A Series of Unfortunate Events – S02E07-08

Épisode 7 – The Hostile Hospital : Part 1 – 20/20
Wow. Je ne m’attendais pas à un épisode de ce genre, mais les parodies et références nombreuses ainsi qu’un énième changement d’ambiance en font un chapitre surprenant et passant hyper vite.  Je ne pensais pas sursauter un jour devant cette série, et pourtant, je me suis fait avoir. Pas le temps de s’ennuyer devant cette série : je l’aime tellement que je me demande pourquoi j’ai attendu si longtemps avant de m’y remettre – et en plus, je sens qu’elle va me manquer !

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Baudelaires, Beaudelaires, wherever you go, I’m always one step behind you.

Difficile donc de ne pas enchaîner, et tant pis si la qualité de mes résumés décline avec le temps – j’en ai conscience, plus il est tard, moins je prends de note et moins je suis précis ; c’est comme ça. Cet épisode commence par le notre narrateur préféré s’enfermant dans une boîte pour être livré sur la route où les Baudelaire n’ont plus d’essence. Il n’oublie pas de nous dire de nous barrer, mais eh, je ne suis pas là par hasard même si j’ai hésité à aller me coucher.

Les orphelins arrivent donc dans un magasin sympathiquement appelé « dernière chance » et n’y trouvent pas de quoi faire le plein. En revanche, ils trouvent un journal avec leurs photos et une jolie accusation de meurtre. Comme prévu, oui, le comte Olaf est censé être mort, et les orphelins sont recherchés pour son assassinat en prison. C’est gênant comme tout, mais ils prennent toutefois la décision d’envoyer un télégramme à Poe… avant d’être surpris par Poe.

L’action ne s’arrête plus dans ces épisodes : on passe d’épisodes à la structure classique et prévisible à des épisodes qui ne sont jamais qu’une course poursuite énorme. C’est top, ça fonctionne très bien tout ce suspense. Les orphelins sont forcés de fuir le magasin et tombent alors sur un camion nommé VFD, qui n’est toujours pas le bon VFD en fait. Ils se trouvent donc embarqués dans un van de volontaires voulant chanter pour combattre les maladies, même si ça ne semble pas bien efficace. On en arrive alors à l’hôpital du titre, mais il va de soi qu’Olaf est toujours sur la trace des orphelins après les avoir perdus de peu dans le magasin.

Les orphelins, eux, profitent d’être à l’Heimlich Hospital pour espérer trouver… des informations dans la bibliothèque de l’hôpital. Les méchants ? Ils y vont pour les Baudelaire, mais aussi pour ce bol à sucre dont on n’arrête plus d’entendre parler. Les premiers sympathisent donc avec l’homme chargé de s’occuper des papiers administratifs, Hal, qui refusent totalement que quiconque ouvre les livres qu’il a alors qu’Olaf est dragué par la réceptionniste qui le prend pour le Dr. Ecole de Médecine. Voilà un nom qu’il fallait inventer quand même.

C’est plutôt fluide dans l’ensemble : Olaf finit par entrer dans l’hôpital mais n’apprécie pas être refusé dans la bibliothèque. Très rapidement, on en arrive donc à un changement d’ambiance très caractéristique de la série : on passe ainsi du western à l’hôpital hanté. C’est vrai que ça manquait. Les couloirs sombres avec du verre sur le sol, c’est digne d’un film d’horreur et ça fonctionne à merveille ; surtout avec les volontaires qui continuent de chanter.

Une ambiance pseudo film d’horreur ? Franchement, oui, et ça marche surtout quand ils se mettent à parodier pour de bon les vrais films d’horreurs. Ah purée, mais qu’est-ce qu’ils s’éclatent dans cette série ! J’adore, tout simplement, et c’est la pauvre réceptionniste qui prend le plus cher, surtout qu’elle est du genre stressée. Le but ? Olaf prend sa place au poste de surveillance, aidé par Esme ; même si chacun d’entre eux à son propre but : l’un veut les orphelins pour leur fortune, l’autre veut son bol de sucre.

Bref, on est reparti sur une énorme course poursuite avec les hommes de main d’Olaf qui sont des incapables, avec Esme et Olaf qui s’engueulent pour savoir quoi faire et avec les orphelins qui échappent aux caméras de surveillance et se planquent… dans la moitié de l’hôpital en travail. Ils en profitent pour farfouiller les notes des triplés. Ils sont en sécurité, mais désespérés quand même : ils ont besoin des papiers de l’hôpital, mais Hal leur a refusé l’accès.

Ils envisagent de voler les clés, mais c’est illégal et ils ont encore une certaine conscience nos Baudelaire. En plus, Hal vient les voir et sympathise avec eux. Pourtant, la décision est prise : quand il s’endort, ils en profitent donc pour lui voler les clés et s’en veulent bien trop – alors que le narrateur nous dit avoir volé le bol de sucre d’Esmé ?

Les orphelins retournent dans l’hôpital pour chercher les papiers qu’ils veulent, mais ce n’est pas évident du tout avec le rangement aléatoire d’Hal. Ils cherchent le dossier médical de Jacques Snicket, qu’ils ont vu passer, mais tout ce qu’ils trouvent, c’est l’obsession de Carmelita. Joli clin d’œil. Ils se sentent pressés par le temps, mais n’ont pas idée à quel point : Esme se rend au même endroit qu’eux, et elle ressemble fort à Cruella dans cet épisode.

Ils finissent par trouver le dossier malgré tout : il est rangé à VFD, forcément. Et il contient un film de Jacques annonçant qu’il a plein d’infos sur les orphelins… et qu’il y a eu, peut-être, un survivant à l’incendie (mais lequel ?). Et j’étais à fond dans la révélation donc je ne m’attendais pas à voir Esme débarquer devant l’écran. C’était sacrément bien joué et j’ai sursauté comme un bleu.

Elle le veut son bol de sucre, et elle s’en fiche de s’en prendre à des enfants pour ça ou de détruire toute la bibliothèque. La scène qui suit est une énième course poursuite, mais avec enjeux encore plus élevé. Et ça se fait dans le noir, alors c’était hyper prenant pour des raisons toutes bêtes. Pour la première fois, les orphelins se retrouvent séparés par Esme qui est complétement cinglée : elle n’hésite pas à tenter de les tuer et Violet finit par se sacrifier et rester en arrière, tout en permettant à Klaus et Sunny de s’enfuir.

Le problème, c’est qu’elle-même ne peut pas s’enfuir. Quand elle pense y arriver, elle tombe nez à nez avec Olaf en costume de docteur… et franchement, c’est très efficace comme costume flippant !


Épisode 8 – The Hostile Hospital : Part 2 – 18/20
Moins prenant que l’épisode précédent, cela n’empêche pas celui-ci d’apporter encore de nouveaux éléments au puzzle que forme la série. Ouep, l’intrigue globale ne cesse de s’enrichir discrètement avec des petits éléments qui s’accumulent et finissent par me rendre fou : je veux juste savoir vers quoi on se dirige et je ne trouve pas tout à fait ; alors que chaque épisode en lui-même respecte un schéma efficace. Ah, l’écriture de cette saga, c’est quelque chose !

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My diagnosis is that you get captured.

Klaus et Sunny se retrouvent seuls dans les conduits de l’hôpital par où ils se sont échappés et voient Violet être emmenée par les méchants. Le couple infernal décide de déguiser Violet en patiente, ce qui est le meilleur moyen de la cacher, alors qu’Hal découvre ce qui est arrivé à sa bibliothèque… une intrigue lâchement abandonnée ensuite.

Le Glee Club est toujours présent dans l’hôpital et c’est une chance pour Klaus et Sunny qui se mêlent à celui-ci afin de visiter toutes les chambres de l’hôpital et retrouver Violet. C’est pour nous l’occasion d’un bon humour général avec des volontaires absolument horribles envers les patients. Ce n’est pas méga efficace et Klaus prend donc la décision de se déguiser en docteur, parce que si ça fonctionne pour Olaf, ça fonctionnera pour lui.

Pendant ce temps, Olaf continue de torturer Violet et la réceptionniste ; mais il n’est pas très malin. Il bavarde bien trop et ne fait pas attention au fait que Violet récupère de quoi se libérer. Elle libère aussi la réceptionniste, ce qui n’était pas une super idée. En effet, c’est à cause d’elle qu’elle se fait repérer quand elle essaye elle aussi de se déguiser en médecin.

C’est effectivement un bon plan car Klaus réussit à se faire passer pour le docteur Faustus et a récupérer, grâce à Sunny, la liste d’Olaf lui-même. Les deux s’isolent donc pour consulter la liste et retrouver Violet – cachée à l’aide d’un anagramme évidemment. Franchement, ça ne doit pas être si compliqué à retrouver, mais ils mettent un temps fou à reconstituer son nom. Du coup, le docteur Faustus arrive trop tard dans la chambre de Violet où l’attend en fait Esme, qui est chargée de l’amener dans l’amphithéâtre où aura lieu une craniectomie de Violet. Miam, bon appétit.

En parallèle, Poe débarque à l’hôpital et croise Hal qui le laisse entrer – ah, si seulement il consultait pour sa toux. C’est au docteur Faustus d’assister l’opération de Violet : c’est lui qu’Olaf présente comme le médecin qui va couper la tête de Violet, parce qu’évidemment, l’opération est publique, et on y trouve Poe, hein. Klaus et Sunny décident de gagner du temps, de manière à réveiller Violet pour obtenir de l’aide.

Ce n’est pas très efficace car rapidement tout l’amphithéâtre lui demande de couper la tête de Violet. Par chance, il pense à temps au fait que tout l’hôpital fonctionne à la paperasse et que l’opération n’a pas eu droit à toute la paperasse nécessaire. Oh, Esme en profite pour passer un marché avec Klaus qui accepte de lui donner ce qu’elle veut et qu’il pense être le film de Jacques. En fait, c’est Olaf que cette information intéresse : elle n’en a rien à faire du film, elle veut son bol, que l’on a d’ailleurs vu dans l’épisode un bref instant… mais qui n’intéresse bien qu’elle, finalement.

Olaf récupère le film et grille finalement la couverture de Klaus et Sunny, trouvant plus intéressant le film que la mort de Violet. C’est une chance j’imagine. Cela laisse l’occasion à Poe d’être choqué et vexé de l’attitude des Baudelaire, dont il apprend en plus qu’ils ont saccagé la bibliothèque de l’hôpital pour couvrir leurs crimes – c’est du moins la théorie d’Hal.

Cet idiot d’Olaf s’isole pour regarder le film et quand il apprend qu’il y a un rescapé de l’incendie, il… brûle le film. Non, mais allez là, je voulais l’information moi ! C’est frustrant comme tout, mais on était au courant après tout. Et je suis curieux de savoir comment la série finira parce que franchement, ils ont annoncé la pire des fins à chaque épisode alors… mystère.

En attendant, Olaf fout donc le feu à l’hôpital et accuse les Baudelaire. Tout le monde les pense coupable et essaye de les arrêter, mais ce n’est pas si simple car ils s’enfuient aussi vite que possible, avec encore une invention réussie de Violet. Le problème, c’est qu’ils finissent dans le coffre de la voiture d’Olaf et des méchants de leur plein gré ; pour réussir à s’enfuir.

Et sinon ? Poe et la réceptionniste désespèrent de voir l’incendie ravager les papiers de l’hôpital alors que le narrateur… révèle qu’il a lui-même le fameux tatouage à la cheville ! Pour ne rien arranger, on découvre également que le bol de sucre a été récupéré par quelqu’un… mais qui ?

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A Series of Unfortunate Events – S02E05-06

Épisode 5 – The Vile Village : Part 1 – 17/20
Encore un nouvel univers pour un double univers qui maîtrise parfaitement l’adaptation du roman. Les décors et les costumes sont sacrément merveilleux. L’histoire ? Un peu moins passionnante pour cet épisode, mais les réponses continuent de pleuvoir sur cette saison qui donne beaucoup plus l’impression d’avancer dans le mystère général que la première. Quant à l’humour, il est toujours saturé de jeux de mots efficaces, alors je suis un excellent public : on sent la qualité littéraire surgir à tous les coins de phrase.

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It takes a village, mazel tov !

Une pluie de corbeaux ouvre cet épisode qui nous emmène à VFD, où les Orphelins vont être déposés par Poe. Bien sûr notre narrateur préféré commence par nous introduire la ville avant et nous rappeler que nous préférerions être ailleurs… C’est sûr que le cours de vocabulaire qui suit par Poe n’est pas franchement passionnant.

Fort heureusement, on apprend vite qu’Olaf les suit, et qu’Olivia et Jacques les suivent donc aussi, comme nous le savions déjà. Olaf prend donc un raccourci pour mieux aller se planquer dans le saloon de VFD qui est une vraie ville de western avec toujours le même symbole qui sert de fenêtres. Voilà qui promet. Bien sûr, Poe veut venir s’y désaltérer et il informe donc Olaf de l’arrivée des Baudelaire, ne le reconnaissant pas, une fois de plus.

Pendant ce temps, les Baudelaire arrivent donc à VFD et rencontrent le conseil des anciens qui va être chargé de les éduquer. Ben oui, les américains ont ce fabuleux proverbe comme quoi il faut un village pour éduquer des enfants ; et eux le comprennent bien comme le fait qu’ils peuvent avoir des esclaves gratuits. Bref, les orphelins tombent encore dans de beaux draps et ce n’est que le début.

Oui, très vite, ils découvrent qu’Esmé est en ville car elle a pris la place du chef de police et elle ne peut s’empêcher d’en faire tout un show. Je l’aime déjà cette méchante, ça apporte encore un humour supplémentaire à la série qui n’en avait pourtant même pas besoin. Il faut dire qu’il y a aussi Jacques et Olivia dans la série, et qu’ils s’en prennent à Olaf dans le saloon. Voir Neil Patrick Harris et Nathan Fillon comme grands ennemis dans la série, c’est génial pour le méta ; et j’aurais adoré une petite référence à Dr Horrible, mais il ne faut pas en demander trop.

Olaf se fait rapidement arrêter donc, et Olivia et Jacques le questionnent s’en trop y arriver. Ils décident donc de le confier au… chef de la police (bien joué) avant de continuer de chercher les Quagmire, le tout en flirtant, parce que sinon, ce n’est pas drôle.

Sinon, les orphelins sont plutôt contents de voir Esmé : ils en déduisent que les Quagmire doivent être dans le coin, donc c’est une bonne nouvelle. Ils se retrouvent aussi à résider avec un gardien qui passe son temps à s’évanouir dès qu’il est stressé ou pense à une mauvaise nouvelle. Et dans cette série, ça veut dire beaucoup trop souvent.

Comme toujours, l’imagination derrière chaque bouquin est aberrante : on change totalement d’univers et de style. Après l’école, après la grande ville, nous voilà donc dans un western avec une ville surpeuplée de corbeaux et… un gardien absolument génial. Et là, je me retrouve bête parce que cette histoire-là me dit vraiment quelque chose. Soit j’ai lu le livre et pas les précédents ce qui est concon, soit j’ai oublié deux livres complets. C’est au choix. Bon, ça ne change pas grand-chose à ma critique cela dit, car je suis fan des univers mis en place.

Leur nouveau gardien, Hector, est donc absolument génial : c’est l’homme à tout faire du village, qui est chargé de vérifier que toutes les interdictions sont respectées, y compris celle interdisant de lire ou celle interdisant de construire des machines. Et s’il est génial, c’est parce qu’il n’a pas détruit les livres ou parce qu’il aime se servir d’outils pour construire des montgolfières, encore et toujours.

Il n’empêche que les orphelins sont toujours à la recherche de leurs amis, mais ils galèrent bien sans indice. Par chance, le lendemain matin, ils trouvent ce qu’ils cherchent puisque les corbeaux leur balancent des messages écrits par Isadora. Ils décident donc d’explorer la ville en faisant le ménage afin de retrouver les triplés qui ne sont que deux… mais ce n’est pas si facile à faire. Quand ils arrivent au saloon, ils comprennent qu’ils sont sur la bonne piste mais sont détournés par l’ensemble du village qui annonce que le comte Olaf a été fait prisonnier.

Bien sûr, c’est Olaf lui-même qui se présente comme le détective l’ayant arrêté, alors que Jacques est présenté comme étant Olaf par « l’officer Luciana », c’est-à-dire Esmé. C’est sympathique comme tout car ça permet une scène où Poe lui-même expose Jacques comme étant le comte Olaf, puisqu’il a le fameux tatouage de l’œil.

Oui, mais non : alors qu’il est condamné à être brûlé vif le lendemain matin, Jacques explique aux Baudelaire qu’il est un ami de la famille et que la tatouage de l’œil représente en fait… un entrelacement des lettres VFD. On progresse… mais il est quand même condamné à mourir le petit Jacques. Par chance pour lui, les Baudelaire sont plein de ressources et ont la solution pour le sauver : les machines inventées par Hector.

Durant la nuit, Olaf et Jacques bavardent et bavardent, ce qui fait qu’Olaf baisse bien trop la garde et ne se rend pas compte qu’Esme se laisse balader par Olivia. Elle promet de lui rendre le bol de sucre si elle les libère ; et c’est suffisant, largement. Esme laisse donc s’échapper les prisonniers, mais Olivia ne peut rester : elle doit prévenir « Madame Lulu » de l’arrivée des méchants car il faut protéger le bol de sucre.

Jacques ? Il n’est pas assez rapide pour échapper au comte Olaf, ni assez malin en fait. Il nous révèle toutefois, avant de se faire assommer, qu’Olaf faisait bien partie de l’Organisation avant. Il va même jusqu’à l’appeler son frère, c’est dire. Oui, enfin le frère, il n’hésite pas à le tuer… putain, je ne m’y attendais même pas alors que c’était évident : il a embrassé Olivia en la libérant ! C’était le classique baiser de la mort.


Épisode 6 – The Vile Village : Part 2 – 18/20
On s’éloigne des quelques avancées du début de saison pour retomber dans une structure un peu plus classique. C’est étonnant de faire demi-tour et ça passe un tout petit peu moins bien qu’avant maintenant qu’on sait tout ce que cette histoire pourrait proposer. Et cela dit, ça reste tellement solide qu’il est hors de question de descendre la note : tout permet d’en faire une série géniale, et la fin m’a accroché ; j’étais à fond dedans.

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You’re in jail and you’re smiling.

Cette fois, c’est bon : Olaf est mort… mais il a été assassiné et ça veut dire que l’ensemble du village se réunit pour savoir exactement ce qu’il s’est passé. Il est évident que les orphelins en profitent pour révéler l’identité de Jacques à tout le village, mais ça les fait passer pour des menteurs qui accusent le détective d’être Olaf.

De son côté, Olaf n’a besoin que d’une simple chanson pour faire accuser Sunny du meurtre, avec des « preuves » pas bien brillantes et malgré l’alibi fourni par Hector… qui a tout de même fourni du matériel illégal dans la ville aux enfants. C’est problématique comme tout et comme toujours, Olaf, bien aidé par Esme, parvient à manipuler tout le monde pour passer pour un parfait innocent. On reprend là la structure classique et absurde des épisodes de la série, mais ça fonctionne toujours à merveille.

Voilà donc toute la ville qui est rapidement conduite à penser que les Baudelaire sont des meurtriers, et qu’il est bien plus drôle de les voir brûler vif que de les mettre en prison… heureusement, pendant ce temps, Jacquelyn et Larry comprennent que Jacques est mort. Oui, heureusement, parce que ce n’est pas Poe qui va aider nos orphelins : il préfère leur faire la morale et les laisser là à une mort certaine, parce que bon, ce sont des meurtriers. En plus, sa femme est en ville pour faire un petit reportage, alors bon, il ne va pas traîner avec des meurtriers.

Olaf veut bien traîner avec eux, histoire de les narguer un peu, mais ça ne mène absolument nulle part, forcément. Une dernière visite leur est permise : celle d’Hector qui vient aussi leur dire au revoir, lui aussi, parce qu’il fuit la ville tant qu’il le peut. Sympa toute l’aide qu’ils reçoivent non ? Heureusement, Hector leur donne aussi une nouvelle partie du poème d’Isadora. Alors que tout espoir semble définitivement perdu et que Klaus déprime de se souvenir à présent que c’est le jour de son anniversaire. C’est là que Violet met au point pour s’enfuir de leur cellule grâce à une corde, un banc et le pain trop dur pour être mangé fourni par Olaf lui-même.

Les Quagmire ? Klaus déchiffre les poèmes d’Isadora et comprend enfin ce dont il était question depuis le début : les initiales de chaque vers lui indique d’aller fouiller dans la fontaine du village pour retrouver les triplés. C’est parfait ; il n’y a plus qu’à s’échapper de la prison, ce qu’ils finissent par faire grâce à l’invention de Violet. Ils se rendent donc sur la place du village et se servent de Sunny pour savoir pourquoi Isadora indiquait beaucoup trop le bec des corbeaux.

Ils sont bien aidés par le fait que tout le monde est distrait par l’espèce de montgolfière d’Hector. Tout le monde, sauf les orphelins qui prennent tout leur temps à s’expliquer les plans des uns et des autres. Duncan est aussi un peu jaloux d’avoir graver ses initiales et celles de Violet en chemin vers la ville, mais bon. Ils n’ont pourtant pas de temps à perdre : toute la ville a découvert qu’ils se sont échappés et est bien décidée à… les brûler.

Il faut donc vite s’enfuir, et ce n’est pas gagné pour eux : malgré l’arrivée de Larry et Jacquelyn en deus ex machina (le concept littéraire de cet épisode), la foule est à deux doigts de les arrêter. Une bonne quinzaine de minutes constitue donc une sympathique course poursuite, avec même un âne entrant en jeu contre toute attente, qui voit finalement les Quagmire réussir à s’enfuir avec Hector qu’ils ne connaissent pourtant pas, alors que les Baudelaire finissent presque arrêtés par la foule. Rien ne va plus, mais heureusement Sunny a appris à conduire, allons savoir où et comment. Les orphelins parviennent ainsi à s’enfuir à bord d’un camion de pompier ET en ayant récupéré les notes des Quagmire, qui sont toutefois dans un piteux état grâce à une flèche d’Esmé. Rien que ça !

Oui, parce qu’Esmé est armée cette fois-ci, et clairement la violence s’intensifie d’épisode en épisode. Bon, certes on passe d’un meurtre à une simple flèche qui essaye de faire tomber la machine d’Hector alors que des orphelins sont dedans, mais c’est l’une des premières fois qu’il est question de possiblement tuer un enfant qui ne soit pas un Baudelaire. Le suspense reste présent car je n’avais pour le coup aucun souvenir de la fin du livre. Pfiou, j’ai dû les lire beaucoup trop jeune, il y a 17 ou 18 ans, et je m’en veux de ne pas avoir pris le temps de me replonger dedans à un moment ou un autre.

Olaf ? Il n’est même pas démasqué dans cet épisode et il s’enfuit quand le village se retourne contre lui car Esme a tué un corbeau et qu’il a laissé s’enfuir les meurtriers. La conclusion est hâtive et précipitée, un peu comme cet article, mais vous me pardonnerez : j’étais à fond dans l’épisode sur les vingt dernières minutes car la tension a bien pris.

En revanche, je trouve que la conclusion est brouillon pour l’épisode : les orphelins sont désormais seuls en route, sans Poe abandonné derrière eux avec un corbeau blessé en main. Ils restent accusés du meurtre d’Olaf, en plus, donc les choses prennent un tournant encore plus sombre que d’habitude. Quant à Larry et Jacquelyn, ils restent prisonniers des villageois alors qu’Olaf et ses acolytes parviennent à s’enfuir sans le moindre mal. Je suis sceptique, on dirait vraiment qu’il manque des informations par rapport aux multiples explications habituelles. Cela donne donc encore plus envie de continuer.

Bref, il faut voir ça comme un épisode de mi-saison, je crois, et je comprends bien le découpage effectué par les scénaristes ! Je me plaignais d’avoir affaire à un épisode qui a repris une structure classique, mais c’était simplement pour mieux me tromper apparemment, alors c’est bien joué de leur part !

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A Series of Unfortunate Events – S02E03-04

Épisode 3 – The Ersatz Elevator : Part 1 – 20/20
Franchement, ça part dans tous les sens avec cet épisode, mais dans tous les bons sens : l’humour est de retour, la série part en vrille côté intrigue, les répétitions s’arrêtent un peu et c’est tant mieux. Reste à savoir si j’avais déjà lu tout ça car franchement, je ne reconnais plus l’histoire, mais c’est encore plus positif de ne pas la reconnaître : les surprises de cet épisode n’en sont que meilleures.

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03

Starving people can’t eat money.

Cet épisode nous explique dès le départ la différence entre le fait d’être nerveux et le fait d’être anxieux, et ça en dit long sur ce qui attend les Baudelaire sur ce nouvel épisode. Non, ils ne restent pas à l’école : trop risqué car Olaf sait où ils sont. Et en plus, il a enlevé les Quagmire, donc bon. Ainsi donc, Poe dépose (et même plutôt largue) les Baudelaire dans un hôtel très sombre alors qu’une véritable chasse à l’homme est en place pour arrêter Olaf.

Très vite, on se retrouve au cœur de l’épisode : les Baudelaire sont largués dans le noir d’un immeuble où l’ascenseur est en panne – mais ne doit pas être réparé – et où leurs nouveaux gardiens habitent au dernier étage d’un interminable escalier avec une bougie à chaque marche ; et où les murs sont décorés par le tatouage d’Olaf. Peu rassurant ?

Oui, mais bien vite, les orphelins sont accueillis par Jérôme Squalor, et avec un nom pareil, il ne peut que leur vouloir du bien, non ? Il leur offre même des martinis à l’eau, je l’aime bien, lui. Il a aussi une femme, Esme, elle aussi extrêmement riche, et tout aussi sympathique. Elle leur assure même qu’elle veut bien adopter Isadora et Duncan si on les retrouve un jour. Bon, certes, ils sont perchés, mais comme tous les autres, après tout.

Tellement perchés, en fait, que le comte Olaf est déjà là dans leur appartement : il se fait passer pour une sorte de Lagarfeld, cette fois, et il fallait au moins ça pour convaincre Esmé qu’il n’était pas Olaf, mais bien Gunther, un artiste qu’elle veut bien exploité pour se faire du fric sur le dos des pauvres. Cet épisode repart très bien niveau humour ; même si les orphelins ne sont pas très motivés cette fois à dénoncer Olaf.

Leur plan est tout autre : déjà, ils récupèrent de vrais costumes qui sont beaucoup, mais alors beaucoup plus classes que ceux de l’épisode précédent ; et ensuite, ils partent à la recherche des Quagmire, qu’ils espèrent à proximité. Klaus s’emploie donc à occuper Olaf et les Squalor, les lointains amis de ses parents, alors que Violet part à la recherche des triplés qui ne sont plus que deux.

L’appartement des Squalor ? Il est aussi gigantesque que magnifique, et ce dans toutes les pièces. Violet s’amuse beaucoup à le farfouiller avec une craie, clairement, alors que Klaus le visite avec ses nouveaux gardiens.

Cette saison prend soin de nous créer beaucoup plus de lien que d’habitude et à la banque, Poe est confronté à… la bibliothécaire de l’école qui s’inquiète du sort des Baudelaire, dont elle a vu vu la photo dans le journal. Et elle s’appelle Olivia, et elle est bonne pour rester dans la série car elle est contactée par Jacques sur les bons conseils de Jacquelyn. Cela fait du bien de s’éloigner un peu des orphelins pour le rythme de l’épisode, de même que ça faisait du bien d’avoir Olaf dès le départ : la structure habituelle de l’épisode change un peu.

Et en plus, Jacques est loin d’être idiot : il comprend bien que le comte Olaf est déjà chez les Squalor, et c’est là qu’il emmène Olivia, en prévenant aussi Jacquelyn, qui se débrouille pour emmener Poe et sa femme dans un restaurant classe aussi. Par malchance pour Olaf, les choses ne se passent pas du tout comme il le voudrait : le premier restaurant, le sien, ne plaît pas du tout à Esmé qui ne le trouve pas in. Le plan d’Olaf tombe à l’eau et il se retrouve dans un restaurant où Larry est celui qui le sert. Ouep, cette fois tout est en place du côté de l’organisation secrète !

C’est bien plus passionnant que d’habitude grâce à tous ces changements dans la formule. Oh, j’adore la formule habituelle, mais il est très sympa de voir les Orphelins Baudelaire communiquer en secret avec Larry, puis avec Jacquelyn qui passe par là et leur montre la lampe torche habituelle. C’est qu’on avance drôlement vite dans cet épisode, alors qu’en parallèle Jacques et Olivia escaladent les 46 étages du 667 où vivent les Squalor. Tout ça apporte pas mal d’actions, surtout que tout s’est fait sans que nous n’en ayons conscience.

Quant à mes souvenirs de lecture qui revenaient souvent en saison 1, j’ai soit perdu beaucoup la mémoire en deux ans, soit je n’avais pas fini tous les tomes ; une option dont je suis à peu près certain car je n’ai pas de souvenir de la fin.

Quoiqu’il en soit, le plan de l’organisation tombe à l’eau : Olaf s’arrange pour avoir la femme de Poe rediriger tout le restaurant vers le sien… son plan à lui fonctionne tellement bien qu’il en perd les orphelins, persuadés cette fois que leurs amis sont dans l’ascenseur de l’immeuble. C’est râpé : le deuxième ascenseur qu’ils avaient aperçu et désespérément vide. Et le deuxième restaurant ? Olaf tente de s’enfuir en vain car Larry et Jacquelyn veillent au grain.

Il se retrouve à devoir chanter – les scénaristes prenant clairement le parti d’exploiter au maximum les capacités de Neil Patrick Harris dans cette série (et c’est tant mieux, même si on a connu de bien meilleures chansons – quel final, cela dit !) ; alors que les Baudelaire se construisent une montgolfière pour tomber dans le conduit d’ascenseur au fond duquel ils espèrent retrouver leurs amis… et les retrouvent bel et bien !


Épisode 4 – The Ersatz Elevator : Part 2 – 18/20
Si les premières réponses semblent accessibles avec cet épisode, il ne faut pas se laisser leurrer par les nombreuses fausses pistes habilement déguisées par le costume d’Olaf et par des scénaristes qui s’en donnent toujours à cœur joie dans l’écriture de leurs épisodes. Un vrai régal à regarder et savourer, clairement.

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04

– Bananas aren’t in.
– Well… We’ll see about that.

L’Organisation n’est vraiment pas au point : Jacques et Olivia sont désormais persuadés que les Quagmire ne sont pas dans l’immeuble où les Baudelaire les ont pourtant trouvés, dans une cage au fin fond du conduit d’ascenseur. Les Quagmire ont plein de réponses, mais ce n’est pas pour autant que nous allons les avoir, oh, non. Les Baudelaire retrouvent la deuxième partie de la lampe torche, et ça leur permet d’avoir de quoi faire remonter la montgolfière pour trouver de quoi sauver les triplés de leur cage ; car oui, ce n’est pas qu’une simple lampe torche.

Ils manquent juste de se tuer au passage, parce qu’ils crament le mouchoir qui leur sert de montgolfière. Et à l’arrivée au 46e étage se fait en même temps que le retour de Jerome, endormi, et Esmé, qui est prête à écouter tout ce que lui disent les orphelins. Et pour une fois, elle va jusqu’à les croire et leur assurer qu’ils se rendent au commissariat.

Bon, évidemment, Esmé est loin d’être la gentille qu’elle paraît être : elle est une actrice qui bosse pour Olaf et n’hésite pas à les jeter dans le conduit de l’ascenseur. Allez, au moins, c’est trop sombre pour tout bien voir, donc ça me fait un point du Bingo Séries. Et le pire dans cette affaire, c’est qu’Esmé est en fait amoureuse d’Olaf et aimerait faire plein de choses avec lui, quand tout ce qu’il veut, c’est… danser.

Ouep, on se retrouve avec près de cinq minutes de ces deux acteurs en train de danser à l’arrière-plan de scènes beaucoup trop drôles : les Baudelaire ne sont pas morts mais sur un filet installé dans le conduit par Olaf. Ils envoient Sunny, la seule capable de remonter, leur trouver une porte de sortie. C’est génialissime à voir : les effets spéciaux sont marrants, et elles trouvent de quoi faire pour libérer son frère et sa sœur tout en s’amusant avec un des larbins d’Olaf. Les autres sont tout heureux de voir les critiques positives sur leur restaurant, mais c’est une scène qui sert surtout à ajouter un peu d’humour. Rien ne vaut cependant celui au crochet, qui est bien trop drôle, surtout avec Sunny.

Bon, Sunny libère donc son frère et sa sœur qui finisse par découvrir un tunnel entre le 667 Dark Avenue et… leur maison brûlée ! Les questions s’accumulent, mais ça fonctionnent tellement bien.

Pendant ce temps, Olivia continue de découvrir toute l’intrigue complexe de la série, bien plus complexe que prévue. Jacques l’emmène devant une maison brûlée par un bol de suce volé par Esme. Et attention, Jacques a le même tatouage qu’Olaf, qui est clairement un traître de l’organisation. La maison dans laquelle ils sont est bien sûr celle des Baudelaire… mais ils ne les croisent pas, parce qu’ils se rendent vite à la vente aux enchères où Olaf devrait ventre les Quagmires.

C’est aussi là que veulent aller les Baudelaire, et ils ont la chance improbable de tomber sur le couple Poe qui se rend au même endroit. Tout le casting se retrouve donc à une vente aux enchères où VFD devrait être vendu, VFD étant censé être une boîte dans laquelle se trouvent les triplés. Bon, bien que toute cette partie soit drôle à regarder, elle se résume bien vite : tout le monde se met à dépenser son argent pour cette boîte qui est en fait quasi-vide, forcément.

Ainsi donc, les Baudelaire ne retrouvent toujours pas leurs amis dans cet épisode ; et ils n’ont pas non plus de maison car Esmé est révélée comme grande méchante s’enfuyant avec Olaf de la manière la plus comique possible. Jérôme ? Il ne veut pas rester leur gardien car ils sont trop investis dans cette affaire de kidnapping. Ah, vu comme ça, c’est sûr… La toute fin est toutefois vraiment bien trouvée : Mr Poe annonce aux orphelins qu’en l’absence de gardiens, ils vont devoir être envoyés dans une ville très, très loin nommée… VFD.

On se rapproche peu à peu des réponses, mais il reste encore tant d’épisodes, à cette saison comme à la suivante ! Je suis curieux de voir où tout ça va nous mener, franchement. En attendant, c’est un autre épisode qui se termine, avec aussi Olaf qui se rend à VFD, où l’attendaient Jacques et Olivia, les agents secrets les plus pétés de l’histoire – qui n’ont pas réussi à faire grand-chose pour arrêter les grands-méchants jusque-là, de même que Larry et Jacquelyn ont tendance à être sacrément inutile lorsqu’ils aident. Sacrée histoire, tout de même !

> Saison 2

A Series of Unfortunate Events – S02E01-02

Épisode 1 – The Austere Academy : Part 1 – 19/20
Oh, mais qu’est-ce que j’aime cette série ! Du méta à droite à gauche, des répliques qui font mouche, des intrigues toujours plus absurdes et de l’humour qui n’a pas de sens, le tout dans une construction aussi répétitive qu’efficace. Je suis heureux d’avoir repris cette série : tout s’y passe à toute vitesse, mais c’est assez fun pour me donner envie d’enchaîner.

> Saison 2


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It’s unclear why none of these guardians worked out.

Look away, look away ! Je suis à fond dedans, voilà. Cette saison 2 commence comme la première, c’est-à-dire par l’arrivée du narrateur qui nous rappelle que nous n’avons rien à faire devant notre écran. C’est toujours aussi efficace comme manière d’accrocher le téléspectateur, comme ça l’était concernant le lecteur. En revanche, il était moins efficace d’avoir un résumé de la première saison au sein de l’épisode, juste après un résumé proposé par Netflix. Quoiqu’il en soit, on découvre bien vite que la secrétaire de Mr Poe, Jacquelyn, est toujours là à espionner et aider les orphelins…

Les aider ? Pas sûr, elle envoie un messager à Prufrock Preparatory School, le nouvel internat des orphelins… mais le fait de manière si discrète qu’elle indique à Olaf où les retrouver. Cela n’aura pas traîné : très vite, il s’empare d’un bus scolaire et se dit heureux de revenir dans sa propre école. Oh, ça promet, surtout qu’il ne voit même pas que dans le bus, il a l’espion de la secrétaire. Il ne passe pourtant pas loin de lui, mais non. Heureusement qu’il a un plan en place, surtout que ses sbires sont toujours aussi idiots et mauvais, ce qui m’aide à les apprécier d’autant plus.

Les orphelins ? Ils sont toujours sur le banc, et c’est génial de voir la série ne pas hésiter à verser dans le méta avec une impression d’être assis là depuis des mois. Bien vu. Très vite, ils rencontrent l’insupportable Carmelita qui est chargée de leur faire visiter l’école et le fait à sa manière, c’est-à-dire en tutu rose et en évitant toutes les infos utiles. Les orphelins découvrent tout de même le slogan de l’école : « Memento Mori ». L’ambiance est donnée, au moins : souviens-toi que tu vas mourir.

Carmelita les emmène aussi auprès du vice-principal Nero, mais en retard, parce que c’est Carmelita. Nero est aussi cinglé que n’importe quel personnage de cette série, et j’adore l’acteur en plus, donc ça repart bien pour cette nouvelle saison. Il est fan de violon, a fait en sorte qu’un super ordinateur vérifie l’identité de chaque personne entrant dans l’école et il explique aux orphelins que s’ils pourraient avoir un joli dortoir, ce n’est pas l’habitude de l’école de leur donner dès leur arrivée.

Non, à la place, ils gagnent une petite cabane au milieu de l’école, avec des crabes et une plante qui dégouline. Et la chance d’avoir les mains liées dans le dos s’ils arrivent en cours en retard, sachant que bien sûr ils ne sont pas ensemble. Sunny devient quant à elle l’assistante administrative de Nero. La pauvre, elle n’est pas prête de dormir sur ces deux oreilles. Les deux autres orphelins de la fin de saison 1 ? Ils se retrouvent dans un placard à balai ! Sacrée promotion de dortoir.

Violet reste toujours aussi optimiste, espérant apprendre de nouvelles choses à l’école, mais ce n’est pas gagné vu les profs. Violet se retrouve avec M. Remora, le prof le plus ennuyeux du monde qui se contente de raconter sa vie, alors que Klaus finit avec Mrs Bass, la prof de géométrie qui n’a pas grand-chose à mesurer dans le crâne. Sunny tape quant à elle des lettres. La structure de l’épisode n’invente rien de nouveau, mais c’est sympa ; surtout qu’on enchaîne sur Olaf rencontrant Carmelita.

En attendant de mettre au point son plan avec Olaf, Carmelita s’amuse à être infernale avec les orphelins qui quant à eux retrouvent le messager secret de l’assistante de Poe et le reconnaissent aussitôt. Oh, il tente bien de leur donner le livre qu’il devait leur donner… mais il l’a perdu auprès de la bibliothécaire quand il est tombé par accident sur elle (ou plutôt l’inverse d’ailleurs). Déçus, les orphelins mangent donc avec… les autres orphelins, les Quagmires, qui ont aussi perdu leurs parents dans un feu et sont bien trop sympas. L’entente est immédiate entre les cinq enfants, surtout que les garçons ont tendance à bien aimer les filles, et inversement.

Et ça tombe d’autant mieux pour Klaus qu’Isadora a le même instrument que lui. Ainsi donc les orphelins comprennent que leurs familles sont liées d’une manière ou d’une autre et comprennent par la même que tout ça est lié à une organisation secrète. Hop, ils se décident à chercher le livre qu’ils avaient déjà aperçu en saison 1. Et quel meilleur endroit pour faire ça que la bibliothèque ? Surtout que la bibliothécaire est sympa et qu’ils l’ont déjà rencontré.

Forcément, ils lui rendent une visite et c’est elle qui a le livre ; mais elle n’est pas au courant donc elle ne parvient pas à les aider. Le mieux qu’elle puisse faire, c’est se faire surprendre par Nero qui punit toute l’école puisque la bibliothèque est resté ouverte plus de dix minutes. La punition ? Un rally sportif pour tout le monde… Génial, surtout que la prof de sport était dans le bus détourné par Olaf, quoi.

Pendant ce temps, Carmelita s’attaque au messager dont elle trouve l’attitude suspicieuse et dont elle espère pouvoir obtenir de la nourriture. C’est plutôt marrant à voir, surtout que les scénaristes recommencent à s’éclater avec les répliques des personnages, n’hésitant pas un instant à leur mettre des paroles des Spice Girls dans les dialogues. C’est débile, mais c’est le genre d’humour complétement perché qui prend sur moi !

Les Quagmires tombent alors sur le comte Olaf qui les prend évidemment pour les Baudelaire avant de comprendre qu’il s’est trompé. Bien sûr, Olaf les connaît aussi, mais les Quagmires s’en sortent grâce à Larry, le messager secret qui s’énerve contre Carmelita et grille ainsi sa couverture. Cela tombe bien pour Olaf qui travaille avec Carmelita et parvient bien rapidement à neutraliser Larry, qui refait appel à Jacquelyn, elle-même toujours aussi loufoque.

Tout ça mène donc au rally sportif lors duquel les Quagmires n’arrivent pas à informer les Baudelaire de la présence du Comte Olaf. Qu’à cela ne tienne : celui-ci ne reste pas caché bien longtemps et débarque sur la scène, car il est leur nouveau prof de sport. Comme c’est étonnant !


Épisode 2 – The Austere Academy : Part 2 – 17/20
Cet épisode s’éclatait un chouilla moins du côté du script et c’est dommage, parce qu’on sent qu’il y a énormément de gags à côté desquels on passe. C’est bien le seul point négatif, parce qu’autrement, on continue d’avancer dans l’histoire, avec même de très légères informations apportées au fil rouge général. Il ne m’en faut pas plus pour être satisfait !

> Saison 2


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– They taught us to survivre !
– Oh, I guess those who can’t do, teach.

Neil Patrick Harris en coach sportif ? C’est exceptionnel et aussi drôle que d’habitude. Quel acteur quand même ! Les Baudelaire reconnaissent immédiatement Olaf, mais ils sont sacrément bons je trouve car ce n’est pas si évident que ça tant le costume est bon. Pourtant, ils n’hésitent pas à interrompre le discours d’Olaf pour le dénoncer face à toute l’école. Le problème, c’est que le nouveau coach a un turban pour des raisons religieuses (bah voyons) et refuse de montrer sa cheville car son corps est un temple.

C’est toujours aussi perché comme série, mais on s’amuse bien : l’ordinateur ne reconnaît bien sûr pas Olaf, pas plus que n’importe qui dans l’assistance. Oh, la bibliothécaire a bien envie de croire les orphelins, d’autant qu’elle est orpheline elle aussi, mais ça ne sert à rien : les Baudelaire sont convoqués par Olaf sur le terrain de sport, et comme il est définitivement leur professeur de sport, ils n’ont pas le choix d’y aller, mais pas avant une conversation avec les Quagmires, confirmant que la photo que les Baudelaire ont est bien une photo d’un groupe dont faisaient partie les parents de tout ce petit monde.

Sur le terrain de sport ? Le programme prévu par Olaf est assez simple : il les fait courir en cercle, ce qui attire la suspicion de Violet qui ne comprend pas trop ce qu’il attend d’eux. À force de courir toute la nuit, les Baudelaire ratent les concerts de Nero au cours duquel on apprend le futur d’un peu tout le monde (avec juste assez de suspense) et… passent leur vie à s’endormir en cours, ratant ainsi les cours.

Par chance pour eux, le plan d’Olaf ne reste pas secret bien longtemps : il les épuise et ils deviennent de mauvais élèves, ce qui lui permet de suggérer qu’ils soient renvoyés de l’école pour aller directement chez lui ! Simple et efficace.

Pendant ce temps, Larry est toujours dans sa chambre froide où Olaf l’avait enfermé, mais il est secouru d’un coup Jacques Snicket… Nathan Fillion est dans la place, alléluia ! Il tombe sur Carmelita qui est toujours aussi insupportable, quel casting réussi, et la ridiculise en dix secondes, ce qui est bien trop drôle, parce que du coup, elle ne sait pas comment réagir. Ensemble, ils recontactent Jacquelyn pour mettre au point la suite du plan, sans vraiment y parvenir.

De toute manière, les Baudelaire peuvent s’en sortir par eux-mêmes, surtout maintenant qu’ils ont des amis – et une ennemie, Carmelita, qui s’avère être celle adorant renifler les gâteaux, finalement. Des amis ? Oui, les autres orphelins les aident à être à deux endroits à la fois ; ce qui était prévisible dès le départ. Oui, Duncan obtient de jolies lunettes créées par Sunny et Isadora s’improvise une frange. Ils peuvent donc aller courir à la place des Baudelaire, afin que ces derniers révisent pour des tests qu’ils devront passer le lendemain, en public.

Et les au revoir ressemblent fort à des adieux. Il faut dire aussi qu’Olaf se rend compte de la supercherie, parce qu’ils ont remplacé Sunny par un sac de farine ; c’était voué à l’échec. Les Quagmire se cachent donc dans la bibliothèque, sûrs que c’est une bonne planque… et sont effrayés à l’idée d’être retrouvés par Olaf. Au moins, ils retrouvent le livre, ce qui est toujours mieux que rien.

Ainsi donc les Baudelaire révisent des choses inutiles de la vie de leur professeurs et les Quagmire en apprennent plus sur leurs parents. Malheureusement, ils ont besoin de lumière pour lire et ils se font ainsi attraper par un des sbires d’Olaf, alors qu’ils apprenaient des infos nous intéressant aussi.

Le lendemain, Poe arrive à l’école pour surveiller ce qu’il s’y passe et pour assister aux épreuves des Baudelaire qui tentent une fois de plus, en vain, de dénoncer le Comte Olaf. Bon, ça se saurait si ça pouvait être si simple. Il faut donc que les Baudelaire passent les tests, et ça se fait avec succès… jusqu’à ce que la bibliothécaire en ait marre d’entendre Poe lui raconter sa vie. Elle se rend donc à la bibliothèque et la découvre complétement ravagée… avec le livre des Quagmire bien en évidence. Dommage, j’aimais bien les Quagmire, moi !

Bon, sinon, Olaf est dépité de voir les Orphelins s’en tirer à merveille lors des tests et il leur rappelle donc qu’ils doivent aussi réussir un test sportif dont il n’avait jamais été question auparavant : un bras de fer entre lui et Sunny. Avec débrouillardise, les Baudelaire ne se laissent pas faire et changent ce plan pour faire un bras de fer un brin différent, qui permet à Sunny de retirer la chaussure d’Olaf, qui s’envole au passage lors de sa défaite au bras de fer.

Il n’en faut pas plus pour que Poe reconnaisse immédiatement Olaf et l’expose pour ce qu’il est. Le comte s’enfuit, embarquant avec lui Isadora et Duncan qui ont le temps de tenter de dire aux Baudelaire qu’ils ont des réponses, qu’il faut se souvenir de VFD et même de leur laisser (malgré eux) le bout de la lampe torche des parents. Allez, memento mori !

> Saison 2