Special Ops : Lioness – S01E03 – Bruise Like a Fist – 13/20

Après l’épisode précédent qui était une vraie bonne surprise, celui-ci a bien plus de mal à me convaincre. Ce n’était pas mauvais, mais ça n’avait rien de bien révolutionnaire non plus. Une partie des sous-intrigues est trop décousue du fil rouge pour l’instant et le fil rouge prend tout son temps à se dévoiler, donnant un épisode qui semble uniquement combler le temps en attendant l’action. C’est dommage.

Spoilers

Cruz reprend sa mission sous couverture, mais sans couverture pour cacher ses ecchymoses.


It was a compact car.

Il est plus que temps de me replonger dans la série avant d’avoir trop de retard. Après tout, je me réjouissais d’avoir de nouveau une série diffusée au rythme d’un épisode par semaine parce que j’ai moins de mal à les suivre avec assiduité… alors ce n’est pas pour tout de suite avoir du retard dedans !

La villa | Une couverture dure à maintenir | Nuit mouvementée | Des sous-intrigues déconnectées

La villa

Cet épisode commence dans le Maryland et on comprend assez vite que Cruz y effectue la suite de sa mission sous couverture. Si Joe l’a laissé une première fois sans le moindre filet de sécurité, ce n’est plus le cas désormais : elle lui donne au contraire un tas de conseils et d’ordre sur la manière de mener à bien son travail d’infiltration pour recueillir plein d’infos.

Il faut ensuite que Cruz jette son téléphone pour éviter qu’on ne puisse la lier à la CIA.

C’est très discret cette femme qui s’arrête sur un pont pour jeter son téléphone à l’eau. Heureusement, elle est un peu plus discrète que prévu parce qu’elle a beaucoup moins de cicatrices que la veille. C’est abusé, honnêtement, elle vient juste d’être torturée et avait un look bien plus catastrophique à la fin de l’épisode précédent.

Bon, bien sûr, elle arrive assez vite au lieu de rendez-vous qui s’avère être une énorme villa avec piscine. Pendant que les hommes de main vérifient toutes les infos possibles sur Zara, à commencer par sa plaque d’immatriculation, Cruz reprend donc son rôle de composition d’étudiante – ni en art, ni en Anglais – et découvre… un soap opéra, pour de vrai. Sincèrement, on nous présente les personnages de Nala, Malika, Nashwa, Kamal et Sami, et… Ils ont tous couché entre eux, en gros, et j’ai arrêté de suivre bien rapidement, parce que je n’arrivais déjà plus à me souvenir qui était qui.

L’essentiel de l’info était ailleurs : le fiancé de sa cible est en effet présent dans la villa, et je crois bien que c’est lui vraie cible de la CIA. Ou alors, c’est Kamal, son frère et son chaud lapin de la bande. Au choix. Cruz n’en sait rien de toute manière et elle a un autre problème à régler quand elle doit se mettre en bikini pour aller sur la plage, alors qu’elle a toujours le corps recouvert de blessures en tous genres.

Cela inquiète inévitablement ses nouveaux amis, qui insistent pour qu’elle puisse voir un médecin. Le but est double : s’ils prennent soin de Zara, ils souhaitent aussi savoir ce qui a bien pu lui arriver, parce que non, une ceinture de sécurité ne laisse pas de telles traces, c’est impossible.

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Une couverture dure à maintenir

Joe se confie de son côté à Nicole Kidman, pour lui dire qu’elle est surprise de voir que la femme qu’elles surveillent à présent a accès à beaucoup d’argent, ainsi qu’à de nombreux contacts aux USA. Assez vite, Nicole (qui n’a toujours pas de nom de personnage donné à l’écran après trois épisodes ???) s’inquiète du fait que Cruz pourrait être en train de se rendre les yeux fermés dans un piège. Joe reste confiante, tout de même. Même si leur opération venait à être compromise, elle est contente de savoir que sa recrue est aux États-Unis. C’est plus simple à gérer. Certes, mais ça ne règle pas le problème, ça.

Alors que Joe quitte le restaurant et que Nicole la remplace par un autre collaborateur, elle est rattrapée par un certain Kyle qui semble bien la connaître. Il sait qu’elle a une équipe et semble vouloir en savoir plus sur la localisation de celle-ci. J’avoue avoir eu du mal à suivre la scène, cependant : les deux personnages marchent dans la rue, la caméra est à l’épaule et ça donne presque la nausée cette affaire. Finalement, Joe accepte de venir en aide à l’homme, mais je n’ai pas bien compris pourquoi : il était suffisant et insupportable avec elle.

Une fois que c’est fait, Joe rejoint le reste de son équipe qui est dans une planque à surveiller comment se déroule la mission de Cruz dans une maison possédée par Qudrah Petrol (un méchant richissime). Cela inquiète Joe : ils ne peuvent pas l’appeler pour l’exfiltrer car les appels sont sur écoute, mais il faudrait pourtant l’exfiltrer car elle ne peut pas voir un médecin. Pour l’instant, Joe préfère envoyer trois de ses hommes à l’officier qui a besoin d’aide et attendre de voir comment la situation évolue.

Sans trop de surprise, le médecin identifie assez vite que Cruz n’était pas dans un accident de voiture. C’est assez évident que les blessures qu’elle a ne correspondent pas du tout, même moi, je le voyais sans avoir besoin de dire que c’était de la taille d’un poing. Bref. Cruz se retrouve à devoir improviser comme elle peut un nouveau mensonge pour sa couverture, et ça fonctionne plutôt bien : elle prétend vouloir se faire de nouveaux amis et commencer une nouvelle vie alors que son copain – ex-copain – aurait été arrêté la veille en Caroline du Nord.

Tout le monde semble se contenter de ce mensonge qu’elle donne au médecin, mais moi, je ne peux m’empêcher de penser que c’est une erreur d’inventer un tel mensonge. Ils sont forcément sur écoute, si le médecin ne répète pas tout lui-même à Qudrah Petrol : c’est rapide de vérifier si elle avait un copain et s’il est réellement arrêté, non ?

Je ne sais pas trop. Ce qui est sûr, c’est que Cruz a une nouvelle meilleure amie. Et ça tombe bien, parce qu’Aalyah a besoin d’une amie un peu plus digne de confiance que celles qu’elle a déjà. Il faut bien reconnaître que les trois qu’on nous présente dans cet épisode ont l’air d’être atroces avec elle, commentant tout ce qu’elle fait pour la critiquer – en particulier quand il s’agit de Zara. Bref, elles n’hésitent pas à lâcher Aalyah parce que Zara passe trop de temps avec le médecin.

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Nuit mouvementée

Cela nous offre l’occasion d’une scène interminable sur la plage entre Aalyah et Zara. On sent bien que la série veut qu’on s’attache à Aalyah, mais ce n’est pas encore le cas en ce qui me concerne. Et puis, on sait qu’on n’a pas intérêt puisque Cruz finira par la trahir. En attendant, eh bien, on a cette longue scène et un réveil nocturne peu agréable pour Cruz qui voit tous les amis d’Aalyah rentrer bien tard.

Réveillée, elle se rend dans la cuisine pour boire un peu d’eau, mais c’est clairement la pire des idées. C’est sans surprise qu’elle s’y fait accoster par un des mecs – la série aurait pu prendre le soin de mettre un peu plus de lumière tant qu’à faire – qui la drague très lourdement. Je dis drague, mais comprenez bien que c’est un euphémisme pour dire qu’il tente de l’embrasser sans son consentement et que le baiser est loin de lui suffire en plus.

Si j’ai bien vu et que j’ai bonne mémoire (deux grands « si »), il s’agit de Sami : loin de se contenter d’un non, il poursuit Cruz jusque dans sa chambre quand celle-ci lui met un coup dans la gorge pour l’arrêter quelques instants en lui coupant le souffle. Si le coup est efficace, je trouve qu’elle met une fois de plus sa couverture en danger en ce qui me concerne. En plus, on nous révèle que c’était particulièrement inutile : la maison est sous surveillance et il y a des gardes pour empêcher Sami de faire de la merde et d’aller violer Cruz dans sa chambre quand il le souhaite.

Bref, elle aurait pu simplement hurler et quelqu’un serait venu, probablement. La preuve ? Le lendemain matin, Sami est dégagé de la maison par le fiancé d’Aalyah, parce qu’il a besoin d’apprendre à grandir. Eh ben. C’est radical, de même que la décision de ce fiancé de se barrer de la villa ensuite pour se changer les idées. Il offre ainsi un voyage à Cruz, voyage qui lui fait prendre l’avion. Cela fait flipper Joe et le reste de son équipe, évidemment, parce qu’ils essaient de la suivre à la trace pour être toujours prêts à intervenir le plus vite possible. Leur boulot est toutefois simplifié par Cruz qui n’hésite pas à limite griller sa couverture… Je veux dire, désolé, mais lire le numéro de l’avion à voix haute, ça n’avait aucun sens et ça ne fait qu’indiquer qu’elle a un micro. Mais bon, ça permettra de la suivre pour l’épisode 4 au moins.

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Des sous-intrigues déconnectées

Autrement, la série continue de vouloir à tout prix que la vie de famille de Joe soit importante. C’est dommage, parce que Kate, sa fille, est insupportable. L’intrigue l’est tout autant, du coup : qu’est-ce qu’on en a foutre que son ado soit une ado ayant envie d’aller plus loin avec son copain ? J’ai bien ri de voir les règles établies par le père – les jeans doivent être mis, elle fait ce qu’elle veut de son t-shirt – mais qu’est-ce que c’était long de voir la gamine faire sa crise avec sa mère. Et puis, Joe n’est pas une mère exceptionnelle non plus, en vrai. Son comportement avec le copain ? Du grand n’importe quoi !

J’aime bien le côté vie de famille quand Joe rentre, mais j’ai quand même l’impression qu’ils forcent trop des intrigues qui n’ont rien à voir avec le reste de la série pour que ça fonctionne. Ok, c’est un lundi pour tout le monde, même son mari… mais avait-on besoin de tout ça pour que ce soit dit ? En plus, ça semble déconnecté de ce qu’on a vu dans l’épisode 2 pour le moment.

En parallèle du reste, nous suivons aussi l’intervention de Kyle qui a demandé à récupérer une partie de Lioness. On comprend assez vite qu’ils sont sur une intervention qui n’est pas exactement légale. Comme en plus, ça se fait en bordure du pays, j’imagine que ça ne dit rien qui vaille. La série n’a pas trop le temps de s’attarder dessus, de toute manière, alors c’est très rapidement mis en scène : Kyle et les deux agents de Lioness récupèrent un prisonnier qui était dans un fourgon de police.

Malgré tout, heureusement qu’ils étaient là pour protéger les policiers : sans eux, ils se seraient pris un camion, un vrai, dans la face. À la place, ce sont les méchants qui y ont droit. Le reste de l’opération se déroule plutôt bien, malgré quelques petits rebondissements pour faire sursauter tout le monde. Rien de grave, heureusement, juste quelques ennemis de plus à abattre.

Une fois que c’est fait, il n’y a plus qu’à détruire le véhicule qu’ils ont utilisé, mais aussi une grange qui était là et n’avait probablement rien demandé, la pauvre. J’imagine que le but était de nous montrer que Lioness peut faire plein d’autres choses et de mettre un peu d’action dans cet épisode, mais pour l’instant, j’ai du mal à comprendre où ça souhaite aller.

D’ailleurs, une dernière sous-intrigue de l’épisode consiste à suivre la morning routine de Nicole Kidman. Je ne comprends pas du tout ce que ça vient faire là, mais bon, elle a un mari qui connaît ses opérations et sa lutte contre Qudrah Petrol. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée de lui en parler pourtant ! Quant à Nicole Kidman, son rôle est complètement plat pour l’instant…

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Special Ops : Lioness – S01E02 – The Beating – 16/20

Est-ce que je vais finalement aimer la série ? C’est inattendu, mais ça en prend le chemin : en fait, tout est inattendu, même la construction de l’épisode qui est à contrepied de tout ce que j’imaginais de la série, y compris après avoir vu le premier épisode. Le début de celui-ci était long et m’a totalement pris par surprise avec une intrigue dont je cherchais l’utilité à long-terme… quand elle était faite pour le court-terme, histoire de mieux nous montrer différentes facettes d’un personnage en un seul épisode. Et bordel, toute la deuxième partie de l’épisode était intense, je ne m’y attendais pas.

Spoilers

Cruz découvre un peu plus son nouveau travail, tandis que nous, on découvre la vie de Joe.


Are you getting a divorce ?

Le premier épisode m’a plu principalement grâce à son rythme vif. J’espère que le deuxième sera capable de garder la cadence, car l’ensemble n’est pas assez solide pour me faire accrocher outre mesure. Le nom ne me dit rien qui vaille, en tout cas, et commencer par le générique ne m’inspire pas non plus. Cela dit, c’est bien, ça permet de passer en revue les personnages pour ne pas trop les oublier.

La famille de Joe | S.E.R.E | Banlieusarde

La famille de Joe

L’épisode commence là où je ne l’attendais pas du tout : aux États-Unis. Je pensais qu’on enchaînerait sur la suite de la mission de Cruz, mais non, le temps a passé entre les épisodes. Ainsi, Aaliyah est désormais à New-York après un détour par Paris et Joe connaît toute sa vie grâce aux échanges de SMS entre Aaliyah et « Zara ». Cette dernière a improvisé que son père ne voulait pas qu’elle soit sur les réseaux sociaux pour justifier de ne pas en avoir. Efficace.

Nicole Kidman, dont le rôle est encore flou, est impressionnée par sa réactivité et félicite Joe pour cette nouvelle recrue. Oui, Joe raconte tout ça à Nicole (mais qui es-tu Nicole ?), puisqu’elle semble être sa boss. Elle lui rend des comptes, mais demande aussi son autorisation pour faire vérifier une fois de plus la crédibilité de Cruz – pour vérifier si elle est parfaite dans ce rôle et ne risque rien.

Bien que flippée par ce qu’il s’est passé avec Isabel, on apprend toutefois que Joe se résout à prendre quelques risques : Cruz est dans la banlieue de New-York alors qu’Aaliyah y est. Cela ne plaît pas à Nicole. Une fois cette conversation terminée, les deux femmes peuvent parler d’autres choses que du boulot.

Il est donc temps d’apprendre un peu plus de choses sur la famille de Joe. Son mari s’appelle Neal ! Et il est au générique donc on va continuer de le voir, même si je me demande vraiment à quoi il va servir dans la série. Ses filles ? Joe assure qu’elles sont mignonnes, mais on nous montre l’une d’elle en train de se battre sur le terrain de son match de foot (je crois que c’était du foot et flemme d’aller revérifier, j’avoue). Voilà qui promet.

C’est vraiment contre toute attente que la série prend un virage à 180° en nous présentant à présent plus en détail le personnage de Neal. J’adore l’acteur, j’aime particulièrement le retrouver dans le rôle d’un chirurgien s’occupant d’enfants – ça me réconcilie avec l’annulation de Red Band Society j’imagine – mais… quel est le putain de rapport avec la série ?

On le suit très longuement en consultation à observer des radios puis à aller annoncer à des parents qu’une petite fille a une tumeur gigantesque dans le cerveau. Il propose grosso modo de lui retirer un œil comme traitement médical qui ne suffirait pas à la sauver et la laisserait dans une courte vie de douleur. Il annonce ensuite que la fille n’a que six mois à vivre sans opération, mais que c’est ce que lui ferait. Bref, le père en face, qui était très calme et rationnel jusque-là, s’excite d’un coup et fout un coup de poing au médecin, parce que eh, c’est bien d’être macho dans une série.

Neal le pardonne cependant, parce qu’il aurait fait exactement la même chose. Ah ben super. L’avantage, c’est qu’il se retrouve avec un cocard quand il va chercher sa fille qui en a un elle aussi. On apprend donc qu’elle s’est battue à cause d’une insulte raciste, qu’elle est exclue de l’école, qu’elle s’appelle Kate aussi (j’essaie de le retenir) et… Neal rentre chez lui avec toute sa petite famille.

C’est là que Joe peut retrouver son mari et l’écouter lui raconter une longue histoire pour ne pas répondre à sa question. Elle voulait savoir pourquoi il avait un œil au beurre noir et il lui explique toute une histoire sur la moitié de ses patients qui ne survivent pas et un ancien collègue qui ne supporte pas la moindre mort parmi ses patients. Tout ça est bien gentil, mais on est loin de la série d’espionnage qu’on nous vendait.

Et on ne s’en rapproche toujours pas quand Joe prend ensuite le temps d’aller faire la morale à Kate, en lui expliquant que son père a eu une dure journée. En vrai, je ne vais pas mentir : j’aime le personnage de Joe et j’aime sa manière d’élever sa gamine… mais je ne suis pas là pour ça. Après, la gamine fait semblant d’être compatissante envers son père pour s’éviter une punition qui dure trop longtemps.

Nous, pêle-mêle, on découvre que Neal et Joe préfèrent faire l’amour que répondre au téléphone, qu’ils ont souvent des urgences forçant les filles à être seules et que Kate n’est pas au courant du vrai travail de sa mère. Elle la pense traductrice et ne comprend pas trop pourquoi elle a besoin d’un flingue pour ça.

La famille de Joe | S.E.R.E | Banlieusarde

S.E.R.E

Pendant que Joe joue à la Desperate Housewives, Cruz s’ennuie ferme dans son appartement. Elle vit apparemment un nouveau confinement et elle le passe à s’entraîner et faire du sport dans un appartement dont elle ne peut sortir. Elle fait ensuite des insomnies, ce qui paraît peu crédible tout de même : comment c’est possible quand on a passé sa journée à faire du sport ?

Et comment c’est possible que son envie soit alors de sortir en pleine nuit pour faire du sport ? Oui, oui, elle se lance dans un jogging nocturne. Au cours de celui-ci, elle est suivie par une voiture, puis une autre débarque et hop, voilà Cruz qui est kidnappée. La situation serait franchement inquiétante si on ne savait pas déjà que Joe a demandé à ce qu’elle soit testée.

La voilà donc embarquée malgré elle et foutue dans un tonneau sur un bateau, puis aspergée au jet d’eau froide alors qu’elle est partiellement déshabillée. Et autant j’avais aimé la pudeur du premier épisode, autant celui-ci change radicalement de ton : on y voit Joe et Neal faire longuement l’amour, puis on enchaîne sur Cruz en train de se faire déshabiller par un jet d’eau, avec une culotte qui ne résiste pas au poids de l’eau.

Je comprends très bien la violence psychologique du truc qu’ils veulent mettre en scène, mais je trouve ça franchement dérangeant de nous le montrer avec autant de détails. Ce n’est que le début de sa torture, et je plains sincèrement le personnage : elle est laissée dans le froid à moitié nue, gazée et exposée ensuite à une lumière vive avec musique à fond.

Horrible nuit, quoi. Le lendemain, elle se réveille avec une autre alarme à fond et trouve de quoi s’habiller. Le soulagement est de courte durée : elle est aussitôt rejointe par ses kidnappeurs. Elle décide de se battre contre les trois hommes qui arrivent, comme si elle pouvait faire quoique ce soit.

Elle refuse de leur donner son nom, et ça permet d’enchaîner avec encore plus de torture. Euh, j’ai pas signé pour ça bordel ? Quel étrange changement de ton d’un coup. Malgré la torture, Cruz ne se laisse vraiment pas abattre et n’hésite pas à s’attaquer une fois de plus à un de ses agresseurs. Elle est impressionnante.

La série nous révèle alors ce qu’on savait déjà : tout ça est orchestré par Joe qui voulait tester son agent. Humph. Il est difficile de continuer d’adorer Joe quand on nous la présente si froide avec Cruz, franchement. Au moins, ça met en relief le début de l’épisode : il nous montrait le côté humain de Joe avant de nous la montrer plus froide que jamais… et je trouve que ça fonctionne super bien comme formule. Cela n’a rien de bien nouveau, mais c’est efficace.

Bref, revenons-en à la torture de Cruz. Joe lui rappelle les règles : survivre, s’évader, résister, s’échapper ; c’est a priori un truc qui existe vraiment. Joe explique que si elle a dû faire ça, c’est parce qu’elle a besoin de savoir combien de temps elle a pour venir la chercher avant qu’elle ne craque – si elle a un jour besoin de venir la chercher, évidemment. C’est… beaucoup, tout de même.

Joe en profite pour annoncer la mort d’Edgar, dans des conditions plutôt violentes. Reste à savoir si ce qu’elle dit est vrai ou juste une manière d’énerver Cruz. Une chose est sûre, Joe connaît les points de faiblesse de Cruz : elle lui parle de ses parents, de son ex, de sa relation abusive… Voilà une violence psychologique qui semble bien plus efficace pour faire craquer Cruz.

Joe la laisse pleurer un peu, tout en lui annonçant l’arrivée du deuxième round de la torture. Bordel, voilà qui ne donne pas du tout envie d’être espion. C’est très calmement que Joe explique ce qu’il reste à faire pour qu’elle craque. Il est évident que Cruz a déjà été entraînée à résister à tout ça, mais quand il est question de son frère mort, on sent qu’une nouvelle corde sensible est touchée.

Le bourreau suit en tout cas à la perfection les ordres de Joe : posant des questions jusqu’à ce qu’elle se mette à s’intéresser au but des questions, puis faisant en sorte de l’immobiliser au sol pour qu’elle craque – après lui avoir donné un espoir de s’enfuir. C’est là qu’un autre militaire ordonne d’arrêter la torture pour éviter que ça ne termine au tribunal, même si Joe n’est pas d’accord du tout pour mettre un terme à la torture.

Elle ne connaît pas le point de non-retour pour Cruz… Même si le sergent doit s’arrêter, Cruz refuse de s’arrêter, elle. Elle n’hésite pas une seule seconde à se battre contre lui et à s’acharner. Joe résume bien les choses depuis l’autre pièce : maintenant, Cruz pense avoir gagné et avoir le dessus. Elle ne connaîtra pas son point de rupture. Moi, je me pose quand même une question importante : comment Cruz va pouvoir reprendre le rôle de Zara alors qu’elle a clairement des ecchymoses sur tout le corps désormais.

La famille de Joe | S.E.R.E | Banlieusarde

Banlieusarde

Bon, en tout cas, une chose est sûre : après tout ça, Cruz ne voudra plus être amie avec Joe. Cette dernière l’amène dans sa nouvelle maison, un endroit fort sympathique dans une banlieue chic protégée par l’armée. Malheureusement pour elle, la torture n’est pas terminée : elle doit supporter un petit discours pédagogique de la part de Joe, puis elle va devoir vivre avec toute l’équipe Lioness. Et franchement, ça ne donne pas envie cette colocation avec des types qui font semblant de s’attaquer avec des fusils et utilisent de vraies armes pour que ça s’arrête, avant de passer des soirées console…

Vous me direz, ça ne changera pas Cruz : quatre ans avant, elle était déjà dans une coloc minable. En attendant, un passage par la douche nous permet d’apprendre que Cruz perd carrément une dent dans l’affaire. Ils n’ont pas fait semblant de la torturer. Quand le reste de son équipe l’apprend, ils décident de se rendre à une baston dans un bar.

Et pour cause : ils savent très bien qui est le sergent qui est responsable de SERE et ils peuvent donc aider Cruz à se venger. La torture a été si violente que je comprends le besoin de se venger de la part de Cruz… mais les autres ne brillent pas particulièrement à mes yeux. Cruz va trop loin en plus, à s’acharner sur un seul sergent qui ne faisait que suivre des ordres. Qu’elle s’acharne comme ça sur Joe, ce sera plus justifié, je trouve.

Bon, la scène de combat est finalement interrompue pour reprendre l’intrigue en fil rouge, il serait temps. Le cliffhanger de l’épisode est donc qu’Aaliyah appelle Zara pour prendre de ses nouvelles et pour lui proposer une virée en maillot de bain le lendemain. Un maillot de bain très court. Bien sûr. C’est d’autant plus amusant qu’elle doit avoir le corps roué de coups, donc le moment est très mal choisi : elle a beau expliquer qu’elle a eu un accident de voiture, je vois mal quel genre d’accident de voiture peut laisser autant de marques… Bref, c’est un peu mal écrit et c’est sans surprise que c’était aussi un peu mal joué. Mais bon, j’accroche bien à l’ensemble.

La famille de Joe | S.E.R.E | Banlieusarde

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Special Ops : Lioness – S01E01 – Sacrificial Soldiers – 14/20

Je commençais la série avec beaucoup de mauvaise foi et en m’attendant à ne pas trop l’aimer – en vrai, je la testais pour le principe car j’aime bien le casting. Le résultat est surprenant : il y a bien sûr des passages à l’image de ce que je craignais et des moments où l’écriture n’est pas du tout à mon goût dans ce premier épisode, mais le rythme est très vif (pas le temps de s’ennuyer quand on essaie d’écrire une critique en même temps) et l’intrigue générale me plaît. Le cliffhanger de l’épisode me donne envie de continuer, c’est donc plutôt un essai réussi.

Spoilers

Joe doit trouver une nouvelle recrue pour le programme Lioness.


Nevermind, I know what to do.

Syrie | Cruz | Marine | Joe | Lioness | Première mission

Syrie

La série commence par de jolies vues de la Syrie. C’est toujours un plus quand une série nous fait voyager. Evidemment, le but est de nous introduire directement une scène d’action avec une femme en burqa qui cherche à se cacher d’hommes en se planquant dans un souterrain. Sous le plancher, elle utilise son portable pour téléphoner.

A 17 km de là, des militaires sont sur le qui-vive car ils observent un homme ennemi être à découvert et se demandent ce qu’il peut bien fabriquer. Parmi eux, Zoe Saldana, dont le personnage s’appelle Joe. Je l’écris tout de suite, même si on ne l’apprend qu’au bout d’un très long moment dans l’épisode. En tout cas, on découvre que la femme du début d’épisode, Isabel, est une espionne qui travaille pour Joe et dont la couverture vient d’être grillée.

Tout le monde la cherche parce qu’elle a un tatouage de croix sur la côte depuis la mort de son frère. Ce n’est pas bien discret quand on s’infiltre dans une cellule de terroristes (je suppose ?) musulmans d’avoir un tel tatouage… Joe promet de venir la chercher et l’action commence aussitôt : l’homme qui était à découvert fait en fait exploser plein de bombes qui commence aussitôt une attaque très claire contre les américains. C’est con pour la nana qui attend sous son plancher. Zoe Saldana fait son maximum pour essayer de la sauver, mais elle doit déjà se débarrasser des soldats qui veulent la tuer. En vrai, la série nous enchaîne sur une scène d’action dès le départ :  j’ai l’impression de voir le budget de la série s’envoler déjà, et ça ne fait qu’aller dans la surenchère quand un avion américain se mêle ensuite de la bataille au sol pour attaquer les ennemis.

Cela permet à Joe et son équipe de gagner du temps pour se mettre à l’abri. Une partie de l’équipe prend un hélicoptère qui leur permet de rejoindre au plus vite le lieu où est planquée Isabel, mais je trouve qu’on sent dès le départ que ça ne va pas le faire pour elle. Et effectivement, l’espionne est clairement en danger : un homme finit par comprendre qu’elle se planque peut-être sous le sol.

La communication qu’elle entretenait avec Joe se coupe alors qu’elle est faite prisonnière, laissant Joe face à la compréhension que c’en est fini de sa recrue. Elle passait des coups de fil pour tenter de la sauver, elle doit à présent en passer d’autres. Alors que l’espionne se débat comme elle peut, Zoe ordonne finalement la destruction de toute la base avec un tir de missile. J’imagine que l’essentiel est de ne pas compromettre Lioness – du peu que je sais de la série avant de la commencer, il s’agit d’un commando ultra secret qui ne peut se permettre d’avoir une espionne comme otage.

En tout cas, ça nous plonge directement dans une série plus sombre que ce qu’en j’imaginais à la base. J’imagine qu’elle ne pourra garder ce niveau d’enjeux tout du long, donc j’attends encore d’être convaincu sur du plus long terme, mais ces premières minutes sont plutôt chouettes.

Syrie | Cruz | Marine | Joe | Lioness | Première mission

Cruz

Après le générique (sympathique, mais pas plus marquant que ça), on enchaîne sur une ambiance radicalement différente : on se retrouve dans un diner d’Oklahoma City… quatre ans plus tôt. Mais pourquoi cette obsession des flashbacks dans les séries, franchement ? Était-ce vraiment nécessaire ?

On y découvre le personnage de Cruz, qui travaille dans ce diner et ramène ensuite de la nourriture à son frère parce qu’il lui demande. Malheureusement, elle oublie de lire son deuxième sms qui lui demande un milkshake et ça provoque une cascade d’embrouilles dans l’appartement, avec son frère qui la traite de garce et Cruz qui s’énerve contre une copine de son frère. Les deux filles en viennent aux mains, jusqu’à ce que le frère de Cruz trouve normal de la cogner pour qu’elle arrête de faire ce qu’il considère être de la merde.

Bordel, ce n’est pas glorieux comme introduction de personnage. Cruz se rend dans son lit pour pleurer, mais bon, c’est un cliché sérieusement malvenu le coup de la nana trop faible pour se défendre qui deviendra finalement une super espionne. Disons que le cliché pourrait être amené plus subtilement en tout cas, parce que ce squat ne paraît pas tellement crédible.

La scène suivante ne l’est pas tellement plus : on est clairement sur un point très faible de l’épisode avec l’origin story de Cruz. Le lendemain matin, elle décide de se défendre face à son copain et prend donc une poêle pour le tabasser avant de sortir de la maison. Le type s’énerve assez logiquement et se met à la poursuivre dans la rue. Là, on suit Cruz qui hurle à la mort dans toute la ville sans pour autant que quiconque ne s’arrête pour l’aider, alors que son copain lui court après en caleçon. Dans toute la ville, oui.

Cruz finit par entrer dans un centre de recrutement pour marine où un soldat peut lui venir en aide face à ce copain qui se démonte un peu une fois qu’il comprend qu’il a affaire à l’armée. Face aux compliments implicites du militaire une fois le copain défiguré sorti, Cruz explique qu’elle a triché en utilisant une poêle et le militaire lui explique que c’est très bien pour gagner une guerre. Voilà donc comment elle va être recrutée parmi les marines.

C’est quelque peu exagéré comme destin, mais ma foi, le rythme est assez vif pour que j’adhère malgré tout à ce que propose la série pour l’instant. J’ai juste un peu peur que si le début est si peu crédible, la suite soit dans l’abus total. Après, il faut que j’arrête d’essayer de prévoir trop la suite et que je vive le truc. Ce qui est bien, c’est que ça se passe si vite que c’est possible : en deux minutes, on voit Cruz dormir dans un parc, retourner au travail et y être harcelé par son ex.

Son patron finit donc par appeler la police. Là, un flic lui conseille de se rendre dans un abri, parce qu’elle y sera plus en sécurité que dans le parc où elle souhaite dormir. Elle finit par accepter, parce qu’elle est peut-être bornée, mais pas complètement stupide non plus. L’abri ? Un immense gymnase déjà plein de gens…

Syrie | Cruz | Marine | Joe | Lioness | Première mission

Marine

Le lendemain, nous suivons Cruz non pas en train de porter plainte, mais en train de passer un examen pour l’armée. On comprend que le temps s’accélère pour rattraper les quatre ans, mais bizarrement, aucune indication temporelle n’est vraiment donnée.

On sait juste Cruz est une excellente recrue chez les militaires : elle a des résultats brillants à l’écrit, mais aussi dans les tests physiques ; et dans les tests physiques des hommes tant qu’à faire. Ouais, la petite Cruz fragile qui ne se défend pas face à son copain est loin, très loin ; elle fait plus de tractions et de pompes que la plupart des hommes. Une super-militaire.

Son profil se démarque rapidement, ce qui fait qu’elle a un entretien auquel on assiste pour apprendre à mieux la connaître. C’était pas le but du flashback, normalement ? Sa mère est morte, elle n’a plus rien eu à faire de ses études et a motivé de la haine d’elle-même. Côté famille, elle n’a plus personne : son père est un inconnu, un de ses frères est mort, l’autre en prison. Bon, le temps a passé, clairement…

La Marine n’est toutefois pas inscrite dans son ADN, mais elle sait qu’un marine lui est venu en aide. Elle veut à présent aider d’autres personnes à son tour. Je me doutais que ça allait être patriotique à souhait et je ne suis pas déçu. L’armée redonne une vie à Cruz, yay !

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Joe

La série nous amène ensuite au QG de la CIA où Joe doit s’expliquer sur ce qu’elle a pris comme décision. On obtient enfin officiellement le nom de personnage de Zoe Saldana, puis Joe se défend bien, expliquant qu’elle ne pouvait pas savoir que sa recrue avait un tatouage. En réponse, on lui dit de checker mieux que ça ses prochaines recrues et de chercher les tatouages, même si c’est illégal de le faire.

Je résume vraiment approximativement, mais c’est ce qu’il faut en retenir et c’était très bateau comme scène de remontrances militaires. Joe doit maintenant trouver une nouvelle recrue en qui faire confiance, alors qu’elle regrette encore la fin de la mission précédente. Elle s’en confie à une Nicole Kidman qui semble être sa supérieure, mais dont le rôle n’est pas bien défini. En tout cas, Joe vient de perdre une super recrue de 22 ans et ça la fait culpabiliser. Après, on n’a pas vu de cadavres, donc on ne sait jamais… Non, je déconne.

Dave Annable ! Je me demandais quel rôle il allait avoir dans cette série et j’avoue que je suis plutôt surpris : il nous joue le mari de Joe, père de ses deux filles. Les retrouvailles familiales sont sympathiques, même s’il y a une ado pour les gâcher et qu’assez vite, on se retrouve face à un grand silence familial un peu embarrassant au cours du repas. Je le compte pour un point de Bingo, c’est clairement un silence gênant là. Et puis, j’ai totalement zappé la grille encore ce mois-ci.

Après tout ça, le couple peut se retrouver au bord de sa piscine pour un petit câlin. Tout va bien entre eux, Joe doit juste retrouver ses marques. Cela n’a pas l’air super simple. La relation avec son mari est aussi bizarrement complexe, je trouve, mais c’est parce qu’il est sous-entendu qu’ils ne sont plus vraiment ensemble en fait.

Ils se trompent, voient d’autres gens pour « sentir des choses » et jouent un rôle. Mais bon, ça ne les empêche pas de faire l’amour quand ils se retrouvent, alors tout va bien dans leur couple.

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Lioness

Le lendemain (j’imagine), Joe cherche à trouver sa nouvelle recrue. Elle rencontre donc un militaire qui lui vend Cruz comme une super-militaire qui correspond parfaitement au profil qu’elle cherche. Joe est un peu capricieuse, toutefois, elle ne veut pas qu’on choisisse pour elle ses recrues. On lui laisse la possibilité de se faire sa propre idée et c’est plutôt cool : on suit Cruz en train de se battre contre un sergent. Elle nous remet une dose de « je suis plus forte qu’un homme, regarde » dans ce combat, mais faut dire que le petit coup à l’entrejambe ne doit vraiment pas faire du bien.

Bref, Joe est convaincue et convoque sa nouvelle recrue dans son dortoir histoire de lui faire passer un entretien. Joe en profite pour expliquer à Cruz le but de Lioness : au départ, il s’agissait d’interroger des femmes et adolescentes car on ne pouvait pas laisser un homme faire ce travail. Désormais, le but est de devenir pote avec les sœurs, fiancées et femmes des cibles masculines qu’elles visent, pour obtenir des informations et mieux les tuer. Voilà qui est bien atroce comme coup de poker, mais eh, pour gagner une guerre, il faut tricher ; c’est ce que le marine a dit à Cruz quatre ans plus tôt. Elle ne l’a pas oublié.

Cette fois, Joe demande à Cruz de lui prouver qu’elle n’a pas de tatouage. Certes, Joe ferme les portes à clé, mais bon, elle laisse les fenêtres ouvertes. J’ai trouvé ça ridicule, il fallait que je l’écrive. Joe la scrute de la tête au pied et dans les moindres détails, dans une scène qui était plutôt sympathique, surtout que ça se fait sans nous imposer pour autant la nudité de l’actrice. Les plans sont suffisamment timides et lointains pour que ça n’envahisse pas trop son intimité.

Par contre, Joe, elle, elle l’envahit. Cruz est un peu impertinente, clairement hostile avec Joe qu’elle soupçonne de prendre son pied comme ça… mais c’est une excellente chose. Elle plaît complètement à Joe qui l’embauche.

Cruz est aussitôt embarquée pour une destination inconnue. Dans l’avion, elle tente d’en savoir plus sur Joe, mais cette dernière refuse de lui donner la moindre info sur sa vie privée. Cruz refuse cette absence de relation amical, mais elle va devoir composer avec, parce que Joe n’a certainement pas envie d’être son amie. Cette fois, d’ailleurs, Joe la prévient en avance : ce n’est pas son rôle de la sauver si sa couverture est grillée. Ce sera à Cruz de se sauver seule, et une fois que ce sera fait, Joe pourra venir la chercher. Cela fonctionne plutôt bien et ça me plaît déjà bien plus que le début de ce qu’on nous a présenté pour le personnage de Cruz. Elle n’est plus une petite chose fragile comme ça.

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Première mission

Le rythme continue d’être vif, en tout cas : les femmes arrivent dans une base militaire où Cruz va pouvoir rencontrer le reste de l’équipe de Joe. Il serait temps qu’on la rencontre officiellement nous aussi, parce qu’ils ne sont pour l’instant que des figurants dans la série. Joe les présente donc à Cruz : nous avons Bobby, la team leader, Two Cups, Tex (non, pas l’animateur), Tucker et Randy. Autant vous dire que je ne vais pas retenir les noms de tout le monde, malgré les anecdotes nazes sur les surnoms.

Assez vite, Cruz se retrouve à faire ses premiers faux pas : elle demande de l’eau, alors que ses coéquipiers veulent pouvoir lui faire confiance et voir si elle sait boire (elle sait s’enfiler une bouteille de bière en une fois, sympathique). Le lendemain matin, Cruz a donc 15 minutes pour composer avec sa gueule de bois et avoir un look parfait, à base de sac Chanel. En effet, il est temps pour elle de partir en mission. Son but ? Trouver l’adresse d’un type. Pour ça, elle doit d’abord se faire une nouvelle amie qui, elle, a l’info qu’elle cherche.

En chemin, Joe vérifie une dernière fois que Cruz connaît bien sa couverture, puis lui explique qu’elle n’est pas supposée savoir quoique ce soit sur sa cible. Le but est simple : elle doit la rencontrer sans rien savoir pour ne pas se tromper et ne pas faire d’erreur. J’aime bien cette idée d’une espionne qui n’a aucune info sur sa cible, mais en vrai, ça poserait forcément problème dans la réalité : comment plaire à quelqu’un dont on ne sait rien et s’assurer d’être son amie ? Cela ne peut que passer par des mensonges élaborés si elles ne sont pas faites pour être amies.

Toujours est-il que c’est ainsi que Cruz entame sa mission : avec une grosse gueule de bois et aucune info autre que l’apparence de sa cible, elle se retrouve dans un Louis Vuitton. Elle repère sa cible et se débrouille pour engager la conversation à partir d’une maladresse qu’on ne voit que dans les séries. Et hop, la conversation commence. C’est un peu gros : je ne tape pas la discute aux gens qui me rentrent dedans dans les magasins, moi !

Assez vite, l’inconnue cherche à en savoir plus sur son interlocutrice. Après un temps d’hésitation que la femme interprète comme une hésitation à se confier à une inconnue plus qu’à un doute sur son prénom, Cruz finit par lui donner le nom de sa couverture : Zara Adid. Bon, comme le magasin, ce sera simple à retenir. Sa cible ? Aaliyah Amrohi (merci les sous-titres pour l’orthographe). Les deux femmes deviennent bien vite amie, sous le regard surpris de Joe. Elle ne s’est pas trompée de recrue, au moins.

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The Crowded Room – S01E02 – Sanctuary – 17/20

J’aime beaucoup l’ambiance qu’instaure la série et tous les jeux qui se mettent en place pour savoir ce qui peut être réel ou non. Sans ça, ce serait une histoire pas extraordinaire portée par un casting exceptionnel. Avec cet implicite dont on ne sait pourtant encore rien hors de la promotion de la série, je trouve qu’elle parvient à être meilleure qu’elle ne l’est. Et c’est tant mieux.

Spoilers

Rya continue de creuser pour en savoir plus sur Danny – et sur Ariana particulièrement.


They’re cool, I’m good.

J’ai déjà du retard qui s’accumule l’air de rien dans cette mini-série, je me suis donc dit qu’il était bien logique de regarder un épisode sur ma pause déj ce midi, et tant qu’à faire, je publie la critique dans la foulée pour m’éviter de la reléguer à plus tard – plus tard étant apparemment jamais pour quelques autres critiques que j’ai en stock.

Rya | Une nouvelle famille | Anabelle | Ariana

Rya

Dès la première scène, on replonge dans l’esthétique très réussie de la série : Rya se rend à l’endroit où son patient s’est réfugié pour mieux le comprendre, et sa voiture jaune dénote totalement dans le paysage. Bon, en écrivant ça, je me dis aussi qu’il faudrait peut-être que je revois les points du Bingo Séries parce que ça fait 20 jours que je n’y ai plus pensé du tout. Une catastrophe, donc.

Si Rya se donne tout ce mal pour entrer chez Danny, c’est peut-être aussi pour tenter de retrouver Ariana et Yitzhak parce que plus personne n’a de nouvelles d’eux. Quand elle entend du bruit à l’étage alors que personne ne lui répond, elle semble avoir espoir de trouver une piste. Pourtant, il est rapidement évident qu’il n’y a personne dans la maison. Cela n’empêche pas Rya de tout fouiller et de découvrir des notes écrites à la main à différents endroits, du sang sur un mur à l’étage et une vitre brisée au rez-de-chaussée. Bref, il y a du mystère et les mouvements de caméra s’amusent bien à jouer de la luminosité pour un effet esthétique qui fonctionne très bien.

J’ai même sursauté quand un oiseau finit par surprendre Rya, j’avoue. J’ai trouvé intéressant la mise en scène, parce que c’était vraiment inattendu – dans un film d’horreur, en revanche, ça aurait été hyper convenu : l’oiseau surgit de la cheminée juste après qu’elle y trouve un carnet de dessin de Danny.

Rya | Une nouvelle famille | Anabelle | Ariana

Une nouvelle famille

Nous reprenons ensuite la thérapie avec Danny, qui est après tout ce pourquoi nous sommes là. Je trouve dommage que la promo intensive de la série révèle déjà l’histoire des multiples personnalités, parce que la série semble vouloir nous garder ça à quelques indices dans le magnifique générique. Vraiment, je suis fan de ce qu’ils ont proposé, que ce soit l’esthétique peinture, les transitions d’une image à l’autre ou simplement les indices concernant des moments précis de la série – on commence à en déchiffrer certains maintenant qu’on a vu le premier épisode. Bref. C’est un succès ce générique et je ne dirais jamais assez à quel point j’aime les génériques.

Danny reprend ensuite ses explications à Rya et nous renvoie dans un flashback que je n’imaginais pas du tout : le beau-père et la mère de Danny viennent donc rendre visite à leur fils dans cette maison voisine. Pour moi, ils n’étaient pas du tout au courant qu’il y vivait ! Et pourtant, le beau-père s’énerve contre Danny et lui demande de rentrer avec eux.

De manière surprenante, le beau-père demande aussi à son nouveau colocataire, Yitzhak de rester en-dehors de cette histoire. Mouais. Il le voit arriver, ce qui me fait forcément poser des questions, mais en même temps, nous sommes du point de vue de Danny et le reste de la scène peut tout à fait être viable si Yitzhak est simplement une autre personnalité de Danny. On n’a pas fini de se prendre la tête avec cette série, je pense. En tout cas, Yitzhak menace le beau-père quand il parle mal à la mère de Danny et les parents finissent par abandonner Danny à son sort. Danny confirme tout de même à sa mère qu’il va bien et qu’il est en sécurité avec eux… Aaah.

Yitzhak paraît ensuite étonnamment sympathique avec Danny, lui demandant de respecter simplement les règles de la maison et le laissant faire autrement ce qu’il veut dans la maison. Danny peut ainsi parler un peu avec Ariana dans la cuisine. Cela permet de mieux la découvrir : elle a été sauvée par Yitzhak parce qu’elle en avait autant besoin que Danny et elle est une bonne cuisinière, préparant un sandwich à Danny.

La pauvre Rya doit bien se faire chier à écouter tout ça, mais elle prend consciencieusement un tas de notes et demande à Danny de continuer à raconter tout ce qu’il sait sur Ariana. Le flashback reprend donc pour nous montrer une Ariana qui revient énervée chez eux. Elle met la musique à fond pour pouvoir pleurer sans que personne ne l’entende, mais c’est un échec : Danny l’entend très bien. En plus, c’est sa routine : elle rentre bourrée le soir, fond en larme, tape dans les murs et hop, le lendemain matin, tout va bien.

C’est une routine étrange, et ça dure pendant trois ans d’après Danny. Il compare sa relation à Ariana avec celle de sa mère et son beau-père, ce qui semble indiquer tout de même un intérêt romantique pour elle. Bon. Tout ça nous laisse avec plein de questions et, heureusement pour nous, Rya est là pour les poser : qui payait donc les courses dans cette maison ? Qui payait le loyer ?

Danny a beau répondre que Johnny avait vendu plein de drogue, ça ne peut pas être satisfait pour justifier le paiement de trois ans de loyer ! Les questions de Rya sont clairement des questions destinées à comprendre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas, cherchant à comprendre exactement ce qu’il se passe dans sa tête. Et ce n’est pas gagné cette affaire ! Danny est toujours sur la défensive, il cache des choses qu’on ne voit qu’en aperçu dans des flashbacks et affirme qu’il avait une famille avec Ariana et Yitzhak.

Rya | Une nouvelle famille | Anabelle | Ariana

Anabelle

Pourtant, quand il reprend son récit, c’est pour expliquer qu’en faisant des courses, il est retombé sur sa copine de lycée – de retour de l’université pour l’été. Aïe, le temps passe trop vite et je sens que ça ne va pas être clair comme chronologie cette affaire. Le flirt entre eux reprend, contre toute attente, et Anabelle prend même le temps de s’excuser pour ce qu’elle a fait. Danny et elle se fixent alors un rencard – et c’est plus qu’inattendu à ce stade de la série.

En sortant du magasin, Danny tombe aussi sur Johnny. Oh bordel. En très peu de temps, Johnny parvient à convaincre Danny de les inviter lui et Mike pour une soirée drogue entre eux. Quelle belle idée, qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? Les garçons demandent à rencontre Yitzhak et Ariana, mais ils ne sont pas là. En théorie. En pratique, Ariana débarque quand on parle d’elle et elle fait bien comprendre qui elle est… mais ça ne fait que me confirmer que tout ce petit monde n’existe probablement pas.

En plus, c’est ensuite Anabelle qui débarque de nulle part : Danny l’aurait invité à une fête. Elle vient donc avec plein de monde. Il n’a tout de même pas pu inventer l’existence de tant de monde ? Je continue de penser qu’Anabelle existe pour de vrai et qu’elle vit dangereusement avec Danny. Peut-être que je me trompe, mais ce moment où elle arrive et ne parle qu’à lui alors qu’ils sont supposés être quatre ? Et puis, elle est très clairement déstabilisée ? Il y a de quoi, si elle voit Danny parler seul.

Malgré tout, la soirée se passe bien pour Danny et Anabelle, qui finit même dans la chambre du premier à danser. Ils sont alors interrompus par Eden qui sort de nulle part pour les interrompre, mais Anabelle la dégage bien rapidement, parce qu’elle a d’autres intentions. Si elle veut coucher avec Danny, c’est autre chose qui finit par se passer : certes, elle embrasse Danny, mais Ariana finit par arriver dans la pièce et ne pas la quitter. C’est magistralement écrit, parce qu’il est clair qu’Anabelle répond à Ariana, mais en même temps, la conversation se déroule de telle manière qu’Ariana finit par prendre la place de Danny. « Is this ok ? » peut fonctionner comme réplique pour une vraie Ariana qui s’immisce dans le baiser autant que comme une réplique de Danny qui prend son consentement, hein.

Et puis, la scène est loin d’être aussi sexy qu’elle le devrait, parce qu’OK Ariana et Anabelle vont clairement coucher ensemble, mais ça laisse un Danny déprimé sur la touche. Pourtant, le lendemain, il ne dit rien. Non, le lendemain matin, Anabelle câline de nouveau Danny et lui murmure que la nuit précédente était plutôt fun. Je pense vraiment qu’elle n’a pas conscience d’avoir couché avec Ariana, la pauvre.

Rya | Une nouvelle famille | Anabelle | Ariana

Ariana

Danny semble un peu paumé avec elle, mais il accepte finalement de l’embrasser, avant de passer la journée avec Ariana. Celle-ci s’excuse de ce qu’il s’est passé la veille, accuse la drogue et s’assure que Danny ne lui en veut pas, avant de passer du temps dans un fast-food, puis au cinéma. C’est là que la journée parfaite prend fin quand un type clairement drogué essaie de parler avec Ariana. Existerait-elle alors ? Rya affirme en tout cas qu’elle est parfaitement instable et c’est dur de ne pas être d’accord avec elle ! L’épisode continue en tout cas de se centrer sur elle, et Danny raconte ensuite une soirée dans un bar/boîte où il n’était pourtant pas.

Danny y a ses habitudes et se fait draguer par une nana à qui elle affirme que c’est sa première fois. On note qu’Ariana se fait appeler Ari, aussi, ce qui donne donc « Harry » si jamais il devait s’agir d’une double personnalité… Mais bon, on apprend aussi qu’Ari a eu un flirt avec un certain Jérôme la cherchant partout. J’en ai de la chance d’avoir pu flirter avec Ari dis-donc ! En attendant, Ariana danse avec la femme qui était en trin de draguer, dans une scène de danse lascive à tout va pour tous les gens de ce club. C’était étrange et long comme scène, mais ça permet finalement à un mec de se faire jeter par Ariana.

Un mec ? Ce n’est pas un random, c’est le fameux Jérôme, et promis, ce n’est pas moi. Je n’ai pas pu m’empêcher de voir cette scène en me posant plein de questions sur sa réalité et sur ce qu’il en était. Jérôme ne permet pas concrètement de savoir si Ariana existe bien, parce qu’il pourrait tout aussi bien être gay après tout. En tout cas, Ari parvient à se réconcilier avec lui en expliquant qu’elle a eu peur de l’intensité de leur relation et ça finit, après une petite danse sexy en boîte, dans les toilettes du bar où les deux personnages couchent ensemble. On note que Jérôme est placé derrière Ariana, qui semble moins ravie que lui de ce qu’il se passe. Humph. Mais du coup, c’est Danny ou pas ?

Dur à dire ! Ce qui est sûr, c’est que ça termine super mal ensuite car Ari accepte finalement que Grace, la nana, l’embrasse, devant un Jérôme qui n’a pas envie de la partager. Ari et Jérôme se font donc virer du bar, et c’est une rupture inévitable qui se déroule entre eux. Etonnant, tout ça. Ariana se fait ensuite draguer dans la rue et s’énerve énormément contre des types qui ont vite peur d’elle.

Elle parvient finalement à rentrer chez elle, pour pleurer une nouvelle fois. Cette fois, cependant, elle décide d’aller demander de l’aide à Danny plutôt que de rester seule dans sa chambre.

On en revient alors au présent pour nous introduire le cliffhanger du jour : Rya pousse Danny à lui en dire plus et à prendre conscience qu’Ari n’est pas si saine d’esprit que ça, et même qu’elle était toxique pour lui. Pourtant, Danny continue de prendre sa défense et de refuser qu’on accuse Ari de quoique ce soit. En poussant encore pour savoir ce que Danny ne lui dit pas, Rya parvient alors à nous libérer un autre flashback étonnant : on y voit Ari se rendre dans une sorte de grange où il semble y avoir quelques cadavres…

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