Parfois, même les journées qui ne se déroulent pas comme prévu finissent par nous offrir de petites pépites de Noël. Aujourd’hui, entre la pluie et un passage par la Défense, j’ai pris le temps de plonger dans l’esprit des fêtes en explorant mes cinq sens.Une idée originale et plutôt sympathique, proposée par ChatGPT, toujours. Cool ce calendrier de l’Avent, non ?
La vue : Noël dans les lumières de la nuit
Il y a 24h, j’étais en soirée. Je suis rentré à plus d’une heure du matin chez moi, j’ai eu droit à un contrôle de flics parce que je marchais trop vite (sérieusement ?), mais j’ai aussi pu commencer à remplir mon défi du jour, parce que quoi de plus visuel que les décorations lumineuses qui scintillent dès la tombée de la nuit et qui clignotaient encore à une heure du matin ? Simple et efficace : chaque coin de rue illuminé est une promesse de magie de Noël. Les décos de nuit tiennent éveillées et permettent de relativiser sans trop s’énerver quand on est contrôlé sans raison valable, je suppose.
Le toucher : la magie d’une guirlande
C’est peut-être le sens qui m’inspirait le moins concernant ce défi, mais pourtant, j’ai trouvé assez vite de quoi le remplir. Au réveil ce matin (et j’insiste, ce n’était pas exactement ce midi, mais bien le matin), j’ai ajouté une guirlande lumineuse à l’un de mes meubles. Rien de bien sensationnel, en soi, mais honnêtement, toucher ces petites bouts de plastique colorés est un geste anodin tellement chargé d’esprit de Noël. Qui n’a jamais ressenti cette satisfaction de préparer son espace pour les fêtes ? Et le toucher des guirlandes, à la fois douce et sèche à la fois ? Pour valider ce point, c’était soit ça soit aller caresser un sapin.
Le goût : le dégoût de la cannelle, toujours
Je l’avoue : j’étais parti pour évoquer un énième chocolat chaud ici, parce que j’en ai pris un dans la journée et que ça fait très ambiance hivernal. Hivernal, oui, mais peut-être pas Noël. Alors que le carrot cake ? Ce n’était pas mon idée, mais un bout de gâteau piqué à ma meilleure amie pendant un Starbucks partagé totalement à l’improviste vers 16h30. Quoiqu’on en pense, s’il y a bien une saveur épicée pour marquer l’esprit des fêtes, c’est la cannelle. Le truc, c’est que je déteste ça et qu’il y en avait plein dans ce carrot cake. Non, la cannelle, ce n’est pas pour moi, même si ça crie Noël à plein poumons… Je considère que j’ai marqué ce point, donc.
L’odorat : sapin et chocolat chaud (ou presque)
Un détour rapide chez Lush à la Défense m’a permis de découvrir qu’ils avaient quelques huiles essentielles dans une gamme de Noël (oh, ils en ont une pour Wicked aussi, incroyable le marketing). Sapin, épices, agrumes : il y avait de quoi plonger dans une forêt enchantée, et c’est marrant comme c’est arrivé à l’improviste parce qu’à aucun moment je n’avais prévu de mettre les pieds dans ce magasin. Seulement, c’est là que j’ai rejoint à l’improviste ma meilleure amie. C’était un détour rapide mais efficace pour éveiller l’odorat, même si le chocolat chaud n’était pas loin derrière, au pire.
L’ouïe : des chants de Noël en Gospel
Et dans tout ça, je suis donc passé aujourd’hui par la Défense pour un concert de Gospel. C’était une animation gratuite des 4 temps, ça valait le détour. Inutile de dire qu’avec des reprises de classiques de Noël comme Holy Night, ça a illuminé ma journée bien mieux que le soleil ne l’aurait fait (de toute manière, il pleuvait) et que ça me valide totalement le point « ouïe » quand il est question de faire jouer les cinq sens pour Noël. Les harmonies, les émotions, la joie dans les voix… La musique a ce pouvoir de ramener directement dans l’ambiance festive, non ?
Merci à Diamond Gospel d’être revenu encore pour les fêtes ; perso, je suis fidèle au rendez-vous à chaque Noël depuis plusieurs années.
En plus, ce défi des cinq sens m’a rappelé que Noël n’est pas toujours dans les grands gestes ou les grandes occasions. Parfois, ce sont les petites choses du quotidien qui suffisent à raviver l’esprit des fêtes. Vraiment, c’est un défi que je vous conseille, c’est sympa comme tout !
Ce double épisode est tout à fait efficace pour titiller la nostalgie et nous rappeler que les Bouley et les Lepic nous manquent. La première partie prouve à quel point ces personnages sont géniaux et à quel point les interprètes savent gérer les répliques pour qu’elles fassent mouche, aussi loufoques soient-elles. La deuxième pousse le délire un peu loin pour moi, mais tout de même, c’est un plaisir de passer du temps avec ces deux familles – et de voir tout le casting au complet, une fois de plus. Merci à eux d’être encore là en 2024.
Objectif Lune, vraiment ? Après tout, pourquoi pas…Les Bouley et les Lepic sont une nouvelle fois de retour, quatre ans après le dernier épisode. Et c’est dispo gratuitement sur France.tv en ce moment (et jusqu’au 6 juin 2025).
Ça commence par un petit voyage sur la Lune et ça finit dans un Ehpad.
Ah, ce générique, ponctué d’un fabuleux « À taaaaaaaable » chaque fois. La série réussit au moins ça à chaque fois… et même quand tout commence dans l’espace avec une parodie à la fois de 2001 L’Odyssée de l’espace et Star Wars, la nostalgie fonctionne. Faites-nous un spin-off sur les enfants, la série nous manque bien trop. Ce n’est pas pour rien qu’elle revient à chaque fois, franchement.
Pour cet épisode, on se retrouve avec un début perturbant où Fabienne écrit des romances pour fantasmer sur son jardinier et où Renaud est mis en pré-retraite. C’est une réintroduction qui fonctionne toujours aussi bien : les parents Lepic sont des personnages géniaux. Les parents Bouley aussi, je vous rassure : Denis est en galère pour se retrouver un job, Valérie est désormais une complotiste de base qui se laisse manipuler par un milliard de théories du complot. Exit les prédictions foireuses des présidentielles, bonjour le Covid.
Les parents sont réintroduits vite fait, et la liaison entre les familles est encore et toujours effectuée par les enfants, surtout que bon, il y en a deux qui se sont mariés. Christophe et Tiphaine ont pris un petit coup de vieux depuis le dernier épisode, mais ils sont toujours aussi beaux et géniaux, désaxés complètement sur l’agenda de leur enfant. Ils m’ont fait rire et convoquent finalement une réunion de famille pour expliquer à tous les enfants des deux familles que bon, les parents vieillissent et qu’il faudrait s’en occuper à nouveau.
Le postulat de base est bon. La solution est complètement loufoque et n’a pas trop de sens : voilà donc les enfants qui décident de faire une surprise aux parents, histoire de les envoyer sur la Lune. C’est top comme idée, ça, mais ça n’a pas trop de sens : Eliott bosse donc pour une boîte qui a décidé d’envoyer des couples lambdas sur la lune. Qu’est-ce que je suis heureux de retrouver les enfants de la série. C’est tellement chouette que le casting soit toujours le même, en plus. Je suis bien sûr dégoûté que les seuls dont on connaisse le couple soient Christophe et Tiphaine, mais bon.
Si ça n’a aucun sens et que les parents le remarquent bien, avec un peu de psychologie inversée, les enfants parviennent à trouver une solution pour convaincre les (grands-)parents : ils ne sont pas géniaux et aussi fonceurs que prévus. La graine est plantée. Les deux couples passent la soirée à discuter de cette idée improbable : Fabienne refuse catégoriquement d’envisager d’aller sur la Lune, mais Valérie aussi. Les deux couples comptent donc sur le désistement de l’autre pour s’en sortir sans décevoir les enfants. C’est vain comme situation, mais c’est assez classique.
Tiphaine et Christophe n’ont aucun mal à faire en sorte que les deux couples acceptent, surtout que bon, les maris sont plutôt pour en vrai. Un voyage citoyen sur la Lune, est-ce que ça ne fait pas un peu rêver ? En vrai, non, pas du tout. L’essentiel, c’est que ça fasse rêver Denis et Renaud, j’imagine ; et que Valérie et Fabienne se fassent plaisir à tout saboter. Les duos sont toujours géniaux, les personnages font rire, les acteurs ont la capacité à balancer des répliques improbables avec une efficacité incroyable. J’adore simplement le ton avec lequel ils parlent tous – ces personnages sont adorables, ces acteurs me font toujours autant rire, et surtout Fabienne Lepic. Donnez-lui n’importe quel rôle et elle sera grandiose, Valérie Bonneton. Elle me fait tellement rire.
L’entretien de couple est une pure merveille – surtout que l’alchimie entre les couples est toujours là. J’adore ces personnages, ils fonctionnent tellement bien ensemble. C’est vraiment dommage que les acteurs soient si débordés et que la série soit arrêtée à cause de ça ; même si, oui, on en a fait le tour et que l’idée derrière cet épisode le prouve encore une fois. De toute manière, ça fait un bon moment qu’on a passé le cap du crédible et de l’épisode de trop, si on est là, c’est vraiment parce que les personnages le sont.
Fabienne Lepic qui se découvre un fantasme pour les moustachus et voit que le pilote l’est, c’est simplement grandiose. Bon, en revanche, que c’est dommage qu’on nous zappe le moment où les couples apprennent qu’ils sont sélectionnés. La scène où les enfants l’apprennent est top (même si bonjour la crédibilité de ces retrouvailles familiales sans conjoint en permanence là), l’emballement médiatique et les guests qui le voient à la télévision, c’est réussi. Ils me manquent tous, finalement.
On passe alors à l’étape commentaire des tests de personnalité et de QI. C’est si beau de voir Renaud en-dessous d’un point de la moyenne et Denis être à 140, donc surdoué. En vrai, l’idée de départ me paraît idiote, mais ça donne lieu à des situations top pour retrouver les personnages. Je me répète dans cette critique, mais au moins, on sait ce qu’il en est. Si je m’attendais à voir Fabienne Lepic en cosplay Leia un jour ! C’est grandiose à quel point le scénario part dans tous les sens – heureusement que Disney + finance une partie de l’épisode (et ce réveil du cauchemar !! Valérie Bonneton est si parfaite).
Mon amour de Valérie Bonneton n’a rien de nouveau, mais je vous rassure, il s’étend à tout le casting, hein. Et je crois que même aux scénaristes – le retour de Corinne qui est aussi une complotiste et le coup de la simulation, c’est très bien. Les guests de cet épisode, aussi, on n’en parle pas assez ! Jamy nous fait ainsi quelques explications sur la fusée. C’est pas sorcier d’aller sur la Lune, finalement, et surtout quand on est un « Boulpic ».
Toute cette situation est aussi l’occasion d’un peu d’humour, avant un grand dîner d’adieu. Les enfants Lepic sont ainsi confiés à Christiane, Tiphaine et Christophe informent Fabienne que Kim est désormais non-binaire (cette scène tellement naturelle, bordel, cette série me manque ; et Kim a vraiment une super scène avec un discours d’amour pour ses grands-parents, c’est top) et les enfants s’inquiètent inévitablement pour les parents.
Partir sur la Lune, ce n’est pas rien. A minima, ça représente plusieurs mois et finalement, ça fait peur à tout le monde : Valérie qui ne croit absolument pas aller sur la Lune le lendemain a soudainement la crainte de tomber dans un trou noir. Allez. Les adieux sont émouvants, sans vrai plus. Je n’ai pas réussi à accrocher suffisamment : autant la série parvient sans mal à me vendre son humour et à me tuer de rire, autant les larmes ne coulent pas si elles ne sont pas de rire.
L’épisode 1 se termine alors sur un gros suspense et une montée de la musique pour nous préparer à l’épique début d’épisode 2 : les Boulpic montent bien dans une fusée. Bim, on enchaîne sur la deuxième partie sans le moindre générique et hop, les Lepic et Boulay décollent pour de vrai, avec juste ce qu’il faut de suspense et de « pipeau » de la part de Valérie pour être à nouveau à fond. Vraiment, ce double épisode me donne envie de revoir toute la série. C’est dingue comment son écriture est efficace après autant d’année.
Valérie ne croit toujours pas être dans l’espace, bien sûr, mais tout nous indique que si, si, les Boulpic ont pu s’y rendre. Comme si. Cette histoire de couple lambda dans l’espace est plus qu’improbable. L’essentiel est que tout le monde s’amuse, et c’est le cas, même si chaque personnage a ses propres obsessions. Disons-le, Fabienne continue d’écrire, Valérie se cherche du réseau (dans l’espace, c’est incroyable) et Denis s’est acheté des livres pour les faire tourner sur eux-mêmes plutôt que de les lire. Logique.
Le roman de Fabienne ? Il n’est plus sur les nazis, mais sur un commandant de vaisseau spatial, évidemment. Le problème, c’est que le pilote semble bien occupé dans son cockpit, à se demander s’il peut faire confiance à ses quatre passagers d’après Valérie, et surtout à faire des frottements. Cela dit, la série part en vrille totale ensuite, avec Valérie qui imagine que Denis accouche d’un alien – ce qui lui fait avouer à Renaud et Denis que Fabienne écrit des récits érotiques sur le pilote. C’est con, parce que du coup, Renaud a envie de tuer le pilote, Julien, sauf que Julien, il se tape Safia, la co-pilote.
Je suis un peu vulgaire, sur ce coup-là, parce qu’ils envisagent de se marier, tout de même. Bref, c’est vraiment juste histoire de faire quelques rebondissements qu’on voit arriver de loin. Dans tout ça, Valérie finit par être horrifiée d’avoir imaginé qu’elle pouvait faire partie d’un vaste complot. C’est con pour une complotiste. Elle finit par observer la Terre avec Denis, et le couple s’embrasse et s’aime, c’est beau.
En parallèle, les Lepic ont plus de mal : Fabienne est trahie par Renaud qui lit son roman dans son dos et par le pilote qui est amoureux d’une autre. De toute manière, tout finit bien, avec Renaud qui s’illusionne et pense qu’il est le pilote dans le livre de Fabienne. C’est beau. Il envisage même de se laisser pousser la moustache (pas hâte de voir ça), juste avant l’alunissage. Le voyage fut drôlement rapide, le script a joué sur l’émotion alors que c’est ce qui fonctionne le moins sur moi dans cette série, mais bon, j’ai envie d’avoir le fin mot de l’histoire désormais.
Pendant ce temps, sur Terre, tous les enfants se réunissent pour suivre l’aventure des parents. C’est un peu étrange, en revanche : les maisons Boulpic sont immenses, mais tout le monde dort dans le salon ? Au petit matin, tout le monde se réunit devant la télévision pour observer les Boulpic alunir. Un petit problème de transmission fait peur à tout le monde, mais finalement, la connexion revient à temps pour que les deux couples soient heureux de marcher sur la lune.
Marcher ? Denis ne fait que 14 kilos alors nos personnages dansent un coup et s’amusent bien sur la Lune. Ils partent tous en expédition et tout indique qu’ils vont s’y perdre. En attendant, ils se perdent avec le pronom neutre « iel » et la non-binarité de Kim. Le mieux, c’est que ça se fait sans trop de lourdeur – il y en a, mais plus pour la crédibilité. J’ai du mal à croire que je parle de crédibilité quand l’épisode enchaîne sur une pluie de météorites et un Madison familial des enfants (qui ne se changent jamais, parce que tout se passe en un jour) dans le salon Boulpic.
La pluie de météorites s’arrêt finalement, mais la station spatiale ne les retrouve pas sur ses radars – et c’est annoncé à la télévision avec le fait qu’il ne reste que trente minutes d’oxygène pour tout le monde. Nos héros le savent, mais ils n’ont plus aucune nouvelle des pilotes et sont un peu paumés sur la Lune. Ils ont bien des radios, mais pleines de sable. Bref, les couples se séparent bien vite : chacun va du côté indiqué par le mari du couple, sûrs d’avoir raison. Le commentaire sur l’intelligence et la confiance est sympa, mais ma parole, ils sont quatre, qu’ils partent chacun dans une direction pour être sûrs de tomber au plus vite sur le vaisseau, non ?
La décision est finalement de rester ensemble. Le problème, c’est que sur Terre, on abandonne vite l’espoir : Christiane Potin est ravie de donner une interview sur la promesse faite à Renaud de veiller sur les enfants, mais le reste de la Terre les abandonne. L’ordre est donné aux pilotes d’abandonner l’équipage et les recherches pour le retrouver. Trop de suspense. Je ne pense pas les scénaristes prêts à tuer ces personnages – et quand bien même ils le seraient, ils ne le feraient pas comme ça. Oh, il y a toujours une crainte que la série fasse n’importe quoi parce que ce n’est jamais qu’une série, mais bon, les moments de désespoir, les Boulpic en ont connu plein. Celui-ci est juste particulièrement vicieux, avec les deux femmes qui s’allongent sur la Lune et les deux hommes qui décident de mourir debout. Allons bon.
Vous vous souvenez ce que j’écrivais sur l’émotion qui ne prenait pas trop dans cette série avec cet épisode spéciaux ? Les flashbacks étaient efficaces, eux ; les enfants qui regardent la Lune, c’était sympa aussi. Et bien sûr, tout ça mène à un happy end : les Boulpic retrouvent le chemin de la navette grâce au lapin en peluche de Kim, posé sur le drapeau français et visible de loin. Voilà, il suffisait de perdre tout espoir et tout oxygène pour s’en sortir finalement.
Tout le monde peut faire la fête, sur la Lune et sur Terre (ce baiser rejeté, c’était grandiose !), en attendant que les Boulpic reviennent sur Terre, accueillis par le couple Macron lui-même. Une petite perruque et un sosie raté pour faire fantasmer Fabienne, et voilà. De retour sur Terre, elle finit son roman, Renaud a une moustache, Valérie devient égérie de cosmétique et Denis envisage la chanson Rabbit on the moon. Voilà qui promet. Une soirée de pleine lune permet à tout le casting de se réunir une fois de plus. Les deux couples parentaux sont plus amoureux que jamais, Fabienne n’a pas perdu de ses capacités à réunir toute la maison dans un petit cri exaspéré et… il faut déjà redire au revoir aux Boulpic. Rah lala. Que c’est frustrant, j’aimerais tellement qu’on en sache plus sur la vie des enfants et qu’on nous lance une série sur chacun d’entre eux. Non, je ne suis pas du tout exigeant, je n’en demande pas trop.
En bref, ces épisodes spéciaux sont un plaisir et j’aimerais en avoir plus qu’un tous les quatre ans. Je suis bien content, tout de même, que la série continue d’exister l’air de rien et de revenir de temps en temps, parce qu’elle est d’une efficacité redoutable pour me faire rire. Certes, la deuxième partie poussait le délire trop loin pour que je sois pleinement convaincu, mais le premier épisode m’a montré à quel point les Bouley et les Lepic me manquaient !
Le calendrier de mon intelligence artificielle adorée propose de me replonger quelques années en arrière pour évoquer mon meilleur cadeau d’enfant. Pas évident a priori.
Et pourtant, en repensant aux Noëls de mon enfance, il y a un cadeau qui brille un peu plus que les autres : une Game Boy Color jaune et le jeu Pokémon Jaune. À l’époque, j’étais complètement fan de Pokémon (notez l’imparfait, c’est du déni mais c’est toujours le cas en tant qu’adulte). C’était le phénomène, entre les cartes à collectionner, les épisodes de la série et les discussions interminables dans la cour de récré. Recevoir une console à moi, pour la première fois, avec ce jeu qui avait Pikachu en vedette, c’était tout simplement… magique.
Ce qui m’a marqué, ce n’était pas seulement le cadeau en lui-même, mais l’effet qu’il a eu sur ma journée. Dès que j’ai déballé la Game Boy et inséré la cartouche, c’était fini pour les autres cadeaux (et pour tout le reste à vrai dire) ! Je me suis plongé dans le jeu immédiatement, au point de ne pas voir la journée passer.
Je me souviens encore de ma grande sœur, choquée de découvrir le soir que j’avais déjà passé plus de six heures à jouer. Oups. M’a À la fin de cette première journée, j’avais déjà remporté mon premier badge et exploré pas mal de routes. C’était un sentiment incroyable : devenir un dresseur, avoir Pikachu qui me suivait partout et pouvoir regarder son humeur. Bon, soyons honnêtes, c’était un gadget inutile (et sûrement vendu plus cher juste pour ça), mais pour l’enfant que j’étais, c’était fascinant.
Ce Noël m’a aussi appris une petite leçon, comme doit le faire chaque Noël pour être parfait. Rapidement, mes parents m’ont “fortement invité” à réduire mon temps de jeu et à me remettre à lire un peu plus. À l’époque, j’avais du mal à comprendre, mais avec le recul, je leur donne raison. Cela dit, pendant ces quelques jours où je pouvais jouer sans compter, j’étais totalement émerveillé.
Quand je repense à ce cadeau, ce n’est pas seulement la Game Boy ou le jeu Pokémon qui me reviennent en tête. C’est tout le contexte : la joie d’avoir un objet rien qu’à moi, l’excitation de découvrir ce monde virtuel, et l’insouciance de pouvoir passer des heures à jouer sans me soucier du reste. Ce cadeau symbolise une époque où tout semblait plus simple, où les petites choses avaient une importance énorme.
Et ce sera tout pour aujourd’hui, je suis entre deux soirées, oups.
Après une journée de travail bien chargée, rien de tel qu’une escapade rapide à Disneyland Paris pour plonger dans l’ambiance de Noël, et tant pis pour le calendrier de l’Avent. J’ai profité de cette parenthèse pour assister à deux spectacles bien différents avant de rentrer savourer une création culinaire improvisée pour faire plaisir à l’IA (et finir la saison 3 d’Angel, faut se respecter !).
La soirée a commencé avec un petit détour vers le Château pour un spectacle spécialement organisé pour la réouverture de Notre-Dame de Paris. Même si le show ne durait que cinq minutes (grosse déception), il était chargé d’émotion parce que j’adore les chansons de ce dessin animé depuis toujours. Des projections lumineuses réussies sur le château, des chants sublimes, et une ambiance qui faisaient honneur au dessin-animé de mon enfance. Court, certes, mais intense et marquant.
Et puis, quel plaisir d’avoir eu l’occasion de le voir tôt (merci la fermeture du parc plus tôt car réservé pour une entreprise) et surtout d’avoir droit aux drones !! J’ai vraiment stressé en pensant à la fois arriver en retard et ne pas avoir droit aux drones à cause de la météo, mais finalement, ça valait le détour.
J’aurais adoré qu’ils en fassent un spectacle plus long. En fait, je trouve que ça mériterait vraiment de varier plus souvent les spectacles nocturnes, j’ai trop hâte d’être en janvier pour le prochain !
Ensuite, direction les Walt Disney Studios (on peut encore les appeler comme ça) pour une performance tout à fait différente, mais qui me donnait tout autant envie depuis son annonce : un « spectacle » mettant en scène Doctor Strange, Wanda et Agatha, cette fois pour un petit quart d’heure au-dessus du campus Avengers :
J’ai fait une vidéo en continu du spectacle, trop long pour le blog, désolé
Je trouve les interventions sur le campus souvent plutôt réussies : c’est rapide, amusant, ça plonge dans l’ambiance sans être trop contraignant et le seul défaut est qu’habituellement, on ne nous donne pas d’horaire.
Là, si. Certes, l’ensemble donnait une impression un peu cheap (et ça n’aidait pas d’avoir peu de monde pour y assister et personne pour reprendre avec Agatha le Down down down the road), comme si les moyens manquaient pour vraiment nous plonger dans cette ambiance fantastique, mais le plaisir était là. Voir ces personnages emblématiques interagir, avec quelques effets spéciaux bien choisis, suffisait à faire sourire. Cette fois, on retombe pas en enfance, mais les Mystères mystiques ont juste ce qu’il faut pour divertir et conclure efficacement une journée sur le parc.
Parce que oui, même si je n’y suis allé que pour une heure, j’ai quand même eu l’impression d’avoir fait toute la journée sur le parc. Et ça, c’est la magie de Disney.
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Après tout ça, retour à la maison pour une dose de gourmandise et de détente devant la fin de la saison 3 d’Angel (et oui, je ne suis toujours pas fan de Connor, mais cette saison reste incroyablement bien construite et est passée trop vite). Pressé par le temps, j’ai un peu bâclé le défi du jour de mon calendrier de l’Avent. En théorie, je devais revisiter à ma sauce un plat emblématique de Disney (en proposant les sablés de Noël).
Finalement, j’ai revisité un classique de Noël bien simple en version rapide et originale : un chocolat viennois qui est devenu un milkshake banane-chocolat-pistache-chantilly, avec une bonne dose de gingembre et de miel tout de même.
Voici ma recette improvisée :
Deux bananes bien mûres pour la texture.
Du chocolat en poudre parce que je twistais un chocolat chaud.
De la glace à la pistache parce que c’est trop bon.
Un peu de lait parce que c’est un milkshake quand même.
Une cuillère à café de gingembre en poudre, une cuillère de miel, pour le côté Noël.
Le tout mixé en un rien de temps, et hop, un milkshake onctueux, sucré juste comme il faut, et avec une pointe de chantilly pour la touche finale. Et, en vrai, le miel dans le milkshake ? Hyper efficace, ça change.
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Bref, cette soirée m’a rappelé que la magie de Noël, c’est souvent dans les petits moments qu’on la trouve : un spectacle court mais marquant, une recette improvisée qui réchauffe le cœur, ou un épisode de série qui clôture une journée. Pas besoin de toujours se prendre la tête !