A Series of Unfortunate Events – S02E03-04

Épisode 3 – The Ersatz Elevator : Part 1 – 20/20
Franchement, ça part dans tous les sens avec cet épisode, mais dans tous les bons sens : l’humour est de retour, la série part en vrille côté intrigue, les répétitions s’arrêtent un peu et c’est tant mieux. Reste à savoir si j’avais déjà lu tout ça car franchement, je ne reconnais plus l’histoire, mais c’est encore plus positif de ne pas la reconnaître : les surprises de cet épisode n’en sont que meilleures.

> Saison 2


03

Starving people can’t eat money.

Cet épisode nous explique dès le départ la différence entre le fait d’être nerveux et le fait d’être anxieux, et ça en dit long sur ce qui attend les Baudelaire sur ce nouvel épisode. Non, ils ne restent pas à l’école : trop risqué car Olaf sait où ils sont. Et en plus, il a enlevé les Quagmire, donc bon. Ainsi donc, Poe dépose (et même plutôt largue) les Baudelaire dans un hôtel très sombre alors qu’une véritable chasse à l’homme est en place pour arrêter Olaf.

Très vite, on se retrouve au cœur de l’épisode : les Baudelaire sont largués dans le noir d’un immeuble où l’ascenseur est en panne – mais ne doit pas être réparé – et où leurs nouveaux gardiens habitent au dernier étage d’un interminable escalier avec une bougie à chaque marche ; et où les murs sont décorés par le tatouage d’Olaf. Peu rassurant ?

Oui, mais bien vite, les orphelins sont accueillis par Jérôme Squalor, et avec un nom pareil, il ne peut que leur vouloir du bien, non ? Il leur offre même des martinis à l’eau, je l’aime bien, lui. Il a aussi une femme, Esme, elle aussi extrêmement riche, et tout aussi sympathique. Elle leur assure même qu’elle veut bien adopter Isadora et Duncan si on les retrouve un jour. Bon, certes, ils sont perchés, mais comme tous les autres, après tout.

Tellement perchés, en fait, que le comte Olaf est déjà là dans leur appartement : il se fait passer pour une sorte de Lagarfeld, cette fois, et il fallait au moins ça pour convaincre Esmé qu’il n’était pas Olaf, mais bien Gunther, un artiste qu’elle veut bien exploité pour se faire du fric sur le dos des pauvres. Cet épisode repart très bien niveau humour ; même si les orphelins ne sont pas très motivés cette fois à dénoncer Olaf.

Leur plan est tout autre : déjà, ils récupèrent de vrais costumes qui sont beaucoup, mais alors beaucoup plus classes que ceux de l’épisode précédent ; et ensuite, ils partent à la recherche des Quagmire, qu’ils espèrent à proximité. Klaus s’emploie donc à occuper Olaf et les Squalor, les lointains amis de ses parents, alors que Violet part à la recherche des triplés qui ne sont plus que deux.

L’appartement des Squalor ? Il est aussi gigantesque que magnifique, et ce dans toutes les pièces. Violet s’amuse beaucoup à le farfouiller avec une craie, clairement, alors que Klaus le visite avec ses nouveaux gardiens.

Cette saison prend soin de nous créer beaucoup plus de lien que d’habitude et à la banque, Poe est confronté à… la bibliothécaire de l’école qui s’inquiète du sort des Baudelaire, dont elle a vu vu la photo dans le journal. Et elle s’appelle Olivia, et elle est bonne pour rester dans la série car elle est contactée par Jacques sur les bons conseils de Jacquelyn. Cela fait du bien de s’éloigner un peu des orphelins pour le rythme de l’épisode, de même que ça faisait du bien d’avoir Olaf dès le départ : la structure habituelle de l’épisode change un peu.

Et en plus, Jacques est loin d’être idiot : il comprend bien que le comte Olaf est déjà chez les Squalor, et c’est là qu’il emmène Olivia, en prévenant aussi Jacquelyn, qui se débrouille pour emmener Poe et sa femme dans un restaurant classe aussi. Par malchance pour Olaf, les choses ne se passent pas du tout comme il le voudrait : le premier restaurant, le sien, ne plaît pas du tout à Esmé qui ne le trouve pas in. Le plan d’Olaf tombe à l’eau et il se retrouve dans un restaurant où Larry est celui qui le sert. Ouep, cette fois tout est en place du côté de l’organisation secrète !

C’est bien plus passionnant que d’habitude grâce à tous ces changements dans la formule. Oh, j’adore la formule habituelle, mais il est très sympa de voir les Orphelins Baudelaire communiquer en secret avec Larry, puis avec Jacquelyn qui passe par là et leur montre la lampe torche habituelle. C’est qu’on avance drôlement vite dans cet épisode, alors qu’en parallèle Jacques et Olivia escaladent les 46 étages du 667 où vivent les Squalor. Tout ça apporte pas mal d’actions, surtout que tout s’est fait sans que nous n’en ayons conscience.

Quant à mes souvenirs de lecture qui revenaient souvent en saison 1, j’ai soit perdu beaucoup la mémoire en deux ans, soit je n’avais pas fini tous les tomes ; une option dont je suis à peu près certain car je n’ai pas de souvenir de la fin.

Quoiqu’il en soit, le plan de l’organisation tombe à l’eau : Olaf s’arrange pour avoir la femme de Poe rediriger tout le restaurant vers le sien… son plan à lui fonctionne tellement bien qu’il en perd les orphelins, persuadés cette fois que leurs amis sont dans l’ascenseur de l’immeuble. C’est râpé : le deuxième ascenseur qu’ils avaient aperçu et désespérément vide. Et le deuxième restaurant ? Olaf tente de s’enfuir en vain car Larry et Jacquelyn veillent au grain.

Il se retrouve à devoir chanter – les scénaristes prenant clairement le parti d’exploiter au maximum les capacités de Neil Patrick Harris dans cette série (et c’est tant mieux, même si on a connu de bien meilleures chansons – quel final, cela dit !) ; alors que les Baudelaire se construisent une montgolfière pour tomber dans le conduit d’ascenseur au fond duquel ils espèrent retrouver leurs amis… et les retrouvent bel et bien !


Épisode 4 – The Ersatz Elevator : Part 2 – 18/20
Si les premières réponses semblent accessibles avec cet épisode, il ne faut pas se laisser leurrer par les nombreuses fausses pistes habilement déguisées par le costume d’Olaf et par des scénaristes qui s’en donnent toujours à cœur joie dans l’écriture de leurs épisodes. Un vrai régal à regarder et savourer, clairement.

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04

– Bananas aren’t in.
– Well… We’ll see about that.

L’Organisation n’est vraiment pas au point : Jacques et Olivia sont désormais persuadés que les Quagmire ne sont pas dans l’immeuble où les Baudelaire les ont pourtant trouvés, dans une cage au fin fond du conduit d’ascenseur. Les Quagmire ont plein de réponses, mais ce n’est pas pour autant que nous allons les avoir, oh, non. Les Baudelaire retrouvent la deuxième partie de la lampe torche, et ça leur permet d’avoir de quoi faire remonter la montgolfière pour trouver de quoi sauver les triplés de leur cage ; car oui, ce n’est pas qu’une simple lampe torche.

Ils manquent juste de se tuer au passage, parce qu’ils crament le mouchoir qui leur sert de montgolfière. Et à l’arrivée au 46e étage se fait en même temps que le retour de Jerome, endormi, et Esmé, qui est prête à écouter tout ce que lui disent les orphelins. Et pour une fois, elle va jusqu’à les croire et leur assurer qu’ils se rendent au commissariat.

Bon, évidemment, Esmé est loin d’être la gentille qu’elle paraît être : elle est une actrice qui bosse pour Olaf et n’hésite pas à les jeter dans le conduit de l’ascenseur. Allez, au moins, c’est trop sombre pour tout bien voir, donc ça me fait un point du Bingo Séries. Et le pire dans cette affaire, c’est qu’Esmé est en fait amoureuse d’Olaf et aimerait faire plein de choses avec lui, quand tout ce qu’il veut, c’est… danser.

Ouep, on se retrouve avec près de cinq minutes de ces deux acteurs en train de danser à l’arrière-plan de scènes beaucoup trop drôles : les Baudelaire ne sont pas morts mais sur un filet installé dans le conduit par Olaf. Ils envoient Sunny, la seule capable de remonter, leur trouver une porte de sortie. C’est génialissime à voir : les effets spéciaux sont marrants, et elles trouvent de quoi faire pour libérer son frère et sa sœur tout en s’amusant avec un des larbins d’Olaf. Les autres sont tout heureux de voir les critiques positives sur leur restaurant, mais c’est une scène qui sert surtout à ajouter un peu d’humour. Rien ne vaut cependant celui au crochet, qui est bien trop drôle, surtout avec Sunny.

Bon, Sunny libère donc son frère et sa sœur qui finisse par découvrir un tunnel entre le 667 Dark Avenue et… leur maison brûlée ! Les questions s’accumulent, mais ça fonctionnent tellement bien.

Pendant ce temps, Olivia continue de découvrir toute l’intrigue complexe de la série, bien plus complexe que prévue. Jacques l’emmène devant une maison brûlée par un bol de suce volé par Esme. Et attention, Jacques a le même tatouage qu’Olaf, qui est clairement un traître de l’organisation. La maison dans laquelle ils sont est bien sûr celle des Baudelaire… mais ils ne les croisent pas, parce qu’ils se rendent vite à la vente aux enchères où Olaf devrait ventre les Quagmires.

C’est aussi là que veulent aller les Baudelaire, et ils ont la chance improbable de tomber sur le couple Poe qui se rend au même endroit. Tout le casting se retrouve donc à une vente aux enchères où VFD devrait être vendu, VFD étant censé être une boîte dans laquelle se trouvent les triplés. Bon, bien que toute cette partie soit drôle à regarder, elle se résume bien vite : tout le monde se met à dépenser son argent pour cette boîte qui est en fait quasi-vide, forcément.

Ainsi donc, les Baudelaire ne retrouvent toujours pas leurs amis dans cet épisode ; et ils n’ont pas non plus de maison car Esmé est révélée comme grande méchante s’enfuyant avec Olaf de la manière la plus comique possible. Jérôme ? Il ne veut pas rester leur gardien car ils sont trop investis dans cette affaire de kidnapping. Ah, vu comme ça, c’est sûr… La toute fin est toutefois vraiment bien trouvée : Mr Poe annonce aux orphelins qu’en l’absence de gardiens, ils vont devoir être envoyés dans une ville très, très loin nommée… VFD.

On se rapproche peu à peu des réponses, mais il reste encore tant d’épisodes, à cette saison comme à la suivante ! Je suis curieux de voir où tout ça va nous mener, franchement. En attendant, c’est un autre épisode qui se termine, avec aussi Olaf qui se rend à VFD, où l’attendaient Jacques et Olivia, les agents secrets les plus pétés de l’histoire – qui n’ont pas réussi à faire grand-chose pour arrêter les grands-méchants jusque-là, de même que Larry et Jacquelyn ont tendance à être sacrément inutile lorsqu’ils aident. Sacrée histoire, tout de même !

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