24 jours avant Noël, 24 étiquettes, 24 séries & épisodes (et même plus, merci les comédies) : bienvenue dans le calendrier de l’ #AventSéries !
1er décembre, 1er jour de ce calendrier et on commence en douceur avec l’épisode 11 de la saison 6 de NCIS, intitulé « Silent Night ». On ne risque pas de s’y tromper, on sait que c’est un épisode de Noël dès le titre !

Pourquoi cet épisode ? Pour ce premier jour, le hasard fait bien les choses avec une série procédurale, ce qui permet à tout le monde de commencer le calendrier tranquillement. Je dois avouer qu’il y aura moins de procédural que ce que j’aurais aimé dans ce calendrier, mais il y a tellement d’épisodes de Noël et de séries que j’ai dû faire quelques choix.
NCIS reste l’une des rares séries procédurales que je suivais plus ou moins attentivement (je révisais devant les diffusions M6 le vendredi soir) et je croyais en avoir vu tous les épisodes des six premières saisons. Pourtant, cet épisode ne me disait rien du tout une fois que j’ai fait play, alors peut-être que je m’en servirais pour le Bingo Séries.
Il a tout de même fallu attendre six ans pour que la série se motive à faire un épisode de Noël. Pourtant, si ça n’avait tenu qu’à moi, j’aurais plutôt choisi un épisode des premières saisons. M’enfin bon, pas grave, j’ai au moins eu le générique que j’adore, alors tout va bien !

Ambiance de Noël ou pas ? C’est le moins qu’on puisse dire ! Toute l’enquête se déroule du 23 au 25 décembre, alors forcément, tout le monde parle de Noël. On a droit aux chants de saison dès le départ, ainsi qu’aux maisons beaucoup trop décorées, forcément. Abby est toujours dans ses excès habituels et est bien heureuse de croiser le père Noël en cours de route. Au moins, ils n’ont pas fait les choses à moitié !
Pas de gros repas familial toutefois, l’épisode se concentre encore et toujours sur l’enquête, voyant tous les personnages forcés de travailler un 25 décembre. Et ça n’a pas l’air de les déranger plus que ça, comme de toute manière, ils sont tous connus pour être sans famille en-dehors de leurs collègues. C’est mignon (mais terrifiant quand on y réfléchit).
Bien évidemment, on termine l’épisode sur un joli miracle de Noël avec une fille qui retrouve son père qu’elle pensait mort depuis plus de vingt ans, des retrouvailles familiales principalement hors écran, mais qui permettent de résoudre le complexe d’Abby et de donner envie à Gibbs d’appeler son père. Juste la petite touche émotionnelle qu’il fallait pour conclure ce volet de Noël.

Et l’épisode en lui-même ? On est dans une enquête classique de la série. Ce n’est pas bien passionnant, mais c’est toujours agréable de retrouver ces différents personnages que j’aimais bien. La série est pleine de running-gags qui n’empêchent pas de savourer cet épisode en-dehors de la saison ou de la série, c’est un clin d’œil pour ceux qui suivent ou connaissent : pêle-mêle, on a les ex de Dinozzo, les bourdes de McGee toujours souffre douleur, l’omniprésence discrète de Gibbs, la générosité sans faille d’Abby, la découverte de la culture américaine par Ziva, la vie de famille mise de côté par Léon… Autant de petits détails qui permettent d’accrocher aux personnages au-delà de l’enquête. C’est une des forces de NCIS, mais ça n’avance pas beaucoup quand même.
Pour une fois, j’ai réussi à me laisser surprendre par l’identité du coupable : je ne l’ai trouvé que quand il a été question de voir le bouton dans le laboratoire d’Abby, alors que j’avais souvenir d’être plus réactif que ça à l’époque sur l’identité des meurtriers. De quoi me faire revoir un peu mon jugement sur ce type de série. Cependant, on reste bien sur un épisode indépendant, je l’ai vu sans avoir besoin d’une remise en contexte sur la saison et je l’ai terminé sans avoir spécialement envie d’en voir d’autres (si ce n’est pour le générique, donc).
Tout cela mène l’épisode à se décrocher un joli 15/20 pour ma part et lance agréablement ce calendrier de l’Avent en nous mettant déjà bien dans l’ambiance de Noël avec tous les chants. Au top !
