Salut les sériephiles,
Comment ça, le « concept de vivre une très longue vie » ? Depuis quand c’est devenu un concept. Je pensais que c’était juste un espoir pas très crédible et réaliste à avoir. Après, je dis ça, mais j’ai passé le cap du fameux « club des 27 » où les artistes meurent à 27 ans. J’imagine que je ne suis pas un artiste. Le prochain cap, pour moi, ce sont les 33 ans et la résurrection.
Non, plus sérieusement, bien sûr que je suis comme absolument tout le monde : je ne me vois pas vieux ; genre, je ne vois pas quel genre de vieux je vais devenir. Comme tout le monde (comme beaucoup, en tout cas), je n’ai pas envie de mourir, donc le plus vieux sera le mieux, probablement, parce que même si je dis maintenant que je n’ai pas envie d’être vieux, une fois que je le serai, je n’aurai pas envie d’être mort. Voilà. C’est profond de bon matin.
Et dans les séries ? Je crois qu’il y a trois types de longue vie à prendre compte – en tout cas, ce sont les trois qui me viennent spontanément. Il y a d’abord les vampires, les démons, ceux qui ont la vie plus ou moins éternelle devant eux. Eux, on pourrait croire qu’ils nous font rêver après ce que je viens de dire, mais en vrai, la plupart du temps, ils vivent super longtemps après avoir été tué ou dans des conditions qui n’ont plus rien à voir avec ce qu’ils étaient avant. En plus, dans la majorité des cas, ils se font tuer en cours de série – et dans le cas des vampires de Buffy, y en a quand même plein qui se font tuer super bêtement pour absolument aucune raison. Avoir une super longue vie et mourir parce que ton boss n’aime pas la question stupide que t’as posé ? VDM, tout de même.
Ensuite, il y a les vies à la Meredith – celle de Grey’s Anatomy, si ce n’était pas clair. On ne peut pas dire que Meredith soit particulièrement vieille, mais on ne peut pas nier non plus le fait qu’elle a une longue, longue vie. Et bizarrement, c’est peut-être le genre de longue vie qui me fait le plus rêver. Alors, non, je n’ai pas envie d’avoir une longue vie parsemée de la mort de tous les gens qui me sont proches tous les trois ans comme Meredith, hein. En revanche, une longue vie où tu passes ton temps à te réinventer, où tu rencontres plein de nouvelles personnes et où tu surmontes les différents défis ? C’est peut-être le plus beau genre de longue vie à avoir. Quel intérêt de passer 20 ans à faire exactement la même chose sans jamais changer d’un iota comme le fait Gibbs dans NCIS hein ?
Et puis enfin, il y a les vies idéales – ou idéalisées en tout cas. Celles que l’on passe avec une personne qui partage notre vie et qui sont absolument merveilleuses. Celles que l’on passe avec un objectif duquel on s’approche, celles où notre vie est comblée, celles où il y a de petits malheurs et de grands bonheurs. Le genre de vies qu’on n’oublie pas et qui résiste à tout, même quand on revient soudainement dans le passé et qu’on se fait posséder par un démon censé détruire notre personnalité et notre esprit.
Vous l’aurez compris, je parle bien sûr d’un épisode en particulier de The Magicians. Difficile de ne pas penser à l’épisode 5 de la saison 3 quand il est question de longue vie. D’ailleurs, moi aussi j’ai une longue vie, je crois : c’est fou de me dire que c’est un épisode que j’ai vu juste après avoir rencontré deux acteurs de la série. J’ai l’impression que c’était dans une autre vie, vraiment, alors que ce n’était qu’il y a six ans.
The Magicians – S03E05
Spoilers Retrouvez ci-dessous la critique complète du 5e épisode de la 3e saison de The Magicians. Épisode 5 – A Life in the Day – 18/20 Well hello there, little plot development. Merveilleux, alors que j’ai rencontré Olivia Taylor Dudley et Arjun Gupta ce lundi, en leur demandant s’il n’avait pas envie d’avoir plus de…
Voilà donc ce que j’en pense du concept de longue vie… Quitte à en avoir une, j’espère qu’elle sera riche et bien remplie ; mais le plus bel objectif, c’est d’avoir quelqu’un pour nous soutenir quoiqu’il arrive, quelqu’un avec qui partager les bons et les mauvais moments. Sans jamais se lasser. Je ne sais pas si c’est faisable, je suis encore loin d’en être aux cinquante années évoquées dans The Magicians – à quelques jours près, j’en suis à quatre années. Le tout début d’une longue vie, peut-être.



