Épisode 4 – Resupply – 14/20
Un an, c’est long, et trop pour revenir en étant totalement à fond dans la série, malheureusement. Je n’ai pas réussi à me remettre tout à fait dedans, décrochant à de nombreuses reprises, le plus souvent parce que les scènes ne me passionnaient pas. Pourtant, le début de saison m’avait accroché… Reste donc à savoir si c’est l’année sans rien voir ou l’épisode qui fait que j’ai trouvé ça moins bon.
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Spoilers

Smell more than I thought.
Allez, quand faut y aller, il faut y aller ! Une bonne année plus tard, je reprends mon visionnage de la série. Je sais que j’en ai envie, ça fait un an que je veux continuer. Je sais aussi que ça ne va pas être simple, même si j’ai relu mes critiques, parce que l’intrigue est complexe. Il faut que je me remette dedans quoi. Je suis bien aidé par la première scène très jolie du côté de l’esthétique et de la réalisation… mais pas tellement par son écriture, parce qu’on y voit un jeune soldat dont j’ai zappé l’existence en train de se creuser un trou où dormir.
Oh, l’intrigue de Lewis m’est revenu peu à peu évidemment, mais ce n’était pas passionnant de le voir se faire un trou pour y dormir, au beau milieu du mois de novembre, juste pour le principe et par peur des cauchemars qu’il pourrait avoir quand il dort dans un lit. J’ai eu du mal à me remettre dedans quand Curtis est venu tenter de le raisonner, mais ça avait l’avantage de faire un parallèle entre le personnage de Lewis, complétement déconnecté, et moi.
Pendant ce temps, Billy fait un discours à des soldats, devant un joli panneau Anvil : il les recrute en fait pour son groupe et ça explique pourquoi il voulait en savoir plus sur les « soldats anonymes », j’imagine. Effectivement, Billy recrute ensuite Lewis, avant de lui dire qu’il n’est pas fait pour Anvil car il est trop instable. Ben mince, à quoi sert Lewis alors s’il n’est pas là pour être une taupe auprès d’Anvil ? Quoiqu’il en soit, il se fait virer par Billy et il le prend mal.
On retrouve ensuite Frank en train d’interroger un certain Turk, et je dois avouer n’avoir aucun souvenir de cette partie de l’intrigue. C’est forcément lié à sa vengeance, cela dit, et c’est un peu plus clair quand il l’explique à David. Ouep, de son côté, David est toujours complétement obsédé par Sarah, qu’il continue de regarder en vidéo, mais dès que Frank arrive avec une mitraillette rose, il est à fond dans l’intrigue pour lui trouver un flingue.
Ce qui est sympathique, c’est que les deux prennent le temps de parler et sympathiser, mais j’ai eu du mal à me raccrocher à tout ce qu’il se passait. Bon, ça s’est mieux passé quand Sarah a rappelé Frank pour qu’il signe un papier pour son assurance. Cela permet en effet à David de découvrir que Frank est encore en contact avec elle, pour faire pression sur lui si besoin un jour, et ça a l’exact effet inverse de ce que voulait Frank : ça pousse David à retarder la mission, parce qu’il ne veut pas aider Frank tant que lui n’aide pas son ex-femme.
Bref, notre héros n’a pas le choix que de se rendre chez Sarah débordée par son fils Zach et par les travaux nécessaires sur sa plomberie – sans mauvais jeu de mots. David regarde attentivement – plus que moi – tout ce qu’il se passe et il n’apprécie pas bien de voir Frank (qui se fait appeler Pete) sympathiser avec sa femme et sa fille, Leo.
Il faut dire que Frank se fait une place trop confortable dans la maison, il y a de quoi frustrer David, même si Sarah dit aussi que son mari lui manque. C’est déjà ça pour lui. Frank s’incruste avant de retourner voir son nouvel allié qui a une piste pour lui. Cela mène à une scène d’action et torture bien rapide, après laquelle David a du mal à assumer son nouveau rôle d’aide pour le cinglé qu’est Frank.
Faut dire que ce dernier tue sans remord et n’hésite pas à abandonner un otage qui n’est pas le sien. Le pauvre type se retrouve donc ligoté avec une grenade prête à exploser à ses pieds.
En parallèle, Dinah travaille toujours sur le cas, n’écoutant absolument pas son collègue tant ça l’absorbe. Il y en a une qui a de la chance : j’ai eu du mal à être absorbé moi. Je n’aurais pas dû m’arrêter si longtemps de regarder cette série, j’en étais sûr. Un supérieur, Hernandez, avec qui elle s’entend super bien, essaye de la recadrer, mais c’est peine perdue avec.
Stein, son collège, est assez jaloux de sa relation avec Hernandez, mais en même temps, lui il n’est vraiment pas terrible à son job. Heureusement qu’elle est là pour prendre en main l’opération qu’il monte, même si elle ne pourra finalement pas faire grand-chose contre Frank et David qui n’hésitent pas à détourner le camion plein d’armes qu’elle surveillait, sous son nez. Eh oui, Dinah ne s’attendait pas à ce qu’on lui mettre des images en boucle et une musique à tue-tête alors que Frank a enfin trouvé le moyen de faire le plein d’armes à feu.
Décontenancés, les flics se laissent donc avoir par Frank et David, mais ça n’empêche pas Dinah d’être assez badass pour les prendre en chasse. On a alors droit à une longue scène de course poursuite en voiture. L’équipe se fait plaisir, quoi, ça fait vroum vroum et tout le monde est content. Dinah est tellement maligne qu’elle finit face à face avec Frank et ni l’un ni l’autre à se foncer dessus.
Pas de bol pour Dinah, elle grille une priorité et se prend le camion plein d’armes de David en pleine face. Voilà qui est fait : Frank se plaignait que David ne se trempe pas assez les mains dans les affaires illégales, c’est à présent chose faite. Dinah finit très mal en point, mais elle est secourue par Frank malgré tout. Elle le reconnaît et, malgré les blessures, elle lui demande s’il est bien le tueur de Wolf. Ah oui, encore un bout d’intrigue que j’avais zappé.
Il lui explique que c’était un flic ripoux avant de s’en aller sur une dernière menace, demandant à Dinah de ne plus se mettre en travers de son chemin. Bien, ce cliffhanger qui n’en est pas tout à fait un me remotive bien pour la suite de la saison, ça fait plaisir, parce que ça se termine sur l’explosion de la voiture de Dinah qui vient donc d’être sauvée par Frank.
Épisode 5 – Gunner – 17/20
Ah voilà, je retrouve ma hype de l’an dernier devant cet épisode. Si c’est toujours lent, Netflix oblige, cet épisode possède d’excellentes scènes d’actions et des moments de dialogues tout particulièrement brillants. Cela m’a raccroché à l’intrigue de manière bien plus efficace, surtout sur la fin d’épisode… mais bon, ça c’est un peu obligé, c’est la construction classique des épisodes qui doivent nous tenir en haleine !
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Would you say you have a tendancy to get over-involved, Karen ?
L’épisode reprend sur Dinah se réveillant, en pleine forme malgré ses souvenirs de l’accident. C’est un peu gros, je trouve, son visage n’a plus la moindre égratignure quoi. Elle retourne immédiatement au travail, où elle est mal reçue car elle n’est pas un témoin très utile. Elle n’ose pas dire qu’elle se souvient avoir vu Frank, par exemple, alors que Billy essaye de l’appeler pour obtenir un rencard avec.
Dinah n’est pas très intéressée, parce qu’elle préfère se relancer dans l’enquête sur Frank, forcément. Elle convoque ainsi Karen Page pour obtenir de nouvelles informations, et c’est génial parce que ça va faire du bien de la revoir dans la série. Elle est beaucoup trop drôle à agir en tant que journaliste bien informée quand elle est interrogée par Dinah. Les deux ont clairement leurs informations et leur but précis : Karen veut écrire un article, Dinah veut apprendre à mieux la connaître. J’ai adoré cette scène avec le non-dit évident que Frank est en vie, qu’elles le savent, mais qu’elles ne peuvent le dire à l’autre sans le trahir (pour Karen) ou paraître cinglée (pour Dinah). C’était une bonne écriture.
L’enquête continue malgré le silence de Karen pour Dinah qui a une liste de suspects sur lesquels s’interroger, à commencer par Frank, certes, mais aussi Gunner, qui est le titre de cet épisode. Elle finit par expliquer à son collègue que c’est le Punisher qui l’a sauvé et lui n’est pas sûr qu’il a envie de la croire.
S’il le fait, il lui demande de dire la vérité lors de l’enquête qui sera mené sur l’accident ; parce que lui n’hésitera pas à le faire si on lui pose des questions. Oups. L’enquête en question est intéressante parce que l’interrogatoire est assez précis pour que justement il soit question de possibles suspects. Pour autant, Stein ne dit rien, c’est évident : il ne veut pas passer pour fou. Dinah est heureuse d’avoir la confirmation qu’elle peut lui faire confiance. C’était un pari risqué quand même.
De son côté, Karen retrouve Frank pour lui expliquer l’entretien passionnant qu’elle a eu avec Dinah et ses soupçons sur le fait qu’elle a découvert la survie de notre héros. Ce dernier lui explique donc comment elle a découvert tout ça, avant de nous faire un petit discours sur le passé, pour attendrir encore une fois Karen. Comme si elle avait besoin d’être plus attendrie, franchement.
En plus, ça ne fonctionne même pas : plutôt que d’être douce avec Frank, elle s’énerve après lui parce qu’elle n’aime pas du tout la mission qu’il se donne. Elle ne voit pas bien l’intérêt de tuer des hommes sans révéler leurs crimes, car il passe pour des héros ensuite, alors qu’il pourrait l’aider à écrire de sacrés articles. Ou booster la carrière de Dinah. Bon, vous aurez tous deviné que je suis plutôt du côté de Karen, hein.
La conversation tourne court, comme toutes les conversations qui confrontent Frank un peu trop à son goût. Dans le même genre, David prend très mal de savoir que Dinah a vu la tronche de Frank, parce que ça met en péril toute leur opération et ses chances de revoir sa famille un jour. Frank semble bizarrement peu affecté par l’information, alors que ce n’est pourtant pas rien : il est censé être mort, mince à la fin.
Frank retourne au cours de cet épisode chez Sarah et il sympathise avec Leo en réparant la voiture. Celle-ci insiste donc auprès de sa mère pour qu’elle l’invite à dîner le dimanche suivant, et Frank accepte au grand désespoir de Zach, le fils, et de David qui surveille toujours tout ça à distance. C’est tout à fait ce qu’il faut pour pourrir leur relation amicale étrange : s’ils sont amis, il y a beaucoup de rancœur entre eux. Cela provoque une dynamique intéressante largement exploitée par la série, notamment quand David se fait un sandwich mais n’en prévoit pas pour Frank.
Finalement, ils se rendent dans une forêt où se trouve la cabane de Gunner, parce que Frank est à la recherche de noms de personnes à qui en vouloir. C’est efficace comme technique, mais en revanche ça passe par Gunner qui n’hésite pas à se servir de son arbalète contre Frank parce que mieux vaut guérir que prévenir, apparemment.
Alors que Gunner se met à parler à Frank, ils sont subitement pris d’assaut par une équipe de la CIA, ce qui permet une bonne scène d’action. Pour mieux comprendre tout ce qu’il se déroule, il faut néanmoins faire un petit détour par ce qu’il s’est passé avant.
Et oui, pendant ce temps, au QG de la CIA, on nous introduit un général, William Rawlins, qui n’a plus qu’un œil et qui fait la morale à de nouveaux agents pour leur expliquer ce que c’est que cette agence. Comme s’ils n’avaient pas déjà vu ce discours un milliard de fois à la télé eux aussi ! En tout cas, l’intérêt de nous introduire ce personnage est de nous montrer ensuite qu’il enquête sur Dinah, puisque son bureau est mis sous écoute. Ah, et il reçoit aussi une médaille pour son bon travail. Mouais.
Cette médaille est remise par Marion, sa supérieure directe, qui va aussi être promue et qui s’inquiète de savoir si des cadavres sont cachés dans le placard de son subalterne. Celui-ci n’hésite pas à lui mentir et dire que non… Le problème, c’est qu’il va ensuite découvrir que Frank et Gunner sont encore en vie.
Bien sûr, c’est lui qui est derrière l’attaque que les deux vieux amis doivent essuyer dans la forêt. C’est plutôt sanglant et ça fait une excellente scène d’action, suivie à la caméra (portée à l’épaule par les soldats) par Rawlins et au drone par David. Si ce dernier peut aider Frank à s’en sortir, ce n’est pas le cas du premier qui est plutôt de l’autre côté.
Il est ainsi assez dégoûté de découvrir que Frank est encore en vie, mais ça ne l’empêche pas d’espérer que ses soldats puissent en venir à bout. C’est plutôt l’inverse qui se produit évidemment : les militaires ont l’avantage du nombre, mais ce n’est pas suffisant. Ils se font cueillir un par un dans une excellente scène d’action.
Malgré tout, Gunner se prend trop de coup pour survivre, et il demande à Frank de l’enterrer quoiqu’il arrive. C’est mal barré, parce que Frank, il finit inconscient dans les feuilles mortes de la forêt. Par chance, David est là pour le retrouver et s’occuper de lui, quitte à oublier Gunner derrière. Et dans tout ça, et j’ai explosé de rire, on est dimanche soir et Frank a totalement oublié d’aller dîner chez Sarah. La pauvre Léo, c’est triste pour elle !
Pour conclure l’épisode, on retrouve Dinah qui accepte de prendre un verre et flirter avec Billy. Après avoir failli mourir dans l’épisode précédent, elle a bien envie de se faire plaisir avec lui et elle n’hésite pas à coucher avec sans même prendre le temps de retirer ses chaussures, dis-donc.
Épisode 6 – The Judas Goat – 15/20
L’épisode était intéressant, mais cette fois, il manquait clairement d’action pour être aussi passionnant que ce qu’il voulait être. Quant à son intrigue, eh bien, sans être tout à fait prévisible, elle rejoint dans les grandes lignes ce que j’attendais depuis plusieurs épisodes. C’est en tout cas suffisamment bon pour me faire enchaîner et finir ma soirée plus tard que prévu. Oups.
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Did you just reach to my gun?
Cet épisode revient clairement avec un rêve dès la première scène, avec Sarah qui dresse une table énorme pour sa famille et celle de Frank. Ah si seulement tout le monde était encore en vie, si seulement ça pouvait être vrai… mais non ! Cela vire au cauchemar pour Frank qui voit des soldats débarquer et tuer tout le monde, alors qu’ils sont encore joyeux de leur repas.
À son réveil, Frank est de retour dans la planque de David et se souvient de sa promesse foireuse d’enterrer Gunner. C’est raté. De son côté, Curtis est réveillé au milieu de la nuit par David qui a besoin d’aide pour soigner le Punisher. Cela nous promet donc de jolies scènes médicales dès le départ, avec Curtis qui fait tout ce qu’il peut pour sauver Frank. Ce dernier reste inconscient une bonne partie de l’épisode, et ça laisse le temps à Curtis d’engueuler David parce qu’il le tient pour responsable de ce qui arrive à Frank.
Quand Frank finit par vraiment se réveiller, il apprend de la part de David que Gunner sera enterré, parce qu’il s’en est occupé. Mouais. J’ai trouvé plus intéressant de le voir espionner David en train d’espionner Sarah, surtout que ça se passe de plus en plus mal avec le petit, qui vole des skates aux voisins et frappe sa sœur quand il pense qu’elle le trahit. Oups.
Par la suite, Frank et David entendent un appel à la radio, directement destiné à Frank. Décidément, il en fait du remue-ménage pour un mort ! Sinon, comme Frank est toujours blessé dans cet épisode, on a aussi droit à des scènes un peu chiantes où Frank explique à quel point il aimait être dans l’armée et que c’était sa deuxième famille et blablabla.
Quand ont retrouve Dinah et Billy, ils sont toujours au lit, mais cette fois, c’est la deuxième nuit d’affilée qu’ils passent ensemble et Dinah aussi est entièrement nue. Netflix nous réinvente la scène sous les draps, d’ailleurs, avec la scène à moitié sur les draps, histoire d’en voir un peu plus que nécessaire. C’est toujours bon pour les audiences, après tout, de montrer Ben Barnes nu, non ? Allez, après ça et son détour par les toilettes, Billy découvre que Dinah a un dossier « Frank Castle » dans son sac, et il comprend qu’elle est possiblement en train de l’utiliser.
Il serait temps… mais du coup, je me demande s’il va vraiment être le méchant comme je le pensais ou juste être un gentil qui en prend plein la tronche – bon, ça doit pas être désagréable pour autant, je veux dire, il vient de coucher avec Dinah avec quand même.
Celle-ci enchaîne ensuite avec un petit détour en forêt pour le boulot, où elle constate les ravages de la fusillade de l’épisode précédent. Elle est excellente à son job, comprenant rapidement ce qu’il s’est passé et reconnaissant là la marque du travail de Castle, qu’elle espère coincer grâce au sang trouvé. David a certes bien fait d’appeler les flics pour Gunner… mais pas cool pour la suite de la saison, ça !
En effet, Dinah et son collègue ont rapidement la confirmation que Frank est toujours en vie, et ça pose problème pour la discrétion. Dinah demande donc à Billy de lui raconter tout ce qu’il sait sur Castle, avant de lui révéler qu’il est encore en vie. Oh, voilà un couple que j’aime beaucoup ces deux-là. Il y a pas mal de tension entre eux, comme elle lui a menti pour se rapprocher de lui. N’empêche que là, elle lui dit toute la vérité et ne se rend même pas compte du mal qu’elle fait. J’y reviens.
Du côté des « soldats anonymes », on reprend avec une scène qui ne me passionne pas. C’est fou comme à chaque fois mon attention baisse de manière drastique sur ces scènes-là. Faut dire, on sait qu’il ne s’y passe pas grand-chose, c’est juste l’occasion de dresser quelques métaphores pourries. Je veux dire, même l’intrigue de Lewis était plus intéressante dans cet épisode, alors que je le déteste et que son intrigue consistait juste à se faire arrêter parce qu’il est relou avec un flic encore plus relou que lui.
Il est rapidement libéré malgré tout, grâce à l’aide de Curtis, et ça lui permet de demander à celui-ci pourquoi il l’a balancé auprès de Billy. Plus malin que ça, Curtis annonce un autre des soldats, qui est un menteur et n’a pas hésité non plus à abandonner Lewis quand il se faisait arrêter. Ben oui, balancer ça à un excité de la vie comme Lewis, c’est forcément une bonne idée hein : il va donc confronter son pote sur ses nombreux mensonges et ça finit en meurtre sanglants avec plein de coups de couteau. Tu quoque mi filii comme dirait l’autre !
Curtis a de toute manière d’autres chats à fouetter dans cet épisode, puisque Billy vient le voir pour lui annoncer que Frank est en vie, et surtout pour voir si Curtis le savait déjà. Curtis a une bonne poker face, mais je ne suis pas certain que ce soit hyper efficace, parce que Billy doit être plus malin que ça quand même : la première chose que fait Curtis après cette scène, c’est aller prévenir Frank… Si ça, ça ne ramène pas immédiatement Billy dans la planque, je ne sais pas ce quI le fera.
Pourtant, Billy ne le suit pas, étonnamment. Il n’empêche qu’il va découvrir quand même que Frank est encore en vie, puisque ce dernier finit par répondre à ces incessants rappels à la radio pour le revoir. Il en profite pour raconter toute l’intrigue de la saison, et ça ne fait pas de mal d’avoir un rappel de tout ça : Frank est dans un grand désir de revanche qu’il veut vivre seul, même si Dinah (et Bill ?) pourraient l’aider.
Gunner avait donc découvert le trafic qui se faisait avec les hauts gradés de l’armée, et c’est ce qui l’a fait tuer.
Malgré tous les bons arguments de Bill, Frank ne change pas d’avis et il commence à me taper un peu sur les nerfs : tout le monde lui dit d’arrêter de se la jouer solo. Il pourrait comprendre que ce n’est pas pour rien à la fin, mince ! Après tout ça, il retourne, en tant que Pete, voir Sarah pour s’excuser de son absence au dîner du dimanche. Il débarque super tard, mais ça n’empêche pas David de voir tout ce qu’il se passe depuis sa caméra de surveillance.
Le problème, c’est que Sarah est de plus en plus évidemment attirée par Frank, alors ça lui fait mal de regarder tout ça, de la voir se confier à Frank, un parfait étranger, sur sa difficulté à élever ses enfants. Frank est une oreille attentive, et ça suffit. En plus, il est aussi un bon ami pour David, parce qu’il fait tout ça en sachant très bien que son ami ne perd pas une miette de la conversation.
La toute fin d’épisode, malheureusement, confirme ce que je soupçonnais et redoutais : Billy fait bien partie des méchants, puisqu’il a essayé de vendre Frank à Rawlins. J’avais pourtant espoir qu’il ne soit pas méchant finalement, parce que la révélation a tardé à venir. Je me suis presque fait rouler comme un bleu.
Épisode 7 – Crosshairs – 16/20
Cette saison se dévore bien, je lui reconnais ça sans problème, et c’est frustrant d’avoir mis tant de temps à m’y remettre. Cet épisode fait avancer les intrigues en parallèles, mais je commence à me demander comment certaines vont se rejoindre dans la deuxième moitié de saison. Ah, et je terminerai par dire que le cliffhanger n’est heureusement pas trop insoutenable.
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Kid, I’m not your enemy here.
C’est bien, Lewis est super discret à se promener à moitié à poil et avec les mains en sang après son meurtre de sang froid (ou de sang chaud, peut-être ? C’était un crime sacrément haineux. Ouais bon, il s’est débarbouillé le visage et a laissé les traces de sang derrière, mais il rentre finalement chez lui, peut-être pour trouver de quoi nettoyer le cadavre. Oh, il tombe néanmoins sur son père qui ne comprend pas trop ce que traverse son fils, mais veut lui venir en aide comme il peut.
Il aime son fils après tout, et celui-ci en est plutôt à envisager le suicide une fois son père le traitant en héros parti… sans y arriver pour autant. C’était une sacrée introduction.
Ce n’est que bien plus tard qu’on retrouve le personnage de Lewis dans l’épisode, pour une nouvelle scène avec son père. C’est très clairement la relation secondaire à laquelle les scénaristes s’intéressent dans l’épisode, et ça n’arrive pas à me faire aimer le personnage de Lewis. Je reconnais tout de même qu’il est bien casté, parce qu’il a la gueule de l’emploi.
Il joue super bien la rage qui monte en lui, y compris quand son père lui fait la morale grâce à un match de boxe permettant le parallèle avec la vie qui est un combat. Toujours les mêmes métaphores d’une série à l’autre ! Après tout ça, on nous révèle qu’il a pris ses dispositions pour se débarrasser du corps, tout de même. C’était une scène simple, mais efficace.
D’un mec commençant l’épisode à moitié à poil à l’autre, il n’y a qu’un pas : Frank est en pleine convalescence, mais ça ne l’empêche pas de faire de l’exercice pendant que David lui cuisine des pates qui m’ont bien donné faim, je dois dire. Dans l’ensemble, la série avance plutôt bien : cette fois, Frank et David se débrouillent pour mettre au point un plan d’action pour faire tomber l’Agent Orange, à la tête de la mission.
Comme il s’agit d’infiltrer une base militaire, Frank se remet en question pour la première fois sur sa grande mission vengeresse, parce qu’il comprend qu’il risque de devoir tuer un simple soldat qui n’a certainement pas demandé ça. Cela ne l’empêche finalement pas de se rendre sur la base militaire pour l’infiltrer et s’attaquer au fameux agent Orange… qui est en plein jeu sado maso.
Pendant ce temps, Billy revient voir Dinah pour lui dire que Frank est bel et bien mort ; parce qu’il ne veut pas lui avouer la vérité. C’est embêtant comme tout, mais j’aime toujours la relation entre ces deux-là, même si maintenant qu’on sait qu’il est méchant, ça change tout. Il la manipule pour obtenir plus d’informations et il fait des petites private jokes pour Rawlins quand il dit que personne ne les écoute dans le bureau de Dinah. Elle va tomber de haut.
Son collègue la met pourtant en garde et lui reproche de ne pas l’avoir prévenu plus tôt… et ça finit par lui faire comprendre que son bureau est possiblement sur écoute. C’est soit ça, soit une taupe. Heureusement pour elle, elle fait confiance à son collègue et tombe tout de suite sur la bonne théorie.
On suit aussi un peu plus précisément la trahison de Billy et son rôle à jouer avec Rawlins, mais très franchement, la scène était tellement longue et bavarde que j’ai décroché. Ce n’est pas plus mal : ça m’a permis d’être surpris de le voir intervenir quand Frank s’est infiltré dans la base militaire.
Le problème, c’est que Frank doit rester au moins trois minutes dans le bureau du colonel pour copier son téléphone, mais que Billy et ses trois hommes interviennent en trente secondes. Cela laisse tout juste le temps à Frank d’enfumer la pièce pour mettre KO les coéquipiers de Billy. Ce dernier est plus malin que ses hommes et il coupe l’infrarouge de son arme pour ne pas être repéré par Frank.
La scène d’action et de suspense fonctionne très bien, parce qu’elle aurait pu partir dans n’importe quel sens – même si je me doutais que personne d’important allait mourir à ce moment-là. Finalement, merci les gilets pare-balles : Frank et Billy se tirent dessus l’un l’autre mais survivent tous les deux. Forcément.
Frank ne se rend même pas compte de l’identité de son ennemi et il parvient à s’enfuir sans tuer personne, et en blessant un soldat. L’idée est claire, il fallait nous montrer que Frank n’était pas un méchant malgré son grand désir de vengeance. Il a un code d’honneur et tout, certes, mais on le savait déjà après sept épisodes franchement !
Comme toute l’opération se passe bien et qu’ils obtiennent les données GPS du portable de leur ennemi, tout se passe bien pour David aussi. Il peut enfin espérer retrouver sa famille. Le problème, c’est qu’il le dit à voix haute et s’en confie à Frank. À ce stade-là, autant se mettre une cible sur la tronche, ça suffira amplement si c’est mourir qu’il veut.
De son côté, l’agent Orange – Morty – est hyper énervé après Rawlins car il a bien compris qu’il venait de servir d’appât pour Frank, sans même le savoir : la prostituée avec lui était au courant et pas lui, c’est gênant. Billy et son équipe était dans sa base militaire sans qu’il ne le sache… et ça aussi c’était gênant.
La scène était plutôt sympa, parce que Ben Barnes est vraiment un excellent acteur pour jouer ce rôle du soldat qui se moque d’un supérieur hiérarchique parce qu’il a plus de pouvoir que lui, finalement. On lui offre une seconde chance avec une nouvelle identité, qu’il peut obtenir dans un motel pourri où l’emmène Billy. N’a-t-il jamais vu le moindre film ou la moindre série ?
Evidemment que Billy le tue sans le moindre problème. Ainsi donc, Morty se fait tuer, juste à côté de sa prostituée. Allez, ça permet de confirmer ce qu’on savait déjà : Billy est un grand méchant sans remords ni scrupule.
En fin de journée, Dinah et son collègue reste plus longtemps au commissariat, partant à la recherche du micro caché dans le bureau de celle-ci. C’est rapidement efficace et c’est intéressant de les voir comprendre qu’ils sont dépassés par cette enquête. En plus, ça permet de les voir sympathiser et c’est plutôt chouette… tout en étant triste parce qu’il y en a un qui aimerait bien avoir plus que ce qu’on lui donne, clairement.
Et pour terminer l’épisode, Frank joue les snipers et est à ça de réussir à tuer Lawkins… malheureusement celui-ci possède un double-vitrage blindé résistant aux balles. Plutôt que d’en tirer une deuxième et de venir à bout de la baie vitrée protégeant le méchant, Frank s’en va pour ne pas se faire choper, et c’est bien dommage, parce que la série privilégie l’esthétique sur la crédibilité et le méchant reste derrière sa fenêtre où il est complétement vulnérable – que ça résiste à une balle, OK. Mais à deux ou trois ? Pas gagné vu l’état de la vitre après une balle ! Enfin bref, fin d’épisode, c’est l’heure pour moi d’aller dormir, clairement !
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