Severance – S02E01 – Hello, Ms. Cobel – 18/20

L’attente fut longue (et encore, je ne suis pas le plus à plaindre), mais elle valait apparemment le coup : le retour de la série est plutôt réussi. On évacue vite les cliffhangers pour proposer un épisode qui pose plein de questions et permet de se faire quelques théories dans son coin. Rien ne justifie d’avoir attendu si longtemps, mais le résultat est impeccable : l’esthétique est toujours folle, les personnages sympathiques à suivre, l’ambiance réussie. Pour autant, il manque quelques éléments qui rendent ce retour un peu frustrant – même si je m’y attendais.

Spoilers 

Cinq mois plus tard, peut-être, Mark revient bien malgré lui à Lumon.

Welcome back, Mark S. Been a minute.

Eh, qu’est-ce que j’aurais aimé avoir un résumé de la première saison avant de me relancer dans ces aventures. Je sais, j’aurais pu m’occuper moi-même d’en chercher un, mais je comptais sur ce début d’épisode pour le faire. C’est un peu ce qu’il se passe avec tout un tas de voix off qui nous rappelle où en sont les différents personnages dans l’incroyable cliffhanger de la saison 1, vous me direz. Le problème, c’est que la saison commence ensuite loin du cliff, justement.

La première scène est absolument incroyable ; c’est un vrai bijou de réalisation avec une esthétique très jeu vidéo l’air de rien. Je ne peux que me demander comment ils ont tourné tout ça, tout en observant Mark courir avec désespoir dans les locaux de l’entreprise. C’est une suite de couloirs blancs qui sont un vrai labyrinthe digne de nos vieux écrans de veille Windows.

Cette scène parvient en tout cas à nous remettre immédiatement dans l’ambiance de la série. Il y a un tas de couloirs blancs à suivre, jusqu’à ce que Mark parvienne à la salle du bien-être. J’ai si hâte de revoir Dichen Lachman, moi ! Elle n’est plus là, cependant. La pièce est déserte, Mark est observé sans même le savoir.

Il finit par se rendre à son poste, comme toujours, et c’est là que l’on voit que la série a décidé de jouer complètement avec nous. Plutôt que de retrouver les personnages qu’on connaît bien, on nous en sert trois nouveaux : Mark W, un italien (je crois ?) qui ne parle pas anglais et une femme. Oui, oui, Mark W, ce qui fait que notre héros devient donc Mark S aux yeux de tous. Une coïncidence parfaitement agaçante pour le personnage, je suppose.

Il est au moins aussi paumé que nous, demande donc quelques explications et se les voit offrir par Milchick. Su-per. Milchick est toujours là, c’est vraiment tout ce dont on rêvait pour les personnages, hein. Et en plus, ça n’arrange rien à mes yeux, le générique a disparu ! C’est bon, ils ont mon attention complète.

Très vite, on apprend pêle-mêle que cinq mois ont passé depuis la fin de saison 1. Cobel n’est plus à la tête du service, remplacée par Milchick, qui présente aussi à Mark S sa nouvelle assistante, Mlle Huang. Et pour être mademoiselle, elle l’est : c’est limite une enfant, qui se retrouve à garder les ballons de bienvenue de Mark. On dirait un mauvais film d’horreur.

Mark demande tout de même quelques précisions, à commencer par savoir ce qui a bien pu arriver à ses collègues. Milchick est heureux de lui répondre apparemment, lui donnant même un journal pour lui expliquer qu’ils sont tous les quatre devenus de vraies célébrités en contactant l’extérieur. Les voilà donc responsables d’une nouvelle réforme pour Severance.

Milchick informe donc Mark S de la suite des événements : Helly R, Irving et Dylan ont tous refusé de revenir, ce qui n’instaure pas franchement une relation de confiance entre Mark S et Milchick. Cobel ? La question est vite évacuée : on explique à Mark S qu’elle faisait une fixation érotique sur lui dans le but de former un trouple. Incroyable cette excuse.

Malgré tout, Mark S accepte de retourner travailler et de découvrir sa nouvelle équipe. Miss Huang propose immédiatement un exercice de team building, d’ailleurs, mais pas avant que Gwendolyn Y ne demande à Mark S comment est l’extérieur. C’est plutôt fun, les scénaristes s’amusent immédiatement de la situation comme il s’amuse de Miss Huang qui est une ado. Une ado, certes, mais elle rappelle vite à tout le monde qu’elle n’est pas une amie pour eux, mais bien leur superviseure.

Il y a une tension qui s’installe, un doute aussi : pourrait-elle être la fille de Mark, d’une manière ou d’une autre ? Les théories peuvent déjà s’écrire toute seule, c’est déjà ça. Mark S semble en tout cas prêt à tout pour que les apparences soient conservées : il reprend donc le boulot et tout son quotidien habituel, avec de nouveaux collègues. Cependant, on comprend vite que tout ça n’est qu’apparence : son but ultime est de retrouver les autres et il se débrouille donc pour glisser un mot critiquant Milkshake (mouahahaha) dans la poche de Mark W.

C’est un plan moins ingénieux qu’il n’y paraît. Mark S obtient simplement la haine de tous ses nouveaux collègues – Gwendolyn me fait tellement rire avec ses questions – et la promotion de Mark W à son poste. Il bluffe ensuite pour tenter de s’enfuir : il prétend avoir fait quelque chose à la kitchenette pour détourner l’attention. Son vrai but ? Aller dans le bureau de Milchick et utiliser un interphone pour que son appel au secours soit entendu dans toute l’entreprise. Son appel ? Il veut retrouver son équipe. Et nous aussi.

Il est assez clair qu’on va passer la majorité de l’épisode – ou l’entièreté d’ailleurs – dans les locaux de Severance. Il est dur de savoir exactement ce qu’il en est. Pour autant, l’épisode est vraiment bien foutu : Milchick se débarrasse de Mark S et lui dire un au revoir qui semble définitif. C’est terrifiant, tout simplement : Mark S est sûr qu’on le vire, donc qu’on le tue. Cependant, dans la seconde qui suit, les portes de l’ascenseur s’ouvrent à nouveau.

Cette fois, Mark S arrive devant un tableau hyper chelou, nommé Kier pardonne aux traîtres. Le pardon signifie qu’ils finissent par tous être là finalement : Dylan débarque en premier et demande à Mark ce qu’il s’est passé. Il explique vite fait sa propre situation avec Milchick en fin de saison 1, avant que l’ascenseur ne s’ouvre à nouveau sur un Irv bouleversé, hurlant le nom de Burt. Que c’est frustrant. Helly ? Elle met un peu de temps à arriver, mais le fait. Un câlin avec Mark plus tard, notre groupe se retrouve à se demander ce qu’il se passe sans oser parler pour autant – par peur d’être surveillé, même en l’absence des éternelles caméras.

Voilà qui est surprenant. Miss Huang finit tout de même par débarquer et les réunir en salle de pause où Milchick les attend pour leur montrer un sympathique film promo. Ils ont tout prévu, ces cinglés : le film sera montré à chaque nouvel employé d’après Milchick et il n’est pas anodin.

Inspiré de clipart et de son sempiternel trombone, le building en dessin-animé explique aux employés qu’il y a une révolte des macrodonnées changeant tout pour Lumon. Eh oui, Lumon s’adresse directement aux recrues désormais et leur explique que grâce à l’équipe des macrodonnées, quelques conversations secrètes et de l’amour dans l’ascenseur (mouahaha, pas du tout gênant pour Helly et Mark, ça), il y a désormais de quoi s’amuser un peu plus à Lumon. Ouais, il y a de nouveaux parfums dans la kitchenette, une salle des miroirs qui est juste terrifiante et la possibilité d’aller pêcher un ananas avec ses dents dans un bac d’eau.

Cela doit être… douloureux. Le film s’achève sur quelques remerciements à Kier pour la révolte des Macrodonnées. Ouais. Un ou deux applaudissements, ça ne vaut pas plus. Les personnages sont au moins aussi perdus que nous, inévitablement, mais Milchick leur assure qu’ils ont aussi un choix à faire durant la journée. Ils pourront choisir de se remettre au travail, et donc de rester, ou de partir, de manière définitive.

Il laisse là nos quatre héros pour qu’ils puissent parler librement de la situation. Et c’est passionnant, parce que les scénaristes en profitent aussitôt pour nous retourner le cerveau une fois de plus. Ainsi, Mark S leur dit toute la vérité sur Miss Casey et la photo de mariage, quand à l’inverse Helly ment. Et c’est un mensonge que je n’aime pas du tout.

En effet, Helly raconte qu’elle s’est réveillée dans son appartement en pyj tout pourri et a seulement pu prévenir un jardinier (de nuit ahaha). Le mensonge est peu travaillé. Le problème qui se pose est de savoir si c’est Helly qui ment ou si elle joue un rôle : a-t-elle vraiment les souvenirs effacés ? Ou est-elle là pour mener l’enquête sur nos inners ?

Le doute est permis et il continue vraiment quand Helly fait en sorte d’expliquer à Mark qu’elle reste et qu’elle espère qu’il en fera autant ; en le draguant de fou et en insistant sur le fait que les exter sont des gens vraiment différents de ce qu’ils sont à Lumon. Tu m’étonnes. C’est louche, tout ça.

Pendant qu’Helly drague Mark, Dylan rattrape un Irv toujours aussi désespéré d’avoir vu Burt dans les bras d’un autre. Il n’explique pas aux autres ce qu’il a vu, mais il finit par le raconter à Dylan, avant de laisser entendre qu’il veut se suicider – eh, pas en ces termes, mais juste ce qu’il faut pour lui faire comprendre qu’il veut en finir et ne plus revenir à Lumon. Son but est de rejoindre Burt, à la retraite désormais.

Irv indique tout de même à Dylan ce qu’il a vu du côté des tableaux peints en boucle par son exter, avant que Dylan ne soit convoqué par Milchick. La scène est flippante à souhait : pour le convaincre de rester, Milchick lui explique qu’il aura l’occasion de voir sa famille prochainement et notamment sa femme Gretchen. Cette partie n’est pas flippante, ce qui l’est, c’est qu’il lui demande de garder le secret vis-à-vis des autres. Diviser pour mieux régner. Le pacte avec le diable est difficile : il est le seul à être en couple à l’extérieur, donc le seul qui pourra voir sa famille.

Cela reste une association avec Milchick, et ça, ce n’est pas bon signe. Finalement, la fin d’épisode le voit rejoindre Mark et Helly pour se remettre au travail. Irv ? Il accepte aussi de revenir, convaincu apparemment par Dylan. Soit.

Leur boulot est toujours aussi curieux – et on nous vend un retour possible de Casey à un moment ou un autre. Patricia Arquette ? On ne la voit pas de l’épisode, mais elle continue de faire chier Milchick à sa manière. Je suis content qu’il soit agacé de voir le nom de Cobel chaque fois qu’il se connecte, hein.

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Severance (S02)

De quoi ça parle ?

Oublier sa vie privée quand on arrive au travail, c’est cool, mais la vie au travail, c’est aussi la vie privée. Les héros de Severance en ont fait les frais en saison 1, saison qui se terminait sur quelques cliffhangers vraiment bons : Irv se rendait chez Burt et découvrait qu’il était en couple, Dylan se sacrifiait pour les autres et était mis à mal par Milchick, Helly découvrait qu’elle était encore plus que prévu sa propre tortionnaire – et faisait une déclaration médiatique mettant en péril les projets de Lumon. Mark, enfin, remettait en question toute la vie de son alter-égo en découvrant que Cobel était dans sa vie… et que sa femme n’était peut-être pas morte.

Saison 1

Ce que j’attends de cette saison 2

Les années se suivent et se ressemblent. Il y a un an, je me décidais à rattraper enfin la saison 1 en espérant qu’elle parvienne à me sortir de ma torpeur et de ma panne de série. Il n’y a pas à dire, c’était chouette, mais pas tout à fait à la hauteur de la réputation qu’on lui faisait. On m’a survendu Severance et malgré son casting que j’adore et son genre que j’adore, ce n’était pas exactement la série parfaite que j’attendais.

Deux problèmes évidents : c’est une série calibrée 2020, avec trois ans d’attente entre deux saisons et des épisodes au rythme un peu étrange, loin de ceux des séries auxquelles j’étais biberonné au début des années 2000. Ce n’est pas si grave, je sais ; et ça fait que je l’adore, mais qu’elle n’est pas tout à fait la perfection que j’aimerais retrouver. Deuxième problème : j’ai pu tout voir dans un laps de temps assez court, ce qui casse probablement la dynamique, le suspense et la possibilité de faire des théories.

Ceci étant souligné, je ferais donc mieux de suivre avec plus d’assiduité la saison 2, mais non, j’ai déjà deux épisodes à rattraper, parce que la période est chargée du côté de mes projets. Ecoutez, l’essentiel, c’est que je finisse par tout voir, non ?

Et dans un monde idéal, à tout publier aussi, pas comme d’autres séries dont j’ai les critiques en stock sans les avoir publiées (oui, oui, toute la saison 3 de What if par exemple). Tout va bien. Je crois que j’aurais besoin qu’on me fasse oublier mes journées de taf pour être efficace sur le blog, moi aussi… Non parce que je compte sur cette saison 2 pour me sortir de la torpeur et d’une nouvelle panne de série assez terrible – pas un épisode inédit vu depuis quasiment 20 jours déjà. Une bien belle année, 2025 !

Note moyenne de la saison : 16,5/20

Severance – S02E01 – Hello, Ms. Cobel – 18/20

L’attente fut longue (et encore, je ne suis pas le plus à plaindre), mais elle valait apparemment le coup : le retour de la série est plutôt réussi. On évacue vite les cliffhangers pour proposer un épisode qui pose plein…

Severance – S02E02 – Goodbye, Mrs. Selvig – 19/20

Je suis plutôt content de ne pas avoir eu à attendre une semaine pour voir cet épisode, parce qu’il fonctionne vraiment à merveille avec le précédent – dont il est en quelque sorte le miroir. On retrouve un générique…

Severance – S02E03 – Who is Alive ? – 16/20

C’est un peu frustrant, tout de même. Cet épisode est lent et ne fait que nous narguer avec des pistes de réponses qui ne sont pas explorées et davantage de questions qui sont posées. En permanence. Que dire, que…

Severance – S02E04 – Woe’s Hollow – 14/20

Je pensais vraiment avoir des réponses avec cet épisode et je me trompais lourdement. On a affaire ici à un épisode extrêmement loin du cliffhanger précédent et complètement déroutant par rapport au reste de la série. C’est évidemment fait…

Severance – S02E05 – Trojan’s Horse – 16/20

C’est un épisode un peu plus lent, parce qu’il doit gérer les conséquences du précédent, mais également un peu plus classique dans son format. C’est la première fois cette saison que je retrouve vraiment, au sein d’un épisode entier,…

Severance – S02E06 – Attila – 17/20

J’aime toujours autant l’ambiance de la série et j’ai un milliard de questions sans réponses après cet épisode, encore. J’ai aussi toujours la même frustration : j’ai envie d’en savoir plus, j’ai envie d’en voir plus sur certaines intrigues, mais…

Severance – S02E07 – Chikhai Bardo – 18/20

Les scénaristes éclatent comme toujours la chronologie de la série pour s’assurer qu’on soit bien perdus en tant que téléspectateurs, mais cela ne m’empêche pas d’être sans voix et tellement bluffé par les performances des acteurs. Ils sont grandioses.…

Severance – S02E08 – Sweet Vitriol – 11/20

J’adore les mystères et j’aime bien me prendre la tête sur des théories, mais pour pouvoir le faire, il faut me donner de quoi creuser – ou au moins un objectif. Là, la série nous embarque loin de ce…

Severance – S02E09 – The After Hours – 16/20

La qualité est de retour avec des avancées incertaines, mais bien présentes. Les longs silences ne remplacent pas tous avec efficacité des dialogues et les dialogues sont parfois assourdissants par leur absence de réponse. On sent tout de même…

Severance – S02E10 – Cold Harbor – 19/20

C’est une belle conclusion pour la saison, avec même carrément le contenu d’un double épisode ici. On a beaucoup de réponses apportées – même si elles soulèvent des questions ou laissent en tout cas quelques pistes à explorer –…

The Rookie – S07E01 – The Shot – 14/20

C’est une reprise qui m’inspire assez peu. Après des mois sans épisode, j’étais pressé de retrouver la série sans me souvenir de grand-chose. Résultat des courses ? On a un épisode beaucoup trop classique à mon goût. C’est certes un début de saison avec des nouveaux personnages et tout, mais il m’a manqué quelque chose pour être à fond. J’avais envie d’y croire, pourtant, mais je crois qu’une réplique de Lucy résume tout : après tout ce qu’il s’est passé dans la série, c’est vraiment juste une promenade dans un parc cet épisode.

Spoilers

Nolan reprend du service après sa blessure par balle.

Les points faibles

– Ne pas mettre le générique dans un épisode de reprise, alors que ça fait des mois qu’on ne l’a pas entendu et qu’on l’attend ? C’est super bizarre et c’est nul de faire ça !

– Les débuts in medias res, ça devrait me plaire… mais là, je n’ai pas accroché du tout. C’est une reprise de saison, on a plutôt envie de retrouver les personnages et les relations entre eux. Toute la course poursuite et la première intrigue, je suis complètement passé à côté.

– Le coup de la police qui réquisitionne un véhicule comme si de rien n’était, ça me fait toujours rire. J’ai du mal à croire qu’on cède sa trottinette comme ça, sans discuter, sans savoir comment la récupérer ou quoi. Je ne sais pas, ça me paraît peu crédible, surtout quand on s’en sert pour aller quelque part, en théorie. Bref, on s’en fiche, je sais, mais c’est le genre de détails qui me dérangent. Allez comprendre.

– Le coup de Wesley qui entend un détective fantasmer sur Angela en écoutant des bandes audio, c’était particulièrement nul je trouve. Cela ne sert pas à grand-chose (même si j’adore les deux acteurs et que c’est un plaisir de retrouver le couple) et quand, en plus, il se retrouve en salle de pause avec lui, j’ai tellement levé les yeux au ciel. Y a rien qui va dans cette intrigue, à part peut-être le fait qu’il passe un peu de temps avec Celina, parce que c’était marrant. Et Angela lit des romans érotiques tout nazes sur des flics et tireurs d’élite ou j’ai mal compris ce gros plan ? C’est naze comme idée, ça ne lui ressemble pas tellement.

– Tim et Lucy qui ne sont toujours pas en couple, c’est si nul. Je reste en boucle sur le sujet tant qu’ils ne se remettent pas ensemble, vraiment. J’adore ces personnages, j’adore la tension entre eux, j’adore la nouvelle compétition qui s’installe entre eux, mais ça va rester un point négatif juste parce qu’ils ne sont pas foutus d’être à nouveau en couple.

– Encore un épisode qui termine avec la moitié du casting passant par l’hôpital. Avant cette série, je ne savais pas qu’il y avait autant de flics dans les hôpitaux américains, franchement.

– C’était un crossover ça ? Pour quoi faire à ce stade ? L’intrigue d’attentat est tellement laissée de côté rapidement qu’elle semble ne servir qu’à nous ramener un hélicoptère et une course poursuite dans l’épisode… et je n’ai pas accroché plus que ça à la fusillade qui suit, en plus.

– Le coup du nouveau rookie chiant, mais qui est SDF pour qu’on l’apprécie et qu’on l’adore là, c’est trop téléphoné. Le pire, c’est que ça finira inévitablement par fonctionner, exactement comme l’autre avec la petite amie qui a fait une overdose.

– La toute fin d’épisode qui laissait présager un cliffhanger mais finalement non ? Trop bizarre.

– Nyla et Angela ne font pas grand-chose dans l’épisode, alors que j’avais trop envie de les voir plus !

– Mon plus gros point négatif, bien sûr, c’est l’absence d’Aaron. L’acteur a décidé de quitter la série et le personnage est vraiment rayé de la carte comme si de rien n’était, avec juste une petite réplique pour nous expliquer qu’il s’est fait transféré dans un endroit où personne ne connaît sa relation à sa psy criminelle là. C’est si dommage. Un départ plus que raté, je trouve, et c’est frustrant après tant de temps passé à développer ce personnage ! Je sais, c’est toujours mieux que West…

Les points forts

– La saison commence avec la reprise au travail de John. Cela fonctionne plutôt bien, je trouve. J’aime bien le voir un peu au bout de sa santé ; c’est quand même important de montrer que ce n’est pas si simple. Et c’est bien de faire tout un épisode sans Bailey. Il en faut peu pour être heureux, je sais.

– Nolan hésite à tirer quand il se retrouve en position de le faire à la pharmacie, et c’est très bien, parce que j’ai trouvé ça abusé qu’il envisage de possiblement tuer sans prévenir. C’est terrible que ça mène à un homme qui se fait tirer dessus à bout portant, mais c’est bien de montrer aussi les doutes d’un policier et à quel point ça peut être désastreux de se poser des questions comme ça. J’aime bien comment l’épisode se termine pour Nolan, aussi : c’était prévisible qu’il se retrouve à nouveau dans une position extrême à devoir choisir ou non de tirer, mais c’était bien amené.

– Deux nouveaux rookies arrivent, avec chacun un bon background et un caractère particulier, ça fait plaisir pour redonner du sens au titre de la série, même si j’ai critiqué la manière très schématique de faire en sorte qu’on les aime bien. En vrai, soyons honnêtes, ils ont l’air sympa et l’un d’eux se retrouve avec Lucy en TO, ce qui est une excellente chose, je trouve. Il m’a fait rire à être tout heureux de sa première intervention pour finalement vomir. Et puis, le rookie de Tim qui drague Lucy directement… Ils n’en ratent pas une, j’adore. Bon, je n’adore pas ce bleu particulièrement insupportable à jouer les cow-boys, comme le dit Tim, mais il a l’avantage de nous donner Tim sous un si beau jour ! Il est loin l’époque où il était plus que dérangeant vis-à-vis de son attitude avec Lucy.

– Lucy en TO, la compétition avec Tim, ce sont de grands oui, même si ça va à l’encontre de tout le développement du personnage depuis le début de la série. On la veut sous couverture, merde.

– Il y a dans l’épisode quelques plans que j’aime bien, notamment pendant la course poursuite avec le drone qui passe dans le tunnel, c’était sympa. On cherche le positif où l’on peut.

– Le positif, d’ailleurs, je l’ai toujours avec le personnage de Celina : qu’est-ce que je l’adore ! Elle fonctionne toujours aussi bien en tant que bleue et en tant que collègue et amie de Nolan. Elle a vraiment su trouver sa place dans la série, je trouve.

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The Rookie : Le flic de Los Angeles (S07)

Ça raconte quoi ?

Avec l’évasion pas si spectaculaire d’Oscar Hutchinson, un criminel récurrent qui a toujours su semer le chaos, la saison 6 se terminait bien. Lucy et Tim étaient séparés pour les raisons les plus stupides du monde, Nolan s’était fait tirer dessus et plus personne d’autre ne semblait avoir le temps d’avoir une vie perso à cause de la grève des scénaristes…

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Ce que j’en attends…

Après une saison 6 raccourcie par les grèves, je suis curieux de voir comment les scénaristes vont relancer les intrigues laissées en suspens pendant des mois et des mois. Il faut bien avouer que la saison 6 était un peu en-dessous de la précédente et qu’elle m’avait déçu. J’espère que la série saura rebondir et c’est clairement là qu’il y a le plus d’attentes.

L’évasion d’Oscar est clairement le fil rouge annoncé, mais j’espère qu’il ne volera pas tout l’écran, parce que je ne l’aime pas particulièrement. J’ai envie de voir davantage de développements pour les personnages secondaires, parce qu’avec la grève des scénaristes, ça fait quand même deux ans qu’on en a qui se font discrets.

Côté relations, Lucy et Tim ont encore beaucoup à offrir, même si j’appréhende qu’on tire trop sur la corde du « on/off ». C’est insupportable qu’ils ne soient plus en couple. Et pour Nolan, j’espère qu’il continuera à montrer une évolution cohérente en tant qu’officier, sans retomber dans des intrigues déjà vues ou se réfugier derrière Bailey, parce que je la déteste toujours.

PS : je sais, je n’ai jamais publié les critiques de la saison 5…

Note moyenne de la saison : 14,5/20

The Rookie – S07E01 – The Shot – 14/20

C’est une reprise qui m’inspire assez peu. Après des mois sans épisode, j’étais pressé de retrouver la série sans me souvenir de grand-chose. Résultat des courses ? On a un épisode beaucoup trop classique à mon goût. C’est certes un début de saison avec des nouveaux personnages et tout, mais il m’a manqué quelque chose pour…