Kill or be Killed, volume 2

Salut les sériephiles – et salut les lecteurs !

Résultat de recherche d'images pour "kill or be killed tome 1"Il y a plus d’un an déjà, je découvrais grâce à Gaëlle l’existence de la série de comics Kill or be Killed en dévorant le tome 1 lors d’une panne d’électricité. C’est à l’occasion du retour des températures hivernales et pendant que mon chauffage réchauffait un peu ma chambre que je me suis enfin décidé à lire le tome 2, qu’on m’a offert pour mon anniversaire. L’occasion pour moi de revenir sur cet excellent comic et d’apprendre au passage que le tome 4, sorti aux éditions Delcourt en février, est le dernier de la collection. Comme j’ai déjà le trois, j’aurais donc la collection complète, et ça, c’est chouette.

Voir aussi : Ma critique du tome 1

Résultat de recherche d'images pour "kill or be killed tome 2"Aujourd’hui, je veux cependant vous parler du tome 2 que j’ai dévoré la nuit dernière. Comme pour le premier, je l’ai commencé en me disant que j’allais fractionner ma lecture en plusieurs journées, mais inutile de vous dire que ça n’a pas été le cas. En effet, l’histoire de Dylan, cet étudiant de 28 ans forcé de tuer une fois par mois s’il ne veut pas qu’un démon ne lui prenne sa vie, est toujours aussi addictive. Pourtant, ça faisait un an que je n’avais pas rouvert le tome 1, alors j’avais peur d’avoir oublié l’essentiel.

Sans spoiler, je retiens de ce tome 2 que s’il n’est toujours pas pour les enfants, il est légèrement moins sanglant et surtout bien moins sexuel. Il prend aussi de nouvelles directions, en se concentrant sur deux personnages secondaires, dont une qu’on ne connaissait pas dans le tome 1. Si ça ne m’a pas dérangé outre mesure, j’ai trouvé ça un peu dommage, surtout lorsqu’on a perdu la narration par Dylan au profit d’un de ces personnages secondaires.

Résultat de recherche d'images pour "kill or be killed tome 2"Du côté de l’histoire, en revanche, c’est addictif grâce à des procédés narratifs simples comme bonjour, mais efficaces : Dylan nous raconte son histoire dans le désordre, donnant quelques détails avant qui prennent leur importance plus tard. Forcément, c’est plaisant de tout démêler et les révélations se font selon un très bon rythme. En plus, on sait que tout ce qu’il raconte et qui se déroule quand il n’est pas là fait partie d’éléments qu’il apprendra plus tard, donc ça pousse à continuer la lecture pour savoir comment il l’apprendra.

Pour ce deuxième tome, j’ai été soulagé de me rendre compte que l’histoire reprenait un mois plus tard. Cela laisse l’occasion à Dylan de raccrocher le lecteur en effectuant un très rapide résumé du tome 1, l’air de rien. Les informations principales sont là, au point que je me suis dit que quelqu’un qui commencerait sa lecture avec ce tome comprendrait malgré tout la majorité des enjeux de ce qu’il se tramait. C’est là toute l’habileté des comics.

En tout cas, Dylan commence à comprendre, enfin, ce qu’implique son pacte avec le démon. C’est bien beau d’aller tuer des criminels tous les mois, mais ça commence à attirer l’attention au bout du quatrième. De manière logique, ce tome s’intéresse donc aussi à ce que Dylan ne maîtrise pas, notamment l’enquête policière qui va commencer à le traquer ou ses proches qui s’inquiètent (ou pas, d’ailleurs) pour lui. Parce qu’après tout, Dylan, c’est aussi un simple étudiant avec ses histoires de cœur (de cul ?) pas très saines.

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Le tout sans jamais oublier que le démon est là aussi…

Ce deuxième tome compile les numéros 5 à 10 du comics, et chaque « chapitre » se termine ainsi sur un cliffhanger qui nous pousse à poursuivre la lecture. J’ai même eu du mal à lutter pour ne pas ouvrir le tome 3 immédiatement, mais eh, il était presque 1h30, je me suis dit que ça commençait à ne plus être raisonnable pour quelqu’un qui s’était levé à 6h du matin. En tout cas, je sais que je ne vais pas mettre longtemps à entamer ce tome 3, parce que le cliffhanger du tome 2 est excellent et remet en question tout ce que l’on pensait savoir depuis deux tomes.

Tome 1 Tome 2 Tome 3 Tome 4

Résultat de recherche d'images pour "kill or be killed tome 2"En bref, c’est donc toujours aussi jouissif à lire. C’est une histoire sombre, bien aidée par un style de dessins particuliers qui mettent tout de suite dans l’ambiance. Comme l’an dernier, j’ai eu du mal à ne pas penser au style de certaines séries Netflix devant, et ça m’a donné envie de relancer The Punisher… Qui sait ? Je vais peut-être m’y mettre plus vite que je ne l’aurais cru finalement… et puis, déjà l’an dernier, Kill or be Killed m’avait donné cette envie !

Les quatre tomes sont dispos aux éditions Belcourt, au prix de 16€50 chacun.

Kill or be Killed, volume 1

Salut les sériephiles !

Comme chaque samedi, on se retrouve pour parler comics et cette semaine, je suis provisoirement à court d’idées pour les articles à thème général (si vous avez des questions, n’hésitez pas), je vais donc vous parler d’une de mes lectures récentes et évoquer Kill or be Killed. Il s’agit d’un cadeau d’anniversaire offert par Gaelle que je remercie une fois de plus pour ce très bon choix dont je n’avais jamais entendu parler avant, mais qui m’a happé lors de la coupure de courant de la semaine dernière. Lu à la bougie, et malgré le papier glacé, j’étais encore plus dans l’ambiance.

Tome 1 Tome 2 Tome 3 Tome 4

En effet, Kill or be Killed est un comic assez sombre, comme son nom l’indique (ça donne quand même « Tuer ou être tué ») : il raconte l’histoire de Dylan, un étudiant dépressif (on voit pourquoi Gaëlle me l’a offert, hein !) de 28 ans qui tente de se suicider en sautant du toit de son immeuble. De manière assez improbable, il s’en sort presque sans rien et ce suicide raté lui fait reconsidérer sa vie. Malheureusement pour lui, un démon le contacte et lui explique que puisqu’il a sauvé sa vie, il lui est maintenant redevable. Dylan a alors un mois pour tuer quelqu’un qui le mérite, sinon, c’est lui-même qui se verra mourir.

Au niveau des références, je dirais que le style démon qui surgit de nulle part m’a rappelé Death Note alors que le concept même de l’histoire me ferait plutôt penser à la trop courte série Chosen, dont la saison 4 est toujours aux abonnés absents. Ce n’est clairement pas un livre à mettre dans toutes les mains, puisqu’outre la dépression, il contient des cases assez sanglantes et beaucoup de nudité. En même temps, cet univers quelque peu noir nous oblige bien à cela, et ce n’est jamais tout à fait gratuit (bon, OK, un peu parfois, mais jamais autant qu’à Hollywood). Au niveau du style d’écriture et d’illustration, je verrais bien ces comics être adaptés par Netflix franchement, surtout que Dylan se couvre le visage un peu de la même manière qu’Elektra !

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J’ai rapidement su que ça me plairait de toute manière, puisqu’à l’écriture, on retrouve Ed Brubaker, qui a notamment co-écrit un des premiers épisodes de Westworld (le 4e, qui évoquait notamment un rêve de Dolores et les obsessions de Maeve avec l’une de ses morts précédentes…). Du très bon, donc, et en me renseignant, j’ai vu qu’il avait aussi bossé chez Marvel et notamment sur quelques arcs des X-Men. Un chic type, évidemment que son travail me plaît !

Publiée outre-atlantique chez Image, la série en est à son 20e numéro et trois volumes existent (couvrant donc la série jusqu’à son 14e numéro). De ce que j’en ai lu, aucune date de fin n’est prévue et Robert Kirkman (le charmant monsieur derrière la franchise The Walking Dead, par exemple) a suggéré que la série se poursuive au moins jusqu’à son 50e numéro. Il faut dire que ce premier volume français (qui reprend les cinq premiers numéros) place les origines d’une histoire qui peut continuer pendant longtemps encore, donc ça ne me surprend pas. Je ne serais pas surpris non plus de la voir être adaptée à la télévision.

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En attendant, il est clair que je suis impatient de me plonger dans la suite de l’histoire, qui est narrée par Dylan lui-même ; ce qui nous permet une vraie immersion dans l’univers et les doutes du personnage, tout en sympathisant avec lui. C’est là le pari le plus risqué de ces comics : son héros est poussé à devenir un meurtrier, donc pas quelqu’un avec qui on a forcément envie d’être compatissant, surtout quand il se révèle en plus très cynique et dans une relation amoureuse complexe (il faut bien de l’amour brut dans ce monde de brutes !).

Je suis très curieux de l’évolution que ça prendra, car pour l’instant, ça tâtonne un peu au départ : Dylan refuse sa mission dans le premier numéro, mais il finit par comprendre que le démon ne lui ment pas. Du coup, ça me laisse songeur sur ce démon : j’aimerais en savoir plus. Quant à la morale, elle est simple : ne tentez pas de vous suicidez, sinon un démon pourrait bien vous sauver et vous forcer à faire des choses assez horribles !

Si je l’avais acheté de moi-même, j’aurais probablement privilégié une version anglaise, mais la traduction proposée par Delcourt est vraiment très bonne, donc n’hésitez pas. Pour ma part, j’envisage maintenant de continuer la collection, parce que le volume 1 se termine bien évidemment sur un petit cliffhanger, et parce que je suis intrigué par la suite de cette histoire ! Bref, je recommande chaudement 🙂

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