s fuyant Alcazar ont mis tant de temps à intervenir. Ce qui est sûr, c’est qu’ils sont bien motivés à gagner cette fois. Ils attaquent le convi, ce qui permet à Daryl de retrouver Justina. Il manque de se faire tuer, mais est sauvé par Paz in extremis. Justina et l’autre Ofrenda sont donc à ça d’être libérées.

Malheureusement pour Paz, elle ne parvient pas à atteindre Elena. Pire : le futur roi d’Espagne voit bien Paz et voit bien le regard de sa future à son égard. Paz fait tout ce qu’elle peut pour sauver Elena, allant jusqu’à pousser Laia qui comptait utiliser un bazooka sur sa voiture. Le but de Laia n’était pas de tuer Elena, évidemment, mais de s’en prendre au roi d’Espagne. Non seulement, elle ne le tue pas avec son explosif, mais en plus, elle libère un tas de zombies qui foutent la merde.

Laia se fait ainsi tuer par le futur roi Guillermo qui lui tire dessus et la laisse se faire bouffer par des zombies. Justina ? Daryl ne parvient pas à la sauver, malheureusement. Elle est dans une cage dans le coffre d’un camion qui s’en va à travers les zombies. Daryl avait les clés en main, mais il ne parvient pas à ouvrir la cage ? C’est un gag, sérieux. La scène est pleine d’émotions, je ne dis pas, mais c’est si con comme conclusion. Cela permet d’ouvrir vers une suite où Daryl et Paz continuent leurs aventures.

Pendant ce temps, Carol aide à prendre soin de Roberto et regarde la télé avec son nouveau crush. Histoire de faire le lien avec l’histoire de Daryl, elle regarde une VHS de l’ex-femme de son crush et Roberto à Barcelone, justement. Elle continue de balader Fede comme elle peut, persuadée de faire un bon job quand il est évident qu’il se méfie de plus en plus et qu’elle ment super mal.

Après, elle est détournée par son crush qui se met à prendre des douches complètement à poil (normal, je sais) dans son jardin (moins normal vu que le jet d’eau est littéralement face au portail, hein). Valentina s’amuse de la situation quand elle voit Carol fantasmer de plus en plus sur son hôte. Parce que oui, Carol se rend sur le chantier du bateau pendant la journée… et elle espère vraiment que Fede n’apprendra pas que Daryl n’y est pas ?

C’est ridicule à ce stade. Fede découvre peu à peu tout ce que les américains lui cachent : l’absence de Daryl, c’est une chose, les hommes d’El Alcazar transformés en zombies, ça en est une autre. Reste à savoir ce que Fede fera de toutes les informations qu’il récolte, parce qu’il n’agit pas immédiatement bizarrement. Les scénaristes préfèrent nous développer l’idée qu’il était amoureux de la mère de Roberto lui aussi. Roh. La flemme. C’est la sous-intrigue de trop pour moi ce soir, là. J’étais à deux doigts d’éteindre et d’aller me coucher.

On enchaîne, pour ne pas m’aider, sur Carol qui apprend l’espagnol, sait rouler les r naturellement (je suis frustré) et les roule avec son crush. Ecoutez, à défaut de lui rouler des pelles, c’est déjà ça. La série nous fait aussi un faux suspense sur la survie de Roberto. Il faut bien le dire : je n’en ai rien à faire qu’il survive ou non là. L’intrigue avec Justina est bien loin, à ce stade.

Carol et son daddy se rendent auprès de Fede quand ils découvrent que Roberto va trop mal. Ils essaient de le convaincre de l’aider, mais Fede refuse de gaspiller des ressources pour ça, s’en tenant aux règles déjà établies. Logique. Carol n’apprécie pas et tente de faire du chantage à Fede, ce qui ne prend pas. Il est juste saoulé par cette nana qui espère faire sa loi en permanence. Logique. Si on lui demande de la fermer et de respecter sa place, Carol ne sait pas faire ça. Elle décide donc de s’infiltrer de nuit chez Fede pour voler des médicaments.

Elle se croit sincèrement discrète, mais est retrouvée par celle qui a balancé Carol et Daryl dans l’épisode précédent. Bizarrement, la vieille femme se laisse apitoyer par Carol qui lui explique qu’elle sait que Fede empoisonne Roberto parce que le chat est mort après avoir bouffé la même chose que Roberto. Oupsie. Carol réussit donc contre toute attente à obtenir des médicaments qui font du bien à Roberto et propose aussitôt à son daddy de partir aux USA avec elle, sur le fameux bateau ; et bien sûr, une fois que Daryl sera de retour. Avec Justina. C’est beau de croire en ses rêves.

Le daddy refuse, parce que Fede a un moyen de pression sur lui apparemment. Le moyen de pression est nul à souhait : il est responsable de la mort de sa femme. Ils étaient journalistes, il l’a forcé à interroger des terroristes extrémistes et elle est morte dans un attentat sur la voiture de ces terroristes. Voilà. Le daddy n’a jamais dit la vérité à son fils, et c’est ça le moyen de pression de Fede sur lui. C’est un peu ridicule en soi, mais ça l’est encore plus quand on découvre sans surprise que Roberto entend son père raconter tout ça à Carol, vidéo à l’appui. Pardon, mais vraiment, c’est trop ridicule pour moi.

Finalement, ça fait que Roberto ne veut plus entendre parler de son père. Il part donc seul avec Carol, laissant le daddy chez eux. Oh, ce dernier tente quand même sa chance avec Carol et l’embrasse. Évidemment. Si Carol part en ville en voiture, le daddy n’a aucun mal à la rejoindre dans le centre du village quand le véhicule est inspecté par Fede. Alors qu’elle s’attend à être piégée et forcée de se servir de son arme si Fede ou ses hommes retrouvent Roberto, Carol est finalement sauvée par Antonio, le daddy. Ce dernier est soudainement très courageux, n’hésitant pas à dénoncer Fede sur la place du village : il l’accuse d’avoir empoisonné Roberto pour éviter qu’il ne révèle la vérité sur Justina et la manière dont son oncle l’a vendu à El Alcazar. Carol l’abandonne alors, pouvant partir avec Roberto sans que personne ne sache que Roberto est là… Un peu gros, mais admettons. Ce sera une suite plus sympathique.

L’épisode se termine par un dernier flashback nous révélant qu’Antonio a un passé encore plus sombre que prévu. Non seulement, Maria, sa femme, est morte dans un attentant en plein Barcelone, mais il a en plus eu la chance de la voir reprendre vie… en tant que zombie. Il avait la main dans la sienne quand elle s’est transformée, comment a-t-il pu survivre bordel ? Et aussi, pourquoi on aurait dit des images d’archives d’il y a genre 30 ou 40 ans alors que ça ne date jamais que de 2010 en théorie ? L’Espagne de 2010 ne ressemblait pas à ça, les gars… mais je suis curieux de savoir comment s’est développée l’épidémie à Barcelone ; j’espère que d’autres flashbacks nous en montreront un peu plus.

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9-1-1 – S09E01 – Eat the Rich – 17/20

Les scénaristes sont en grande forme, avec des idées loufoques et grandiloquentes pour ce début de saison. C’est top, ça fait plaisir de recommencer sans que la série ne semble prendre une ride – et franchement, je me fais sans problème à l’absence que beaucoup craignait. Bien sûr, et comme d’habitude, on a une grande catastrophe qui pointe le bout de son nez, mais, avant ça, il faut retrouver tout le monde et faire le point sur les dynamiques entre eux, un peu chamboulée par les récents événements. Et vraiment, je suis surpris, mais ça passe.

Spoilers

Six mois après, la vie reprend à la caserne – et les catastrophes à Los Angeles aussi.


There’s a whale ?

Let’s go, une nouvelle année débute et cette saison commence par un vaste programme si j’en crois le titre de cet épisode. Les premières images ? On se retrouve dans l’espace, rien que ça. En effet, on voit un astronaute sur la station internationale en train de communiquer alors qu’il effectue quelques réparations en extérieur. Pourquoi pas. C’est un peu ridicule de voir qu’il papote avec une astronaute hyper maquillée par contre. Bon, et sinon, si on est dans l’espace comme ça, c’est parce qu’il y a plein de petites météorites qui s’approchent de la station spatiale. Météorites ? Peut-être que ce sont juste des débris humains – un autre satellite ?

On ne sait pas bien. Ce qui est sûr, c’est que les astronautes sont dans une situation d’urgence. De 911, donc.

Pour le reste, on reprend comme toujours avec la structure habituelle des débuts de saison : cette catastrophe annoncée n’est pas pour tout de suite. Le flahsback habituel est toutefois encore plus grand que d’habitude : nous retrouvons les héros de la série deux semaines plus tôt. DEUX semaines ? Est-ce que ça veut dire qu’on aura la catastrophe pour Halloween ?

Allez savoir. Tout le casting est en tout cas réuni deux semaines plus tôt – ou six mois plus tard, c’est selon le point de vue. En effet, cette nouvelle saison débute par une commémoration pour Bobby à la caserne. Six mois après sa mort, il est honoré par une plaque mise sur le mur de la caserne. S’il y a à peu près tout le monde dans la caserne, y compris la boss de Maddie (que fout-elle ici ?), il manque tout de même Athena.

Ses enfants sont là, tout de même. C’est un vrai plaisir de revoir May. J’espère vraiment qu’elle sera plus présente cette saison. J’adorais la voir au centre d’appel. L’absence d’Athena travaille quand même une grande partie des personnages – mais pas Chimney, stressé par son nouveau poste (qui n’est que temporaire car il n’a pas passé le test pour être capitaine), ou Buck, jaloux de l’amitié exacerbé entre Hen et Eddie maintenant qu’ils sont au même grade. Ah, ils sont au même grade ? OK.

Si Athena n’est pas à la cérémonie pour rendre hommage à Bobby, c’est parce qu’elle est dans un restaurant à draguer un type. On ne met pas longtemps à comprendre par nous-mêmes qu’elle est sous couverture, mais dans le doute, la série nous le montre : sa boss est dans la chambre froide du resto. Lol.  Le problème, c’est que le FBI débarque au milieu de son dîner mondain pour arrêter le criminel qu’elle travaillait au corps. Elle le prend mal… et je ne comprends pas comment il est possible qu’on nous fasse croire que le FBI révèle au passage qu’Athena est sous couverture, devant le type qui vient de se faire arrêter. Sérieusement ?

J’aurais préféré un quiproquo où ils ne savent pas qu’elle est flic, ça aurait été bien plus logique. En tout cas, on découvre aussi que ça fait cinq semaines qu’elle est sous couverture. En échange de cet échec lamentable provoqué par le FBI, Athena se fait offrir des cookies et… c’est tout. Elle est frustrée par la fin de sa mission sous couverture, c’est logique, mais on découvre que c’est aussi et surtout parce que cela veut dire qu’elle va devoir redevenir Athena.

Et oui, elle a noyé sa peine et son chagrin dans le travail. C’est raccord avec ce personnage et j’aime que ça se fasse aussi par son désir d’être sous couverture. C’est un bon plan pour tout oublier, ma foi. Elle a peut-être un peu trop oublié par contre : en reprenant son travail de terrain, elle s’arrête dans un fast-food et y découvre… son fils, qui travaille.

Elle est énervée par la situation et convoque aussitôt May chez elle, parce que May hébergeait Harry depuis plusieurs semaines et ne s’en est pas rendue compte. Il n’en faut pas beaucoup plus pour que la situation se renverse : May et Harry reprochent à Athena de ne jamais être présente pour eux. La scène se termine par Harry qui balance à sa mère qu’elle n’est plus sa mère depuis la mort de Bobby. Ben super. Autant j’aime l’idée que la mort de Bobby redéfinisse les personnages, autant ça, ce n’est pas grandiose.

Bon, et ce titre d’épisode ? On nous ramène trois acteurs aux CV bien long pour la première intervention de l’épisode. Bien sûr, comme toujours, on nous fait du suspense pour savoir ce qu’il en sera : on suit un meeting à distance entre un conseil d’administration bien boring, une experte en situation de crise (Team Briana !) et un milliardaire sur son canoë parce qu’il n’en a rien à foutre de la crise en cours.

Contre toute attente, il se fait alors bouffer par une baleine à bosse. Pardon ? J’ai tellement ri. La situation improbable comme 9-1-1 sait le faire et c’est exactement pour ça qu’on regarde tous la série, non ? J’ai tellement ri, bis. La réaction de Maddie quand elle est contactée est on ne peut plus parfaite.

En revanche, c’est problématique, parce qu’il faut quand même tout faire pour sauver ce milliardaire. Ce n’est pas si évident, surtout que ce sont nos pompiers préférés (Quoi ? Station 19 n’est plus diffusée…) qui sont envoyés sur cette intervention et ils ne sont pas des experts en animaux, quoi. Pourtant, ils parviennent à faire des miracles comme toujours. Peut-on parler d’Eddie qui saute du pont, là ? Et de la foule qui filme en reconnaissant le milliardaire ? Et de la conférence qui continue ? Vraiment, ils nous auront tout fait ces scénaristes, mais on s’amuse bien !

L’avantage, en plus, c’est que Tripp, le milliardaire, est super fan des pompiers après ce petit incident. En arrêt cardiaque, il est secouru par Hen qui lui sauve la vie. C’est tout ce qu’il retient quand il décide de financer énormément de matériel pour les pompiers de Los Angeles… et d’offrir à Hen une place pour aller dans l’espace. Pardon ? Un peu trop de Katy Perry pour les scénaristes apparemment !

Hen accepte, parce qu’elle sait que c’est le rêve de Karen d’aller dans l’espace et qu’elle peut avoir un +1. Pardon mais elles ont deux gosses, comment aller dans l’espace ensemble peut-il être une bonne idée ? Cela ne l’est pas et ça ne se fait pas, mais pas pour cette saison : Karen laisse finalement sa place, parce qu’elle ne peut pas y aller, d’après elle, à cause de son travail qui entrerait en conflit légal avec ce voyage offert par le milliardaire. MOUAIS. On laisse de côté les considérations écologiques et Hen se retrouve à devoir proposer à un collègue de venir avec elle. Ils sont tous motivés. Quel étrange rêve ? L’espace, sérieusement ? Cela ne m’attire pas du tout, moi. Apparemment, c’est leur rêve à tous, par contre.

Eddie nettoie l’ambulance et la restocke, Buck lui offre du café, Chimney lui offre le diplôme de l’employée du mois, etc. Le meilleur gag reste Chimney qui ose surnommer Ravi Ravioli. La décision d’Hen (et la fin d’épisode) est complètement spoilée, de toute manière, parce qu’il y a une pub avec affiche de la saison PENDANT l’épisode – et l’affiche nous montre Athena dans l’espace. Elle se retrouve dans une fusée parce qu’elle affirme à Hen avoir appris la leçon et dire « oui » à la prochaine invitation qu’elle recevra… J’ai ri, mais je hais la publicité. En attendant, j’ai aimé voir Buck se confier sur tout ça et l’absence de Bobby à… son neveu. C’était amusant.

La deuxième intervention de l’épisode est un peu plus stressante car plus réaliste. On découvre un chauffeur de bus scolaire complètement débordé par les 50 gamins qu’il transporte. Il n’en peut plus d’eux et souhaite sûrement un peu de silence… mais est surpris quand il l’obtient. Il faut dire que cinquante gamins qui tombent inconscients, c’est surprenant. Lui-même a dû mal à garder connaissance et je ne comprends pas pourquoi il n’arrête pas plus tôt son bus. Je suppose qu’il ne se rend pas tout à fait compte de ce qu’il est en train de vivre, mais bon.

La fin est hilarante, cependant : tout le monde survit. Le conducteur est accusé d’avoir bu, mais assez vite, les pompiers se rendent compte que ce n’est pas le cas, puisque tous les enfants sont tout autant touchés que lui. Et bim, ils découvrent une intoxication improbable dont le remède serait de l’ethanol. Autrement dit, de l’alcool. La scène est plutôt comique : Athena et Chimney se retrouvent à acheter des tas de bouteilles d’alcools pour les donner à boire à des enfants. Tout va bien.

Sinon, c’est une reprise, et ça n’en serait pas une si les scénaristes n’essayaient pas de nous faire chialer. Ils sont très forts pour ça et nous lancent alors Athena dans une intervention horrible où elle trouve une dame un peu âgée morte depuis plusieurs semaines chez elle. C’est du moins ce qu’elle croit, jusqu’à ce que la femme en question inspire brutalement.

Nos pompiers sont immédiatement appelés sur place et font ce qu’ils peuvent pour sauver cette femme qui a des nécroses. On nous lance alors un petit « Mad World » en fond sonore et un montage terrible où la vie de la femme est développée : un passé heureux, une rupture difficile et une fin de vie solitaire. Les pompiers parviennent à la sauver, heureusement, et ça soulage grandement Athena.

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