Épisode 2 – The Last Nice Guy in New-York – 19/20
On continue sur la très bonne lancée du premier épisode avec un épisode qui ne perd pas de temps à faire avancer son intrigue et à développer la psychologie des personnages. C’est tout simplement excellent à suivre, et très intéressant. Bref, je suis en train de devenir accro à cette série, et vous devriez faire pareil si vous n’avez pas encore commencé à la regarder !
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Spoilers
Looks like I have to finish the job.
Bon, Beck ne s’est toujours pas achetée de nouveaux rideaux, ni de nouveaux vêtements, mais un nouveau portable, pas de problème. Le sens des priorités. Elle récupère donc un portable et ne remarque même pas que Joe est toujours en train de l’espionner. Autant la semaine dernière, ça passait bien, autant cette semaine qu’ils se connaissent, c’est un peu gros qu’il passe la moitié de la journée à la surveiller.
J’aurais eu du mal tout le pilot avec le nom du gamin, mais il s’appelle donc Paco et il est de retour à la librairie pour lire beaucoup et avoir droit au meilleur côté de Joe. Il lui conseille de lire Frankenstein, et c’est rigolo comme choix de lecture, parce qu’évidemment, ça offre le point de vue du monstre. C’est qu’on frôle presque le méta dis donc !
Le pire côté de Joe ? Il a toujours Benji en otage et il lui fait manger du gluten. Et le problème, c’est qu’à lui parler, Benji finit par le reconnaître, ce qui est une sacrée complication. Heureusement, c’est un junkie, ce qui donne à Joe une sacrée marge de pouvoir : il le fait marcher au chantage. Une ligne de coke en jeu et hop, Benji lui abandonne son téléphone.
Du côté de Beck, Joe est toujours aussi charmant : il l’invite à un rencard où il est plus obsédé par elle que par ce qu’il dit. Et comme elle est totalement sous son charme, ça passe bien. Cela dit, même sous son charme, elle continue de s’inquiéter pour Benji qui ne lui donne aucune nouvelle.
Joe s’en occupe rapidement une fois qu’il a le téléphone : il lui offre une nouvelle vie sur les réseaux sociaux où il l’affiche comme le drogué qu’il est. Juste de quoi lui ruiner la vie, quoi. C’est un choix intéressant, plus que le meurtre auquel je m’attendais.
Rassurée pour Benji, Beck doit encore gérer son professeur de thèse qui est très insistant et veut clairement coucher avec elle. Elle en parle à ses amies qui n’en ont pas grand-chose à faire, même si Peach semble s’en inquiéter quelques secondes, avant de se rappeler qu’elle est plus importante que le reste du monde apparemment. Elle veut fêter l’anniversaire du divorce de ses parents, pour penser à autre chose.
Beck galère avec son prof et elle perd en toute logique le poste qu’elle voulait à tout prix garder. Connard. Dépitée, elle appelle Joe qui est une fois de plus à deux doigts de se faire griller, mais réussit à faire volte-face. Hop, nous assistons donc à un deuxième rencard entre eux où Joe prend complétement la confiance et séduit tellement Beck qu’il finit par être invitée par elle chez Peach.
Peach ? De la famille Salinger, rien que ça. C’est un peu gros, mais ça m’a fait rire. Je trouve ça cool qu’une série possède autant de bonnes références littéraires. La suivante est pour Stephen King qui sort un livre ramenant plein de gens à la librairie… au point que Paco est forcé d’aller chercher des livres dans la cave. Cela fait bien sûr flipper Joe, mais il l’arrête juste à temps, en s’énervant une fois de plus. Bref, un vrai comportement de psychopathe.
Il n’est pas beaucoup mieux quand il oblige Benji à choisir parmi trois verres lequel est son soda pour soi disant le libérer… pourtant, si Benji échoue misérablement, il s’en tire bien en proposant un marché à Joe : il lui explique de Beck est en train de le manipuler, qu’elle a besoin de lui pour faire bien devant Peach.
D’ailleurs, Peach qui est riche et qui n’est pas une si mauvaise amie, parce qu’elle décide de donner de l’argent à Beck pour qu’elle s’en sorte. Finalement, je vais finir par bien l’aimer, parce que c’est aussi une excellente détective qui repère bien les énormités du scénario de la semaine dernière, et la bizarrerie de Joe qui reste seul en permanence. Il est excellent de la voir enquêter, en quelque sorte, alors que Joe a lui mené son enquête et connaît absolument tout le monde à la soirée.
Sa solitude au milieu de toutes ces personnes de fac nous permet un charmant flashback où il se fait battre par l’ancien propriétaire de la librairie, charmant. Au rang du passé mystérieux de Joe, il y a également Candace dont on entend parler plusieurs fois dans l’épisode et qui semble être son ex s’étant barrée à Rome sans prévenir personne. Tiens, tiens. Il n’en est donc pas à sa première victime avec Beck, et ça le rend encore plus antipathique, si possible.
Quant à Beck, elle ferait mieux de se méfier, parce qu’à se dire amie avec Joe, elle exacerbe sa méfiance. Benji a eu bien raison de lui dire qu’elle n’était pas forcément la Beck qu’il voyait, mais plutôt une fêtarde utilitariste. C’est plutôt intéressant dans la psychologie du personnage, par contre Joe finit par oublier totalement Benji.
Celui-ci pète un câble, détruit quelques livres et finit par avoir une idée qui lui assure sa liberté : il offre à Joe une vidéo de lui se rendant coupable d’un meurtre (involontairement certes, mais quand même). La destruction mutuelle assurée est une super méthode pour se sortir de beaux draps : avec ça, Joe peut lui faire du chantage et donc s’assurer que Benji ne dise rien de son enlèvement. Toutefois, il ne voit pas les choses aussi simplement. Il préfère tuer Benji avec son allergie à la cacahuète tant qu’il a sa confiance. Ce n’est pas un tueur, mais puisqu’il s’agit de sa nouvelle petite amie, il est prêt à tout apparemment.
De son côté, Beck tente de retourner voir son professeur de thèse pour montrer les dents, parce que c’est le conseil que lui a donné Joe. Et ça fonctionne : elle bluffe en disant avoir trouvé sept autres étudiantes se plaignant du même prof, et hop, le connard perd la face et lui rend son job. Cela ne prend pas beaucoup de temps et n’aide en rien la prochaine qui aura problème, mais bon, c’est sympa que l’intrigue avance vite.
En plus, ça permet à Beck de comprendre que Joe est beaucoup trop sympa, a de bons conseils et mérite autant un donut qu’un baiser. Les voilà donc officiellement en couple après ce deuxième épisode, alors que Joe est officiellement un meurtrier. Un meurtrier oui, mais un meurtrier plutôt intelligent parce qu’il a bien cerné Beck et le problème que Benji créait : à trop vouloir la mettre dans un rôle qui ne lui correspondait pas, il l’a changée et fait devenir comme il pensait qu’elle était. C’est un grand classique de la psychologie, surtout à l’heure des réseaux sociaux, et ma foi, ça rendait très bien à l’écran.
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Toujours un peu de mal avec le jeu de Shay Mitchell qui a du mal à me convaincre 🙈 mais bon c’est peut être elle qui va découvrir le pot aux roses dans tout ça.
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Tout ça parce qu’elle s’appelle Shay 😂 moi ça allait, mais c’est vrai qu’elle n’est pas très subtile comme actrice
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Mdr ! Non mais j’ai des vieux souvenirs de PLL qui étaient pas fameux et c’est vrai que je trouve qu’elle manque de subtilité
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Je deviens vraiment accrochée après seulement deux épisodes. Penn Badgley est juste génial dans le rôle de Joe, tantôt flippant tantôt charmeur avec Beck. J’ai toujours un peu de mal avec celle-ci même si je l’ai trouvé plus intéressante dans cet épisode. Savoir qu’elle n’est pas forcément comme Joe la perçoit est plutôt intrigant, peut-être que l’on va découvrir davantage de choses sur elle.
On découvre aussi que la pathologie de Joe de vient pas de nulle avec l’ancien bibliothécaire qui l’enfermait dans cette boîte au sein de la librairie, ça fait froid dans le dos…
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Oui, c’est vraiment bien amené tout ça, y compris le possible changement de perspective autour de Beck, je trouve ça top de la part des scénaristes !
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