Épisode 7 – The Hostile Hospital : Part 1 – 20/20
Wow. Je ne m’attendais pas à un épisode de ce genre, mais les parodies et références nombreuses ainsi qu’un énième changement d’ambiance en font un chapitre surprenant et passant hyper vite. Je ne pensais pas sursauter un jour devant cette série, et pourtant, je me suis fait avoir. Pas le temps de s’ennuyer devant cette série : je l’aime tellement que je me demande pourquoi j’ai attendu si longtemps avant de m’y remettre – et en plus, je sens qu’elle va me manquer !
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Baudelaires, Beaudelaires, wherever you go, I’m always one step behind you.
Difficile donc de ne pas enchaîner, et tant pis si la qualité de mes résumés décline avec le temps – j’en ai conscience, plus il est tard, moins je prends de note et moins je suis précis ; c’est comme ça. Cet épisode commence par le notre narrateur préféré s’enfermant dans une boîte pour être livré sur la route où les Baudelaire n’ont plus d’essence. Il n’oublie pas de nous dire de nous barrer, mais eh, je ne suis pas là par hasard même si j’ai hésité à aller me coucher.
Les orphelins arrivent donc dans un magasin sympathiquement appelé « dernière chance » et n’y trouvent pas de quoi faire le plein. En revanche, ils trouvent un journal avec leurs photos et une jolie accusation de meurtre. Comme prévu, oui, le comte Olaf est censé être mort, et les orphelins sont recherchés pour son assassinat en prison. C’est gênant comme tout, mais ils prennent toutefois la décision d’envoyer un télégramme à Poe… avant d’être surpris par Poe.
L’action ne s’arrête plus dans ces épisodes : on passe d’épisodes à la structure classique et prévisible à des épisodes qui ne sont jamais qu’une course poursuite énorme. C’est top, ça fonctionne très bien tout ce suspense. Les orphelins sont forcés de fuir le magasin et tombent alors sur un camion nommé VFD, qui n’est toujours pas le bon VFD en fait. Ils se trouvent donc embarqués dans un van de volontaires voulant chanter pour combattre les maladies, même si ça ne semble pas bien efficace. On en arrive alors à l’hôpital du titre, mais il va de soi qu’Olaf est toujours sur la trace des orphelins après les avoir perdus de peu dans le magasin.
Les orphelins, eux, profitent d’être à l’Heimlich Hospital pour espérer trouver… des informations dans la bibliothèque de l’hôpital. Les méchants ? Ils y vont pour les Baudelaire, mais aussi pour ce bol à sucre dont on n’arrête plus d’entendre parler. Les premiers sympathisent donc avec l’homme chargé de s’occuper des papiers administratifs, Hal, qui refusent totalement que quiconque ouvre les livres qu’il a alors qu’Olaf est dragué par la réceptionniste qui le prend pour le Dr. Ecole de Médecine. Voilà un nom qu’il fallait inventer quand même.
C’est plutôt fluide dans l’ensemble : Olaf finit par entrer dans l’hôpital mais n’apprécie pas être refusé dans la bibliothèque. Très rapidement, on en arrive donc à un changement d’ambiance très caractéristique de la série : on passe ainsi du western à l’hôpital hanté. C’est vrai que ça manquait. Les couloirs sombres avec du verre sur le sol, c’est digne d’un film d’horreur et ça fonctionne à merveille ; surtout avec les volontaires qui continuent de chanter.
Une ambiance pseudo film d’horreur ? Franchement, oui, et ça marche surtout quand ils se mettent à parodier pour de bon les vrais films d’horreurs. Ah purée, mais qu’est-ce qu’ils s’éclatent dans cette série ! J’adore, tout simplement, et c’est la pauvre réceptionniste qui prend le plus cher, surtout qu’elle est du genre stressée. Le but ? Olaf prend sa place au poste de surveillance, aidé par Esme ; même si chacun d’entre eux à son propre but : l’un veut les orphelins pour leur fortune, l’autre veut son bol de sucre.
Bref, on est reparti sur une énorme course poursuite avec les hommes de main d’Olaf qui sont des incapables, avec Esme et Olaf qui s’engueulent pour savoir quoi faire et avec les orphelins qui échappent aux caméras de surveillance et se planquent… dans la moitié de l’hôpital en travail. Ils en profitent pour farfouiller les notes des triplés. Ils sont en sécurité, mais désespérés quand même : ils ont besoin des papiers de l’hôpital, mais Hal leur a refusé l’accès.
Ils envisagent de voler les clés, mais c’est illégal et ils ont encore une certaine conscience nos Baudelaire. En plus, Hal vient les voir et sympathise avec eux. Pourtant, la décision est prise : quand il s’endort, ils en profitent donc pour lui voler les clés et s’en veulent bien trop – alors que le narrateur nous dit avoir volé le bol de sucre d’Esmé ?
Les orphelins retournent dans l’hôpital pour chercher les papiers qu’ils veulent, mais ce n’est pas évident du tout avec le rangement aléatoire d’Hal. Ils cherchent le dossier médical de Jacques Snicket, qu’ils ont vu passer, mais tout ce qu’ils trouvent, c’est l’obsession de Carmelita. Joli clin d’œil. Ils se sentent pressés par le temps, mais n’ont pas idée à quel point : Esme se rend au même endroit qu’eux, et elle ressemble fort à Cruella dans cet épisode.
Ils finissent par trouver le dossier malgré tout : il est rangé à VFD, forcément. Et il contient un film de Jacques annonçant qu’il a plein d’infos sur les orphelins… et qu’il y a eu, peut-être, un survivant à l’incendie (mais lequel ?). Et j’étais à fond dans la révélation donc je ne m’attendais pas à voir Esme débarquer devant l’écran. C’était sacrément bien joué et j’ai sursauté comme un bleu.
Elle le veut son bol de sucre, et elle s’en fiche de s’en prendre à des enfants pour ça ou de détruire toute la bibliothèque. La scène qui suit est une énième course poursuite, mais avec enjeux encore plus élevé. Et ça se fait dans le noir, alors c’était hyper prenant pour des raisons toutes bêtes. Pour la première fois, les orphelins se retrouvent séparés par Esme qui est complétement cinglée : elle n’hésite pas à tenter de les tuer et Violet finit par se sacrifier et rester en arrière, tout en permettant à Klaus et Sunny de s’enfuir.
Le problème, c’est qu’elle-même ne peut pas s’enfuir. Quand elle pense y arriver, elle tombe nez à nez avec Olaf en costume de docteur… et franchement, c’est très efficace comme costume flippant !
Épisode 8 – The Hostile Hospital : Part 2 – 18/20
Moins prenant que l’épisode précédent, cela n’empêche pas celui-ci d’apporter encore de nouveaux éléments au puzzle que forme la série. Ouep, l’intrigue globale ne cesse de s’enrichir discrètement avec des petits éléments qui s’accumulent et finissent par me rendre fou : je veux juste savoir vers quoi on se dirige et je ne trouve pas tout à fait ; alors que chaque épisode en lui-même respecte un schéma efficace. Ah, l’écriture de cette saga, c’est quelque chose !
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My diagnosis is that you get captured.
Klaus et Sunny se retrouvent seuls dans les conduits de l’hôpital par où ils se sont échappés et voient Violet être emmenée par les méchants. Le couple infernal décide de déguiser Violet en patiente, ce qui est le meilleur moyen de la cacher, alors qu’Hal découvre ce qui est arrivé à sa bibliothèque… une intrigue lâchement abandonnée ensuite.
Le Glee Club est toujours présent dans l’hôpital et c’est une chance pour Klaus et Sunny qui se mêlent à celui-ci afin de visiter toutes les chambres de l’hôpital et retrouver Violet. C’est pour nous l’occasion d’un bon humour général avec des volontaires absolument horribles envers les patients. Ce n’est pas méga efficace et Klaus prend donc la décision de se déguiser en docteur, parce que si ça fonctionne pour Olaf, ça fonctionnera pour lui.
Pendant ce temps, Olaf continue de torturer Violet et la réceptionniste ; mais il n’est pas très malin. Il bavarde bien trop et ne fait pas attention au fait que Violet récupère de quoi se libérer. Elle libère aussi la réceptionniste, ce qui n’était pas une super idée. En effet, c’est à cause d’elle qu’elle se fait repérer quand elle essaye elle aussi de se déguiser en médecin.
C’est effectivement un bon plan car Klaus réussit à se faire passer pour le docteur Faustus et a récupérer, grâce à Sunny, la liste d’Olaf lui-même. Les deux s’isolent donc pour consulter la liste et retrouver Violet – cachée à l’aide d’un anagramme évidemment. Franchement, ça ne doit pas être si compliqué à retrouver, mais ils mettent un temps fou à reconstituer son nom. Du coup, le docteur Faustus arrive trop tard dans la chambre de Violet où l’attend en fait Esme, qui est chargée de l’amener dans l’amphithéâtre où aura lieu une craniectomie de Violet. Miam, bon appétit.
En parallèle, Poe débarque à l’hôpital et croise Hal qui le laisse entrer – ah, si seulement il consultait pour sa toux. C’est au docteur Faustus d’assister l’opération de Violet : c’est lui qu’Olaf présente comme le médecin qui va couper la tête de Violet, parce qu’évidemment, l’opération est publique, et on y trouve Poe, hein. Klaus et Sunny décident de gagner du temps, de manière à réveiller Violet pour obtenir de l’aide.
Ce n’est pas très efficace car rapidement tout l’amphithéâtre lui demande de couper la tête de Violet. Par chance, il pense à temps au fait que tout l’hôpital fonctionne à la paperasse et que l’opération n’a pas eu droit à toute la paperasse nécessaire. Oh, Esme en profite pour passer un marché avec Klaus qui accepte de lui donner ce qu’elle veut et qu’il pense être le film de Jacques. En fait, c’est Olaf que cette information intéresse : elle n’en a rien à faire du film, elle veut son bol, que l’on a d’ailleurs vu dans l’épisode un bref instant… mais qui n’intéresse bien qu’elle, finalement.
Olaf récupère le film et grille finalement la couverture de Klaus et Sunny, trouvant plus intéressant le film que la mort de Violet. C’est une chance j’imagine. Cela laisse l’occasion à Poe d’être choqué et vexé de l’attitude des Baudelaire, dont il apprend en plus qu’ils ont saccagé la bibliothèque de l’hôpital pour couvrir leurs crimes – c’est du moins la théorie d’Hal.
Cet idiot d’Olaf s’isole pour regarder le film et quand il apprend qu’il y a un rescapé de l’incendie, il… brûle le film. Non, mais allez là, je voulais l’information moi ! C’est frustrant comme tout, mais on était au courant après tout. Et je suis curieux de savoir comment la série finira parce que franchement, ils ont annoncé la pire des fins à chaque épisode alors… mystère.
En attendant, Olaf fout donc le feu à l’hôpital et accuse les Baudelaire. Tout le monde les pense coupable et essaye de les arrêter, mais ce n’est pas si simple car ils s’enfuient aussi vite que possible, avec encore une invention réussie de Violet. Le problème, c’est qu’ils finissent dans le coffre de la voiture d’Olaf et des méchants de leur plein gré ; pour réussir à s’enfuir.
Et sinon ? Poe et la réceptionniste désespèrent de voir l’incendie ravager les papiers de l’hôpital alors que le narrateur… révèle qu’il a lui-même le fameux tatouage à la cheville ! Pour ne rien arranger, on découvre également que le bol de sucre a été récupéré par quelqu’un… mais qui ?
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