Épisode 2 – Everything is Fine – 18/20
J’adhère totalement au choix qui est fait cette saison de nous montrer ce que les films et la saison 1 n’avaient jamais pris le temps de montrer. Certes, on est moins dans l’horreur que ce que j’attendais a priori de cette saison, mais je trouve ça diablement efficace comme idée. On tombe beaucoup plus dans la psychologie des personnages et l’enquête, ça m’intrigue et je suis sûr que ça finira sur de nouveaux épisodes encore plus horrifiques précisément parce qu’on sera attachés aux personnages.
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Spoilers

Guys what the hell happened last night?
Je dois vous avouer que même si la semaine est passée hyper rapidement et que je n’ai rien vu comme épisodes, j’ai oublié quasiment tous les prénoms de cette saison 2, à part Esme. Bon, on fera avec, hein. Cet épisode reprend par une scène plutôt sympathique et drôle : le ménage post-Purge, effectué par une société qui fait son possible pour rendre la maison à nouveau propre. Les cadavres ? Ils les déposent devant la maison où un camion vient les récupérer.
Et tout ça permet finalement à la femme du monsieur mort de reprendre possession de la maison comme si de rien n’était. Bref, elle est probablement la meurtrière, et personne ne lui dira jamais rien. C’est tellement génial comme introduction ! Je sens que je vais beaucoup aimer cette saison s’ils nous font ce genre de choses à chaque fois.
Cet épisode reprend autrement quelques heures à peine après la fin du précédent. Cela nous permet d’assister au chaos le plus total dans les rues, avec des fêtards qui aimeraient bien continuer encore un peu. C’est aussi le chaos aux urgences, évidemment, et je trouve ça passionnant de suivre les lendemains de cette fête nationale. Eh, ça a toujours manqué dans les films, non ?
Bon, pour bien faire les choses, on a bien sûr un personnage qui travaille à l’hôpital : le mari qui a failli se faire tuer la semaine dernière. Avant de partir pour le travail, il explique calmement à sa femme qu’il ne compte pas en rester là et qu’il veut savoir qui le voulait mort, tout en lui disant toutefois de ne pas mener l’enquête de manière trop visible.
C’est pourtant ce que lui fait une fois à l’hôpital. On le voit ainsi parmi tous les blessés des urgences – des amputations sales et du sang partout – à chercher son agresseur… Et quand il le retrouve, il décide de s’occuper personnellement de son cas. Ce n’est pas bon, ça. Pourtant, le blessé se réveille et manque de mourir, mais notre héros fait tout ce qu’il peut pour le maintenir en vie. Ce n’est pas très efficace, et au passage, il révèle à son collègue qu’il a failli se faire purger par leur patient dont les derniers mots sont Ivory Road. Bien, ça donne un endroit où commencer à chercher. Marcus, c’est le nom du chirurgien, est toutefois en train de se mettre tout seul dans de beaux draps.
Du côté des braqueurs, on retrouve le chef qui a donc volé tout cet argent pour payer la place de sa mère en hospice. C’est terrible, mais ça répond donc à un besoin plus que classique aux États-Unis. Le pire, c’est toutefois qu’on découvre que c’est une habitude pour la bande de braqueurs qui fait ça tous les ans, et qui est dépité de voir qu’il y a de moins en moins de fric à récupérer. Or, ils ont tous besoin d’argent…
Ils sont donc rassurés de voir débarquer leur camarade duquel ils s’étaient séparés… mais la joie est de courte durée quand ils comprennent que la police l’a bien suivi et retrouvé. C’est horrible, d’autant plus que ça signifie la peine de mort pour lui : il a un an d’emprisonnement devant lui avant d’être tué en prison. Effectivement, je n’avais pas pensé à ça. Pas étonnant que les crimes soient en baisse si tout ce qui mène à la prison est une peine de mort à plus ou moins court terme.
Les braqueurs finissent malgré tout par se séparer, avec peu d’argent et un d’entre eux en moins. Le leader se décide donc à tracer comme il peut l’itinéraire de son pote, que l’on soupçonne de voir mourir.
L’intrigue qui m’a le plus la semaine dernière reste celle de Ben, l’adolescent qui nous a fait la meilleure démonstration de ce qu’était la Purge. Comme je m’y attendais, on le suit revenir chez lui – une maison d’université – et gérer son stress post-traumatique comme il peut, donc assez mal. Bien évidemment, il en veut à son pote, mais ne dit trop rien, se contentant de lui voler son petit-déjeuner.
Il a la drôle d’idée de prendre une douche habillée – déjà il s’est rhabillé, c’est bizarre, mais honnêtement, à sa place, j’aurais envie d’être déshabillé le plus vite possible non ? Le coup de la douche pour se nettoyer de tout ça, je comprends, mais pourquoi garder ses fringues ? C’est si désagréable en plus !
Il n’empêche qu’il est déconnecté de tout, même après sa douche : ainsi quand il croise un camarade de fac qui lui dit que le professeur Adams est morte (c’est la pote d’Esme !), il n’en a rien à carrer, contrairement à sa copine qui est un peu choquée par son attitude. Moi ce qui me choque, c’est le nombre de personnes présentes à la cérémonie pour cette professeur, post-Purge. C’est étonnant, vu le nombre de morts.
Ah et sinon, l’étudiant qui organise la cérémonie d’adieu pour sa prof préférée ? Le fils de Marcus ! Allons bon. Je m’attendais à ce que la série fasse le lien peu à peu entre ses personnages, mais pas forcément si rapidement. Là, les différentes intrigues commencent déjà bien à se recouper, et c’est cool. Bon, ce n’est pas cool pour Ben en revanche, qui se découvre un penchant sanglant et morbide terrible : il s’enferme ainsi dans un jeu en réalité virtuelle pour massacrer un tas de gens… ouais, évidemment qu’il y a des jeux La Purge en réalité virtuelle, que l’on met dans les centres commerciaux et qu’on donne aux gamins. L’AN-GOI-SSE. L’angoisse aussi de voir Ben partir, une larme à la joue et sa colère pas du tout purgée… Il n’est alors pas surprenant de le voir retourner sur le lieu de son crime et ramasser le masque. Allez savoir ce qu’il en fera lors de la deuxième purge.
Quant au fils de Marcus, il est un peu choqué de voir que son père a été victime de la Purge lui aussi… mais bon, si Marcus lui montre, ce n’est probablement pas pour rien non plus. Il veut des informations sur Ivory Road, qui est un site du Dark Web. Son fils parvient à y accéder sans trop de mal et révèle ainsi à son père que sa tête est mise à prix pour 75 000$. Il s’en sort bien de n’avoir eu qu’un tueur après lui pendant la Purge à ce prix-là !
Esme n’a pas le sommeil tranquille en cette nouvelle journée – elle dort peu, elle fait des cauchemars et elle apprend surtout que la Purge de la veille est la plus grande de l’Histoire. Il faut donc faire de la place sur les serveurs, et elle hésite ainsi à supprimer le dossier de son amie… et décide finalement de mener l’enquête pour comprendre ce qu’il s’est passé.
Elle s’est bien sûr fait chasser de chez elle son amie, et Esme retrace la nuit comme elle peut, expliquant à la nouvelle comment elle le fait. C’est parfaitement hors procédure, tout ça pourtant. Et ça finit par attirer l’attention de son supérieur. Même s’ils sont amis, il ne peut la laisser faire cette enquête et il la recadre donc, lui demandant de laisser tomber ses recherches.
Si Esme promet de le faire, dès qu’elle revient de la cérémonie organisée par le fils de Marcus, elle se rend sur son ordinateur afin d’écouter les enregistrements audio de l’intérieur de la maison de Drew Adams, récupéré grâce à son portable. Grâce à ça, elle peut se rendre chez elle et chercher à comprendre exactement pourquoi Drew a mis tant de temps à quitter son domicile. C’est un peu gros, mais bon, on va le concéder à la série qui me plaît trop pour que je lui en tienne rigueur.
Esme retrouve une enveloppe qu’elle consulte une fois rentrée chez elle : elle contient des IRM et une cassette audio étant un enregistrement d’une patiente (étudiante ?) de la professeur disant qu’elle rêve de violence. Humph, louche.
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