Twisted Metal – S02E05 – ONURMRK – 19/20

Il me manque l’incroyable bande-son de la série et peut-être une plongée plus rapide dans l’action en début d’épisode pour aller mettre un 20/20 à cet épisode, mais bordel, la fin m’a tellement accroché à l’écran ! C’est un épisode qui démarre un peu lentement, révèle toute la richesse de l’univers de la série, tous ses personnages de plus en plus nombreux et qui, ensuite, part à 100 à l’heure. Sans jamais le regretter.

Spoilers

Le jour du tournoi est arrivé et tous les participants se réunissent.

You think she knows it’s a flare gun ?

C’est le jour du tournoi et nos héros se rendent évidemment sur place pour mieux retrouver quelques visages connus et en découvrir d’autres. Chaque challenger a son look bien badass et digne d’un jeu vidéo. J’adore ce début d’épisode qui fait le point sur chacun d’entre eux avec un peu de zoom bien sentis. Bien sûr, on termine par Mayhem qui est une sacrée débutante. Je ne doute pas qu’elle sera d’ici la fin de saison une adversaire redoutable et probablement défigurée comme la moitié des participants. Non ?

En attendant, elle sympathise avec les participants – notamment une femme pleine de piqures d’insectes venant de Floride – en les montant les uns contre les autres à coup de ruse simple comme tout : « eh, tu sais ce que bidule dit sur toi ? ». Bim, ça suffit et c’est efficace. Il en fallait peu. C’est tout à fait le genre de personnage que j’espérais qu’elle soit quand j’ai compris qu’elle allait rester et avoir un impact dans la saison, alors je suis heureux.

En parallèle John et Quiet recroisent de vieilles connaissances et apprennent la réincarnation du Preacher dans un bébé qui mord. De son côté, Dollface entre dans un jeu de séduction improbable et en même temps ô combien prévisible avec l’homme-roue de l’épisode 3, Axel. Son but est d’éloigner la compétition – en tout cas, officiellement, c’est ça. Et bien sûr, Stu et Sweet Tooth débarquent eux aussi. Ce dernier est ravi d’apercevoir John et Quiet, venant aussitôt leur parler. De manière si improbable, Stu découvre parmi les participants que Mike est encore en vie. WTF ? Il me semblait pourtant que Mike était mort… mais non. Il a survécu à l’attaque de Sweet Tooth.

Les retrouvailles ne sont pas si sympathiques pourtant : Stu découvre que Mike a un nouveau partenaire, Dave. Ce dernier fait partie des bouchers qui voulaient le bouffer, mais il est assez stupide pour s’être fait manipuler par sa victime. Ainsi donc, il a juré ne plus jamais manger de viande humaine depuis. Mike se demande tout de même comment Stu a survécu et s’est éloigné de Sweet Tooth.

Il obtient vite sa réponse et désespère de voir Stu heureux d’avoir massacré un tas de gens la veille. Croiser à nouveau Sweet Tooth ne fait pas plaisir à Mike, mais pour Sweet Tooth, ce qui ne fait pas plaisir, c’est de croiser à nouveau Mr. Grimm. Ah. Ce dernier appelle notre clown préféré Marcus, ce qui le met en rogne. AH. J’ai tellement envie d’en savoir plus (et Stu aussi d’ailleurs), mais il n’y a le temps ni dans cet épisode (25 minutes, c’est tout ?), ni dans la saison… Il y a tant de personnages l’air de rien dans cette série. En cinq épisodes, ils ont déjà dressé une belle galerie avec plein de dynamiques et de gags installés.

Et ce n’est pas fini : Mayhem réunit les informations sur tous les participants. Elle nous les présente un à un (mais si rapidement que n’ai pas pris de notes, j’avoue) avant d’annoncer à Dollface, John et Quiet qu’elle n’est pas avec eux. Elle aussi a son vœu à faire exaucer. Si Quiet comprend bien que Mayhem ne veut pas participer avec eux, elle est tout de même inquiète pour elle et prend le temps d’aller lui parler pour lui prodiguer quelques conseils. Bon, ce n’est pas comme si Mayhem allait les écouter de toute manière. Elle est trop occupée à se préparer pour sa course où elle veut sûrement se faire celui qui l’a menacé (je vous laisse voir par verbe remplacer « faire » selon votre sensibilité, je crois que tout est possible à ce stade !).

Et ce n’est toujours pas fini, en plus. Il reste une dernière participante qui n’a pas encore fait son entrée dans la course : Raven. La version sexy de saison 2, évidemment. Elle est énervée de voir John venir là après s’être échappé de New San Francisco pour ne pas participer… mais comprend qu’elle ne fait pas le poids face à Quiet. AHA.

C’est le moment où l’organisateur de la course arrive. Il faut lui laisser le temps de faire son entrée (un très bon gag), mais c’est ensuite hyper rapide. Les règles sont simples : la première étape du tournoi consiste à livrer un paquet (qu’il faut absolument prendre donc) à Tournament City. C’est plus ou moins en ligne droite et la seule règle qu’il reste est « ne pas mourir ». C’est bien tout le problème : ils sont tous armés jusqu’aux dents.

Quiet a réglé le problème Mayhem a sa façon, en trafiquant la voiture pour qu’elle ne puisse pas partir – mais elle finit par prendre la voiture d’un mort dès la ligne de départ. Elle peut suivre la couse à distance donc. La course ? Elle est incroyable à suivre et montre à quel point le jeu vidéo était encore pire qu’une course de Mario Kart. Franchement, ça tire dans tous les sens, ça explose de tous les côtés et Quiet et John trouvent encore le temps de se draguer pendant que certains s’entretuent sur le terrain. Et il y a pire : les paquets à transporter sont eux aussi de vrais pièges pour les livreurs : s’ils sont trop abîmés, ils attirent sur eux des têtes chercheuses dotées de bombes. Bref, ça ne donne pas envie.

Et alors que j’étais à fond dans l’action, avec le plaisir de voir la tête de Sweet Tooth en feu, la série me fait la pire des surprises : elle s’achève sur un cliffhanger pour cet épisode ? J’étais sûr et certain que j’allais voir la fin de la course dans cet épisode. Ce n’est pas le putain de cas. Oh bordel, ça va être dur d’attendre la semaine prochaine et dur de me replonger dedans aussi : grosso modo, l’épisode se termine avec un choix radical de John. Il décide de faire demi-tour pour venir en aide à Mayhem quand lui et Quiet se rendent compte qu’elle est dans la course et possiblement en difficultés pour s’en sortir en vie. J’ai aimé voir Quiet lutter pour ne pas faire demi-tour et John prendre la décision de faire demi-tour malgré tout.

La toute fin les voit rouler à contre-sens de la course et wow. Cet épisode était court, mais il est passé encore plus vite tellement la course était bourrée en adrénaline. Et tellement il se passait trop de choses pour tout raconter. Ma critique est ainsi un peu plus courte que d’habitude, m’enfin, comme elles sont toujours trop longues quoiqu’il arrive, celle-ci ne déroge pas non plus à la règle, je vous rassure, j’en ai conscience. Bref, dans tous les cas, Twisted Metal, ça se vit à 100 à l’heure.

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