Épisode 6 – The Lost Apostle – 15/20
D’accord, c’est peut-être parce que je suis fatigué, mais j’ai trouvé le rythme de cet épisode vraiment inégal, avec de nombreuses scènes trainant en longueur et d’autres qui accélèrent d’un coup l’intrigue de la série… difficile d’oublier qu’on est sur la dernière saison en tout cas, surtout avec le cliffhanger de cet épisode. Curieux de voir ce que réservera la fin de série maintenant !
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Spoilers

Oh I mean one day you’re gonna be more mad at me.
C’est avec quasiment une semaine de retard que je me trouve enfin le temps de lancer l’épisode – le temps et l’envie, parce qu’il faut bien avouer que je retombe dans la mauvaise habitude de la flemme qui ne me donne pas envie d’écrire une critique, et donc de voir un épisode. C’est mal. Bref, qu’importe, me voilà donc devant un épisode que j’ai lancé et qui commence par un flashback qui n’est autre qu’un épisode biblique réécrit comme la série sait si bien le faire.
Abraham devient donc un homme violent envers sa femme testé par Dieu qui l’empêche de justesse de tuer son fils. Et alors qu’Abraham déclare aimer Dieu, il est révélé que Dieu est en train de se faire un petit replay à l’ancienne, sur VHS, d’un passage de sa vie qu’il aime beaucoup. Pour se remettre de ses émotions, Dieu, plus proche de The Big Lebowski qu’autre chose dans le look, décide alors de lancer la phase 2 de son plan auprès d’Herr Starr. Il l’appelle aussi pour avoir des nouvelles de son fils, mais pas de celui en train de planifier l’apocalypse avec Hitler.
Pendant ce temps, en Nouvelle-Zélande (décidément, cette saison s’éclate), l’émissaire qui avait été tué à Masada arrive enfin à son ambassade, toujours dans sa boîte, les boyaux à l’air. On notera la résistance assez folle de l’écharpe « Nouvelle-Zélande » toujours en un seul morceau malgré la grenade qui a explosé, quand même. Bien sûr, c’est ce qui permet de lancer la phase 2.
Du coup, Jésus et Hitler doivent accélérer leurs négociations, ce qui n’est pas simple : ils décident en fait qui ira en Enfer et qui ira au Paradis durant l’Apocalypse. Les règles sont fixées depuis quelques années dans la Bible pourtant, mais bon…
Du côté de l’Australie, Cassidy et Tulip ont toujours la même voiture qui, décidément, parcourt le monde sans souci. Et pourtant, ils en font des infractions avec, allant jusqu’à défoncer un poteau devant le commissariat de Melbourne, plein de flics avec un accent australien à couper au couteau. J’ai regretté de ne pas avoir de sous-titres, franchement, mais l’essentiel est compréhensible malgré tout.
Cass et Tulip se font donc passer pour des flics afin de retrouver Jesse, mais ils apprennent vite sa mort. Ouep, Jesse est mort et Eugene est menotté au commissariat. Il finit par reconnaître que Jesse n’est peut-être pas mort… mais qu’il lui souhaite quand même de l’être. S’il ne l’est pas, il est destiné à souffrir… Forcément. D’ailleurs, c’est le cas : Jesse est bien en vie, encore et toujours. Du coup, il est torturé par le Saint des Tueurs qui s’amuse bien de la situation.
Oh, Jesse essaie bien d’utiliser son pouvoir sur lui, mais ça ne fonctionne pas. Après une rapide séance de torture, il est donc embarqué par le Saint qui a besoin de Jesse pour… Tuer Dieu. Allons bon, il ne manquait plus que ça. De manière super originale, on en revient donc à une petite randonnée pour le Saint des Tueurs, cette fois suivi par Jesse. Enfin, c’est un grand mot « suivi » : évidemment qu’il n’est pas motivé et refuse de le suivre, préférant raconter sa vie. Eh, ça donnerait presque envie de dormir ce genre de scènes lentes. Cette saison m’avait réhabitué à mieux que Jesse demandant au Saint de lui laisser s’occuper de Dieu.
Sans trop de surprise, le Saint a de quoi convaincre Jesse de faire ce qu’il dit de toute manière : il s’amuse ainsi à menacer les gens qu’ils croisent tant que Jesse ne fait pas tout ce qu’on lui dit. Au moins, ça fait une piste à suivre pour Cassidy et Tulip, que l’on retrouve donc à continuer à se faire passer pour flics : ils retrouvent ainsi trois pendus dans une maison en plein désert, la même que celle menacée par le Saint pour convaincre Jesse de le suivre – même si celui-ci continue de faire tout ce qu’il peut pour s’échapper, parvenant même à lui piquer ses flingues en fait dépourvus de balles.
Franchement, ils auront été vite à les retrouver… et c’était tellement rapide que ça m’a rassuré de voir ensuite que Tulip et Cassidy se retrouvaient face à une impasse en arrivant au bout de la route sans retrouver ni Jesse, ni le Saint. Cela ne démotive pas pour autant Tulip, qui fait ce qu’il faut pour convaincre Cassidy de continuer les recherches, avant de se lancer dans sa propre expédition vers une caravane qui n’est autre que celle de Dieu.
Elle s’en rend compte facilement en tombant sur LE déguisement dalmatien puis sur toutes les figurines de Dieu, ainsi que la carte postale. Elle comprend vite que Jesse va rencontrer Dieu et elle veut tellement se précipiter pour prévenir Cassidy qu’elle en oublie de checker le coin sombre où se cache Dieu. Dommage. Au moins, elle a une piste pour retrouver Jesse comme ça. Et à défaut de routes, Cassidy et elle prennent l’avion. Pas n’importe lequel, un canadair qui leur permet de récupérer Jesse sans mal, tout en semant le Saint des Tueurs. C’est assez génial à voir, tellement c’est rapide.
Bon, pas aussi génial que l’inévitable musique des années 80 qui me permet de marquer un point du Bingo Séries lorsque Herr Starr est appelé par Dieu pour se rendre en Australie. Après la grille précédente qui n’avançait pas, ça fait plaisir !
Ailleurs, la phase 2 de l’Apocalypse continue de se mettre en place avec une tête nucléaire emmenée au parc du Dernier Apôtre où un garde se fait shooter sans sommation et à distance. Cette série est toujours aussi sympathique dis donc. Des agents du Graal nous installent sans problème cette ogive – sans problème si on excepte les meurtres qu’ils doivent perpétuer, bien sûr.
La fin d’épisode est excellente en tout cas, surtout après les lenteurs qui la précèdent : on y voit Tulip piloter l’avion qui emmène Jesse et Cassidy vers leur RDV avec Dieu. Les deux hommes comprennent juste à temps qu’ils ont trouvé le point de rendez-vous bien trop simplement avec cette histoire de Tulip trouvant la carte postale. Ce coup de chance ne peut être qu’un piège. Et effectivement, Dieu s’amuse bien dans cet épisode : il punit d’abord Herr Starr qui lui ment à propos de son fils – en lui faisant bouffer l’entre-jambe par un chien, décidément, Herr Starr va finir par ne plus rien avoir à force, le pauvre ! – puis s’éclate à provoquer une petite explosion nucléaire lui-même en plein milieu du désert.
Même si Tulip parvient à faire demi-tour, c’est quand même trop tard : l’avion est dans le souffle de l’explosion et prend pas mal de dégâts, ce qui fait que la porte de celui-ci s’ouvre. C’est suffisant pour que Jesse se retrouve aspiré hors de l’avion. Oh, Cassidy essaie bien de le retenir, malgré un bras qui s’enflamme au soleil (une jolie idée, je trouve), mais Jesse lui fait ses adieux, en demandant à ce que Tulip lise la lettre qu’il lui a écrite et qu’elle n’a effectivement pas lu. Non seulement, Jesse fait ses adieux, mais il ordonne aussi à Cassidy de lâcher son bras – et personne ne résiste aux ordres de Genesis, à part le Saint des Tueurs.
Et c’est ainsi qu’on en revient à ce qu’on nous avait annoncé en début de saison : la mort de Jesse en Australie, alors qu’il tombe du ciel. Pour la deuxième semaine consécutive, on termine donc avec comme cliffhanger le personnage principal qui est mort. Mais bon, il reste assez d’épisode pour se dire que ça ne va pas durer cette mort, de toute manière.
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Merci pour cette récap car j’avais déjà oublié l’explosion nucléaire et le chien qui bouffait l’entrejambe de Herr Starr ,du coup dans l’épisode de cette semaine, je me suis demandé d’où ça sortait ! 😀
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Ah je vois que toi aussi t’as dû trouver l’épisode long pour en oublier les éléments de fin ! De rien, du coup 🙂
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Non, j’ai super aimé l’épisode pourtant mais ça, c’est passé à la trappe dans ma mémoire !
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Même conclusion que sur l’autre épisode alors : c’est bien de regarder 70 séries… mais on oublie des choses importantes :’)
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Ça c’est bien vrai et en ce qui me concerne, ce n’est pas 70 séries mais bien plus 😀 Mais je me rends compte que sur les séries qui me tiennent vraiment à coeur, je suis plus attentive.
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Je crois que je n’en ai vu qu’une cinquantaine cette saison, mais j’ai regardé plus d’épisodes… 😂
Pareil, évidemment !
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