Wicked For Good : sont-elles enfin sans limite ?

Salut les sériephiles,

Oui, je suis de retour sur ce format d’article pour vous faire part de mon avis sur Wicked For Good que j’ai eu la chance de voir en avant-première hier soir. For Good, deuxième et dernier volet de l’adaptation de Wicked, ne se contente pas de prolonger l’histoire amorcée dans la première partie : il change de ton et prend des airs bien plus graves. Plus qu’un simple “acte 2”, c’est un film qui tient seul, porté par des choix de mise en scène affirmés et un attachement franchement viscéral à ses deux héroïnes de la part du réalisateur. Dit autrement, c’est un pari réussi.

Je suis content d’avoir évité la bande-annonce parce qu’elle en montre beaucoup trop. Même en avant-première, UGC n’a pas résisté à la projeter juste avant. Et c’est dommage. Ce film mérite qu’on le découvre à son rythme, sans avoir déjà vu certains de ses moments clés isolés hors contexte. Mais bon, mon combat contre les bandes-annonces n’a rien de nouveau et est apparemment perdu d’avance…

Voir aussi :

Wicked défie-t-il vraiment la gravité ?

Salut les sériephiles, Cette fois encore, je vous embarque pour un détour au cinéma avec la première partie de Wicked, adaptation de la célèbre comédie musicale très attendue… Qui sort (pas) demain (mais le 4 décembre). Découvert en avant-première ce week-end, le film m’a impressionné. Un univers visuel enchanteur Dès les premières minutes, Wicked transporte…

Une tonalité plus grave, des choix plus maîtrisés

Dès ses premières images, For Good est marquant par un choix graphique irréprochable. Le parallèle s’établit rapidement avec le premier et on plonge dans ce second volet en s’éloignant progressivement de la flamboyance chorégraphiée du premier opus (même si on a encore une pub de la MAAF pour Glinda en début de film). Les couleurs se font plus ternes dans la première demi-heure, les cadres plus étroits, les silences plus lourds. Le film abandonne progressivement les grands numéros collectifs pour se recentrer sur l’intime, sur les tensions, sur les regards. Et il y a même un moment où Glinda tourne littéralement le dos à un gros numéro collectif.

C’est un virage assumé, et parfaitement cohérent avec l’évolution de l’histoire : Elphaba est complètement isolée et on sent le poids de sa solitude. À l’inverse, Glinda est mal entourée, et ça se sent aussi, ça l’isole. Je regrette que la chronologie soit parfois un peu confuse, car le temps passe bien durant ce film, c’est sûr, mais on ne sait pas exactement combien de temps tout ça prend. L’insouciance a laissé place au conflit, à la douleur, à la solitude.

En ajoutant les photos à l’article, je me rends compte que je ne parle dans ma critique des looks des personnages, et wow, ces tenues sont sublimes à chaque fois, c’est dingue !

Un duo toujours aussi fort, avec un basculement subtil

Cynthia Erivo est, encore une fois, magistrale dans le rôle d’Elphaba. Ce qui me frappe particulièrement ici, par contre, c’est à quel point Glinda devient peu à peu le centre émotionnel du récit. C’est mon point de vue, ce ne sera pas forcément celui de tout le monde, mais pour moi, elle est clairement le point d’ancrage de ce film. C’est sur elle qu’on se concentre et, bon, le titre est sur fond rose pour ce film, là où il était sur fond vert pour le premier… Ce n’est pas un hasard. C’est parfois un peu frustrant car Elphaba est supposée être l’héroïne (et elle le reste hein) et elle manque dans plusieurs scènes…

Cela dit, Ariana Grande livre une performance étonnamment nuancée qui fait que je ne peux qu’être content qu’on s’attarde autant sur son personnage et son évolution. Là où elle brillait par son humour dans le premier film, elle impressionne ici par son intensité silencieuse et le drame qu’elle peut très bien faire passer. Son regard suffit à exprimer la trahison, la blessure et l’évolution de son personnage. C’est le type de jeu qu’on ne s’attend pas forcément à voir dans une adaptation musicale à grand spectacle et c’est exactement ce qui rend ce For Good si particulier. Et puis, elle n’est pas actrice à l’origine ! Pourquoi elle a du talent à la fois dans le comique et le drame, franchement ? Certes, elle est aidée par ses collègues tout aussi géniaux, mais wow, elle m’a transporté tout le film !

Si c’est bien la relation entre Elphaba et Glinda qui est au cœur de tout, Glinda me paraît être celle qui évolue le plus et le mieux. La relation avec Elphaba donne toutefois tout son sens au titre du film ; For Good, en clin d’œil à la chanson phare de la comédie musicale, et donc aussi à la trace que laisse une rencontre, une amitié, dans une vie. Les jeux de regards des deux héroïnes justifient vraiment le passage sur grand écran. Et puis cette amitié pleine d’amour est tellement crédible, l’alchimie entre elles crève l’écran ! C’est magnifique quand les voix fusionnent dans For Good.

Des chansons plus discrètes mais habilement réinventées

Puisqu’on en parle, je m’y attendais, mais vraiment, les chansons du deuxième acte sont moins percutantes que celles du premier. Ce serait franchement injuste de s’arrêter à ça : les chansons du premier volet sont bien plus connues et cultes que celles de la deuxième partie, mais eh, il y a de très belles pépites aussi dans ce film (j’ai particulièrement hâte de réentendre les chansons plus percutantes d’Elphaba, particulièrement No Good Deed, qui est d’une puissance vocale impressionnante).

La force de ce deuxième opus, c’est d’avoir su transformer cette faiblesse apparente en opportunité. Les morceaux sont revisités, certains moments réorchestrés, et les échos avec la première partie pensés avec finesse. Le film travaille dans le détail, dans l’émotion et offre parfois des surprises bienvenues. Malgré tout, j’ai parfois trouvé que certains effets visuels (notamment les jeux de miroirs sur la chanson d’Ariana Grande seule dans son palais à parler de bulle zzz) s’autorisaient un peu trop de clinquant. C’est dommage de vouloir se prendre autant au sérieux dans la réalisation, ce n’était pas utile, ça m’a sorti de l’émotion de la chanson (mais c’est aussi la chanson qui m’a le moins convaincu). Le film n’a pas toujours besoin de se contempler dans sa propre mise en scène pour émouvoir — et il est plus fort quand il se retient… No Good Deeds, donc.

Bref, c’est vraiment pour aller chercher de quoi chipoter dans les détails ; autant vous dire que j’attends la bande originale avec impatience. Vendredi ne viendra jamais assez vite.

Nessa, et l’ombre des personnages sacrifiés

Il y a un personnage que j’attendais tout particulièrement dans cette seconde partie : Nessarose. J’ai particulièrement accroché à son intrigue dans la première partie et je savais bien vers quoi on se dirigeait ici. J’avais espoir qu’elle soit davantage développée, et ça a été un peu le cas. Je vais un tout petit peu spoilé dans ce paragraphe, attention. Malheureusement, comme dans la première partie, son arc est précipité. C’est le problème des personnages secondaires, je suppose. Son basculement dans la colère et la solitude se fait plus entre les films que dans ce second film, alors que ça aurait pu être bouleversant de le voir porté à l’écran. C’est trop rapide. Elle devient « méchante » parce que l’histoire le réclame, mais sans qu’on ait vraiment eu le temps de voir son monde s’effondrer.

Et c’est bien dommage, car Nessa aurait pu porter, à elle seule, un récit parallèle : celui d’une femme invisible, exclue, abandonnée. Le film ne lui accorde pas cette place. Et ça me frustre, parce que beaucoup se joue dans la suggestion. Ce n’est pas la seule et heureusement que les acteurs sont excellents pour faire sentir tout ce qui n’est pas montré ! Ce traitement condensé touche ainsi à peu près tous les personnages secondaires, et certains n’ont même pas vraiment de fin (les amis de Glinda par exemple). C’est un effet sans doute inévitable dans une adaptation limitée à deux films, mais qui donne envie d’imaginer ce qu’une trilogie aurait pu proposer. Oui, oui, une trilogie.

Je ne suis quand même pas le seul à être frustré, si ? Quand je pense que certains disaient que c’était idiot de faire deux films et qu’il n’en aurait fallu qu’un !

Comme dans la première partie, on ressent ainsi les contraintes de l’adaptation. Deux films, un univers riche, de l’inclusion (tiens, d’ailleurs, il y a une petite retouche dans l’histoire de Nessa ; ça fonctionne), des enjeux multiples ; il faut inévitablement faire des choix. Certes, For Good choisit très bien, mais on sent que certains fils narratifs, notamment autour du Magicien d’Oz, auraient mérité plus d’espace. Tout est suggéré en ce qui concerne l’œuvre originale, jamais vraiment exploré. Le film préfère rester focalisé sur ses deux héroïnes, et c’est un choix cohérent, fidèle au musical et au roman.

Fiyero n’est pas le personnage le plus subtil du grand écran, mais qu’est-ce qu’il fonctionne bien aussi dans les choix qu’il doit prendre en cours de film !

Mais j’avoue : j’aurais rêvé d’une troisième partie qui laisse le temps d’adapter aussi Le Magicien d’Oz en parallèle, en nous montrant le périple de Dorothy aussi. Oui, je suis gourmand, mais c’est un peu frustrant par moment. Et puis, je n’en parle presque pas, mais Jonathan Bailey est grandiose aussi et j’aurais tellement aimé l’avoir plus longtemps sur grand écran (là aussi, c’est gourmand, après tout, il a une scène un brin dénudé, c’est déjà bien, que demande le peuple ?).

Et la fin ?

Sans rien dévoiler, le dernier acte est parfaitement mené. L’émotion monte doucement, sans excès, jusqu’à un dernier plan qui m’a tellement plu. Tout est là : ce qu’on ne dit pas, ce qu’on espère, ce qu’on perd. C’est dans ces moments silencieux que For Good devient un grand film, et après un quart d’heures très vif et riche en révélations, la toute fin accomplit ce que le film visait. C’est fluide, ça semble se faire sans effort et c’est en grande partie pour ça que je considère que le film tourne surtout autour de Glinda. Il manque peut-être une réplique, dans le premier, sur son personnage et sa difficulté à faire de la magie parce que tout a toujours été simple dans sa vie, mais c’est un détail que la performance des actrices balaie sans mal.

J’adore aussi tout le message politique que l’on peut tirer de l’œuvre. Non seulement la réécriture d’Oz fonctionne, mais en plus, il est question de la perception du public, de la manipulation des masses et de la nécessité d’un grand méchant en commun… Des questions qui sont très au goût du jour, je pense. La résolution est d’ailleurs un brin trop simpliste, mais ça fait du bien aussi d’avoir un bout d’happy end dans une fin forte en émotion que je ne peux pas qualifier d’happy end. Comme j’aime les fins tristes et pas trop joyeuses, je suis servi. Mais à nouveau, j’en dis déjà trop, je ne veux rien spoiler si vous ne l’avez pas vu !

En bref, For Good est une suite qui prend des risques et qui mérite d’être plus applaudi que ce que j’ai pu entendre en fin de film hier. Certes, cette deuxième partie est moins flamboyante, plus émotionnelle, plus lente parfois, mais aussi plus profonde. Là où certaines critiques la trouvent en demi-teinte, je la trouve plus mature, plus forte, plus marquante que le premier film. C’est fluide tout du long, comme pour le premier, mais les enjeux y sont plus forts et les révélations finales bien plus marquantes que dans le premier film où on savait bien ce qu’on venait voir (c’est dans le titre, quoi). J’aime qu’on ne réduise jamais à des archétypes les deux héroïnes et que le film parle d’amitié, de différence, de choix. Et malgré les frustrations, malgré les scènes un peu rushées ou certains effets de style qui se prennent trop au sérieux, cette adaptation réussit quelque chose d’essentiel : elle touche vraiment, elle est marquante. Son esthétique est folle et donne envie d’aller vivre à Oz, malgré les machinations politiques.

Allez le (re)voir.

Je n’ai pas honte de le dire : oui, j’ai déjà envie de le revoir et surtout de réécouter la BO. La conclusion de cet article est du coup bien trop facile, vous allez voir, et un peu spoiler si vous ne connaissez pas le spectacle ou n’avez pas encore vu le film, mais eh, je n’y résiste pas : le film, comme la chanson dont il tire son nom, parle de la façon dont certaines personnes changent nos vies “for good”. C’est culte quand le duo le chante dans le spectacle. Ce film, en y ajoutant une brillante adaptation de comédie musicale que je reverrai plein de fois, il change un peu ma vie aussi. For good.

Des cartes de vœux dès le 23 décembre

Salut les sériephiles !

Parmi les nombreuses surprises de mon calendrier de l’Avent cette année, il y avait aujourd’hui un défi qui m’a particulièrement inspiré : créer et envoyer des cartes de vœux personnalisées. Et comme souvent, j’ai décidé de donner une petite touche moderne (et geek) à cette tradition grâce à l’intelligence artificielle, parce que je n’avais pas le temps ou les moyens (ou le talent) pour tout dessiner moi-même. Oups.

Le défi consistait à imaginer des cartes qui surprendraient vraiment leurs destinataires. La simple existence d’une carte de vœux est suffisante, en vrai, puisque je n’en fais jamais, mais quitte à devoir en envoyer pour Noël, je me suis dit que j’allais les personnaliser à fond. J’en ai donc profité pour testé à mon tour Grok, l’IA spécialisée dans la création visuelle dispo sur Twitter (je refuse à jamais d’utiliser son nouveau nom et j’abhorre sa nouvelle tête pensante, même s’il nous donne l’IA la plus débridée du marché parfaite pour ce genre de délire).

L’idée derrière la carte ? Transformer les personnages préférés de mes proches en version Père Noël ou festive. Le résultat est parfois si bluffant qu’il en devient franchement inquiétant – mais j’imagine que c’était maintenant ou jamais car les procès ne vont pas tarder à tomber… Sincèrement, on peut faire faire n’importe quoi à n’importe qui d’un peu célèbre – et on peut sans problème plagier des univers existants. Bref. On retrouve effectivement les traits caractéristiques des personnages (ou des acteurs), leur style, et parfois même des clins d’œil à leurs aventures, le tout dans un esprit de Noël.

Grok m’a véritablement fasciné par sa capacité à capturer l’essence d’un personnage. Certains rendus sont si réalistes que j’en étais bouche bée. Et puis, il y a aussi les moments plus cocasses, où l’IA prend des libertés inattendues. On passe alors de cartes magiques à des créations un peu farfelues qui font sourire (ou rire aux éclats). Disons que l’esprit de Noël s’est parfois transformé en une interprétation… ratée. Je veux dire quand les personnes sont un peu moins connues, il a plus de mal ; ou alors c’est juste parce qu’il y a un œil qui louche ; mais l’ensemble n’en est pas moins bluffant.

Bien sûr, je ne peux pas vous dévoiler les cartes elles-mêmes — je ne vais pas spoiler la surprise pour les très peu de lecteurs de cet article qui les recevront, entre Noël et le Nouvel An ; ni avoir un procès de Disney au cul parce que j’ai utilisé un de leurs persos. Et pour l’envoi des cartes ? Eh, j’ai un compte Fizzer dont j’ai profité une nouvelle fois. C’est vraiment du vite fait.

L’IA me proposant ça un 23 décembre, l’idée est inévitablement de les envoyer entre les deux fêtes, ce que je vois comme une façon de prolonger la magie. Noël passe si vite, alors pourquoi ne pas étirer un peu cette période de partage et de bonne humeur ? Que ce soit avec une IA ou un simple stylo, je vous encourage à vous lancer dans l’aventure des cartes de vœux si ce n’est pas déjà fait. Et si vous avez des idées originales ou des anecdotes à partager sur vos propres envois, je suis tout ouïe.

La playlist de Noël 2024

Salut les sériephiles,

Décembre, c’est le mois où ma playlist de Noël se remplit toujours un peu plus. Entre les classiques incontournables et les découvertes un peu plus originales, il y a cette année quelques nouveautés qui méritent qu’on en parle. Et ça tombe bien, l’intelligence artificielle me demande de faire un top 3 de mes chansons de Noël préférées cette année. Petit tour d’horizon des chansons que j’ai ajoutées depuis le 1e novembre 2024 (toujours trop tôt oui) pour enrichir mes fêtes en musique.

Un ajout marquant pour la 3e place, même si ça ne vous surprendra pas : Shine a Light, une chanson tirée d’une parade de Disneyland Paris, bien sûr. Oui, on reste dans ma passion pour Disney, c’est Noël que voulez-vous. Cette chanson fait briller les yeux avec une ambiance féerique qui rappelle les spectacles de fin d’année, entre lumières scintillantes, chorégraphies festives… Et averse apocalyptique de grêle aujourd’hui, mais ça c’est une autre histoire. Bien sûr, cette chanson ne date pas d’hier, mais je l’ai découverte seulement cette année, et voilà…

Pour du vrai inédit de 2024, commençons par un ajout qui ne laisse pas indifférent : December 25th de Charlie Puth. Ce titre, découvert un peu par hasard, respire une modernité mélancolique tout en capturant l’esprit des fêtes, parce que c’est Last Christmas en différent. Fallait oser. Avec une production léchée et une voix qui transporte, c’est une chanson parfaite pour les instants calmes qu’on s’imagine facilement au coin du feu. Elle s’éloigne des clichés trop joyeux tout en restant profondément ancrée dans la magie de Noël, avec des sonorités tout à fait dans l’esprit. Facilement dans mon top 2, en vrai.

Avant d’évoquer le top 1, cette année, j’ai aussi eu droit à une ribambelle de reprises. Ça a commencé par tout un album de Natasha St Pier, mais elle n’a pas réussi à me convaincre à 100%. J’ai davantage été séduit par l’album de Ruelle, It’s the Holidays. Il propose une série de reprises réinventées et de titres originaux qui, sans révolutionner les fêtes, ajoutent une touche douce et apaisante à la playlist (c’est aérien son White Christmas). Mon coup de cœur ? This Time of Year Is Magic, un titre original qui fait écho à la féérie hivernale. C’est tout en légèreté toujours, parce que c’est du Ruelle.

Et puis, il y a Lady Gaga avec sa reprise de Santa Claus Is Coming to Town. Un ajout peut-être attendu pour ma playlist, mais toujours efficace pour donner un peu de peps à un après-midi en cuisine à préparer le réveillon. Enfin, j’espère, parce que c’est ce qui m’attend. C’est une reprise qui change bien le titre d’origine, mais bon, c’est du Gaga, évidemment qu’elle fait dans l’originale.

Mon coup de cœur n°1 de 2024 dans les nouvelles chansons de Noël ? Je suis au regret de vous avouer qu’il ne date pas 2024. J’ai découvert tout récemment Pop Christmas des Whities. Ce titre vient injecter un peu de légèreté dans ma sélection. C’est kitsch, c’est festif, et franchement, ça donne envie de décorer le sapin en chantant faux – ce qui est probablement l’essence même de Noël, je trouve.

Et vous, quelles chansons avez-vous ajoutées à vos playlists de Noël cette année ? Je suis curieux de découvrir vos coups de cœur pour enrichir encore un peu plus la mienne… Même si personne ne détrônera jamais Mariah je suppose.

Passez de belles fêtes en musique !

Un coloriage de Noël, évidemment

Salut les sériephiles 🌲

Dans la frénésie des fêtes de fin d’année, il y a parfois des instants simples qui sont parfaits pour entamer les vacances. Aujourd’hui, mon calendrier de l’Avent m’a proposé un défi créatif : un coloriage de Noël. Et franchement, il était temps que ça arrive, je trouvais ça surprenant qu’un truc si simple ne soit pas déjà proposé. Heureusement, j’avais prévu le coup et j’avais des coloriages à portée de main !

Je dois l’admettre, je ne suis pas le roi du coloriage – loin de là, je n’aime vraiment pas ça la plupart du temps, par manque de patience surtout, de talent, un peu. C’est justement ce qui a rendu cette expérience intéressante.

Avec un épisode de Smallville en fond sonore (parce que oui, regarder une vieille série tout en coloriant, c’est clairement un combo gagnant), j’ai pris le temps de m’appliquer… ou du moins, de faire de mon mieux. C’est pas parfait, et ça se voit. On ne se refait pas.

Ce coloriage m’a occupé bien plus longtemps que prévu. Un épisode entier de Smallville (soit environ 42 minutes, car au moins à l’époque, ils savaient faire dans le classique) pour réussir à remplir toutes ces petites surfaces ! J’ai été surpris de finir en même temps que le générique de fin débutait, franchement. J’avoue que, parfois, mes coups de crayon dépassaient un peu les lignes parce que le mélodrame de Lana et Clarke était plus intéressant et que mes jeux d’ombres laissent encore à désirer puisqu’ils n’existent pas. Mais soyons honnêtes : ce n’est pas le résultat qui compte, c’est l’esprit de Noël et le plaisir de se poser. Non ?

Ce qui est sympa avec ce type de défi, c’est qu’il s’adapte à tous les âges. J’ai imprimé quelques coloriages supplémentaires pour mes nièces, histoire de leur faire une petite surprise au réveillon. C’est une activité qui ne demande pas beaucoup de matériel : quelques crayons de couleur, une imprimante, et c’est parti. Et puis, avouons-le, ça fait plaisir de voir leurs œuvres terminées (et elles seront probablement bien plus réussies que la mienne, soyons clairs).

Finalement, pas besoin de grandes décorations ou de cadeaux hors de prix pour ressentir la magie de Noël (mais comptez sur moi pour aller à Disneyland demain quand même hein). Parfois, il suffit d’un coloriage, d’une bonne série en fond et d’un peu de créativité pour se retrouver dans la magie de Noël. Et même si je ne suis pas prêt à devenir un artiste, cette activité m’a permis de ralentir le rythme, de me recentrer et de profiter de l’instant présent… Parfait pour un début de vacances !