Encore du Disneyland

Salut les sériephiles !

Après une journée de travail bien chargée, rien de tel qu’une escapade rapide à Disneyland Paris pour plonger dans l’ambiance de Noël, et tant pis pour le calendrier de l’Avent. J’ai profité de cette parenthèse pour assister à deux spectacles bien différents avant de rentrer savourer une création culinaire improvisée pour faire plaisir à l’IA (et finir la saison 3 d’Angel, faut se respecter !).

La soirée a commencé avec un petit détour vers le Château pour un spectacle spécialement organisé pour la réouverture de Notre-Dame de Paris. Même si le show ne durait que cinq minutes (grosse déception), il était chargé d’émotion parce que j’adore les chansons de ce dessin animé depuis toujours. Des projections lumineuses réussies sur le château, des chants sublimes, et une ambiance qui faisaient honneur au dessin-animé de mon enfance. Court, certes, mais intense et marquant.

Et puis, quel plaisir d’avoir eu l’occasion de le voir tôt (merci la fermeture du parc plus tôt car réservé pour une entreprise) et surtout d’avoir droit aux drones !! J’ai vraiment stressé en pensant à la fois arriver en retard et ne pas avoir droit aux drones à cause de la météo, mais finalement, ça valait le détour.

J’aurais adoré qu’ils en fassent un spectacle plus long. En fait, je trouve que ça mériterait vraiment de varier plus souvent les spectacles nocturnes, j’ai trop hâte d’être en janvier pour le prochain !

Ensuite, direction les Walt Disney Studios (on peut encore les appeler comme ça) pour une performance tout à fait différente, mais qui me donnait tout autant envie depuis son annonce : un « spectacle » mettant en scène Doctor Strange, Wanda et Agatha, cette fois pour un petit quart d’heure au-dessus du campus Avengers :

J’ai fait une vidéo en continu du spectacle, trop long pour le blog, désolé

Je trouve les interventions sur le campus souvent plutôt réussies : c’est rapide, amusant, ça plonge dans l’ambiance sans être trop contraignant et le seul défaut est qu’habituellement, on ne nous donne pas d’horaire.

Là, si. Certes, l’ensemble donnait une impression un peu cheap (et ça n’aidait pas d’avoir peu de monde pour y assister et personne pour reprendre avec Agatha le Down down down the road), comme si les moyens manquaient pour vraiment nous plonger dans cette ambiance fantastique, mais le plaisir était là. Voir ces personnages emblématiques interagir, avec quelques effets spéciaux bien choisis, suffisait à faire sourire. Cette fois, on retombe pas en enfance, mais les Mystères mystiques ont juste ce qu’il faut pour divertir et conclure efficacement une journée sur le parc.

Parce que oui, même si je n’y suis allé que pour une heure, j’ai quand même eu l’impression d’avoir fait toute la journée sur le parc. Et ça, c’est la magie de Disney.

Après tout ça, retour à la maison pour une dose de gourmandise et de détente devant la fin de la saison 3 d’Angel (et oui, je ne suis toujours pas fan de Connor, mais cette saison reste incroyablement bien construite et est passée trop vite). Pressé par le temps, j’ai un peu bâclé le défi du jour de mon calendrier de l’Avent. En théorie, je devais revisiter à ma sauce un plat emblématique de Disney (en proposant les sablés de Noël).

Finalement, j’ai revisité un classique de Noël bien simple en version rapide et originale : un chocolat viennois qui est devenu un milkshake banane-chocolat-pistache-chantilly, avec une bonne dose de gingembre et de miel tout de même.

Voici ma recette improvisée :

Deux bananes bien mûres pour la texture.

Du chocolat en poudre parce que je twistais un chocolat chaud.

De la glace à la pistache parce que c’est trop bon.

Un peu de lait parce que c’est un milkshake quand même.

Une cuillère à café de gingembre en poudre, une cuillère de miel, pour le côté Noël.

Le tout mixé en un rien de temps, et hop, un milkshake onctueux, sucré juste comme il faut, et avec une pointe de chantilly pour la touche finale. Et, en vrai, le miel dans le milkshake ? Hyper efficace, ça change.

Bref, cette soirée m’a rappelé que la magie de Noël, c’est souvent dans les petits moments qu’on la trouve : un spectacle court mais marquant, une recette improvisée qui réchauffe le cœur, ou un épisode de série qui clôture une journée. Pas besoin de toujours se prendre la tête !

Les Lumières en Seine de retour

Salut les sériephiles,

Joyeux Thanksgiving & bon Black Friday ! Cette année encore, j’ai craqué pour un tour à Lumières en Seine au Domaine national de Saint-Cloud. Après une édition 2023 déjà magique et un détour par le Parc de l’Etrange pour Halloween, je voulais voir si 2024 saurait encore me surprendre. Spoiler : c’était toujours aussi chouette, mais quelques petits détails m’ont un peu laissé sur ma faim.

Un parcours toujours aussi féérique… avec des évolutions surprenantes

Cette édition garde ce qui fait le charme de Lumières en Seine selon moi – et ce n’est pas la Seine, qu’on ne voit pas du tout, finalement. Non, en vrai, le principe est simple : on marche dans le parc, mais il s’est refait une beauté avec des tableaux lumineux spectaculaires, une ambiance musicale immersive et une promenade qui nous transporte dans des univers variés.

Le parcours est toujours aussi long : c’est exactement le même que l’an dernier du côté de la superficie et des espaces du parc utilisés, il y a quelques recyclages et beaucoup de nouveautés. J’ai trouvé sympa que l’idée soit de garder le même parcours et le même esprit sur les différents tableaux. Par exemple, parmi les nouveautés, j’ai beaucoup aimé la manivelle dynamo pour illuminer des figures dans le parc, surtout que ça supposait une coopération avec d’autres visiteurs pour les voir s’allumer en même temps. Les voir se charger en temps réel, c’était bien fun… même si j’ai un peu regretté l’interaction vocale de l’an dernier qui m’avait marqué.

Le parcours en lui-même ? Ils annoncent entre une heure et une heure et demi pour faire le tour. J’y suis allé en semaine – promotion Black Friday bienvenue, avec 15% sur le tarif (une vingtaine d’euros) du lundi au jeudi (il reste lundi prochain, si ça vous tente !). Il n’y avait pas grand-monde, ce qui permettait de vraiment profiter de chaque installation. Le tour nous a pris deux heures environ. Si comme moi, vous aimez prendre votre temps pour admirer chaque tableau et capturer les meilleurs clichés, vous en aurez le temps et ça vous donne une idée du temps à prévoir… pour éviter, comme moi de nouveau, de galérer avec les travaux nocturnes des transports en commun (yay).

L’un des points forts de Lumières en Seine est pour moi la dernière partie du parcours. Juste quand on croit avoir tout vu et qu’on pense en avoir fini, une dernier section nous attend et nous plonge dans ses merveilles. Chemin musical et aurores boréales sont au rendez-vous, une partie idéale pour les plus belles photos et pour terminer la visite en beauté. C’est vraiment l’un des moments où on se dit que le prix d’entrée en vaut la peine.

Une ambiance qui hésite entre féérie et Noël

Si je dis beaucoup de bien de ce parcours que j’ai vraiment apprécié (re)découvrir sur un coup de tête hier soir, il faut bien reconnaître que j’ai quelques réserves… Ce que j’ai trouvé le plus dommage, c’est le côté très hétéroclite de la promenade proposée. Certaines sections respirent vraiment énormément Noël, ce qui est un peu ce qui est vendu à la base, avec leurs décorations et leur magie hivernale… mais d’autres parties s’éloignent complètement de cette thématique. J’aurais aimé que les sections « Noël » soient regroupées pour renforcer l’immersion festive, et qu’une cohérence plus forte soit trouvée pour passer d’un tableau à l’autre.

Autre changement qui m’a un peu déçu : la section « conte de fées » de l’an dernier, un vrai coup de cœur également, a été remplacée par un univers centré sur les animaux gardiens de la forêt. C’était très joli, mais pas du tout photogénique, ce qui est un peu frustrant pour les amateurs de belles photos souvenirs. Et en même temps, vous aurez raison de me dire que c’est bien de pouvoir profiter du moment aussi. Il y a de quoi faire.

Côté pratique : tarifs et organisation

L’entrée pour les adultes est à environ 20 euros, avec des variations selon le jour de visite (ou le fait d’avoir un billet non-daté). A mon sens, cela reste raisonnable pour un tel événement – après tout, on y a passé deux heures.

Si la magie des lumières donne envie de prolonger la soirée, je n’ai pas testé la restauration sur place cette fois-ci. Il ne faisait pas assez froid pour céder à une pause chocolat chaud (vin chaud pour les amateurs) ou crêpes, et on avait mangé avant pour s’éviter de craquer… Pas comme l’an dernier. En effet, l’année dernière, nous avions fait la visite un jeudi soir également, mais avec une météo bien moins clémente (du -1°C, ça marque) : le froid nous avait fait craquer pour un burger sur place, à dix euros. C’était bon… mais ça se rajoute au prix du billet.

Cela dit, comme c’est au deux-tiers du parcours, c’est plutôt une bonne chose. Un dernier point avant de conclure : pensez bien que tout ça se passe dans un parc, il faut tout de même de bonnes chaussures pour faire face à la boue. Cela dit, ça vaut le coup, il y a plein de très beaux effets lumineux sur l’eau – et un spectacle avec les fontaines du parc que je ne spoile pas dans les photos de l’article.

Bref, Lumières en Seine 2024 reste une expérience incontournable pour qui aime les illuminations et les balades enchantées. Si vous y êtes déjà allé l’an dernier, vous retrouverez un mélange agréable de nouveautés ; sinon vous serez peut-être bluffés par certaines parties (magnifique spectacle de fin aussi !). Quelques ajustements pourraient rendre le parcours encore plus mémorable, mais j’en ressors satisfait, avec de beaux souvenirs en tête et dans mon appareil photo.

Le Cirque du Soleil : Corteo

Salut les sériephiles,

Aujourd’hui, on quitte un peu le monde des séries pour s’aventurer dans le dernier spectacle du Cirque du Soleil, Corteo, installé à l’Arena de Bercy du 6 au 10 novembre, avant de partir en tournée dans toute la France.

Pour moi, le Cirque du Soleil, c’est avant tout la chanson Alegria que j’adore et que j’ai entendu en boucle pendant des années. En vrai, le Cirque du Soleil c’est surtout des spectacles qui marient chant, art visuel, prouesses physiques et théâtralité. Corteo ne fait pas exception : le spectacle raconte les rêveries d’un clown qui imagine sa propre procession funéraire, une thématique… audacieuse ?

Une première partie chaotique et difficile à suivre

Des chandeliers à faire mourir de jalousie Sia dès le premier tableau – avec un M. Loyal. Pas de doûte, nous sommes au cirque.

La première partie du spectacle, vue depuis les hauteurs de Bercy (oui, j’avais pris les places les moins chères, et elles étaient déjà chères parce que je ne suis pas si amateur de cirque que ça), m’a laissé un peu perplexe. Certes, la mise en scène est probablement millimétrée, mais cette précision se perdait dans un chaos visuel et sonore.

Déjà, je ne savais pas (et pourtant c’est logique), le spectacle est multilingue, alternant entre français, anglais, italien et même un peu d’espagnol. Cet aspect multilingue participe grandement à la confusion qui règne sur scène. C’est une rêverie, soit, un enterrement, OK, en plusieurs langues, d’accord. Seulement, même en comprenant toutes les langues, j’ai eu du mal à suivre une trame claire. Les répliques semblaient isolées, indépendantes les unes des autres, et il n’y avait pas vraiment un fil narratif cohérent. Un coup, il est sur son lit de mort, un coup, il y a trois lits sur scènes, un coup il y a des anges, un coup, non… Eh, si vous voulez faire un spectacle avec une histoire, racontez une histoire, non ?

La musique originale, qui est d’une qualité irréprochable et qui donne théoriquement une âme aux créations du Cirque du Soleil, m’a aussi semblé énormément en décalage avec ce que je voyais. Elle ne parvenait pas à coller à ce que je voyais. Oui, il y avait de jolies prouesses et la première partie à ses bons moments, mais vraiment, il y avait plein de gens sur scène, ça partait dans tous les sens et la musique en live – c’est chouette de voir l’orchestre maquillé d’ailleurs – avait beau être excellent, il m’a encore plus embrouillé sur ce que voyais.

Bref, je me suis surpris à craindre que tout le spectacle soit aussi désordonné… et que mon billet, même si c’était le moins cher, ne vaille finalement pas le coup.

Une deuxième partie qui fait décoller le spectacle

Heureusement, la deuxième partie est venue dissiper mes quelques doutes. Là, on entre dans quelque chose de plus classique, avec des numéros d’acrobaties impressionnants, de la voltige et du jonglage. J’ai eu vraiment l’impression qu’ils laissaient tomber l’idée d’une histoire suivie pour se recentrer surtout sur des numéros de cirque comme on les imagine.

Le chaos laisse place à une mise en scène lisible, qui met en valeur la beauté et la technique des artistes. On retrouve ici toute la magie que j’imaginais en entendant parler du Cirque du Soleil : un équilibre entre prouesse physique et esthétique visuelle, le tout avec une musique qui colle (et décolle !) à ce qu’on voit.

Sans les artifices de mise en scène qui alourdissaient parfois la première partie, cette deuxième partie enchaînait des numéros vraiment impressionnants et plus agréables. Ici, la beauté pure des gestes s’imposait, et c’était un réel plaisir de pouvoir se laisser emporter sans que le regard ne soit parasité par un excès de gens qui n’avaient rien à faire là sur scène… jusqu’au final qui y revient, inévitablement, parce qu’il faut bien que tout le monde salue.

Une expérience contrastée et des choix d’humour à moderniser

En sortant, j’ai un sentiment mitigé. J’imagine que c’est ça Le Cirque du Soleil. Je ne suis pas totalement convaincu et vous allez me dire : c’est normal. Je ne suis pas un grand adepte des cirques, mais cette année, j’ai aussi eu l’occasion de voir Le Cirque de Pékin et c’était bien mieux – déjà, c’était sous un chapiteau, ça joue. Une collègue me disait ce midi qu’après tout c’était à eux de s’adapter à la salle pour que ça reste impressionnant et beau peu importe le lieu. Et ce n’est pas faux.

Si Corteo propose des moments de grâce et de fascination, surtout en deuxième partie, certaines déceptions demeurent. L’une d’elles, pas encore évoquée ici, concerne l’humour. En 2024, il est un peu dommage de voir que le spectacle s’appuie encore sur des ressorts comiques liés au rejet des différences. Le côté “monstre”, les moqueries physiques, voire des touches grossophobes, passent vraiment mal. Je veux bien que ce soit l’origine du cirque, mais bon, aujourd’hui, c’est lourd. D’ailleurs, ces blagues ont parfois fait chou blanc. Rassurant. Le monde évolue, et le cirque pourrait gagner à adapter ce type d’humour pour ne plus baser le rire sur l’apparence ou le physique, la moquerie des différences.

Enfin, avec un prix de billet assez élevé pour environ deux heures de spectacle (incluant une pause de 20 minutes), je reste un peu sur ma faim quant à l’expérience globale. OK, c’était dans les prix pour ce genre d’événements et totalement justifié vu le monde sur scène et tout… mais je ne sais pas, je n’ai pas été fasciné pendant les deux heures, on va dire.

Bref, si vous avez l’occasion de le découvrir, faites ; mais peut-être pas depuis les hauteurs de Bercy !

Avoir La Tête dans les Nuages (à la Défense)


Salut les sériephiles !

Aujourd’hui, je vous emmène faire un petit détour par La Tête dans les Nuages, une chaîne de salles de jeux qui s’adresse aussi bien aux nostalgiques de l’arcade qu’aux amateurs de sensations fortes. J’ai testé l’été dernier celle située aux Quatre Temps, à La Défense, et depuis, j’y vais souvent…

L’expérience : entre néons et effervescence

Dès l’entrée, on est plongé dans une ambiance geek et colorée, un décor plein de néons et d’écrans. Tout ici est conçu pour capter l’attention et nous inviter à explorer chaque recoin de la salle dans laquelle il y a toujours une machine de jeux à tester.

Ce qui frappe dès l’arrivée, c’est la touche geek omniprésente. Quelques affiches ici et là, jusque dans les toilettes 100% Mario (et Halloween en ce moment), rappellent l’univers du jeu vidéo, et la déco fait de cet espace un repaire idéal pour les gamers de tout âge. On sent que la salle rencontre un succès certain, d’autant plus qu’elle accueille régulièrement de nouvelles machines, un signe de sa popularité. Ce n’est pas rien dans un lieu qui a vu défiler bon nombre de magasins de jouets avant elle !

Et ce qui est génial, c’est que La Tête dans les Nuages ne se limite pas aux jeux d’arcade classiques ! Parmi les jeux proposés, mon coup de cœur reste sans doute celui que l’on croise aussi dans les fêtes foraines : avec un pistolet à eau, on dézingue des personnages pour gagner des points. Simple, mais tellement fun ! Autre machine à tester absolument au moins une fois : celle où des balles en plastique nous tombent dessus, et l’objectif est de les faire avaler par la machine le plus vite possible. La variété est vraiment un plus, et même si parfois on se contente d’un Mario Kart (oui, oui, vous avez bien lu, on a un volant et des pédales en prime), on trouve toujours de quoi s’amuser.

On peut aussi s’essayer au bowling, au laser game, aux simulateurs de sensations fortes ou encore aux billards (moyennant finances, bien sûr). Bref, c’est une caverne d’Ali Baba moderne pour tous les amateurs de jeux. Et je ne pensais pas en faire partie, mais le concept est à la fois efficace et addictif. Contrairement aux fêtes foraines, je me laisse plus facilement tenter, peut-être aussi parce que la partie n’est pas à cinq euros, mais à cinq… points.

Un système de points à double tranchant

Pour jouer, il faut acheter une carte rechargeable. Plutôt que de payer directement en euros, chaque machine se débloque en utilisant un certain nombre de points sur cette carte – au fonctionnement super bizarre parce que le lecteur est à l’horizontal mais il faut passer la carte à la verticale, ça me fait un nœud au cerveau à chaque fois.

Par exemple, certaines machines demandent 5 points pour un tour de jeu, ce qui peut paraître raisonnable. En pratique, chaque machine a son propre coût en points, et ce qui est sympa, c’est qu’il y en a pour tous les goûts et tous les âges. Les petites machines d’arcade classiques demandent généralement peu de points et permettent de jouer entre 3 et 7 minutes (selon votre niveau, généralement).

L’astuce pour eux, c’est qu’on perd un peu la notion de dépense, vu qu’il n’y a pas de conversion évidente entre les points et les euros. Autant dire qu’on se laisse facilement emporter, d’autant plus que tout est fait pour rendre l’expérience fluide et rapide, qu’il est frustrant de perdre à certaines machines et que quand on achète des points, on nous dit qu’on nous offre en plus des points bonus.

De mon côté, j’avais chargé ma carte d’un très grand nombre de points pour ne pas trop m’inquiéter de ça sur place, mais la sensation de ne pas toujours maîtriser son budget est bien présente… même si je n’ai pas encore eu à la recharger depuis l’été dernier, faut d’y aller trop régulièrement. Une ou deux fois par mois, et pas pour longtemps, c’est très bien, c’est un compromis plutôt équilibré qui permet de bien profiter de la salle sans tout dépenser d’un coup.

Les particularités de La Défense

Chaque salle La Tête dans les Nuages a ses propres jeux et, je suppose, sa propre ambiance. Celle de La Défense est particulièrement bien située et aménagée, puisqu’elle est un peu excentrée du centre tout en étant hyper accessible. La salle se trouve au troisième étage, tout au fond, près de l’espace cinéma et des restaurants (après le KFC, à l’emplacement de l’ancien Toys’R’us et de tous les magasins qui y sont passés ensuite). J’ai particulièrement apprécié l’organisation de la salle, avec des espaces bien définis qui permettent de passer d’un type de jeu à l’autre sans trop se bousculer, même aux heures de pointe.

L’ambiance est chaleureuse, et je dois dire que les employés ajoutent un vrai plus. Ils n’hésitent pas à venir en aide face aux bugs inévitables des machines (elles tournent en continu avec beaucoup d’utilisateurs après tout) et sont toujours plutôt sympas et commerciaux. Que ce soit pour une sortie en couple, entre amis, ou même en solo (genre pour attendre les retardataires pour la sortie ciné du soir), c’est un endroit où l’on se sent bien accueilli. On se laisse vite emporter dans l’univers du jeu.

Personnellement, j’aime bien y passer entre deux activités pour des sessions de 15 à 30 minutes. Mais c’est tout à fait possible de rester plus longtemps, surtout pour des soirées spéciales ! D’ailleurs, un événement est prévu ce 18 novembre 2024 : pour 30 euros environ, c’est accès illimité aux jeux (dans la limite des places disponibles), parfait pour une soirée de fun total. Je ne pense pas craquer, mais je trouve l’idée chouette, surtout que certaines machines coûtent beaucoup de points (je veux dire, il y en a une qui vous permet d’avoir la tête non pas dans les nuages, mais à l’envers. Tout de même !).

Si vous avez envie d’un moment d’évasion entre deux séances de shopping ou après une journée de travail, La Tête dans les Nuages est l’endroit parfait pour décompresser et retomber en enfance, tout en découvrant des expériences modernes. Si vous cherchez un moment de détente loin de la foule, mieux vaut privilégier la semaine pour éviter la forte affluence. C’est un conseil qui vous épargnera l’attente et permettra de profiter pleinement de la salle. C’est une belle immersion dans l’univers du jeu sous toutes ses formes, et l’on se prend vite au jeu…