Épisode 1 – The Austere Academy : Part 1 – 19/20
Oh, mais qu’est-ce que j’aime cette série ! Du méta à droite à gauche, des répliques qui font mouche, des intrigues toujours plus absurdes et de l’humour qui n’a pas de sens, le tout dans une construction aussi répétitive qu’efficace. Je suis heureux d’avoir repris cette série : tout s’y passe à toute vitesse, mais c’est assez fun pour me donner envie d’enchaîner.
> Saison 2

It’s unclear why none of these guardians worked out.
Look away, look away ! Je suis à fond dedans, voilà. Cette saison 2 commence comme la première, c’est-à-dire par l’arrivée du narrateur qui nous rappelle que nous n’avons rien à faire devant notre écran. C’est toujours aussi efficace comme manière d’accrocher le téléspectateur, comme ça l’était concernant le lecteur. En revanche, il était moins efficace d’avoir un résumé de la première saison au sein de l’épisode, juste après un résumé proposé par Netflix. Quoiqu’il en soit, on découvre bien vite que la secrétaire de Mr Poe, Jacquelyn, est toujours là à espionner et aider les orphelins…
Les aider ? Pas sûr, elle envoie un messager à Prufrock Preparatory School, le nouvel internat des orphelins… mais le fait de manière si discrète qu’elle indique à Olaf où les retrouver. Cela n’aura pas traîné : très vite, il s’empare d’un bus scolaire et se dit heureux de revenir dans sa propre école. Oh, ça promet, surtout qu’il ne voit même pas que dans le bus, il a l’espion de la secrétaire. Il ne passe pourtant pas loin de lui, mais non. Heureusement qu’il a un plan en place, surtout que ses sbires sont toujours aussi idiots et mauvais, ce qui m’aide à les apprécier d’autant plus.
Les orphelins ? Ils sont toujours sur le banc, et c’est génial de voir la série ne pas hésiter à verser dans le méta avec une impression d’être assis là depuis des mois. Bien vu. Très vite, ils rencontrent l’insupportable Carmelita qui est chargée de leur faire visiter l’école et le fait à sa manière, c’est-à-dire en tutu rose et en évitant toutes les infos utiles. Les orphelins découvrent tout de même le slogan de l’école : « Memento Mori ». L’ambiance est donnée, au moins : souviens-toi que tu vas mourir.
Carmelita les emmène aussi auprès du vice-principal Nero, mais en retard, parce que c’est Carmelita. Nero est aussi cinglé que n’importe quel personnage de cette série, et j’adore l’acteur en plus, donc ça repart bien pour cette nouvelle saison. Il est fan de violon, a fait en sorte qu’un super ordinateur vérifie l’identité de chaque personne entrant dans l’école et il explique aux orphelins que s’ils pourraient avoir un joli dortoir, ce n’est pas l’habitude de l’école de leur donner dès leur arrivée.
Non, à la place, ils gagnent une petite cabane au milieu de l’école, avec des crabes et une plante qui dégouline. Et la chance d’avoir les mains liées dans le dos s’ils arrivent en cours en retard, sachant que bien sûr ils ne sont pas ensemble. Sunny devient quant à elle l’assistante administrative de Nero. La pauvre, elle n’est pas prête de dormir sur ces deux oreilles. Les deux autres orphelins de la fin de saison 1 ? Ils se retrouvent dans un placard à balai ! Sacrée promotion de dortoir.
Violet reste toujours aussi optimiste, espérant apprendre de nouvelles choses à l’école, mais ce n’est pas gagné vu les profs. Violet se retrouve avec M. Remora, le prof le plus ennuyeux du monde qui se contente de raconter sa vie, alors que Klaus finit avec Mrs Bass, la prof de géométrie qui n’a pas grand-chose à mesurer dans le crâne. Sunny tape quant à elle des lettres. La structure de l’épisode n’invente rien de nouveau, mais c’est sympa ; surtout qu’on enchaîne sur Olaf rencontrant Carmelita.
En attendant de mettre au point son plan avec Olaf, Carmelita s’amuse à être infernale avec les orphelins qui quant à eux retrouvent le messager secret de l’assistante de Poe et le reconnaissent aussitôt. Oh, il tente bien de leur donner le livre qu’il devait leur donner… mais il l’a perdu auprès de la bibliothécaire quand il est tombé par accident sur elle (ou plutôt l’inverse d’ailleurs). Déçus, les orphelins mangent donc avec… les autres orphelins, les Quagmires, qui ont aussi perdu leurs parents dans un feu et sont bien trop sympas. L’entente est immédiate entre les cinq enfants, surtout que les garçons ont tendance à bien aimer les filles, et inversement.
Et ça tombe d’autant mieux pour Klaus qu’Isadora a le même instrument que lui. Ainsi donc les orphelins comprennent que leurs familles sont liées d’une manière ou d’une autre et comprennent par la même que tout ça est lié à une organisation secrète. Hop, ils se décident à chercher le livre qu’ils avaient déjà aperçu en saison 1. Et quel meilleur endroit pour faire ça que la bibliothèque ? Surtout que la bibliothécaire est sympa et qu’ils l’ont déjà rencontré.
Forcément, ils lui rendent une visite et c’est elle qui a le livre ; mais elle n’est pas au courant donc elle ne parvient pas à les aider. Le mieux qu’elle puisse faire, c’est se faire surprendre par Nero qui punit toute l’école puisque la bibliothèque est resté ouverte plus de dix minutes. La punition ? Un rally sportif pour tout le monde… Génial, surtout que la prof de sport était dans le bus détourné par Olaf, quoi.
Pendant ce temps, Carmelita s’attaque au messager dont elle trouve l’attitude suspicieuse et dont elle espère pouvoir obtenir de la nourriture. C’est plutôt marrant à voir, surtout que les scénaristes recommencent à s’éclater avec les répliques des personnages, n’hésitant pas un instant à leur mettre des paroles des Spice Girls dans les dialogues. C’est débile, mais c’est le genre d’humour complétement perché qui prend sur moi !
Les Quagmires tombent alors sur le comte Olaf qui les prend évidemment pour les Baudelaire avant de comprendre qu’il s’est trompé. Bien sûr, Olaf les connaît aussi, mais les Quagmires s’en sortent grâce à Larry, le messager secret qui s’énerve contre Carmelita et grille ainsi sa couverture. Cela tombe bien pour Olaf qui travaille avec Carmelita et parvient bien rapidement à neutraliser Larry, qui refait appel à Jacquelyn, elle-même toujours aussi loufoque.
Tout ça mène donc au rally sportif lors duquel les Quagmires n’arrivent pas à informer les Baudelaire de la présence du Comte Olaf. Qu’à cela ne tienne : celui-ci ne reste pas caché bien longtemps et débarque sur la scène, car il est leur nouveau prof de sport. Comme c’est étonnant !
Épisode 2 – The Austere Academy : Part 2 – 17/20
Cet épisode s’éclatait un chouilla moins du côté du script et c’est dommage, parce qu’on sent qu’il y a énormément de gags à côté desquels on passe. C’est bien le seul point négatif, parce qu’autrement, on continue d’avancer dans l’histoire, avec même de très légères informations apportées au fil rouge général. Il ne m’en faut pas plus pour être satisfait !
> Saison 2

– They taught us to survivre !
– Oh, I guess those who can’t do, teach.
Neil Patrick Harris en coach sportif ? C’est exceptionnel et aussi drôle que d’habitude. Quel acteur quand même ! Les Baudelaire reconnaissent immédiatement Olaf, mais ils sont sacrément bons je trouve car ce n’est pas si évident que ça tant le costume est bon. Pourtant, ils n’hésitent pas à interrompre le discours d’Olaf pour le dénoncer face à toute l’école. Le problème, c’est que le nouveau coach a un turban pour des raisons religieuses (bah voyons) et refuse de montrer sa cheville car son corps est un temple.
C’est toujours aussi perché comme série, mais on s’amuse bien : l’ordinateur ne reconnaît bien sûr pas Olaf, pas plus que n’importe qui dans l’assistance. Oh, la bibliothécaire a bien envie de croire les orphelins, d’autant qu’elle est orpheline elle aussi, mais ça ne sert à rien : les Baudelaire sont convoqués par Olaf sur le terrain de sport, et comme il est définitivement leur professeur de sport, ils n’ont pas le choix d’y aller, mais pas avant une conversation avec les Quagmires, confirmant que la photo que les Baudelaire ont est bien une photo d’un groupe dont faisaient partie les parents de tout ce petit monde.
Sur le terrain de sport ? Le programme prévu par Olaf est assez simple : il les fait courir en cercle, ce qui attire la suspicion de Violet qui ne comprend pas trop ce qu’il attend d’eux. À force de courir toute la nuit, les Baudelaire ratent les concerts de Nero au cours duquel on apprend le futur d’un peu tout le monde (avec juste assez de suspense) et… passent leur vie à s’endormir en cours, ratant ainsi les cours.
Par chance pour eux, le plan d’Olaf ne reste pas secret bien longtemps : il les épuise et ils deviennent de mauvais élèves, ce qui lui permet de suggérer qu’ils soient renvoyés de l’école pour aller directement chez lui ! Simple et efficace.
Pendant ce temps, Larry est toujours dans sa chambre froide où Olaf l’avait enfermé, mais il est secouru d’un coup Jacques Snicket… Nathan Fillion est dans la place, alléluia ! Il tombe sur Carmelita qui est toujours aussi insupportable, quel casting réussi, et la ridiculise en dix secondes, ce qui est bien trop drôle, parce que du coup, elle ne sait pas comment réagir. Ensemble, ils recontactent Jacquelyn pour mettre au point la suite du plan, sans vraiment y parvenir.
De toute manière, les Baudelaire peuvent s’en sortir par eux-mêmes, surtout maintenant qu’ils ont des amis – et une ennemie, Carmelita, qui s’avère être celle adorant renifler les gâteaux, finalement. Des amis ? Oui, les autres orphelins les aident à être à deux endroits à la fois ; ce qui était prévisible dès le départ. Oui, Duncan obtient de jolies lunettes créées par Sunny et Isadora s’improvise une frange. Ils peuvent donc aller courir à la place des Baudelaire, afin que ces derniers révisent pour des tests qu’ils devront passer le lendemain, en public.
Et les au revoir ressemblent fort à des adieux. Il faut dire aussi qu’Olaf se rend compte de la supercherie, parce qu’ils ont remplacé Sunny par un sac de farine ; c’était voué à l’échec. Les Quagmire se cachent donc dans la bibliothèque, sûrs que c’est une bonne planque… et sont effrayés à l’idée d’être retrouvés par Olaf. Au moins, ils retrouvent le livre, ce qui est toujours mieux que rien.
Ainsi donc les Baudelaire révisent des choses inutiles de la vie de leur professeurs et les Quagmire en apprennent plus sur leurs parents. Malheureusement, ils ont besoin de lumière pour lire et ils se font ainsi attraper par un des sbires d’Olaf, alors qu’ils apprenaient des infos nous intéressant aussi.
Le lendemain, Poe arrive à l’école pour surveiller ce qu’il s’y passe et pour assister aux épreuves des Baudelaire qui tentent une fois de plus, en vain, de dénoncer le Comte Olaf. Bon, ça se saurait si ça pouvait être si simple. Il faut donc que les Baudelaire passent les tests, et ça se fait avec succès… jusqu’à ce que la bibliothécaire en ait marre d’entendre Poe lui raconter sa vie. Elle se rend donc à la bibliothèque et la découvre complétement ravagée… avec le livre des Quagmire bien en évidence. Dommage, j’aimais bien les Quagmire, moi !
Bon, sinon, Olaf est dépité de voir les Orphelins s’en tirer à merveille lors des tests et il leur rappelle donc qu’ils doivent aussi réussir un test sportif dont il n’avait jamais été question auparavant : un bras de fer entre lui et Sunny. Avec débrouillardise, les Baudelaire ne se laissent pas faire et changent ce plan pour faire un bras de fer un brin différent, qui permet à Sunny de retirer la chaussure d’Olaf, qui s’envole au passage lors de sa défaite au bras de fer.
Il n’en faut pas plus pour que Poe reconnaisse immédiatement Olaf et l’expose pour ce qu’il est. Le comte s’enfuit, embarquant avec lui Isadora et Duncan qui ont le temps de tenter de dire aux Baudelaire qu’ils ont des réponses, qu’il faut se souvenir de VFD et même de leur laisser (malgré eux) le bout de la lampe torche des parents. Allez, memento mori !
> Saison 2
