Les enfants sont rois – S01E01 – La disparition – 14/20

Honnêtement, lisez le livre, il est mieux que la série. Ce n’est pas un échec cette série, mais elle a un aspect téléfilm parfois, qui m’a perturbé. Autant j’ai dévoré le livre, autant la série me donne moins envie d’enchaîner les épisodes… alors que bon, c’est le cas d’habitude quand j’aime vraiment une série. Je suis déçu ; je crois que j’en attendais trop simplement.

Spoilers

Kimmy Diore est enlevée.


Nos vidéos font entre 5 et 25 milles vues donc oui c’est possible.

Bon, ça commence un peu mal tout ça : j’aime beaucoup le casting qui n’est fait que de têtes déjà plus que vus au cinéma, mais franchement, il manque un petit quelque chose pour que je sois convaincu. Les premières scènes nous en montrent déjà beaucoup par rapport à mon souvenir du livre : on a directement les images du kidnapping.

On sait immédiatement ce qu’il en est : la première scène nous montre qu’elle est youtubeuse, la deuxième qu’elle joue avec son frère, la troisième qu’elle est kidnappée. Il n’y a plus qu’à comprendre qui est derrière tout ça. Je crois que j’aurais préféré que ce soit un film, tout de même, et je m’inquiète un peu de ce que donnera la deuxième partie du livre au passage.

Bon, la petite est kidnappée et bim, la police intervient. Assez vite, notre détective comprend que c’est un cas un peu particulier qui l’attend : Mélanie Diore, la maman, est une influenceuse à succès. D’accord, la détective n’y connaît rien à Youtube, mais elle sait vite que les médias pourraient débarquer et lui gâcher son enquête. Les voisins ont tous le portable à la main, Mélanie sauve les apparences comme elle peut, mais elle ment à la police – sans qu’on ne sache la nature de son mensonge – et son impact pour le moment. Ce qui est bien, c’est que j’ai oublié le roman moi aussi.

L’enquête commence par la proximité de la petite fille, même si avec autant de suspects, c’est difficile de savoir exactement ce qu’il en est. Les policiers enquêtent donc à l’école ; où une animatrice périscolaire avait décidé de signaler une possible maltraitance de la part de ses parents. Elise, c’est son nom, explique qu’elle s’inquiétait pour l’enfant qui travaille à la maison. Il faut dire quand même que la mère a deux appartements : un où vivre, un second, identique, où travailler.

Tout ça mène inévitablement au mensonge de Mélanie. Comment perdre du temps pour rien : le mari n’était pas à la maison comme sa femme l’expliquait ; il était en train de dormir dans sa voiture sur le parking d’un ancien centre commercial. Ben oui.

Bon, et la qualité de la série dans tout ça ? Je suis mitigé. Je sais que l’histoire m’a vraiment intéressé quand je l’ai lue, mais là, elle n’arrive pas à me passionner autant. Le côté enquête n’est pas rendu de la même manière – je crois que ça passait mieux avec les images dans ma tête. Qu’est-ce qu’il manque ? Peut-être du budget. C’est une bonne série, mais les images ont trop un côté téléfilm. Les looks, aussi, les personnages ont un look qui ne collent pas tout à fait ce que j’imaginais. Peut-être aussi que j’imaginais Melanie Diore plus jeune – attention, hein, j’aime bien l’actrice choisie quand même ; peut-être que le problème est justement que je connais tous les acteurs dans d’autres rôles et qu’ils n’arrivent pas totalement à me convaincre dans celui-ci.

Après, la série parvient tout de même à rendre un côté un peu angoissant avec les heures qui défilent – mais plutôt que de les laisser dans les répliques, ça aurait pu être bien de l’avoir à l’écrit. Après, India Hair est incroyable dans son rôle ; elle me tue à traquer le pédophile ou faire des blagues nazes. J’ai quand même l’impression qu’on développe beaucoup de sous-intrigues dans le simple but de proposer une série plutôt qu’un téléfilm – ou un film.

Chaque inspecteur a donc sa petite vie développée… mais ça n’est pas plus développée que ça dans le roman et la série n’apportera probablement pas grand-chose de plus. Le cliffhanger ? Mélanie reçoit un message du ravisseur avec un vocal de Kimmy… Mouais, y a des moments plus importants dans le roman pour faire guise de cliffhanger.

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Les enfants sont rois (S01)

De quoi ça parle ?

Salut les Happy Fans, cette série raconte l’histoire d’une disparition problématique : celle d’une petite fille nommée Kimmy Diore – l’enfant d’une influenceuse qui la mettait en scène sur les réseaux sociaux. Pour le meilleur et pour le pire. Je sais, le titre ne vend pas forcément ça. Les anglophones aussi le savent : ce n’est pas pour rien que le titre se traduit en The Disappearance of Kimmy Diore à l’internationale.

Ce que j’en attends…

C’est une série française, alors je ne sais pas trop quoi dire ici : c’est tout l’un ou tout l’autre en général. Parfois, c’est hyper réussi et génial, comme Dix pour Cent, parfois… Disons que la qualité n’est pas au rendez-vous. Pourquoi je regarde alors ?

Déjà, parce que c’est sur Disney + et que c’est facile d’avoir accès aux épisodes. C’est petit, je sais, mais ça a joué sur ma flemme post-maladie (à moins que je ne le sois encore ? Je ne sais pas trop). Ensuite, parce que je suis bon public et que j’ai bon espoir quand même de trouver parfois de bonnes séries un peu par hasard. Il n’y a pas exactement de hasard avec celle-ci cependant, ce serait mentir que de dire le contraire : Kimmy Diore, je connais déjà son histoire, parce que je l’ai dévorée il y a trois ans.

Les enfants sont rois – Delphine de Vigan

Salut les sériephiles, J’ai une fois de plus été à deux doigts d’oublier l’article du jour, mais ce serait mal me connaître de penser qu’il est possible pour moi de l’oublier totalement. Me voici donc ce soir pour vous parler d’un livre qui a fait des ravages ces dernières semaines parmi mes amis et –…

Eh oui, la série s’inspire d’un livre de Delphine de Vigan, Les enfants sont rois, qui était suffisamment prenant pour que je passe une nuit à le lire – et pour que j’en fasse un article à l’époque. D’ailleurs, on ne va pas se mentir, c’est aussi parce qu’il y a eu des lecteurs du blog pour dénicher cet article depuis une semaine que j’ai eu autant envie de commencer la série.

Est-ce qu’elle est aussi prenante que le livre ? Pas exactement. Mais tout de même, je n’allais pas ne pas regarder. Et du coup, c’est rare, mais je vais vous mettre la critique (pour le coup, il s’agit de critiques express, je ne détaille pas tout) de tous les épisodes en un coup ce soir, comme ça, c’est fait et ça évite que j’oublie de le faire comme avec la saison 5 de The Rookie par exemple. Eh oui.

Note moyenne de la saison : 15/20

9-1-1 – S08E05 – Masks – 17/20

Jackpot : un épisode d’Halloween qui ne fait pas du tout dans la demi-mesure pour conclure ma soirée d’Halloween, c’est exactement ce que j’espérais pour au moins profiter un peu de l’ambiance. Bien sûr, avec cette franchise, on en fait des caisses et des caisses, mais ce n’est pas grave du tout ; ça donne des moments marrants et d’autres bien plus dramatiques. On a ce que j’espérais, un petit shot d’adrénaline et beaucoup de costumes. Que demander de plus ?

Spoilers

Nos héros se préparent à fêter Halloween.


No. I don’t speak stupid.

La malédiction

Je voulais un vrai épisode d’Halloween pour ce soir et je ne regrette pas de terminer par celui-ci. La série a toujours su fournir de bons épisodes pour fêter la fin du mois d’octobre, et qu’est-ce que ça fait plaisir ! Une fois de plus, l’épisode ne fait pas dans la dentelle et y va très fort avec la célébration d’Halloween. On commence ainsi par une photo de famille en costumes (ou pas) et toute la caserne est vraiment déguisée pour l’occasion.

Cela n’a aucun sens d’ailleurs : il y a des toiles d’araignées sur un camion de pompiers, tout de même. Chimney s’amuse à fond avec les décorations alors qu’Eddie trouve un bon moyen de casser l’ambiance en parlant de Christopher qui ne trouve plus ça si cool de faire le tour du quartier pour récupérer des bonbons. J’aime bien l’idée que la série parle un peu du temps qui passe (vite) et des enfants qui changent.

Cela dit, tout ça nous éloigne du sujet de l’épisode : les pompiers font tout ce qu’ils peuvent pour que leur caserne hantée soit meilleure que celle qui avait été choisie l’année précédente. Bobby y tient : il veut que sa caserne soit la plus terrifiante. Et honnêtement, c’est le cas. Dans la vraie vie, personne n’y mettrait autant de budgets : les décors, les costumes… C’est tellement sympa. J’aurais aimé – non, pardon, j’aimerais encore – avoir une maison de l’horreur si réussie à portée de mains.

Tout le fun est finalement ruiné, cependant, quand Bucky ramène une poupée de momie qui s’avère finalement être un vrai corps. Athena est appelée pour gérer le coup, mais c’est trop tard : les enfants sont traumatisés de toute manière. Moi, j’ai bien ri.

La première intervention de l’épisode est inattendue, mais plutôt marrante, avec un papa qui s’amuse à se mettre une citrouille sur la tête – ou plutôt la tête dans une citrouille – pour faire marrer ses filles. Malheureusement, cette fois, il s’étouffe dans une citrouille à moitié pourrie. Il a une réaction allergique et est coincé dans la citrouille. Il manque de peu de mourir. Par chance, tout finit bien pour lui, avec les pompiers qui font ce qu’il faut pour le sauver.

L’intervention finit toutefois avec Buck qui se démonte l’épaule comme un bleu en glissant sur un bout de citrouille. C’était plutôt drôle, surtout avec sa réplique expliquant que les gens se blessent pour des raisons plus débiles qu’une tête dans une citrouille. En revanche, le débile semble être là Buck : il se met en tête qu’il est maudit et subit une véritable malédiction, parce qu’il s’éclate l’épaule gauche après avoir arraché malgré lui le bras gauche d’une vraie momie.

Difficile de ne pas réagir comme Tommy et Eddie qui se foutent de sa gueule, mais nous au moins, on est derrière un écran. Cela ne me viendrait pas à l’idée de me moquer d’un pote – ou de mon mec, dans le cas de Tommy ! – de cette manière en face de lui ? Ils sont assez odieux avec eux.

Buck n’en veut pas plus que ça à Tommy, cela dit, parce qu’il accepte qu’il continue de veiller sur lui, chez lui. C’est une intrigue un peu naze : entre Tommy qui dort sur le canapé (ne sont-ils pas en couple ?) et Buck qui passe sa nuit à faire des recherches sur Billy Boils, sa momie, bon, voilà hein. Au réveil, Buck a des énormes boutons sur le visage – exactement comme sur le visage de la momie lorsqu’elle était encore en vie.

Les boutons font on ne peut plus faux, mais ce n’est pas grave, l’intrigue est un peu fun. C’est du Halloween typique. Buck refuse de se faire examiner à l’hôpital, même quand il s’y trouve en fin d’épisode, mais il trouve un moyen de rompre la malédiction selon lui. C’est déjà ça : il parle sur la tombe du défunt, comprenant bien qu’il a vécu seul et que le plus important, c’est de partager des moments ensemble. Eh, ça donne envie d’être avec quelqu’un pour ce Halloween, mais bon, comme je disais en intro, je ne suis pas exactement fréquentable ce soir. Tant pis.

Karen & Hen

De manière surprenante, l’épisode commence par Karen qui reproche à Hen d’être encore absente pour une fête et un jour de congé. Effectivement, dans cette série, ils bossent toujours dur sans jamais prendre de vrais congés. Après, quand ils en prennent, c’est pour monter sur un bateau de croisière et on sait comment ça finit.

Ce qui est surprenant, c’est que Karen s’en plaigne maintenant après tant d’années. Ce n’est pas exactement nouveau. Le changement ? Il y a désormais Mara dans leur vie. Mais bon. Le problème, c’est qu’Hen n’obtient pas son congé : Bobby n’est pas forcément contre, mais il refuse de laisser un congé en même temps à Chimney et Hen. Ils décident donc de bosser tous les deux ce jour-là, parce que c’est plus juste comme ça.

Bon, ce n’est pas exactement la vision de Karen sur la question, mais bon, elle le fait bien sentir à Hen au moins, y compris en visio au moment de partir faire la chasse aux bonbons. Et elle a bien raison, je trouve : bien sûr que Hen rate des tas de choses dans la vie de ses enfants.

La nuit d’Halloween

S’il y a bien une chose que j’attends toujours avec les épisodes d’Halloween de cette série, ce sont les interventions une fois le soleil couché. Cette année, la série ne fait même pas semblant de ne pas le savoir : Maddie et Josh sont tous les deux dans l’attente de la nuit au centre d’appels, parce qu’ils savent très bien ce qui les attend – de quoi oublier, pour Maddie, qu’elle n’est pas avec Jee, d’ailleurs.

On a quelques interventions amusantes comme toujours, avec des gens déguisés, un allergique aux cacahuètes qui en mange et demande à Buck si lui aussi vu sa face, un principal excédé par les blagues de ses lycéens, des clowns entassés dans une voiture. Du grand classique. Ce qui est moins classique, c’est que le principal excédé finit par prendre en chasse les lycéennes qui lui ont jeté des œufs.

Cela finit par excéder Maddie, qui refuse toujours d’envoyer la police pour quelques blagues, puis par provoquer un accident. Et comme nous sommes dans 9-1-1, c’est un peu sans surprise que l’accident implique la famille d’Hen et Chimney. Denny réussit donc à pousser à temps les autres mais se prend la voiture en pleine face, étant alors coincé entre la voiture et la maison.

Le chauffeur est le principal du lycée qui meurt sur le coup. J’ai un peu de peine pour lui, parce qu’il a été poussé à bout tout de même. Difficile de ne pas le détester malgré tout, parce qu’il manque de tuer Denny. Ils y vont fort comme toujours dans la série. Je n’ai pas cru un seul instant que Denny allait mourir, mais l’arrêt cardiaque est flippant tout de même et dure bien trop longtemps.

Finalement, tout ce petit monde finit à l’hôpital. Hen culpabilise évidemment, mais Karen finit par assurer qu’elle ne lui en veut pas, même si elle n’a pas décroché son portable quand Denny s’est fait renverser. Au moins, les deux mamans ont réussi à sauver leur fils : Karen en donnant son sang, Hen en tentant l’impossible et en faisant plus que ce qu’il se fait habituellement dans ces cas-là. Et comme le résume Karen : « Merci mon dieu, tu travaillais ». Jolie manière de réconcilier le couple face à ce problème, tout de même.

La série fait aussi un peu de pédagogie avec cet épisode, évidemment : Athena se rend dans un lycée avant Halloween pour demander à tous les lycéens de ne pas faire de la merde. Il y en a deux qui ne l’écoutent pas et qui sont évidemment les lycéennes qui finissent par être chassées par le proviseur. Il n’en faut pas beaucoup plus pour faire la leçon à tous les ados qui regarderaient : Halloween, c’est censé être fun. Faire de la merde, ce n’est pas fun et ça peut avoir des conséquences graves. Athena force ainsi les ados à faire un exposé en classe… Ma foi, ça fonctionne pour l’épisode en vrai.

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NCIS – S22E03 – The Trouble with Hal – 17/20

L’équilibre idéal est trouvé avec cet épisode qui parvient à la fois à servir une enquête prévisible mais sympa, une petite touche d’Halloween (à la fois dans l’intrigue et la musique de l’épisode) ET des avancées sur l’ensemble des personnages. Rarement un épisode de NCIS ne m’a semblé avoir autant de contenu en fil rouge et de développement de toute l’équipe. Bref, c’est vraiment un épisode qui fait plaisir et on est sur un bon début de saison dans son ensemble.

Spoilers

Un militaire rentre chez lui pour mieux découvrir que sa maison est squattée.

C’est la nuit d’Halloween (bon, d’accord la soirée) et je suis malade, alors je crois qu’il n’y a rien de mieux que des épisodes d’Halloween pour supporter de voir tout le monde faire la fête et bouffer des bonbons quand je suis coincé au riz suite à une intoxication alimentaire. En plus, je crois que c’est genre la première fois que je vois un épisode d’Halloween le soir même d’Halloween. Bon, probablement pas… Mais peut-être quand même.

L’enquête

L’intrigue de la semaine est plutôt sympa avec une soirée surprise d’Halloween organisée pour un certain Hal, qui a disparu et qui vit dans la maison d’un marine désormais. Du moins, c’est ce que prétend l’homme en costume de Marine qui arrive dans la maison, provoquant une bagarre. Le truc, c’est que je ne sais pas si on peut faire confiance à ce Prescott, le militaire qui assure être dans sa maison, parce que son histoire est tout de même tirée par les cheveux.

En un mois, les squatteurs se seraient installés comme ça ? Bon, c’est le principe, je sais. Le truc, c’est qu’Hal n’est pas vraiment un squatteur : l’enquête révèle qu’il a bien loué la maison sur une application internet. Il y a enquête parce qu’il s’avère, bien sûr, qu’Hal est mort, tué à la hache. Cela fait une bonne intrigue, mais pas une intrigue d’Halloween en soi une fois qu’on s’éloigne du meurtre pour avoir une enquête plus classique.

C’est là qu’on se retrouve avec une famille de riches héritiers qui ont plusieurs maisons, dont trois servant en location. L’une d’entre elles s’avère alors être une maison hantée, histoire d’en revenir à Halloween un peu plus sérieusement. Je ne crois pas qu’on avait encore eu un épisode d’Halloween avec Parker et Jess, ça permet quelques conversations sur la peur (ou non) des fantômes.

L’enquête mène ensuite à une chasse au trésor : une vieille interview du grand-père de Prescott dans un magazine indique que sa famille a un trésor (ou est un trésor). Bien sûr, ça mène l’équipe dans la maison hantée, ce qui fait bien plaisir à Nick et Jess évidemment. C’est ridicule : on passe de Jess qui dirait que même si on la payait, elle n’irait pas dans une maison hantée à un moment où McGee et Parker la force à le faire. Vraiment, il y a beaucoup à dire sur le harcèlement dans cette série, même encore en 2024.

La maison hantée ? Des animaux empaillés, des poupées, vraiment, tout un attirail de film d’horreur. Je comprends mieux pourquoi tout le monde pense la maison hantée. Bref, ils y retrouvent la copine d’Hal, qui a trouvé entre temps le trésor et leur donne au passage le nom du meurtrier malgré elle. C’était donc le livreur et ça se devinait plutôt facilement.

Le trésor ? Comme le suggérait l’homme décédé depuis vingt ans avait bien un trésor sans prix dans un coffre : des souvenirs de famille, tout simplement. N’est-ce pas prévisible à souhait ?

Les personnages

Un étonnant fil rouge se déroule cette saison également, par rapport à l’épisode de fin de saison de l’an dernier et l’apparition de Parker. On nous fait du suspense autour de ça, mais ça ne m’intéresse pas plus que ça.

Il est plus intéressant d’avoir le retour de McGee sur sa frustration de ne pas avoir eu sa promotion – il en parle avec Parker et ment en disant qu’il s’en est remis alors qu’il finit l’épisode en faisant des recherches sur celui qui a eu le poste – ou de Jess et Jimmy sur leur relation. Ils assurent qu’ils ne se disputent pas et que tout va bien entre eux, mais on sent que ce n’est pas le cas. Avec Nick qui n’arrête pas de parler de leur couple tout le temps. J’ai aimé la scène où Jess clarifie un peu les choses avec Nick, même si j’aurais aimé que le fond de sa pensée soit vraiment plus claire. Pour ça, il faudrait qu’on sache exactement ce qui est dit entre elle et Jimmy, mais bon.

En parallèle de tout ça, Nick souhaite changer le bureau de Ducky en salle de gym et organise une pétition pour ça. Cela réveille tous les collègues qui se mettent à se demander à quoi pourrait servir le bureau. Pour l’instant, il sert d’archives aux dossiers de Ducky et de salle de méditation à Kasie, qui n’apprécie pas que ça puisse devenir une salle de gym. OK. Parker souhaite juste pouvoir y manger ses sandwichs, alors j’en doute.

Pauvre Nick, en plus, lui, il veut juste se remettre en forme et s’entraîner beaucoup parce qu’il a eu peur de mourir et souhaite donc être au top pour se remettre dans le jeu de l’amour. N’est-ce pas mignon ? Il finit par avoir ce qu’il veut grâce à Kasie : le bureau de Ducky devient le « Ducky’s », un nom simple trouvé par Jimmy. La pièce sert donc à chacun pour en faire ce qu’il souhaite : elle est divisée en plusieurs espaces permettant à chacun d’avoir la salle de pause qu’il souhaite. Je me demande si la série s’en servira vraiment, mais j’ai tendance à penser que oui. Ce sera mieux que le garage pour les réunions secrètes. Et c’est un hommage bien pensé, pile une saison après l’épisode sur sa mort.

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