The Purge – S02E06

Épisode 6 – Happy Holidays – 14/20
J’ai bien aimé l’épisode et il y avait des scènes sympathiques, c’est vrai, alors je ne suis pas très sympathique dans la notation… Seulement voilà, j’adorais la saison 1 et j’ai désormais beaucoup plus de mal à aimer ce que la série propose. J’ai l’impression que toutes les intrigues vont trop loin dans ce qu’elles proposent, ce qui leur fait malheureusement perdre en crédibilité. C’est quand même problématique quand ma trouvaille préférée de l’épisode est celle qui n’a rien à voir avec les intrigues en cours, à savoir la scène d’introduction sur la Purge et les médias…

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Spoilers

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You’re nobody in America unless somebody wants to purge you.

On est jeudi, il est donc temps pour moi de reprendre cette série pour savoir comment elle se termine. En effet, elle a été annulée hier, ce sont donc officiellement les derniers épisodes qu’il me reste. C’est dommage, j’avais tellement de bons espoirs pour elle après l’excellente saison 1… Mais ce n’est pas étonnant après cette saison 2 plus médiocre.

Pourtant, il y a toujours de bonnes idées, notamment cette scène d’introduction qui voit des journalistes débattre sur la violence qui revient en-dehors de la Purge. Leur solution ? Deux purges par an ! Et un appel à purger la stagiaire, aussi. La pauvre. C’est comme ça les États-Unis, désormais, on y  est célèbre que si on te veut te tuer une fois par an. Effectivement, ça ne donne pas envie d’être connu, d’un seul coup.

En début d’épisode, Ben est interrogé par la police sur le meurtre de son meilleur ami, youpi. Sa défense ? Il dormait pendant le meurtre, à cause de la drogue. LOL. Il est plutôt bon acteur, mais son stress est trop visible… pourtant les inspecteurs se laissent embobiner.

Ben enchaîne en retournant sur les lieux du crime, et il y gagne un nouvel ami intéressé par le drame. Personne ne semble le suspecter, c’est fou, pas même sa copine qui le surprend pourtant la porte fermée à clé. Cette intrigue, qui me plaisait beaucoup en début de saison, devient longue et traîne trop à mon goût. Ainsi, on suit le couple débarquer chez les parents de Ben pour un repas de fin d’année… mais bon.

Ce n’était pas du tout intéressant, jusqu’à ce que son frère insupportable finisse par énerver Ben au point qu’il le menace avec un couteau. C’est bête. Pendant la nuit, il profite d’être à la campagne pour aller faire un feu de camp et supprimer toutes les preuves de son meurtre. S’il se pensait discret, sa mère le voit revenir et elle a très clairement cerné sa personnalité.

De manière tout aussi discrète, il ne brûle finalement pas le masque du meurtre, qu’il a utilisé également pour se planquer sur les vidéos de la fac en quittant les lieux lors de la mort de son meilleur ami, et décide de le cacher dans sa valise. C’est très con : en fin d’épisode, sa petite amie trouve le masque en question et comprend donc qu’elle couche avec un meurtrier. Apeurée, elle a le bon réflexe de se recoucher, mais bon… Une fois que tu sais ça, il est difficile de l’oublier.

Esme continue quant à elle d’enquêter sur ce qui est arrivé à Olivia, évidemment. Elle retrouve pour cela le fils de Marcus, mais celui-ci portant un micro, il ne peut pas vraiment lui communiquer les informations qu’il souhaite. Esme comprend aussitôt qu’elle est suivie, mais on le savait déjà avec son micro trouvé chez elle.

La pauvre entame aussitôt une course poursuite : ses anciens collègues essaient de l’arrêter. Elle a l’avantage de connaître tout le système, évidemment, mais ils ont l’avantage d’avoir les caméras et la technique pour eux. Esme a beau être maligne, elle apparaît tout de même sur les caméras de la stagiaire, qui choisit de ne pas la dénoncer. Il n’est pourtant pas évident d’échapper à Big Brother : ils reçoivent absolument tout, même les photos publiées sur Internet.

En parallèle, nos braqueurs préférés sont toujours en train de programmer la prochaine Purge, mais Ryan doit désormais faire avec son ancienne boss qui souhaite travailler avec eux. Plus qu’un souhait, c’est du chantage : ils n’ont pas le choix en fait puisque c’est soit ça, soit la prison pour avoir été coincé hors purge. Sympa.

Sa journée n’est pas superbe, le pauvre. Non seulement, il supporte sa boss, mais ensuite, il doit faire avec l’arrivée surprise d’Esme. Non contente d’être poursuive par les NFPA, elle décide en effet de débarquer chez lui pour lui demander de son aide. Une fois de plus, il est question d’un bon chantage : soit il l’aide, soit elle le fait passer pour un complice, parce qu’elle le filait depuis quelques temps et connaît tout de son plan

Ryan accepte donc de l’aider et de la planquer de la NFPA qui, ne la trouvant pas, abandonne les recherches. C’est gros, mais ce n’est rien par rapport à ce qui suit : Esme devient l’ennemi public numéro 1 alors même qu’il y a eu des meurtres qui devraient mériter plus d’attention… Franchement, la série va trop loin en voulant s’occuper cette fois de nous parler de surveillance numérique et en sortant de son champ d’expertise, mais on savait bien que ça se dirigeait par là depuis un moment. Il était plus surprenant de voir Esme devenir un nouveau membre de l’équipe de Ryan avec Sara et Doug. Là aussi, par contre, la série semble vouloir aller trop loin…

Pendant ce temps, Michelle essaie toujours de faire croire à son mari qu’elle regrette ce qu’il s’est passé. Pourtant, en parallèle, elle ne parle toujours pas à Sam pour lui demander de ne plus purger son mari. Ce dernier prend donc les choses en main et l’invite chez lui. Il a la bonne idée de venir avec sa femme, cela dit.

Son but ? Faire en sorte de régler l’affaire au plus vite, parce qu’il a bien compris que Marcus était au courant et parce qu’il a tout raconté à sa femme. Y a de l’ambiance, d’un coup. Une fois qu’il est question de la purge, toutefois, Sam refuse totalement de reconnaître quoique ce soit. Il perd la confiance de sa femme et Marcus son calme : il sort son arme pour s’assurer que les voisins restent bien chez eux.

Oui, oui, il prend des otages chez lui en-dehors de la purge et les scènes vont assez loin. Sam accuse Michelle d’être responsable de ce qu’il s’est passé, alors qu’elle affirme qu’ils ont simplement blagué une fois sur la Purge. Soi-disant, elle avait tout oublié… mais c’est si peu crédible quand ça lui revient bien vite. En plus, Michelle n’hésite pas à torturer Sam encore plus que Marcus pour qu’il avoue sa culpabilité, alors il est clair pour moi qu’elle n’est pas si innocente que ça !

D’ailleurs, en fin d’épisode, Sam accepte de retirer sa part de la mise à prix de la tête de Marcus… mais il reste encore de l’argent pour le tuer. Contre toute attente – et crédibilité – Marcus découvre alors qu’il est fort probable que tous les voisins du quartier complotent pour le purger. Euh… Pardon ? Donc, deux cent jours plus tôt, personne ne voulait le tuer et il était un charmant membre de l’hôpital, mais maintenant, tout le monde est prêt à le tuer ?

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The Purge – S02E05

Épisode 5 – House of Mirrors – 16/20
C’était bien, mais ça pourrait être mieux ! J’aime bien ce que tente de faire la série avec cet épisode, surtout que ça nous ramène de l’action qu’il manquait dans les épisodes précédents, mais c’est maladroit dans l’écriture de certains personnages et certaines situations. Du coup, je n’arrive pas spécialement à croire à tout ce qui est présenté : divertissant, mais pas bien crédible.

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Spoilers

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You told your girlfriend what you bought for Purge night?

Il y a vraiment des gens qui achètent des packs en agence de voyage pour partir en vacances vivre la Purge ?? Non, mais sérieusement, comment voulez-vous que j’accroche au personnage de Juliana ? La bonne nouvelle, c’est que ça m’aide aussi d’avoir cette scène pour me remettre dans la saison. Cela fait quelques mois que je l’ai laissée de côté cette série, mais selon mon planning, elle a la priorité le jeudi, alors je suis bien content d’avoir un peu de temps en ce jeudi.

La scène m’a bien fait rire en tout cas, surtout quand on apprend qu’une des deux touristes a l’intention de tuer celle avec qui elle part, ça fonctionne bien !

Après Puerto Rico, on débarque à Madisonville en Louisiane où le groupe de Ryan continue de prévoir ses casses pour les prochaines purges. Ah, merci le lecteur de Prime Video d’avoir le X-Ray pour me rappeler le nom des personnages, c’est si pratique. Par contre, la scène n’est pas terrible : on s’ennuie vite car on sait déjà ce qu’il en est. Il prépare un casse, c’est bon, on connaît ce genre d’histoire. Et ce qui est bien, c’est que quand je me demandais combien de temps avait passé depuis le dernier épisode, la série m’a répondu.

Ainsi, nous sommes à 136 jours de la purge. Je ne m’attendais pas à ce qu’autant de temps se déroule entre deux épisodes après le début de saison… mais il faut bien reconnaître que c’est très pratique : moi aussi j’ai laissé passer plusieurs mois entre les deux épisodes. Les personnages ont eu le temps de grandir juste autant que moi. En quelque sorte.

Du côté de Marcus et Michelle, la vie a repris son cours depuis la dernière Purge. On les voit toujours aussi aimant l’un envers l’autre, mais Marcus n’a pas oublié qu’il avait failli mourir il y a 136 jours et il compte toujours tirer au clair cette idée. Il contacte alors un homme qui est capable de lui fournir ce qu’il veut comme information, mais je n’ai pas bien compris sur le moment de qui il s’agissait.

Ce qu’il veut comme information ? Un nom. Et l’homme est prêt à tout pour lui donner, au point de le suivre chez lui pour lui apporter un homme à guérir. OK, donc voilà toute l’histoire : pour obtenir le nom de la personne qui a mis un gage sur sa tête, Marcus accepte de tremper dans une affaire illégale et dans une opération sur sa table de salon… alors que Michelle est sur le point de rentrer, sinon, il n’y aurait pas tellement de suspense.

Elle rentre mais se remet vite de ses émotions. Il faut dire qu’elle a autre chose à gérer : Marcus découvre que Sam Tucker est celui qui a voulu les tuer… Sam Tucker ? Un simple voisin… Mais bon, c’est très clair à la réaction de Michelle : il s’agit de l’amant de sa femme, évidemment. Elle a beau se justifier comme elle peut, la confiance est rompue. J’ai bien aimé la scène, surtout que j’ai toujours eu des soupçons sur Michelle. J’aime bien l’idée qu’elle ne soit peut-être pas coupable.

Ben, lui, est toujours autant à fond dans la Purge : il a casé l’amie de sa copine avec Andy, le grand fan de la Purge. Et ça ne rassure pas spécialement Bonnie, l’amie en question, qui a peur de finir sur sa liste si jamais elle le larguait. Quel merveilleux monde que celui de la Purge, putain ! Cet imbécile de Ben ne comprend pas la peur de Bonnie et préfère dire la vérité à Andy…

Il est tellement inconscient des dangers dans lesquels il évolue, Ben… mais l’avantage, c’est qu’il finit par faire peur à Andy en lui avouant la vérité sur le meurtre qu’il a commis hors Purge. Ben a beau faire passer ça pour une blague après coup, la blague est de trop mauvais goût pour qu’Andy ne prenne pas ça au sérieux. C’est con : il aurait mieux fait d’en rire, parce que le doute se lit sur son visage et ça, Ben ne peut pas se le permettre.

Voilà donc que Ben décide de tuer son meilleur ami. Au beau milieu de sa chambre d’université. Et ce boulet de Ben oublie ensuite son portefeuille sur le lit d’Andy, alors qu’il s’enfuit et ne peut plus rentrer dans le bâtiment suite à une alarme incendie se déclenchant inopinément. Et le mieux, c’est encore qu’ils fouillent le bâtiment à chaque alarme incendie. Ben parvient heureusement à entrer derrière les pompiers… Pour mieux découvrir qu’Andy n’est pas mort, en fait. Il s’est enfuit de sa chambre, s’est traîné jusqu’à l’ascenseur et est finalement découvert par tout un tas d’autres étudiants de son dortoir. Au moins, il est inconscient, donc probablement mort.

Pendant ce temps, Esme… nous renvoie dans un flashback dix ans plus tôt. Oh la, la série part loin avec cet épisode qui va dans tous les sens à nous préparer la prochaine purge tout en se baladant dans son casting habituel. En tout cas, dix ans plus tôt, Esme était très différente : cheveux long, accent espagnol, c’est une grande sœur pleine de vie et de joie, loin de la téléopératrice que l’on suit depuis cinq épisodes.

On la suit le jour où sa vie s’effondre, cependant : elle s’occupe de sa petite sœur pour mieux découvrir ses tendances suicidaires et les coups que lui met leur père. Charmant. Elle a la meilleure réaction possible à aussitôt croire sa sœur et organiser sa fugue. Une fois que c’est fait, elle lui prend des rendez-vous réguliers chez la psy, mais la psy n’est pas excellente à révéler les paroles de la mineure à la grande-sœur…

Par conséquent, la petite fille décide de refaire son sac dès qu’Esme a le dos tourné, histoire de fuguer pendant que son père appelle pour prendre de ses nouvelles. Le truc, c’est que pendant que Sophia fuit, Esme prend une décision radicale : au tout départ de la Purge, elle décide d’enfermer son père hors de la maison. Voilà une jolie manière de le punir de ce qu’il a fait à Sophia, mais c’est super violent parce que le père reste à la porte pour la supplier d’ouvrir… Elle ne le fait pas et elle l’entend très clairement se faire tuer. C’est son père tout de même, alors malgré tout, elle est bien peinée de ce qui arrive, même si elle en est responsable.

Dans le présent, on voit Esme contacter une femme hacker qui fait partie d’une association et est bien contente d’avoir enfin quelqu’un à l’intérieur de la Fondation prête à trahir celle-ci et accuser la NFFA. C’est intéressant ça, comme intrigue, je trouve, même si on en revient toujours au même avec cette saison : on a envie de voir une purge, une vraie, mince. C’était beaucoup plus intéressant de la voir dans son passé que dans son présent, où elle dit ne pas vouloir attendre la fin de la Purge pour connaître la vérité sur ce qui est arrivée à son amie.

Pas de bol pour elle, tout ce qu’elle dit est enregistrée : elle avait un micro sur elle depuis le début de l’épisode, sans le savoir. Merci le collègue zélé !

Pour en revenir à nos braqueurs préférés, la série révèle ensuite que je me suis trompé : ils n’organisent pas la prochaine purge, juste un braquage qu’ils ont envie de faire pour compenser les pertes de la précédente purge ratée pour eux. C’est complètement inconscient tout ça, ma foi. Au moins, ça ramène de l’action dans la saison qui est drôlement lente après l’adrénaline de la saison 1 : la purge nous manque !

Bon, les braqueurs ont beau être des ex-flics pros dans leur boulot, ils sont bien cons : ils font équipe avec la mauvaise personne, qui ramène un flingue sur les lieux, laissent des empreintes partout. En plus, ils laissent un noir surveiller les habitants de la maison dans une voiture au beau milieu d’un club de golf de riches. Ce n’est pas malin du tout !

Leur espion ne voit donc pas les riches partir du club de golf, et les riches arrivent chez eux pour tomber sur l’imbécile qui devait surveiller l’extérieur de la maison mais qui préfère surveiller les tableaux dans celle-ci. Ah non, mais un vrai boulet, je vous jure. Il se fait donc exploser la face contre le tableau, parce que bienvenue aux États-Unis, évidemment que les riches ont une arme à feu. Ils ont aussi une salle pleine d’armes à feux et de caméra de vidéosurveillance, avec un système pour s’enfermer dans la barraque pendant la purge. Bref, Sara et Ryan sont faits comme des rats avant d’avoir le temps de comprendre ce qu’il leur arrive.

C’est con ! Vive le monde de la Purge ! Heureusement, ils sont flics et ont des réflexes qui se remettent vite en place, ça aide bien. Tout aussi utile est le fait qu’ils connaissent des flics ripoux : ce sont eux qui peuvent les sortir d’affaire… mais en négociant une part du butin du prochain casse en pleine purge. Ca promet d’être un sacré casse du coup, parce que ça en fait du monde à partager la somme totale.

Finalement, si je comprends ce que veut la série (nous montrer comment la Purge n’empêche pas du tout les actes illégaux mais en provoquent davantage), je trouve que c’est tout de même plutôt maladroit avec des personnages qui font des choix pas vraiment en accord avec ce qu’on sait d’eux. C’est bien, mais ça pourrait être mieux.

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The Purge – S02E04

Épisode 4 – Grief Box – 15/20
Voilà un épisode qui est fait de rebondissements intrigants pour l’avenir de la saison, de la série et même de la franchise. Tout ne m’a pas passionné, mais ça semble repartir un peu plus sur des considérations intéressantes. Après, le schéma de la saison fait qu’on ne peut pas attendre d’épisode aussi excellent que le premier avant un moment, et c’est quelque peu dommage… mais bon, c’était un risque à prendre et j’aime bien l’idée, c’est aussi à ça que ça sert, une série !

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Spoilers

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After all, it’s the American thing to do.

Il me reste pile le temps de caser un épisode dans mon #WESéries et j’aurais tort de m’en priver, surtout qu’il me faut encore me mettre à jour dans cette série pour avoir vu tous les hebdos que je voulais voir cette semaine. C’est donc reparti pour la Purge, en espérant que ça reparte sur de meilleures intrigues que la semaine dernière où j’avais trouvé le tout un peu faible.

L’introduction de cet épisode est aussi étonnante que d’habitude, avec un clip promotionnel pour une société assurant la remise de cartons avec une photo des purgés aux familles des victimes de la Purge. Cela se fait pendant le « Remembrance Day », une journée pour se rappeler tous les décédés. Et c’est l’Etat qui se charge de remettre ces boîtes. Ma foi, c’est tout un business la Purge, quand même, parce qu’il y a aussi des goodies dans la boîte, genre montre, pins et tout le bazar pour montrer sa fierté américaine d’avoir eu un purgé dans la famille. Vous pensez que ça peut provoquer des meurtres au sein d’une famille, juste pour avoir quelques goodies supplémentaires ?

Le Jour du Souvenir se déroule trois mois après la Purge, et c’est Esme qui récupère la boîte de la professeure de fac. Elle reçoit juste après la visite de son étudiant, qui ne semble pas surpris de trouver Esme ici. Elle a dû s’installer sur place. Rapidement, on comprend que le professeur Adams menait des recherches sur la violence et le fait que ça pouvait devenir une addiction pour les personnes. Tiens, ça me rappelle une autre intrigue, ça.

On commence donc directement à voir les liens qui se font, et qui nous explique un joli complot de la part de la NFFA qui manipulerait les chiffres. Ainsi, selon l’étudiant, la Purge donnerait envie aux gens d’être encore plus violents. Oui, les statistiques disent que le crime est redescendu comme jamais depuis les purges… mais et si c’était faux ? C’est gros et je ne sais pas bien où la série veut aller avec ça, parce que c’est se tirer une balle dans le pied concernant la franchise !

Pourtant, c’est bien la direction qu’ils prennent, avec Esme comprenant que tous les gens pouvant l’aider à obtenir des renseignements sont décédés. C’est gênant, effectivement. Elle trouve une certaine Olivia Hughes qui est la seule encore en vie et décide aussitôt d’aller mener l’enquête sur elle. Elle prévient le fils de Marcus, mais c’est pas l’idée la plus maligne du monde. Elle bosse pour la NFFA, en plus !

Esme retrouve finalement Olivia sans trop de mal : elle est dans son appartement à l’attendre sagement, les veines ouvertes, dans une baignoire. Bref, Esme arrive trop tard, mais elle lance aussitôt une enquête sur ce suicide qu’elle juge étrange. L’enquête ne mène à rien cependant : les caméras de surveillance n’ont rien enregistré car elles ont toutes été coupées au moment du « suicide ». Elle rappelle l’enquêteur pour en savoir plus… et celui-ci lui explique qu’il s’agit bien d’un suicide, avant de parler de la sœur d’Esme.

Oui, elle touche bien à une conspiration plus large de la NFFA, et ça m’intrigue. C’est d’autant plus intrigant qu’on découvre – sans surprise – que son boss est en train de surveiller ses activités, grâce à la webcam de son poste de travail. Ca y est, Esme commence à flipper parce qu’elle comprend qu’elle met son nez dans une affaire qui la dépasse.

Assez rapidement dans l’épisode, on découvre que la NFFA trafique bien les informations. Le meurtre commis par Ben trois mois plus tôt ? Le cadavre est enfin retrouvé, mais on dit aux informations que la cause de la mort est naturelle et accidentelle. Cela fait beaucoup de coups de couteau pour une mort naturelle, cela dit.

Confiant, Ben se rend alors dans un magasin d’armes spécialement pour la Purge. C’est flippant qu’il y rencontre un type fier d’avoir déjà purgé. Il s’en fait un ami et l’invite à une soirée où il explique à Ben qu’il adore planifier ses purges à l’avance, en s’en prenant chaque fois à ceux qui le font chier durant l’année. Pour Ben, c’est tout trouvé : il devrait se venger du type qui l’a abandonné durant la Purge, tout simplement.

Ben le prend au mot et décide de se venger le soir-même, surtout maintenant qu’il a acheté un couteau de chasse… mais voilà, quand il débarque dans la chambre de son pote pour le tuer, il le trouve en train de pleurer sur la boîte du gouvernement qu’il a reçu : son frère a été purgé. Le pote s’excuse donc auprès de Ben de l’avoir abandonné pendant la purge. Trois mois après, il serait temps !

Finalement, Ben décide donc de laisser son ami en vie. Il a tout de même envie de tuer par contre, alors il se met à filer une de ses connaissances de fac, une fille qui est anti-Purge et qu’il semble prêt à agresser en fin d’épisode. La Purge donne donc bien un sentiment d’impunité, apparemment, et une addiction peu rassurante chez certains.

De son côté, Marcus poursuit son enquête pour savoir qui cherche à le tuer, et sa nouvelle piste est désormais son passé, puisque l’assassin vivait dans la même rue que lui lorsqu’il était petit. Soit. Sa femme est aussitôt persuadée qu’une certaine Tania est responsable du meurtre commandité de son mari. Lui, il n’y croit pas une seule seconde. Il se rend en tout cas à une fête de quartier où il retrouve ses anciens voisins, et où il sait qui tabasser et soupçonner d’avoir voulu le purger.

On découvre au passage que quatorze ans plus tôt, la Purge était moins organisée qu’elle ne l’est désormais. Quand ce n’était pas encore un business, tout le monde ne se protégeait pas très efficacement, et c’était le cas de Marcus et son ex-femme. Ainsi, celle-ci a failli se faire tuer durant une purge. Elle a réussi à convaincre son potentiel assassin (un de ses étudiants ?) de ne pas la tuer. On a connu du suspense plus intéressant.

Aujourd’hui, elle est encore en vie et elle retrouve Marcus avec plaisir, le renseignant comme elle peut sur les activités suspectes le concernant. Finalement, il rentre chez lui et sa femme semble réagir bien bizarrement aux nouvelles de l’enquête qu’il mène et qui avance. Enfin, elle avance un peu trop lentement au goût de Marcus qui poste alors un message sur le forum du Dark Web pour savoir qui a tenté de le purger.

Du côté des braqueurs, un nouveau plan est forcément en place après trois mois. Ils ont besoin d’argent après tout. Ils savent déjà ce qu’ils veulent braquer, mais il leur faut aussi leur coéquipier manquant. Pas un problème pour le chef des braqueurs : il a ses contacts en tant qu’ancien flic. Il se débrouille donc pour retrouver son pote en prison, en faisant désactiver la caméra de surveillance.

Il lui explique donc qu’il y a bien un plan en place, mais ils sont trop rapidement interrompus pour qu’il se passe quelque chose d’intéressant. Finalement, la tête pensante des braqueurs décide d’embaucher quelqu’un d’autre dans son équipe. Mouais, je n’ai pas accroché du tout au peu de scène qu’on nous a mis sous la dent de ce côté-là !

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The Purge – S02E03

Épisode 3 – Blindspots – 15/20
C’est un épisode beaucoup plus mou que les deux précédents et j’ai un peu peur que l’on passe la saison comme ça désormais. J’espère que la série se rappellera vite de ses fondations, à savoir la Purge et l’horreur. Si je suis motivé à en voir les conséquences, je trouve ça trop simpliste et schématique dans cet épisode. J’attendais mieux et je vais commencer à être vraiment déçu si ça continue sans révélation ou rebondissements.

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Spoilers

203

What happens on Purge night stays on Purge night, OK?

Allez, c’est une série parfaite pour Halloween, non ? Je ne suis pas convaincu à 100% de ce que je dis, parce que cet épisode n’est plus trop dans l’horreur, mais plus dans les conséquences. Ainsi, cet épisode débute par le procès de notre braqueur qui avait encore un pied dans la banque à la fin des alarmes. Et il est bon pour le regretter, parce que le juge n’a absolument aucune compassion pour lui, préférant le condamner à mort lors de la prochaine purge. C’est violent.

Le système est franchement pourri, mais ce n’est pas nouveau que cette franchise nous montre que leurs États-Unis sont encore pires que les actuels… Après, il n’avait qu’à pas se lancer dans le grand banditisme, aussi.

Reste à savoir pour quoi il l’a fait et, malheureusement, on en revient à la formule du flashback pour le savoir. J’aurais préféré qu’on continue sur la lancée des premiers épisodes, mais bon, tant pis : on repart huit ans en arrière où tous nos braqueurs étaient… flics ! Ils occupaient leur purge à ne pas être en service. Faut dire que flic pendant la purge, c’est franchement dangereux.

Qu’à cela ne tienne, ils ne rentrent pas chez eux mais cherchent les sensations fortes… pour mieux s’apercevoir que leurs supérieurs sont tous dans les rues à commettre des crimes. C’est dur la vie. Le lendemain de la purge, Ryan décide donc de démissionner, parce qu’il n’approuve pas du tout de voir ses supérieurs organiser des pièges mortels pour gagner de l’argent.

C’est putain d’ironique de voir tous les futurs braqueurs démissionner parce qu’ils sont choqués de voir les supérieurs purger leurs crimes, honnêtement.

Dans le présent, Esme se voit confier une nouvelle mission… mais continue de mener sa propre enquête en parallèle, au grand désespoir de la nouvelle de la boîte. Bon, elles arrivent quand même à bosser ensemble, tentant de coincer les braqueurs sur des détails techniques, grâce aux caméras de vidéosurveillance de la ville permettant de repérer un camion changeant de plaque d’immatriculation et tirant parti d’un angle mort des caméras.

Une fois la routine du possible malfaiteur repérée, Esme décide d’aller l’attendre dans cette zone d’angle mort pour savoir ce qu’il en est de ses activités. Bien évidemment, il est rapidement révélé que c’est Ryan qu’elle suit, et celui-ci a donné rendez-vous à sa complice, qui se la joue discrète malgré tout.

Esme n’a aucun mal à les repérer et à les espionner, apprenant ainsi le prénom de Ryan et le fait qu’ils sont d’anciens flics. C’est trop gros, tout ça : elle parvient trop facilement à les entendre parler du braquage à mon goût. Et elle découvre aussi trop vite l’identité de Ryan. J’ai préféré voir Ryan venir la menacer et dire qu’il avait compris qu’elle menait son enquête sans raison valable, honnêtement. C’était beaucoup plus logique comme ça.

Bien sûr, Esme continue de se renseigner sur son amie morte, et elle contacte ainsi le fils de Marcus pour obtenir des infos sur les IRM qu’elle a trouvés chez elle. Il a clairement des informations, dont il ne parle cependant pas. Mystère.

Sans trop de surprise, Marcus se retrouve à devoir suspecter sa femme d’avoir voulu le tuer. Il a embauché une détective privée pour découvrir qui le voulait mort. C’est un classique de soupçonner la femme, et j’ai commencé par là moi aussi. S’il la soupçonne déjà, cependant, c’est mauvais signe pour que ce soit elle la responsable. Ca peut encore être son fils, ou juste un autre des personnages qu’on connaît mais dont on ne connaît pas encore les liens avec ce couple. Tant de possibilités.

En tout cas, Marcus installe un GPS sur le portable de Michelle, sa femme. La confiance règne. Il est pourtant amoureux et refuse d’imaginer le pire quand il regarde ses photos de couple avec elle, mais il faut bien reconnaître qu’il est soupçonneux quand il ne reconnaît pas l’endroit où elle se rend. Il la suit donc, pour mieux découvrir qu’elle fait partie d’un groupe de parole anonyme sur les traumatisés de la Purge. Pourtant, ça devrait aider de savoir que la Purge n’est qu’une nuit par an et qu’il n’y a pas de crimes le reste du temps…

Enfin, en théorie en tout cas. En pratique, l’épisode se termine par une voiture tentant d’assassiner Marcus sans y parvenir. Arf, ça ne m’aurait pas dérangé, il commence à me souler honnêtement.

Quand on retrouve Ben dans cet épisode, il fait l’amour à sa copine, mais même ça, c’est cassé après la Purge. Il a dû mal à la regarder en face, se remémorant plutôt son meurtre. Forcément, elle finit par lui poser des questions qu’il ne veut pas entendre, le droguant pour qu’il se relaxe et lui raconte tout ce qu’il s’est passé.

Il ne le fait pas, mais décide d’évacuer sa rage en se rendant dans une ferme où il paie pour aller tuer des animaux, à coup de hache. C’est glauque comme tout l’évolution de ce personnage. Et c’est triste aussi, il partait si bien dans le premier épisode, avant de se faire kidnapper. D’ailleurs, c’est exactement pour ça que ça ne me surprend qu’à moitié de voir qu’il n’arrive finalement pas à aller au bout de ses envies et ne tue pas d’animaux ce jour-là.

À la place, il écoute un podcast sur la Purge et s’arrête acheter des fruits chez un vieux marchand perdu au milieu de nulle part. Cela sentait super mauvais et ça ne rate pas : il se retrouve à commettre un meurtre après avoir faussement accusé le marchand de ne pas lui rendre son argent. Le meurtre ? Plein de coups de couteau, évidemment, exactement comme pendant la purge… Sauf que cette fois, c’est illégal. Et flippant.

Au moins, il prend sa douche nu après ça, pas comme dans l’épisode précédent où ça n’avait pas de sens de garder ses vêtements. C’est un peu rassurant… contrairement au regard qu’il jette à sa copine en sortant de la douche en question. Il finit par lui avouer qu’il a purgé, mais comme elle comprend qu’il était forcé de le faire, elle décide de le réconforter et lui dire qu’il est une bonne personne. C’était sûrement vrai quelque temps plus tôt, mais ça ne l’est plus.

En tout cas, elle est forte : elle reconnaît le goût de fraise en l’embrassant, alors qu’il doit y avoir eu plusieurs heures entre le non-achat des fraises et le baiser, mais bon.

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