Twisted Metal – S02E04 – LZGTBZY – 16/20

C’est un très bon épisode qui avance bien rapidement toute l’intrigue de la saison. On sent que le but est d’aller vite à un point qui permettra de coller un peu plus à l’univers du jeu vidéo. Par conséquent, il y a moins de vroum vroum dans cet épisode et plus de gags. Ce n’est pas pour me déplaire car c’est savamment dosé pour être drôle sans jamais tomber dans l’excès. Pourtant, la limite est parfois fine. C’est fort.

Spoilers

Il est temps de voler des armes à Diesel City.

Glasses. They’re working.

Nous sommes déjà un jour avant le tournoi, ça sent la saison très précipitée dans le rythme, l’air de rien. Les conducteurs n’ont pas beaucoup de temps pour se préparer. Pas étonnant que Dollface envisage désormais de voler les armes plutôt que de les acheter : l’épisode commence comme un bon film d’action avec ses explications au reste de l’équipe – ainsi qu’à nous.

Nos héros doivent déjà s’infiltrer dans la cité, ce que John sait qu’il saura faire très bien. Quiet est moins convaincue, mais Dollface a tout prévu : elle offre à son frère et sa belle-sœur de nouveaux vêtements pour pouvoir se faire passer pour des riches. C’est ainsi avec de jolis costumes qu’ils peuvent entrer dans la ville. Pardon, mais comment ça Quiet réussit à enfiler ça dans la voiture sans froisser quoique ce soit d’autre que la rétine de John ?

Bon, allez, c’est un détail. L’essentiel de l’épisode est ailleurs : à l’intérieur de Diesel City. On y retrouve aussi Stu et Sweet Tooth. Le clown s’amuse des règles strictes de la ville, et surtout des criminels qui s’y font tuer, quand Stu est bien plus apeuré de ce qui pourrait lui arriver. Ce n’est pas évident d’être en duo avec Sweet Tooth en même temps. Le clown, lui, s’éclate : il doit acheter des armes, mais préfère investir dans la cape de Dracula. Le vendeur lui promet que ça l’est et il y croit. Il profite de la cape pour tuer discrètement des gens, mais je devrais mettre des guillemets à discrètement tellement ça ne l’est pas. C’est hilarant, finalement, ça fait un bon gag.

Le running gag est encore plus cool quand Sweet Tooth tombe clairement amoureux de Dollface. Cette dernière s’attaque aux gardes pour que John et Quiet puissent s’enfuir sans problème et se voit offrir de l’aide par Sweet Tooth. Il est ravi de voir qu’elle le connaît – enfin quelqu’un qui sait qui il est ! Dollface se gagne ainsi un petit chien. Le plus drôle est qu’il tombe amoureux d’elle quand elle porte son masque, évidemment.  

Quand ils se retrouvent à voir tous les deux la même arme au même moment, le coup de foudre est de courte durée. L’arme ? De quoi couper l’électricité. Un game-changer. Les deux se mettent aussitôt à se battre et Sweet Tooth prend le dessus assez vite sur Dollface. J’ai trouvé ça presque étonnant, mais c’est que le but était de faire intervenir Mayhem, incapable de rester à la voiture comme on lui a demandé. Elle sort de nulle part et fournit toutes les solutions dans cet épisode, j’aime bien.

Mayhem a en plus le dessus sur Sweet Tooth de la meilleure des manières : elle l’aveugle avec sa propre cape. CHEH.

Notre duo de héros est plus inquiet que Sweet Tooth en revanche : il faut qu’ils trouvent un moyen de se faire passer pour des insiders. Bien sûr, le costume, c’est une nice touch, mais ça ne suffit pas.

Il leur faut notamment des tours de cou et des pass, mais Mayhem, qui devait rester attendre à la voiture au cas où, est déjà sur le coup avant même qu’ils n’y pensent. Elle débarque avec de fausses identités pour eux. J’ai adoré la blague qui voit John découvrir l’efficacité des lunettes où la couleur des yeux de Quiet : il s’avère qu’il voyait le monde de manière floue depuis le début. Lol. Il conduit trop bien pour ça.

Grâce aux nouvelles identités fournies par Mayhem, nos héros parviennent à s’infiltrer chez les riches… où ils sont vite repérés. Alors qu’ils essaient de s’enfuir avant qu’il ne soit trop tard, un riche complètement allumé se prenant pour un empereur romain décadent – si l’on en croit son look en tout cas – les repère et vient leur parler, tentant de comprendre, notamment, pourquoi deux étrangers de villes adverses sont arrivés ensemble. Il y a de quoi rire un coup (par contre, wow, cette phrase était trop longue, pardon).

Quiet et John n’oublient pas pour autant qu’ils sont là pour acheter des armes – enfin, officiellement. Officieusement, ils vont les voler. C’est l’occasion de découvrir que les riches ne manquent pas d’idées pour créer de nouvelles armes mortelles. John se révolte à fond face au système quand il apprend qu’il y a des armes au napalm qui ont servi à éradiquer un campement de New San Francisco.

Et il n’est pas au bout de ses surprises : la salle suivante lui fait découvrir une véritable orgie chez les riches. Quelques jeux de rôles y ont lieu et c’est… inspirant ? John est forcé de rejeter un mec, Quiet une femme et ensemble, ils se mettent à jouer les chiens d’outsiders – à quatre pattes, ouaf ouaf et vas-y qu’on traverse l’orgie comme si rien n’était. Les gags sont tous plus efficaces les uns que les autres.

Et puis, il y a une petite tension sexuelle qui s’installe entre eux, inévitablement, quand ils se retrouvent collés serrés sous une table à se regarder dans les yeux. Ils parviennent malgré tout à passer à la pièce suivante, ignorant au passage la présence de Stu qui se retrouve esclave sexuel malgré lui (non pas que ça semble beaucoup le déranger).

John et Quiet poursuivent leur quête, espérant trouver la salle des armes. Le problème, c’est que loin de rester concentrés, ils sont on ne peut plus excités l’un par l’autre : John adore voir Quiet tuer un type de manière salace, Quiet adore mater les fesses (et l’érection, tiens) de John quand il passe des rayons laser. Sans surprise, ils finissent par se dénuder et faire l’amour dans la salle des armes – mais attention, John doit garder ses lunettes pour exciter Quiet.

De manière subtile, ils se retrouvent aussi à mettre le feu à la salle des armes, un peu malgré eux. Le feu, littéralement. C’est ainsi qu’ils terminent nus dans celle-ci avec des vêtements en feu. Les armes ? Trop occupés qu’ils sont à se faire l’amour, ils ne remarquent pas Stu qui vient les dérober pour mieux s’en servir contre tous les riches ensuite.

Bref, John et Quiet se retrouvent bien cons à être complètement nus tandis que tout part en vrille à Diesel City. Pendant que Stu tue tous les riches, Sweet Tooth perd patience et assomme deux types au pif dans la ville. Tout le monde se rend compte que les snipers sont K.O et se met à voler tout ce qu’ils peuvent. Autant dire que c’est le bordel rapidement. Au moins ça permet à John et Quiet de traverser la ville à poil sans que personne ne s’occupe d’eux. On note que Stu et Mayhem se croisent et se parlent, mais aussi que Quiet reconnaît Stu/Drew. Elle tente de l’appeler, en vain.

Stu s’en tire donc avec la plupart des armes qu’il remet à Sweet Tooth, tandis que Dollface récupère de quoi couper le courant. Elle se met aussi en tête de participer à son tour au tournoi, affirmant à John et Quiet qu’elle leur permettra de mettre K.O le reste de la compétition.

L’épisode peut ainsi s’achever sur des happy ends la nuit qui précède la course : Quiet et John rêvent de victoire, Mayhem de participer et Stu… a enfin la validation de Sweet Tooth !

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Twisted Metal – S02E03 – T3STDRV – 19/20

Je réserve le 20/20 pour quand il y aura un peu plus d’émotions, mais cet épisode a les meilleurs gags de ce début de saison et met en avant trois duos parfaitement rédigés et interprétés. C’est hilarant, c’est complètement perché et c’est totalement addictif. La série est à nouveau en grande forme et ça promet pour le reste de la saison que j’ai hâte de pouvoir regarder. Dire qu’il y a une heure, j’écrivais que le format hebdomadaire était bien… Maintenant, je me dis que j’y aurais passé la nuit si j’avais eu tous les épisodes (non, probablement pas).

Spoilers

Quiet ne comprend pas pourquoi John ne passe pas plus de temps avec sa sœur.

You’re looking at the best reader of the West coast.

Oui, il est tard ; oui, j’ai dit que je n’allais pas enchaîner, mais voilà, l’épisode 2 était tellement cool que je n’ai pas envie d’aller me coucher comme ça. Tant pis, j’assume, je suis en vacances après tout et ça fait si longtemps que je n’ai pas regardé de séries, je peux bien me faire juste un petit épisode de plus. Ouais. Just one more episode, y a pas de hasard.

L’épisode est complètement perché, après ; parce qu’il commence dans un cimetière digne de Buffy et nous propose une intrigue complètement improbable avec des pilleurs de tombes qui se font dégommer par M. Grimm à coup de casque. S’il est là, c’est parce que les voleurs voulaient voler la tombe de son père. À défaut d’y trouver un cadavre – il n’y avait rien à enterrer – on y trouve… une moto. Ben oui, bien sûr.

La série a retrouvé ses marques avec le duo Quiet et John. C’est un vrai plaisir de les retrouver ensemble dans une voiture pour juste suivre les petites conversations entre eux. Ainsi, Quiet lui raconte tout ce qu’elle sait de Krista et souligne qu’elle ne comprend pas pourquoi il ne lui parle pas plus. En fait, elle en profite pour le dégager de la voiture par ruse, et hop, John est récupéré sur le bord de la route par une Krista qui n’hésite pas une seconde à jeter Ashley dans la voiture de Jeremy.

Nous sommes à deux jours de la course et personne ne semble en parler : Quiet s’amuse de voir John piégé avec sa sœur, profitant de son temps solo pour chanter du Michelle Branch au volant d’Evelyn. Bordel, j’ai tellement chanté à tue-tête les paroles avec Quiet que j’ai dû revenir en arrière pour entendre ce que lui disait Mayhem. Eh oui, cette dernière est dans le coffre de la voiture depuis le début et c’était parfait.

Bon. Ce n’était pas aussi parfait que le choix de la chanson, d’accord, mais je suis content que l’épisode passe du temps avec le duo Mayhem/Quiet. Elles sont bien funs. Mayhem lui assure qu’elle est là parce qu’elle veut participer à la course elle aussi. Comment dire ? Elle n’est pas bien crédible avant de prendre le volant, mais c’est encore pire quand elle est derrière celui-ci. J’ai tellement ri des scènes entre ces deux-là (l’imitation canoé une fois Quiet mise à la porte de la voiture… c’était pour me tuer). Cette série est un vrai plaisir à suivre quand elle prend le temps d’écrire des interactions comme ça entre ses personnages.

L’épisode se termine par une leçon de conduite pour Mayhem et en fou rire pour moi quand Quiet enclenche les vitesses et fait démarrer la voiture super vite alors que Mayhem n’a clairement jamais conduit. Les automatiques, c’est pratique ! Par contre, j’ai ri parce que Mayhem assure avoir conduit la voiture européenne de son ex-mari, mais bon, c’est bien plus dur à conduire qu’une automatique. Après, les leçons de conduite de Quiet, c’est… bruyant ? Et complètement loufoque. Elle finit quand même par tirer des balles juste à côté de l’oreille de Mayhem pour l’habituer à être poursuivie par un clown enflammé.

En parallèle, John passe donc du temps avec sa sœur. Celle-ci semble vouloir lui rappeler quelques souvenirs et l’embarque pour un tour où elle assure qu’ils sont seuls – mais ce n’est pas le cas. Elle lui propose un joint à bord d’une voiture face à un écran géant de cinéma en plein air. C’est une idée sympathique, mais lui, il préférerait savoir comment Abby rejoint le club des cinq (ou peu importe le livre qu’il lisait, mais je le comprends).

Krista raconte tout un tas de souvenirs à Lionel : ce qu’ils faisaient dans cette voiture au cinéma, le sifflement familial… C’est bien beau, mais John n’en a rien à foutre. Il s’appelle John et compte bien le rester : Lionel, c’est juste quelqu’un qui a tout perdu, et il n’a plus envie de l’être. Oui, pour lui, Lionel est mort.

C’est con de dire ça, parce qu’ils sont évidemment aussitôt victimes de quelques tirs de mitraillette. C’est prévisible, mais ils sont poursuivis par un type complètement loufoque, qui est torse nu (c’est le premier truc que John remarque et ça se comprend vu la musculature imposante du type) et conduit un véhicule avec deux énormes roues et c’est tout.

Ils sont clairement sur son terrain de jeu : le cinéma est entièrement encerclé de lampes, de fusils qui tirent dans tous les sens et d’explosions. Le pire, c’est qu’en tirant sur Axel (c’est son nom) pour s’en sortir, John voit sa balle rebondir contre sa roue et finir dans la joue de sa sœur. J’ai ri des réactions que ça provoque entre eux, notamment au moment des points de suture. C’est juste excellent comment en un épisode la relation entre eux est devenue vraiment celle d’un frère et d’une sœur.

Ils observent un temps Axel, voient qu’il a des poings de métal particulièrement impressionnants, qu’il boit du pétrole et… se posent des questions sur la manière dont il vit et fait ses petites affaires avec des mains pareilles.

Bon, ils s’en sortent finalement en explorant les lieux, en trouvant un scientifique fou qu’ils accusent d’être racistes avant de le tuer par accident. Toute la scène, la tête de Krista quand il décède particulièrement, est juste hilarante. Je retrouve vraiment la série que j’adorais avec ces deux épisodes et j’ai déjà oublié le premier de la saison qui ne parvenait pas à atteindre ce degré de folie.

En plus, ça se termine avec Axel qui reprend la route comme si de rien n’était maintenant qu’il est libre de partir.

Oh, et sinon, Ashley et Jeremy sont des ex, mais bon, ils n’ont rien à faire pendant l’épisode alors ils remettent le couvert dans leur voiture. Malheureusement, ils sont surpris dans leurs ébats par Grimm qui n’hésite pas à les tuer. On nous affirme qu’Ashley est morte, mais on ne la voit pas mourir, alors on ne sait pas trop. En revanche, pour Jeremy, il n’y a pas de doute : il se fait dégommer face à Mayhem et Quiet. Cette dernière regrette très clairement d’avoir laissé l’ado au volant quand elle voit que Grimm est un psychopathe qui fait un truc bizarre avec sa langue devant le cadavre de Jeremy – il est persuadé d’aspirer son âme et ça marche bien comme gag d’avoir sa vision des choses, puis celle de Quiet et Mayhem.

Quiet regrette surtout que Mayhem soit au volant quand il s’agit de s’enfuir parce que Grimm les prend en chasse. Par chance, les leçons de conduite sont finalement efficaces et May sait désormais extrêmement bien conduire. Elle parvient même à éviter Axel, qui passe par là et se retrouve nez à nez avec Grimm. Ouep. Il n’en faut pas plus pour qu’elles s’enfuient, laissant les deux hommes se battre. Nous n’en saurons pas plus sur leur sort dans cet épisode, mais j’ai trouvé que ça fonctionnait super bien comme manière de relier les intrigues.

En plus, les deux filles retrouvent le frère et la sœur qui sont complètement défoncés pour leur annoncer la mort de Jeremy et Ashley et leur demander de fuir au plus vite. On ne perd pas de temps, Krista semble s’en foutre mais prend le temps d’enterrer des souvenirs d’eux quand même et hop, on peut enchaîner et partir vers l’épisode 4.

On a avant un super échange Mayhem/Quiet sur le masque qui continue de faire vivre le mouvement, puis on passe à autre chose : Diesel City est en vue pour nos quatre héros. C’est là qu’on vend les armes les plus chères, mais pas de quoi s’inquiéter pour le paiement : Krista a l’intention de les voler, tout simplement.

Wow, vivement la suite, je suis retombé à fond dedans. Après, le fait qu’ils embauchent une actrice que j’adore et que les personnages de Mayhem comme Krista soient si bien écrits, ça aide de fou ! Et puis… Michelle Branch ! Cette scène où Mayhem et Quiet se mettent à chanter pour déstresser après le coup de flip’ de voir Grimm après elles… C’est juste pépite !

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Twisted Metal – S02E02 – DOLF4C3 – 18/20

Oh comment je suis rassuré ! Avec cet épisode, je retrouve vraiment tous les éléments qui me plaisent : les répliques bien senties, les dynamiques entre personnages bien gérées, les nouveaux personnages qui sont instantanément appréciables et, bien évidemment, une course de voiture digne d’un jeu vidéo. C’est quand même fou d’adapter un jeu vidéo de courses complètement wtf, mais qu’est-ce que c’est cool !

Spoilers

John se réveille chez les Dolls. C’est l’heure des retrouvailles avec Quiet, sept mois après, et avec sa sœur… vingt ans après.

Well, the ride’s over, so…

N’étant que moyennement motivé par le premier épisode, je dois dire que je n’aurais vraiment pas été contre une diffusion hebdomadaire pour cette saison – oui, même si j’arrête de regarder en cours de route les saisons que je commence, parfois même sans les publier (coucou le début de saison de Resident Alien). L’avantage d’avoir déjà le deuxième épisode, c’est que je vais au moins avancer un peu dans la saison, vous me direz. Il est déjà tard, en revanche, pas sûr d’enchaîner sur le 3, même si je suis ravi de voir que cet épisode est plus court que le précédent.

Comme toujours, on reprend avec un flashback : dix ans plus tôt, Dollface avait un amant à son image, un beau gosse un peu perché qui assure être fort et se laisse frapper par sa nana, parce que c’est excitant apparemment. Problème, ça me semble être le même type qui était esclave des nanas dans l’épisode précédent.

Il est révélé dans ce flashback que si Dollface pensait sincèrement que les mecs étaient ceux qui prenaient toutes les décisions autour d’une partie de poker, ce n’est finalement pas le cas. Tout se joue dans les toilettes où les compagnes de chaque leader font les vrais échanges importants et prennent les décisions. Cette vision des gangs et de l’Histoire me fait bien rire et me raccroche déjà tellement plus à la série.

Je suis là pour ce genre de gros n’importe quoi, moi ! Bon, peut-être pour les décisions prises entre deux pets, mais pour la révolte qui gronde ensuite, avec une nana qui essaie de buter les autres parce que son mec le veut et Dollface qui lui fait prendre conscience qu’elle n’a peut-être pas à le faire. Oh lala. Comment je suis en train de tomber amoureux de Dollface !

Elle renverse totalement les cartes en ramenant toutes les nanas à la table de Poker et en faisant prendre conscience aux mecs que c’est fini pour eux. Ils voulaient mesurer leurs bites, ils se retrouvent à mesurer l’échec de leur relation amoureuse. Les femmes n’hésitent pas à les tuer pour prendre le pouvoir (et pourtant, elles ont laissé une porte de sortie : la nourriture pour bébé, qu’ils ont refusé). Dollface qui balance sa petite réplique avant de tirer sur son mec (et ne pas le tuer), c’est pépite.

Dans le présent, John se réveille menotté à un lit et en caleçon. Il est surveillé par Ashley qui s’amuse à le faire bien flipper dès son réveil, mais bon, elle n’a pas le temps de le torturer vraiment. En effet, Quiet et Dollface débarquent pour l’interrompre et rassurer John sur ce qu’il se passe. Quiet est heureuse de le retrouver (on l’a vu heureuse avec d’autres Dolls pourtant), mais elle lui souligne qu’il y a quelqu’un d’autre d’excitée de le voir. Et pas dans le sens que John espère : l’autre, c’est Krista. Ah, Dollface a enfin un nom !

Elle révèle à Lionel son prénom et le fait qu’elle est sa sœur, mais ça s’arrête un peu là. John est complètement perturbé par la révélation, parce qu’il ne ressent rien du tout, contrairement à ce qu’il espérait. Ses souvenirs ne lui reviennent pas et les retrouvailles sont super décevantes. Elles le sont pour lui, mais elles le sont surtout pour Krista, qui peine à cacher ce qu’elle en pense vraiment.

Elle lui présente tout de même son campement avec plein de Dolls et leur but de faire en sorte de rétablir l’équilibre entre ceux qui sont dans la ville et ceux qui ne le sont pas. La série me remotive grandement avec ces scènes par contre, surtout quand Quiet et John commencent enfin à interagir ensemble : elle lui reproche de ne pas être plus démonstratif avec sa sœur et c’est incroyable comme j’adore la dynamique entre les deux personnages.

Bon, après, c’est triste comme tout parce qu’ils ne se sont pas vus pendant sept mois. Certes, John a pu s’enfuir de New San Francisco, mais beaucoup de choses ont changé pour Quiet. Elle refuse donc de reprendre la route avec lui, même si elle a pris soin d’Evelyn en son absence (c’était chouette de revoir la voiture). Et pour cause, son nouveau plan est d’entrer dans la course pour faire tomber tous les murs. Le duo n’est vraiment pas sur la même longueur d’onde.

Ils sont toutefois interrompus lorsque Quiet remarque qu’il a une voleuse parmi les Dolls. J’étais si heureux de voir l’actrice embauchée pour ce rôle de voleuse de tampon et flingues. Je l’adore depuis High School Musical the Musical the Series, même si elle a toujours des noms de perso de merde. Pour cette série, son nom sera Mayhem. Dur de croire ce qu’elle dit pour le reste : elle assure que son petit frère est malade et qu’elle fait ça pour lui, mais bon… Qui peut bien la croire ?

De son côté, John demande à parler à sa sœur pour lui reprocher que Quiet soit envisagée comme conductrice dans le tournoi. Le problème, c’est que tout ça est l’idée de Quiet à la base : Dollface la connaît depuis sept mois et sait très bien que rien ne pourra la faire changer d’avis. Oui, elle risque de mourir, mais le jeu en vaut la chandelle selon elle.

Elle est donc la première à se porter volontaire quand Krista demande qui veut représenter les Dolls lors du tournoi, mais elle n’est pas la seule. Ashley, insupportable, demande donc à représenter aussi son clan, même si tout le monde sait que Quiet est meilleure qu’elle. Cependant, John aussi veut participer. Tiens, et Jeremy aussi, le prisonnier masculin des Dolls.

On s’amuse bien, avec Mayhem qui n’hésite pas à participer aussi pour se foutre de la gueule d’un peu tout le monde. Tout cela mène inévitablement à une course de voitures. Oh. La série sait comment faire : la course est super chouette à suivre. Il y a de l’humour avec Jeremy qui ne parvient pas à démarrer, de l’action avec des explosions de peinture en chemin et du suspense pour savoir qui gagnera la course.

Ashley est vite évincée à son tour, et tout se joue entre Quiet et John, évidemment. C’est finalement Quiet qui passe la ligne d’arrivée en première. Elle est incroyable, tout simplement, et sort victorieuse. Cela ne lui suffit pas : elle se lance aussitôt dans la forêt à la recherche de la gamine qui était sa prisonnière et qui a disparu.

Elle finit par la retrouver dans les bois, alors que John vient juste de la rejoindre. La gamine est toujours prisonnière, d’hommes des cavernes cette fois. Ben oui, certains régressent pendant l’apocalypse. La scène est principalement comique, en vrai, mais elle permet aussi à Quiet de faire équipe avec John. Si elle prétend vouloir uniquement récupérer sa hache, Quiet décide de sauver Mayhem et de se battre en duo avec John. La scène d’action est bon délire, finissant même par une petite décapitation. Cela aurait manqué.

Non, vraiment, la série est de nouveau super drôle, et tout l’humour repose vraiment sur le duo. Le personnage de Mayhem est aussi une belle trouvaille pour apporter quelque chose de nouveau à la série : elle a de bons échanges comiques avec Quiet qui la prend sous son aile, même si elle en fait une prisonnière. C’est pour son bien.

Le côté émotions n’est pas en reste avec le personnage de Krista qu’il est difficile de ne pas aimer. Elle en dit un peu plus sur les parents de John, mais celui-ci ne veut pas trop en savoir : il a bien compris que l’histoire de ses parents sera aussi triste que celle du frère de Quiet.

L’épisode se termine finalement avec deux bons cliffhangers : le premier voit Quiet demander à John de venir avec elle pour gagner ensemble le tournoi. Avant ça, il faut toutefois de plus grandes et belles armes. Krista sait où en trouver : à Diesel City.

En parallèle, on nous révèle qu’un certain M. Grimm fera aussi partie de la course, et tant pis s’il faut pour ça s’échapper d’un asile nommé Blackfield. J’adore comment la série développe l’air de rien toute une riche mythologie. C’est si efficace.

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Twisted Metal – S02E01 – PRSRPNT – 15/20

Cela fait plaisir de retrouver les personnages et l’incroyable bande-son de cette série, deux éléments qui contribuent grandement à en faire un coup de cœur. Pour autant, j’ai l’impression d’être moins embarqué que je ne l’avais été lors de la première saison (mais le premier épisode de la série ne m’avait pas convaincu non plus, c’était sur la longueur que ça avait pris). La séparation des personnages, la superposition des intrigues et la durée plus longue de l’épisode expliquent peut-être cela… Je l’espère en tout cas, parce que j’ai bien envie d’accrocher, moi !

Spoilers

John cherche un moyen de s’enfuir de New San Francisco.

Does he look like a big baby ?

J’avais bien besoin d’un résumé de la série et je suis content qu’elle se soit chargée de le faire – même si j’ai aussi relu quelques-uns de mes articles, ne serait-ce que pour me souvenir du nom de John (impossible d’oublier pour Quiet !).

Cette saison 2 commence à San José en Californie. Les rues sont désertes de nuit, mai sil y a une voiture qui circule pourtant à toute vitesse, avec quelques virages contrôlés. Nous sommes en 1998 et la conductrice n’est autre que Raven. Elle est alors émo, possiblement lesbienne avec sa meilleure amie Kelly et prise dans une vie d’ados pas si incroyable que ça. J’avais oublié que la série commençait ses épisodes par des flashbacks, mais ça fonctionne bien.

Raven utilise son jeu de tarot pour détruire la réputation d’une amie nommée Destiny qui n’est peut-être pas tant que ça une amie. Destiny fait une soirée chez elle, en profite pour coucher avec les deux amis de son mec et s’étonne quand Raven s’amuse à l’exposer publiquement. Il y a de quoi se marrer dans ce début d’épisode, alors qu’elle est aidée par Kelly. Le problème, c’est que Kelly se tue pendant la blague, tombant du toit, se cognant la tête et tombant dans la piscine. Oups.

La série nous prend alors par surprise : Raven n’est pas celle qu’on connaît, mais une autre désormais. Elle est insupportable avec John tout de même : elle le fait surveiller non-stop par des gardes qu’il essaie de semer par tous les moyens. En vrai, la vie de John à New San Francisco est plutôt sympa : il doit s’entraîner toute la journée sur un jeu d’arcade pour pouvoir conduire la voiture de Raven et être un bon pilote. Bon, le fait que Raven veuille qu’il gagne la course pour retrouver Kelly est un poil inquiétant, mais pour le reste, on s’amuse bien.

On voit donc John boire un coup avec ses potes ou être un livreur de pizza plutôt moyen. Il n’empêche qu’il tente à chaque fois de s’enfuir comme il peut : il ne veut pas rester à New San Francisco. C’est plutôt amusant de le voir si déprimé et si mauvais dans toutes ses tentatives de fuite. Tout ce qu’il parvient à faire, c’est énerver davantage Raven : elle le fait punir de ses trop nombreuses tentatives de fugue en le consignant chez lui entre deux entraînements… et sans télévision.

Il a toutefois un équivalent du club des cinq, c’est déjà ça. Seulement après 88 livres lus, il découvre qu’il n’a pas le tome 89 dans lequel un nouveau personnage est introduit d’après le début du tome 90. J’ai tellement de peine pour lui, ça me rendrait fou ! Pire que tout : il trouve le tome 89 dans une chambre d’ado – celle de sa sœur, je suppose ? – mais… Pas de bol ! Le tome est découpé pour laisser un joint.

John est au moins content d’avoir un joint. Côté lecture, il se contente finalement du journal intime de sa sœur qui, lorsqu’elle était enfant, s’amusait même à faire des dessins et des cartes qui permettent aujourd’hui à John d’envisager une fugue à nouveau. Il a toutefois besoin d’aide : il demande à un des gardes chargés de le surveiller, devenu son ami, de l’accompagner. Il s’agit de Chester. Le pauvre est embarqué sous la douche de John pour découvrir tout ce plan, et on retrouve là l’humour de la série – John l’empêche de se déshabiller mais lui est nu, évidemment.

Après ça, John récupère l’uniforme de Chester pour s’infiltrer dans la base – infiltration bien aidée par le fait que le mot de passe de cette Raven soit Kelly. Le but de John ? Récupérer une voiture, et si possible Evelyn. Pourtant, dans le garage, ce qu’il trouve, c’est une ambulance où repose en paix Kelly. On pourrait penser qu’elle serait mieux surveillée que ça, mais non. Kelly est donc dans le coma depuis toutes ces années.

Sa trouvaille est interrompue toutefois par une annonce de Calypso, une sorte de type déguisé en vampire à ce stade (il me fait penser à Alexandre d’une vieille saison de Secret Story, on a les réf qu’on mérite je suppose). Il annonce le concours de voitures déjà évoqué en fin de saison précédente avec un petit rire machiavélique qui va tous nous hanter : le gagnant verra son vœu être exaucé. Et pour gagner, il suffit d’avoir son propre véhicule et d’éliminer les autres. C’est simple et efficace, ça.

John vole aussitôt l’ambulance, mais il a le tact de laisser tout de même Kelly derrière lui, toujours avec de quoi la maintenir en vie.

De son côté, Quiet fait désormais partie du groupe des femmes masquées qu’on avait certes aperçu en fin de saison, mais dont on ne sait pas encore grand-chose. Elles s’appliquent à faire justice elles-mêmes apparemment. On les découvre donc à Molesto où elles détruisent une usine et crament le visage du dirigeant pour le fun. Leur but est de venger tous les outsiders qui meurent à cause de lui.

Les méthodes violentes de Dollface, la sœur de John, ne sont pas trop au goût de Quiet… mais elle trouve à son goût une partie de ses alliées, si l’on en croit les danses sexys qu’elle fait avec. Quiet est tout de même convoquée par Dollface qui prend un peu de temps pour la maquiller et savoir si elle est vraiment leur alliée ou non. Bon. J’ai eu du mal à accrocher pour l’instant, mais je ne doute pas que la série saura me convaincre par la suite.

En attendant, elles entendent le message de Calypso et Quiet nous rappelle à tous des bouts de saison 1 oubliés. Calypso a donc bien tous les pouvoirs et elle insiste pour que Dollface prenne au sérieux ce tournoi. Elles sont toutefois interrompues par le fait qu’une ambulance soit repérée aux portes de New San Francisco. Espérant trouver des médicaments dedans, les filles se mettent aussitôt en chasse.

Sans la moindre surprise, elles parviennent à récupérer l’ambulance en provoquant une sortie de route pour John. Toutefois, il y a tout de même une petite course de voiture entre temps et toujours autant de malice de la part des scénaristes, avec des véhicules vraiment pensés pour la série, notamment ce camion qui peut décharger des voitures tout en roulant. C’est chouette comme tout, vraiment, mais avant d’en finir avec cet épisode interminable, il faut encore que Quiet tire sur John avant de le reconnaître ou qu’Ashley l’assomme au moment des retrouvailles avec sa sœur. D’ailleurs, celle-ci l’appelle Lionel, on va donc peut-être enfin en savoir plus sur son passé ! Quant au fait qu’il retrouve si vite Quiet, sachez que j’en suis heureux, je la sentais mal cette saison si le duo restait séparé trop longtemps.

En parallèle de tout ça, Sweet Tooth et Stu sont toujours de la partie. Le clown est terrifiant et bute des raiders avec Stu, lui apprenant au passage à le faire correctement, parce que Stu se contente de poignarder en épargnant malgré lui les organes vitaux. Vraiment, c’est un personnage qui fonctionne bien Sweet Tooth.

Ce dernier découvre qu’il a un nouvel adversaire à faire tomber : un grand bébé qui serait le tueur le plus redoutable du coin. Hors de question pour Sweet Tooth de ne pas être le plus grand : il se met aussitôt en tête d’aller le buter. Je pensais que ce serait un fil rouge pour la saison, mais non, pas du tout. Il le retrouve très vite et parvient à le tuer en coupant son cordon ombilical et en le tuant avec. Le problème, c’est que les derniers mots de Big Baby sont de révéler à Sweet Tooth qu’il pense qu’il est le trash killer (trashbag killer, j’ai des traumas de Riverdale). Il n’en faut pas plus pour que Sweet Tooth envisage d’aller le buter – mais l’histoire de Calypso et de son tournoi interrompt son fil de pensées aussi, évidemment.

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