Daredevil – S03E04 – Blindsided – 15/20

C’est un bon épisode, mais vraiment, je n’arrive pas à me focaliser sur autre chose que le schéma hyper prévisible de Netflix qui avait sur les séries Marvel un véritable cahier des charges non officiels. Et l’épisode 4, c’est celui de trop dans un visionnage de bingewatch, celui sur lequel on commence à se dire « et si j’allais me coucher ? ». Par conséquent, ça part en vrille et le cliffhanger donne envie de rester, histoire de redonner du pep’s à sa nuit de visionnage. Le pire dans tout ça ? Force est de reconnaître que ça marche…

Spoilers 

Voilà un titre d’épisode qu’il fallait oser dans cette série. L’épisode commence par une fouille pas si méthodique et pas si logique de la chambre de Fisk. Soit. Il se laisse faire, trouvant Dex un peu ridicule, je pense. Moi aussi. Ce n’est pas le pire agent, après : Ray commence à être un peu chiant aussi. Sa femme passe lui dire qu’elle est inquiète pour lui, que leur fils ne dort plus et que bon, il va se réfugier chez sa tante en attendant que tout ça se tasse. Bien sûr, Ray et Dex sont super potes : le premier prévient le deuxième des éléments d’enquête qu’il ne devrait pas lui confier, sans se douter pour autant que le second s’amuse à torturer Fisk à la moindre occasion – notamment en croquant dans son burger avant de lui apporter.

En fin d’épisode, les deux personnages ont toutefois un échange histoire d’apporter un peu de contenu à leur relation… mais je n’accroche pas du tout.

Matt est enfin de retour chez lui. Il en profite pour sentir le parfum de Karen, même si ce n’est pas dit comme ça, puis se fringue à merveille avec son petit costard cravate habituel. Episode 4 d’une série Netflix, retour à la routine avant que ça ne parte en couilles. Les classiques. Il fait tout ça pour ensuite se faire passer pour Foggy à la prison. Je ne suis pas sûr de bien comprendre ce qu’il cherche dans la prison, mais il trouve évidemment des emmerdes.

Il se fait emmener à l’infirmerie où un infirmier de la prison semble en vouloir sa vie – et pour cause, il est payé par Fisk. Comme toujours, Fisk voit tout et a trop de pouvoir. J’aimerais bien qu’on me dise comment il a accès, depuis sa cellule de luxe, à la caméra de surveillance de la prison. Il y arrive en tout cas et peut ainsi parler à Matt.

C’est l’épisode 4 et comme promis, ça part en couilles : Matt se débarrasse de l’infirmier, mais Fisk lui envoie ensuite d’autres détenus de la prison. La scène d’action reprend les codes habituels, avec un travelling dans la prison et un combat vraiment bien foutu. Matt se débarrasse des détenus, puis des gardiens avec matraques. Il finit tout de même par être aidé par deux prisonniers, parce que tout le monde n’est pas fan de Fisk. Il obtient même un nom sur lequel se renseigner avant d’être escorté vers la sortie. C’est une jolie scène avec là encore un travelling au milieu d’une véritable insurrection en pleine prison. Tout est bien qui finit bien ?

Non, on vous a dit que c’était l’épisode 4, suivez un peu. Il faut le cliffhanger pour convaincre d’enchaîner les épisodes : Matt est enfermé dans un taxi dont le chauffeur saute en cours de route. Et le taxi finit à la flotte.

Pendant ce temps, Foggy est encore plus stressé que dans l’épisode précédent. Voir Matt devrait le rassurer, mais ce n’est pas le cas : il a peur de Fisk comme jamais. Sa copine a alors l’idée de merde parfaite pour le sauver. Il n’a qu’à devenir un personnage public de première envergure pour éviter qu’on ne l’élimine : difficile de tuer discrètement quand on est célèbre.

Sans la moindre surprise en attendant, Foggy se rend au journal pour parler à Karen. Il suffit d’une minute pour qu’elle découvre qu’il est encore en vie. Comme elle se sait en danger, elle se balade ensuite pour le reste de l’épisode avec un flingue dont elle se sert pour faire fuir de potentiels agresseurs, mais elle est surtout bien flippante. Elle force pour avoir de nouveaux noms sur son enquête, et ça la mène sur la piste de Felix Manning. Orphan Black ?

En parallèle, Foggy lance officiellement sa campagne pour être procureur. C’est une activité comme une autre pour le personnage, ma foi.

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Daredevil – S03E03 – No Good Deed – 15/20

Sans trop de surprise, cet épisode commence à faire du lien entre les différentes intrigues, en s’assurant de continuer à éviter d’en faire trop pour garder des munitions par la suite. À la place, les scénaristes rusent pour occuper du temps d’écran. Je m’y attendais, ça n’en reste pas moins désagréable. Heureusement qu’il y a de bonnes scènes d’action pour maintenir éveillé (et encore, on est loin de ce qui a fait la superbe de la série).

Spoilers 

Fisk libéré par le FBI ? Ma foi, ça n’a rien de surprenant, mais tout le casting va être bien surpris. Il est libéré, mais a des menottes quand même, hein, faut pas abuser. Il s’inquiète encore et toujours pour Vanessa alors qu’il est escorté dans un hôtel. Plus qu’une libération, il est dans une prison haut de gamme : il n’a pas le droit de sortir de la suite de luxe o on le confine. Le confinement avant l’heure, yay.

Malheureusement pour lui, tout ne se passe comme il le souhaite : Fisk découvre que Ray peut s’énerver quand on le pousse à bout, mais aussi que Vanessa a disparu. Qui s‘en fout ? Pardon, je recommence à être méchant avec le méchant. Je suis plus méchant que le méchant, oups ! Pas de quoi s’inquiéter cependant : Fisk s’inquiète que les albanais mettent la main sur elle, mais en fait il sait rapidement où elle est et demande juste qu’on lui trouve un lieu plus sûr.

On retrouve Karen en plein dans un dîner entre intellectuels journalistes où on essaie, je crois, de la caser. Le dîner tourne court cependant : ils apprennent la libération sous condition de Fisk et ça les inquiète énormément. Karen est aussitôt sur le coup, ratant de très peu Matt au passage (un Matt poursuivi par le souvenir de Fisk qui le hante et menace Karen). Ray la remet vite en place : Fisk n’est pas libéré, il est toujours en prison, même si sa prison est un appartement hautement sécurisé à 20 millions de dollars et que ça ne plaît pas à Karen. Soit.

Pendant ce temps, on découvre que Foggy fait des cauchemars depuis la disparition de Matt. Sans déconner. Les scénaristes ne savent pas quoi faire de lui. Il finit par découvrir la libération de Fisk lui aussi et cherche aussitôt à trouver des appuis politiques (en vain) pour faire réenfermer Fisk dans la prison qu’il mérite. Karen est plus efficace que lui à comprendre bien vite ce qu’il manigance. Elle est aidée : il est derrière l’agression sur laquelle elle enquêtait déjà. Ca tombe bien.

Je suis assez fasciné, en tout cas, par la capacité des scénaristes à combler avec du vide dans cet épisode encore : pendant plus de la moitié de l’épisode, on voit simplement Matt errer dans la rue et le hall du bâtiment où Fisk est prisonnier, à chercher un moyen de le rejoindre. Pour justifier que ça dure si longtemps, on le voit surtout dialoguer avec une hallucination de Fisk et vraiment, quel moyen de ne rien raconter ! On sait déjà qu’il le déteste, on sait déjà quel genre de méchant est Fisk. Il parle tout le temps et c’est le plus souvent pour ne rien dire malheureusement.

Bon, Matt finit par croiser aussi un agent qui n’est pas Ray mais a son importance depuis deux épisodes. Il s’appelle Dex et est chargé de surveiller de près Fisk. Le pauvre. Pour pouvoir continuer de bosser, il doit aussi voir un psy à qui il raconte vite fait sa vie… Avant d’aller stalker une jeune femme. J’ai dû rater une info.

Dans tout ça, Matt ne trouve pas tout de suite de chemin pour atteindre Fisk. Il finit par s’introduire dans l’immeuble en passant par le parking. Il interroge un des avocats de Fisk, obtient quelques informations et on se retrouve vite face à une très bonne scène d’action où il met KO tous les agents du FBI chargés de la sécurité de l’immeuble. Et bien sûr, il y a toujours l’hallucination de Fisk pour le pousser à libérer son démon, alors qu’il ne veut pas.

Blessé, Matt rentre finalement chez lui – enfin à l’orphelinat où Maggie le soigne – alors que… Il était sur place, les agents sont KO, monte à l’étage, non ? Eh bien, non. À la place de ça, Matt décide de se montrer à Foggy pour lui dire de se mettre à l’abri de Fisk – et de mettre Karen à l’abri aussi. Est-ce qu’il connaît vraiment ses potes ? Bien sûr que Foggy ne compte pas faire ce qu’on lui dit. Et encore, Foggy le fera certainement, mais pas Karen. En attendant, Matt lui vole son portefeuille et Fisk apprend le retour du démon d’Hell’s Kitchen suite à l’agression dans le parking… Et c’est déjà la fin de l’épisode.

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Daredevil – S03E02 – Please – 14/20

Que la série est bavarde ! On oublie les défauts avec le temps, pour n’en garder que ce qu’on adore en tête, mais ça revient vite une fois mis devant un épisode. Le schéma Netflix était incroyable à ses débuts, il est vite devenu épuisant. On a donc plein de monologues dans cet épisode qui traîne parce que de toute manière, il faut attendre le quatrième épisode pour que la saison soit vraiment lancée.

Spoilers 

Matt se cache toujours à l’orphelinat, malgré ses nouvelles activités nocturnes qui viennent de reprendre. Il s’est fait défoncer la veille, la sœur Maggie lui conseille donc de prendre plus de temps pour se remettre s’il tient à la vie. Pas de surprise, en vrai. Comme on ne perdait pas assez de temps comme ça dans le premier épisode, la série propose aussi un énième détour par le passé. Un flashback nous montre donc Matt être guidé par un prêtre quand il est jeune. Il lui conseille de mieux écouter pour entendre Dieu. Su-per.

De retour dans le présent, Matt se rend dans l’Eglise de ce même prêtre pour papoter avec lui et, vraiment, ce n’est pas dingue comme intrigue. Je le préfère en Daredevil : il n’a plus de costume, mais il a toujours son bandana pour agir. Il mène dans cet épisode une enquête pour retrouver les agresseurs de l’épisode précédent, se servant de son nez fin pour cela. Il remonte la piste assez vite, histoire qu’on puisse nous proposer une scène d’action. Il faut bien dire ce qui est : les scènes d’action, putain, c’est ce qui me manque le plus !

En début d’épisode, nous voyons l’agent Ray mener une perquisition, clairement sous le bon conseil de Wilson Fisk. C’est une vraie réussite : il est applaudi par tous ses collègues, très fier de sa bonne prise. À l’inverse, Fisk passe une mauvaise journée en prison : on tente de l’assassiner. Bien fait ? Le truc, c’est que ça n’arrange pas Ray : il compte plutôt continuer à cuisiner Fisk et ça ne plaît pas à sa supérieure. Elle finit par céder face à ses bons arguments.

Ray peut donc retourner à la prison pour convaincre Fisk de lui donner davantage d’informations. Le deal est assez caricatural : bien sûr que Fisk accepte, bien sûr que Ray est complètement manipulé. On le voit bien trop facilement, et pourtant, il se défonce autant que possible pour venir en aide à Fisk. Il se débrouille même pour que celui-ci soit transféré. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?

On a droit au passage à un énième monologue de Fisk (sur l’amour, en plus ?) qui me rappelle pourquoi je ne l’aime pas, et ça se termine par une explosion et des hommes armés qui tirent dans tous les sens. Un transfert de prisonnier dans une série, quoi. La scène parvient à créer quelques angoisses quand Fisk est pris au piège dans le fourgon blindé de la police et que les hommes qui ne lui veulent pas du bien débarquent… mais ça finit en queue de poisson.

Pendant ce temps, Karen continue son travail de journaliste au grand cœur. On la voit négocier la possibilité de faire un papier sur des résidents de logements qui se retrouvent tous avec des problèmes cardiaques. Son boss (rédacteur en chef) n’est pas trop pour. Oh, elle me manquait cette actrice – même si à mes yeux, elle sera toujours Jess de True Blood.

Comme elle ne peut pas faire le papier qu’elle aimerait faire, elle en couvre un autre qui l’amène à l’hôpital. Le cas qu’elle couvre ? Une énième agression en ville… La voilà en tout cas qui se lance dans un monologue sur sa famille avec la femme d’une des victimes, avant de découvrir qu’un justicier sorti de nulle part est justement intervenu.

On avait assez peu vu Foggy dans l’épisode précédent et, en vrai, il est toujours pas mal aux abonnés absents dans celui-ci. Il a une scène un peu plus familiale, mais on dirait bien que les scénaristes ne savent pas comment justifier son salaire. Il se confie donc sur ses rêves d’ouvrir un cabinet avec Matt avant que Karen ne débarque une fois de plus de nulle part dans sa vie avec la certitude que Matt est en vie. Il refuse de la croire, bien sûr.

Elle a pourtant raison. Elle aurait d’ailleurs mieux fait de rester à l’hôpital pour le prouver : Matt s’y rend pour parler à la femme de la victime. Et c’est là qu’il entend en fin d’épisode qu’il y a eu plusieurs blessés par balle en ville et que Fisk a été libéré par le FBI.

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Daredevil – S03E01 – Resurrection – 15/20

Je sais bien qu’il se passe plein de choses dans cet épisode, mais quand on en arrive à la fin, j’ai quand même l’impression qu’il ne s’est rien passé – cela bouge       assez peu. Plus qu’une résurrection, c’est une réintroduction à l’univers. Elle est plutôt efficace, mais ça ne casse pas trois pattes à un canard. Le schéma Netflix ne me manquait pas. Matt, si.

Spoilers 

Matt est retrouvé par un type alors qu’il avait été laissé pour mort. Il demande à être conduit auprès d’un prêtre qu’il connaît – et on le retrouve à l’orphelinat où des nonnes s’occupent de lui. Il est encore en plein deuil d’Elektra et j’avoue que les flashbacks rouvrent une blessure en moi aussi. « This is what living feels like », « I can’t see anything », le générique. Bordel. Y a des blessures qu’on oublie avec le temps, c’est donc vrai. Le truc, c’est que le temps n’a que peu d’effets sur Mark : il était inconscient et Elektra lui manque, même si elle est morte il y a des mois et même s’il est là depuis des semaines.

La scène post-générique réintroduit vraiment son histoire, c’est amusant : son pouvoir, son passé avec Elektra, son absence d’objectif dans la vie. Et c’est fou comme ce premier épisode est chargé en flashback pour nous rappeler les saisons précédentes. J’ai presque l’impression que cela a été écrit comme un nouveau pilot, avec une réintroduction progressive de tout l’univers. J’ai bien fait d’attendre plusieurs années, finalement, tout est fait pour que ça ne pose pas de problème. Matt est en effet viré de l’orphelinat et aussitôt on nous réintroduit Karen.

Dans l’entre saison, il ne s’est pas passé grand-chose pour Karen : elle revient chez Matt pour qu’on nous montre, en flashback, qu’il lui a révélé son identité secrète et qu’ils ont eu le temps d’en parler longuement. Elle se sent humiliée par les pouvoirs de Matt qui lui permette de la percer à jour comme personne d’autre n’en est capable, et je trouve ça plutôt cool.

Dans le présent, Karen a besoin d’un avocat. Elle est journaliste et ne sait pas comment convaincre le proprio de Matt de le garder. Elle a continué de payer les factures, mais il faut pourtant se rendre à l’évidence : Matt est mort. Elle n’y parvient pas et se sert du meilleur ami de celui-ci, Foggy, pour continuer de payer les loyers.

Matt va mieux, mais pas encore au point de quitter l’orphelinat. Il quitte l’infirmerie et est installé dans ce qui doit être un sous-sol. Il y est bien : il a un fauteuil roulant, de quoi vivre et de quoi lire la Bible en braille, parce que pourquoi pas. Je n’accroche pas trop à la bonne sœur qui s’occupe de lui pour l’instant. Elle semble uniquement là pour lui donner la réplique et le pousser à faire des monologues qui font déjà perdre du temps. J’avais oublié à quel point la série était lente. Netflix, yay.

Allez, Matt rejette quand même Dieu face à la bonne sœur qui le prend mal et on peut enchaîner sur autre chose.

Je suis vraiment bloqué sur la sœur Maggie : j’ai tellement l’impression de l’avoir vue ailleurs il y a peu et pourtant, je ne trouve pas sur sa page Google. Bref. Sans trop de surprise, on a droit ensuite au classique montage des séries Marvel, avec le super-héros qui se remet au sport et s’entraîne. Le montage est sympa, en vrai, ça finit sur la scène où il est torse nu à s’entraîner contre un homme qui n’apprécie pas de devoir frapper un aveugle, mais lui met la pâté quand même.

Bref, Matt n’est pas encore tout à fait remis de ses blessures. Ses pouvoirs lui reviennent peu à peu, ça ne va pas assez vite pour lui et, il faut bien le dire, ça ne va pas assez vite pour moi non plus. Après, quel plaisir de retrouver cet acteur et ce personnage en vrai.

Il reprend assez vite ses activités de justicier, mais il n’est pas encore tout à fait en état de le faire : il sauve certes un couple d’une agression, mais il se fait dégommer au passage.

S’il y en a bien un qui ne me manquait pas dans cette longue absence, c’est Fisk. Bon, bien sûr, il n’a pas été si absent parce qu’on l’a retrouvé avant Matt dans les séries Marvel de Disney +. Je n’ai jamais adhéré à ce méchant et je doute que cette saison 3, qui le voit encore avec trop de pouvoir depuis sa prison, n’y change grand-chose.

Loin de tout ça, on retrouve aussi un couple en grande difficulté financière, mais qui organise tout de même une fête. Est-ce qu’on est supposé les connaître ? Je ne me souviens pas d’eux du tout : c’est une famille d’origine hindi je pense ; avec un papa tout inquiet de ses problèmes financiers qui cherchent comment régler une histoire un peu glauque. Sa solution implique un flingue et un entretien avec une agent spéciale du FBI – sa supérieure. Il lui demande une promotion, en vain, malgré trois ans et demi sans augmentation. Ray, c’est son nom, ne peut être promu parce qu’il a des problèmes financiers et qu’il est donc un risque.

Sans trop de surprise, on lui confie des dossiers pour qu’il continue de faire ses preuves. C’est ainsi qu’il se retrouve en prison pour un entretien avec Fisk – qui demande à passer un marché.

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