Épisode 8 – City Folks Under Wrap – 18/20
Bref, cette saison est comme les autres : un premier épisode réussi, une qualité qui se dégrade et une mi-saison qui repart à toute allure. Dommage que tous les épisodes ne puissent pas être au niveau de celui-ci qui a tout ce qu’il faut où il faut : le rythme, l’ambiance, les révélations, les dynamiques de personnages… Un épisode bon tous les sept épisodes, c’est un rythme comme un autre, on va dire.
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Then we took Hirst down today.
Ben, franchement, voir tous les épisodes d’un coup, c’est beaucoup moins frustrant que de les voir à la semaine sur deux mois. Il ne m’a fallu que quelques heures pour voir l’ensemble de cette première moitié de saison et je suis content d’en arriver à nouveau à un épisode qui devrait valoir le détour. Il commence plutôt bien avec la révélation totalement prévisible qu’Hirst n’est pas la grande méchante de la saison : elle répond elle-même à un plus grand méchant, une menace que nous n’avons probablement pas fini de voir dans la série.
On retrouve ensuite le cliffhanger de l’épisode précédent : Edgar se débarrasse d’Hirst en continuant de jouer la carte de la loyauté envers elle, quitte à jeter le reste de l’équipe sous les roues de l’ennemie. Cela fonctionne bien, heureusement pour lui.
Cela dit, on sait déjà que la série va nous sortir le classique coup de la date limite. Je veux dire, ça fait huit épisodes qu’on nous sort des ultimatums débiles à base de « on a 90 minutes pour que ce virus ne me tue pas » ou « on a quatre minutes avant que tout soit contaminé ». Le coup de cet épisode ? ON A JUSQU’A CE SOIR POUR FAIRE TOMBER HIRST. Parce que sinon, Patterson est dans la merde.
Eh ouais, Hirst a fait en sorte d’accuser Patterson de meurtre, et du meurtre de Stuart en plus. Elle a été tellement chiante avec, c’est crédible. Aussitôt, une chasse à l’homme commence – enfin chasse à la femme – puisque tout le building du FBI se met à sa recherche. Cela me fait remarquer qu’ils n’ont pas encore été attaqué cette saison… mais bon, on a une méchante dans les murs, c’est déjà ça.
Pour s’échapper, Patterson peut compter sur l’aide de Rich, bien sûr, et ça fonctionne bien car leur duo est toujours marrant à suivre et que les stratégies de Rich n’ont absolument aucun sens ou aucune crédibilité. Et en parallèle, Jane prend la défense de Patterson, mais une fois de plus elle se mange un « you of all people » dans les dents de la part de Hirst.
Oui, parce que, voyez-vous, le problème de voir huit épisodes d’un coup, c’est qu’on voit à quel point le scénario est répétitif jusque dans ses répliques franchement, ou dans ses menaces vaines de la part de Roman qui explique à Kurt qu’il va tout balancer à sa Jane adorée.
Je critique, je critique, mais j’ai beaucoup aimé cet épisode qui gère très bien sa course poursuite et ses double-sens quand il était question de mener l’enquête pour retrouver Patterson. Ben oui, tout le monde l’aidait, y compris Reade qui continue de faire semblant d’être avec Hirst. Rapidement, donc, Rich se fait arrêter en aidant Patterson et est interrogé par Hirst et Reade, ce qui est drôle à voir.
Tout aussi rapidement, on voit Kurt se faire arrêter et Reade être obligé de mener l’enquête pour faire arrêter Patterson chez Kurt, alors que Tasha réussit à s’enfuir juste à temps. Heureusement, Jane réussit aussi à récupérer le téléphone de Hirst avant tout ça, et quand elle se fait arrêter, c’est trop tard pour Hirst : on entend clairement qu’elle a tué Stuart dans les micros du FBI. C’est problématique.
Bien sûr, la série continue de nous ramener l’intrigue Reade/Zapata aussi, mais franchement, ce n’était pas nécessaire. Autant je les aimais bien en saison 2, autant je les supporte de moins en moins cette saison. Ils sont insupportables à se tourner autour en permanence.
Hirst l’a bien remarquée, et elle s’en sert : elle s’est débrouillée pour faire capturer Tasha, ce qui n’a pas trop de sens parce qu’elle n’a aucun moyen de savoir où elle était. Il n’empêche que c’est fait et qu’elle a aussi des agents qui lui restent fidèles malgré tout. C’est gros comme tout.
De toute manière, c’est juste pour rajouter quelques minutes à l’épisode, parce que bien sûr, tout le monde s’en sort en vie très vite. Hirst se fait arrêter par Kurt qui refuse de la tuer, même si c’est que Roman lui demandait de faire et même si elle aurait préféré se faire tuer.
Rich se sent tout de même blessé de voir qu’il était laissé de côté par l’équipe, mais Patterson est fière de le voir rester fidèle au FBI plutôt que de craquer quand Hirst lui a dit qu’elle pouvait l’aider à retrouver son copain, Boston.
Pendant ce temps, Roman continue d’errer en permanence au même endroit parce que ça fait un joli point de vue pour la série. C’est rigolo comme tout, mais au moins, son intrigue continue de me plaire un peu plus que le reste. C’est que j’aime beaucoup sa nouvelle copine qui lui fait une confiance aveugle quand il n’est absolument pas discret dans sa manière de la manipuler.
Il réussit tout de même à le faire : Blake lui présente d’elle-même son père… et celui-ci s’avère être le grand méchant de la saison. Zéro surprise de ce côté-là, mais c’est sympa comme intrigue. La surprise vient encore du fait que Roman décide de ne pas se servir de ce qu’il sait qu’il s’est passé à Berlin pour casser le couple Kurt/Jane. En effet, il a encore besoin de Kurt pour d’autres choses, même s’il est clairement arrivé au bout de ce qu’il voulait faire avec Blake.
La toute fin d’épisode finit donc sur le bon cliffhanger habituel que je n’avais pas trop anticipé, je reconnais (pour une fois) : Kurt avoue à Jane qu’il a tué sa fille. Sympathique moment de couple !
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