The Purge – S02E02

Épisode 2 – Everything is Fine – 18/20
J’adhère totalement au choix qui est fait cette saison de nous montrer ce que les films et la saison 1 n’avaient jamais pris le temps de montrer. Certes, on est moins dans l’horreur que ce que j’attendais a priori de cette saison, mais je trouve ça diablement efficace comme idée. On tombe beaucoup plus dans la psychologie des personnages et l’enquête, ça m’intrigue et je suis sûr que ça finira sur de nouveaux épisodes encore plus horrifiques précisément parce qu’on sera attachés aux personnages.

> Saison 2


Spoilers

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Guys what the hell happened last night?

Je dois vous avouer que même si la semaine est passée hyper rapidement et que je n’ai rien vu comme épisodes, j’ai oublié quasiment tous les prénoms de cette saison 2, à part Esme. Bon, on fera avec, hein. Cet épisode reprend par une scène plutôt sympathique et drôle : le ménage post-Purge, effectué par une société qui fait son possible pour rendre la maison à nouveau propre. Les cadavres ? Ils les déposent devant la maison où un camion vient les récupérer.

Et tout ça permet finalement à la femme du monsieur mort de reprendre possession de la maison comme si de rien n’était. Bref, elle est probablement la meurtrière, et personne ne lui dira jamais rien. C’est tellement génial comme introduction ! Je sens que je vais beaucoup aimer cette saison s’ils nous font ce genre de choses à chaque fois.

Cet épisode reprend autrement quelques heures à peine après la fin du précédent. Cela nous permet d’assister au chaos le plus total dans les rues, avec des fêtards qui aimeraient bien continuer encore un peu. C’est aussi le chaos aux urgences, évidemment, et je trouve ça passionnant de suivre les lendemains de cette fête nationale. Eh, ça a toujours manqué dans les films, non ?

Bon, pour bien faire les choses, on a bien sûr un personnage qui travaille à l’hôpital : le mari qui a failli se faire tuer la semaine dernière. Avant de partir pour le travail, il explique calmement à sa femme qu’il ne compte pas en rester là et qu’il veut savoir qui le voulait mort, tout en lui disant toutefois de ne pas mener l’enquête de manière trop visible.

C’est pourtant ce que lui fait une fois à l’hôpital. On le voit ainsi parmi tous les blessés des urgences – des amputations sales et du sang partout – à chercher son agresseur… Et quand il le retrouve, il décide de s’occuper personnellement de son cas. Ce n’est pas bon, ça. Pourtant, le blessé se réveille et manque de mourir, mais notre héros fait tout ce qu’il peut pour le maintenir en vie. Ce n’est pas très efficace, et au passage, il révèle à son collègue qu’il a failli se faire purger par leur patient dont les derniers mots sont Ivory Road. Bien, ça donne un endroit où commencer à chercher. Marcus, c’est le nom du chirurgien, est toutefois en train de se mettre tout seul dans de beaux draps.

Du côté des braqueurs, on retrouve le chef qui a donc volé tout cet argent pour payer la place de sa mère en hospice. C’est terrible, mais ça répond donc à un besoin plus que classique aux États-Unis. Le pire, c’est toutefois qu’on découvre que c’est une habitude pour la bande de braqueurs qui fait ça tous les ans, et qui est dépité de voir qu’il y a de moins en moins de fric à récupérer. Or, ils ont tous besoin d’argent…

Ils sont donc rassurés de voir débarquer leur camarade duquel ils s’étaient séparés… mais la joie est de courte durée quand ils comprennent que la police l’a bien suivi et retrouvé. C’est horrible, d’autant plus que ça signifie la peine de mort pour lui : il a un an d’emprisonnement devant lui avant d’être tué en prison. Effectivement, je n’avais pas pensé à ça. Pas étonnant que les crimes soient en baisse si tout ce qui mène à la prison est une peine de mort à plus ou moins court terme.

Les braqueurs finissent malgré tout par se séparer, avec peu d’argent et un d’entre eux en moins. Le leader se décide donc à tracer comme il peut l’itinéraire de son pote, que l’on soupçonne de voir mourir.

L’intrigue qui m’a le plus la semaine dernière reste celle de Ben, l’adolescent qui nous a fait la meilleure démonstration de ce qu’était la Purge. Comme je m’y attendais, on le suit revenir chez lui – une maison d’université – et gérer son stress post-traumatique comme il peut, donc assez mal. Bien évidemment, il en veut à son pote, mais ne dit trop rien, se contentant de lui voler son petit-déjeuner.

Il a la drôle d’idée de prendre une douche habillée – déjà il s’est rhabillé, c’est bizarre, mais honnêtement, à sa place, j’aurais envie d’être déshabillé le plus vite possible non ? Le coup de la douche pour se nettoyer de tout ça, je comprends, mais pourquoi garder ses fringues ? C’est si désagréable en plus !

Il n’empêche qu’il est déconnecté de tout, même après sa douche : ainsi quand il croise un camarade de fac qui lui dit que le professeur Adams est morte (c’est la pote d’Esme !), il n’en a rien à carrer, contrairement à sa copine qui est un peu choquée par son attitude. Moi ce qui me choque, c’est le nombre de personnes présentes à la cérémonie pour cette professeur, post-Purge. C’est étonnant, vu le nombre de morts.

Ah et sinon, l’étudiant qui organise la cérémonie d’adieu pour sa prof préférée ? Le fils de Marcus ! Allons bon. Je m’attendais à ce que la série fasse le lien peu à peu entre ses personnages, mais pas forcément si rapidement. Là, les différentes intrigues commencent déjà bien à se recouper, et c’est cool. Bon, ce n’est pas cool pour Ben en revanche, qui se découvre un penchant sanglant et morbide terrible : il s’enferme ainsi dans un jeu en réalité virtuelle pour massacrer un tas de gens… ouais, évidemment qu’il y a des jeux La Purge en réalité virtuelle, que l’on met dans les centres commerciaux et qu’on donne aux gamins. L’AN-GOI-SSE. L’angoisse aussi de voir Ben partir, une larme à la joue et sa colère pas du tout purgée… Il n’est alors pas surprenant de le voir retourner sur le lieu de son crime et ramasser le masque. Allez savoir ce qu’il en fera lors de la deuxième purge.

Quant au fils de Marcus, il est un peu choqué de voir que son père a été victime de la Purge lui aussi… mais bon, si Marcus lui montre, ce n’est probablement pas pour rien non plus. Il veut des informations sur Ivory Road, qui est un site du Dark Web. Son fils parvient à y accéder sans trop de mal et révèle ainsi à son père que sa tête est mise à prix pour 75 000$. Il s’en sort bien de n’avoir eu qu’un tueur après lui pendant la Purge à ce prix-là !

Esme n’a pas le sommeil tranquille en cette nouvelle journée – elle dort peu, elle fait des cauchemars et elle apprend surtout que la Purge de la veille est la plus grande de l’Histoire. Il faut donc faire de la place sur les serveurs, et elle hésite ainsi à supprimer le dossier de son amie… et décide finalement de mener l’enquête pour comprendre ce qu’il s’est passé.

Elle s’est bien sûr fait chasser de chez elle son amie, et Esme retrace la nuit comme elle peut, expliquant à la nouvelle comment elle le fait. C’est parfaitement hors procédure, tout ça pourtant. Et ça finit par attirer l’attention de son supérieur. Même s’ils sont amis, il ne peut la laisser faire cette enquête et il la recadre donc, lui demandant de laisser tomber ses recherches.

Si Esme promet de le faire, dès qu’elle revient de la cérémonie organisée par le fils de Marcus, elle se rend sur son ordinateur afin d’écouter les enregistrements audio de l’intérieur de la maison de Drew Adams, récupéré grâce à son portable. Grâce à ça, elle peut se rendre chez elle et chercher à comprendre exactement pourquoi Drew a mis tant de temps à quitter son domicile. C’est un peu gros, mais bon, on va le concéder à la série qui me plaît trop pour que je lui en tienne rigueur.

Esme retrouve une enveloppe qu’elle consulte une fois rentrée chez elle : elle contient des IRM et une cassette audio étant un enregistrement d’une patiente (étudiante ?) de la professeur disant qu’elle rêve de violence. Humph, louche.

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The Purge (S02)

Synopsis : Chaque année, pendant une nuit seulement, tous les crimes sont permis aux États-Unis sans que personne dans les autorités n’intervienne. Cette nuit-là s’appelle la Purge, et cette saison 2 suit de nouveaux personnages qui font face à ça tous les ans…

Saison 1 | Saison 2

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Pour commencer, la série m’a manqué pendant une bonne partie du mois de septembre, mais maintenant que la rentrée des networks est passée, il faut bien reconnaître que je ne pensais plus tellement à The Purge. Je suis quand même bien content de retrouver mon rituel du mercredi soir avec des épisodes que je regarde dans le noir à la bougie. C’est la meilleure manière de voir cette série à mon sens.

J’attends quelques avancées de cette saison 2 qui, normalement, repart sur un nouveau casting. J’en ai déjà parlé dans l’article du jour (ci-dessous) cependant, alors je ne vais pas m’éterniser sur cette introduction. Comme pour la saison 1, vous retrouverez sur cette page mes notes de chaque épisode accompagnées d’un avis sans spoiler. En cliquant sur les titres d’épisodes, vous accèderez en revanche à un résumé détaillé qui, lui, contient forcément des informations sur l’épisode.

Note moyenne de la saison : 16,5/20

Voir aussi : La Purge recommence…

S02E01 – This Is Not a Test – 20/20
Je sais que je disais déjà ça de la saison 1 que j’avais adoré, mais là, vraiment, on est sur un épisode de type excellent. J’ai sursauté à plusieurs reprises tellement je me suis laissé embarqué dans l’histoire. J’en ai presque oublié de noter une citation et de faire une capture. Les scénaristes ont pris une décision vraiment surprenante du côté de la chronologie pour débuter cette saison ; mais ils ont aussi fait ce qu’il fallait pour que le chronomètre soit un élément important de l’épisode. J’ai adoré et je crois qu’ils vont faire exactement ce que je voulais pour le reste de la saison ! C’était comme un second pilot, tout le monde peut commencer la série par là.
S02E02 – Everything is Fine – 18/20
J’adhère totalement au choix qui est fait cette saison de nous montrer ce que les films et la saison 1 n’avaient jamais pris le temps de montrer. Certes, on est moins dans l’horreur que ce que j’attendais a priori de cette saison, mais je trouve ça diablement efficace comme idée. On tombe beaucoup plus dans la psychologie des personnages et l’enquête, ça m’intrigue et je suis sûr que ça finira sur de nouveaux épisodes encore plus horrifiques précisément parce qu’on sera attachés aux personnages.
S02E03 – Blindspots – 14/20
C’est un épisode beaucoup plus mou que les deux précédents et j’ai un peu peur que l’on passe la saison comme ça désormais. J’espère que la série se rappellera vite de ses fondations, à savoir la Purge et l’horreur. Si je suis motivé à en voir les conséquences, je trouve ça trop simpliste et schématique dans cet épisode. J’attendais mieux et je vais commencer à être vraiment déçu si ça continue sans révélation ou rebondissements.
S02E04 – Grief Box – 15/20
Voilà un épisode qui est fait de rebondissements intrigants pour l’avenir de la saison, de la série et même de la franchise. Tout ne m’a pas passionné, mais ça semble repartir un peu plus sur des considérations intéressantes. Après, le schéma de la saison fait qu’on ne peut pas attendre d’épisode aussi excellent que le premier avant un moment, et c’est quelque peu dommage… mais bon, c’était un risque à prendre et j’aime bien l’idée, c’est aussi à ça que ça sert, une série !
S02E05 – House of Mirrors – 16/20
C’était bien, mais ça pourrait être mieux ! J’aime bien ce que tente de faire la série avec cet épisode, surtout que ça nous ramène de l’action qu’il manquait dans les épisodes précédents, mais c’est maladroit dans l’écriture de certains personnages et certaines situations. Du coup, je n’arrive pas spécialement à croire à tout ce qui est présenté : divertissant, mais pas bien crédible.
S02E06 – Happy Holidays – 14/20
J’ai bien aimé l’épisode et il y avait des scènes sympathiques, c’est vrai, alors je ne suis pas très sympathique dans la notation… Seulement voilà, j’adorais la saison 1 et j’ai désormais beaucoup plus de mal à aimer ce que la série propose. J’ai l’impression que toutes les intrigues vont trop loin dans ce qu’elles proposent, ce qui leur fait malheureusement perdre en crédibilité. C’est quand même problématique quand ma trouvaille préférée de l’épisode est celle qui n’a rien à voir avec les intrigues en cours, à savoir la scène d’introduction sur la Purge et les médias…
S02E07 – Should I Stay or Should I Go ? – 15/20
Léger mieux dans cet épisode où deux intrigues sur trois sont prenantes et plaisantes, même si la scène finale me laisse perplexe sur la construction de la saison qui est tout de même bancale à bien des égards. Au moins, la fin de saison devrait être plus percutante après des épisodes ayant trainé en longueur pour pas grand-chose finalement.
S02E08 – Before the Sirens – 17/20
Voilà, finalement, je reviens sur ce que j’ai dit plus tôt dans mes critiques : il est clair que la série est à son meilleur dans ce genre d’épisode et dans la fin de saison à venir. Les dernières pièces du puzzle se mettent en place avant les derniers épisodes qui promettent de très bonnes choses… mais c’est ce qui pose problème à cet épisode qui, du coup, paraît être une vaste introduction qui prend encore son temps et laisse voir de trop nombreuses failles dans le scénario !
S02E09 – Hail Mary – 17/20
C’est bien meilleur comme type d’épisode puisqu’on a enfin ce pourquoi on suit cette série… mais il y a tout de même quelques incohérences qui persistent à surgir tout au long de l’épisode. C’est plus ou moins dérangeant, mais disons qu’il y en a tout de même certaines qui n’ont aucun sens et cassent la crédibilité de cette histoire. Croyez-moi, si j’avais été scénariste de cet épisode, il y aurait eu bien plus de victimes par simple souci de cohérence avec l’histoire. Là, les purgeurs semblent bien peu enclins à débarquer par surprise comme ils sont censés le faire.
S02E10 – 7:01 am – 18/20
L’épisode fait ce qu’il peut avec ce qu’il a, et s’en tire plutôt très bien du coup. J’ai bien aimé la manière dont tout était mis en scène, particulièrement, et le scénario possédait des twists auxquels je ne m’attendais pas. Je trouve l’ensemble plus osé que la première saison, mais la fin de la série est finalement quelque peu frustrante. Il n’y aura pas de saison 3, alors qu’il y a toujours de quoi faire avec cette franchise… J’en attends plus, quel que soit le format !

Saison 1 | Saison 2

The Purge – S02E01

Épisode 1 – This Is Not a Test – 20/20
Je sais que je disais déjà ça de la saison 1 que j’avais adoré, mais là, vraiment, on est sur un épisode de type excellent. J’ai sursauté à plusieurs reprises tellement je me suis laissé embarqué dans l’histoire. J’en ai presque oublié de noter une citation et de faire une capture. Les scénaristes ont pris une décision vraiment surprenante du côté de la chronologie pour débuter cette saison ; mais ils ont aussi fait ce qu’il fallait pour que le chronomètre soit un élément important de l’épisode. J’ai adoré et je crois qu’ils vont faire exactement ce que je voulais pour le reste de la saison ! C’était comme un second pilot, tout le monde peut commencer la série par là.

> Saison 2


Spoilers

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Baby, I wanna know who almost purge me.

Cette saison commence tellement bien avec une actrice qui vient se présenter pour passer un casting étrange… qui s’avère soudainement être celui de la voix qui annonce la Purge. C’est une dame toute sympathique qui ne comprend pas bien la portée de ce qu’elle lit, persuadée qu’elle est là pour le tournage d’un film. Ah ben ma pauvre, si tu savais.

Après le générique, on reprend quelques années plus tard, dans un centre où des gens sont payés pour vérifier que tout s’est bien déroulé durant la Purge. Tout n’est pas exactement légal, alors il faut bien regarder si tout se fait dans les règles de l’art. C’est super étonnant comme parti pris : on reprend à deux heures de la fin de la Purge.

L’an dernier, on avait commencé qu’elle ne débute, cette fois, on est en plein milieu. Voilà qui est perturbant, surtout qu’il n’avait jamais été question avant d’un centre surveillant tout ce qu’il se passe. Là, on a donc Esme, une opératrice de ce centre, qui repère un homme avec un sac suspect, contenant une bombe. Bon, je passe sur la technologie méga au point qu’elle contrôle pour pouvoir continuer la critique, hein. Les bombes, c’est illégal pendant la Purge, pour éviter les problèmes de destruction de l’ensemble du pays.

Ce centre de la NFA nous permet de rapidement réintroduire l’ensemble de la franchise, et peut-être même mieux que ça n’avait jamais été fait avant : l’idée est réaffirmée que cette nuit-là permet d’éviter les crimes tous les autres jours de l’année. Et au moins, cette nuit-là, tous les gens sont au courant de ce qui les attendent. Bizarrement, dans le centre, personne n’a l’air de s’inquiéter pour sa sécurité, alors j’imagine que les règles y sont différentes. Autant rester là, du coup, c’est un bon plan d’y bosser. Je comprends Esme : certes, elle voit des images traumatisantes tous les ans, mais au moins, elle survit.

Cette année-là, elle forme aussi une jeune recrue à voir toutes les images, lui partageant ses bonnes astuces pour survivre en paix à cette nuit de l’angoisse.

Malheureusement, elle finit par reconnaître une des victimes de la purge : une femme paniquée qui tente de se réfugier quelque part sans y parvenir. C’est une femme qui lui a été d’une grande aide apparemment, alors elle passe un bon moment de cette fin de Purge à surveiller ce qui lui arrive. Malheureusement, elle se fait tuer à 22 minutes de la fin. C’est con.

Même si c’est en-dehors des tâches qu’elle est supposée effectuer, Esme reste en bug sur les images qu’elle décide carrément de télécharger sur une clé USB. Et ça, c’est illégal. Mais bon, peut-être pas la nuit de la purge, allons savoir. De toute manière, elle est considérée comme une héroïne par sa hiérarchie alors bon… Elle semble ne pas se méfier des caméras qui la filme aussi partir du centre avec cette clé USB.

Loin du centre, on assiste au braquage d’une banque qui, lui, est évidemment légal. C’est assez sympathique de nous présenter des braqueurs comme ça. En revanche, je ne comprends pas bien pourquoi ils interviennent si tard dans la nuit alors qu’ils auraient pu prendre tout leur temps en début de Purge. Bon, c’est peut-être pour éviter de se faire voler leur butin nouvellement acquis.

C’est pourtant ce qui manque de leur arriver à quarante minutes de la fin de la Purge : les gardes qu’ils avaient fait prisonniers sont tous égorgés par de mystérieux braqueurs qui veulent voler les voleurs. C’est con. Et ils mettent trente bonnes minutes avant de révéler qu’ils ont un otage qu’ils sont prêts à buter lui aussi pour obtenir ce qu’ils veulent.

Finalement, la première bande de braqueurs parvient à sortir de la banque en ayant mis KO tous leurs agresseurs, mais pas avec l’ensemble des sacs de billets. L’un d’entre eux refuse catégoriquement de ne pas repartir avec l’ensemble du butin, alors il prend la décision de re-rentrer dans la banque, même si l’alarme de fin de purge se met à sonner.

Malheureusement pour lui, il n’est pas assez rapide pour sortir de la banque. Il pense sortir à temps, mais son pied blessé est encore sur le seuil de la banque lorsque l’alarme s’arrête. Esme fait donc remonter ce crime sur son ordinateur et lui envoie les flics aux basques. Le chef des braqueurs semble se rendre compte du danger possible et décide de partir sans lui – séparé afin que la police ne puisse rien contre lui. Quel drôle de monde !

Ailleurs encore, un couple attend la fin de la purge avec anxiété. Tu m’étonnes. Je trouve l’idée même de la purge parfaitement angoissante – comment voulez-vous vivre dans un pays pareil ? Ils ont l’air de sen tirer eux, avec une nuit calme et une envie de coucher ensemble. Tout se passe donc bien, mais à 5h43, Michelle, la femme, a disparu de la chambre et son mari voit les volets s’ouvrir.

Il se rend donc à sa recherche, la retrouve paniquée dans la cuisine, et l’aide à revenir vers la chambre. En revanche, en chemin, ils se font tirer dessus par quelqu’un qui s’est infiltré chez eux. L’angoisse. L’homme se débrouille pour mettre sa femme à l’abri dans un placard et s’enfuir dans la rue, tout en attirant l’intru à sa poursuite. C’est un peu risqué à mon goût, parce que Michelle se renferme dans la maison, mais rien ne dit qu’il n’y avait pas deux intrus.

Et une fois dans la rue, le mari a du mal à survivre car des voisins braquent un projecteur sur la rue pour tuer tout ce qui bouge. Il se réfugie d’abord derrière un arbre, puis dans une voiture… mais il se rend compte une fois dans celle-ci que l’homme qui s’est introduit chez lui est là et l’a vu. Il se décide à prendre la décision folle de klaxonner pour s’assurer que l’intru se fasse tuer. C’est une décision folle parce qu’il devrait logiquement être tué lui aussi une fois dans la voiture – je veux dire, vu le flingue qu’ils ont, les voisins doivent avoir de quoi faire sauter la voiture en s’acharnant dessus. Pourtant, ils ne le font pas et l’homme peut finir la purge en paix.

Toujours en pleine purge, deux adolescents décident aussi de sortir dans la rue pour aller prendre des photos des cadavres. Cela ressemble clairement à un défi idiot d’adolescents, mais ouais, ils risquent donc leur vie pour aller prendre en photo un endroit où des gens se seraient suicidés. L’angoisse. Bien évidemment, l’un des deux finit par vouloir jouer les héros quand il entend une femme appeler au secours.

La pauvre se fait tuer bien rapidement, mais seulement une fois que le héros supposé s’est fait kidnapper à son tour. Il est séparé de son pote par une grille qu’il ne peut pas ouvrir et assiste donc au meurtre de la victime, alors que son pote, lui, est en toute logique lâche et se barre. Dire que c’est lui qui voulait sortir à tout prix, sympa le pote !

Finalement, notre héros d’un jour est victime du taser du tueur au masque blanc sur lequel est écrit « God ». Honnêtement, c’était peut-être le plus flippant de l’épisode, ce sentiment du personnage de l’ado qui ne voulait pas être dehors et qui se retrouve pris au piège d’un malade avec un masque. Loin de se faire tuer, notre héros se fait simplement déshabiller à cinq minutes de la fin de la Purge. Eh oui, le tueur veut « juste » le violer finalement.

Par chance pour lui, notre héros se rend compte que le violeur a laissé son couteau dans sa première victime, à proximité. Il se sert donc de ce couteau pour transpercer le violeur avant qu’il ne se passe quoi que ce soit… puis il s’acharne sur lui, mettant un sacré nombre de coups de couteau et laissant exploser toute la haine en lui. C’est, je pense, la plus flagrante illustration d’une purge telle qu’envisagée par la NFA. C’était malaisant à souhait…

Et à 364 jours de la prochaine purge, la série nous laisse sur un cliffhanger en nous révélant que l’homme qui a pénétré la maison de Michelle et son mari est encore en vie… Et qu’il avait sur son portable plein de photos du mari. Ce dernier était donc une cible et l’attaque n’avait rien d’aléatoire. Flippant !

> Saison 2

The Purge – S01E10

Épisode 10 – A Nation Reborn – 20/20
Conclusion parfaitement réussie, avec tout ce que j’en attendais et ce que je n’en attendais pas à la fois. Quelques frissons, de la peine, de la joie et une fin avec des éléments auxquels j’aurais dû m’attendre, mais auxquels je n’avais pas pensé. Une vraie bonne découverte pour cette saison, heureux d’avoir appris qu’il y en aurait une deuxième !

> Saison 1


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He wants to purge Penelope because she didn’t say thank you. Do you really trust what he says ?

Et voilà encore un seul épisode ce soir, j’ai beaucoup trop travaillé pour mon propre bien (mais j’ai repris Veronica Mars, et ça c’est cool !) ; seulement, même si je ferais mieux d’aller dormir, je n’ai pas pu résister à ce dixième et dernier épisode. Bon, la série a eu la bonne idée d’être renouvelée pour une saison 2, et je me demande si ce sera une anthologie ou s’ils oseront faire vivre un deuxième enfer à nos survivants de cette Purge, mais en attendant je compte bien savourer ses derniers moments.

L’épisode commence par un flashback de la veille nous montrant Joe préparer la cage qui maintient à présent notre casting. Et il oublie d’enfoncer une vis, qui aura bien sûr un rôle déterminant pour la suite, c’est évident : il devrait aider nos héros à tenter de s’échapper – mais ils ne sont pas au bout de leurs peines car le lycée est piégé. En attendant, il ne leur reste que 42 minutes à survivre avant d’être pépère pour une nouvelle année, mais 42 minutes, c’est long. Joe nous attache les mains de Paige et Penelope et s’en prend comme prévu à Rick et Jenna, qui gagnent du temps comme ils peuvent – bien aidés par la grossesse de Jenna, ma foi.

Ils ont de jolies photos sur les réseaux sociaux, ça m’a donné envie de boire de la Guiness, mais en tout cas, l’idée est de plutôt revenir sur leur relation avec ce cinglé qui veut les tuer. Rick est celui qui a contacté Joe pour obtenir un système de sécurité de Purge. Pas étonnant que le système lui cède si vite !

En tout cas, Joe commence heureux de vivre cette rencontre avec Rick, qui lui offre un contrat bien pratique qui le remet à flots. En plus, le cousin de Rick est un pote de Joe, donc bon, tout va bien… Jusqu’à le contrat ne soit pas bien maintenu par Joe : Rick se rend compte que la sécurité n’est pas au top. Par conséquent, il est forcé de ne pas le payer et le licencier, précipitant la chute financière de ce pauvre Joe.

Ce qui est sûr, c’est que Jenna a des doutes : elle n’a pas signé le contrat et rien suivi de toutes leurs affaires. Le doute est donc permis, et elle se retourne une fois de plus contre Rick, l’accusant de les avoir mis là. Moui. Si t’avais pas tué Lila, elle aurait pu vous aider aussi hein. Ce qui est clair, c’est que Jenna a un plan derrière la tête à dire qu’ils méritent ce qui leur arrive.

Elle n’a pas tort puisque Rick finit par avouer qu’il a volontairement trouvé un problème dans le contrat de Joe pour le licencier, parce qu’il avait besoin d’argent pour finir le projet. Il semble assez sincère, même si c’est aussi un bon plan pour laisser en vie Jenna et leur fille : Joe accepte le compromis. Il laisse Jenna vivre si elle accepte de tuer Rick, c’est tout. Eh bah. Ce n’est pas rien ce dilemme et c’est merveilleusement joué.

Rick supplie Jenna de le tuer pour qu’elle puisse vivre, surtout qu’il se sent responsable de ce qui leur arrive et Jenna n’a pas du tout envie de l’abandonner. La pression monte et Jenna finit par tirer – mais l’arme que Joe lui a donné n’est évidemment pas chargée. Quel jeu d’acteur de la part de tout le monde. Cette petite bave qui coule de la part de Rick ? Franchement, ça paraît rien du tout, mais c’est une sacrée performance.

Joe est un pur sadique qui prend son pied face à ce spectacle et qui aime la confession de Jenna, qui s’est excusée auprès de Rick de tout ce qu’elle lui a fait subir, avant d’essayer de tirer une balle. Pas mal du tout. L’épisode peut alors reprendre sur une purge de Joe qui n’en finit plus et qui ne pourra jamais aller jusqu’à sa fin s’il continue à bavarder autant.

En plus, de son côté, Penelope trouve la vis qui n’est pas bien enfoncée et assez rapidement, elle comprend qu’elle tient là une clé pour survivre. Assez vite ? Bon, OK, le décompte vers la fin de la Purge qui se poursuit tout au long de l’épisode nous apprend quand même qu’elle met vingt minutes à y arriver, en s’assurant que Paige la laisse faire par une jolie promesse de l’aider.

En fait, dès qu’elle est libre, Penelope prend Paige en otage, parce que c’est son droit aussi de purger sa nouvelle amie. C’est un plan intéressant qui détourne l’attention de Joe. Il a détaché Jenna qui en profite pour détacher Rick alors que Penelope nous énerve encore plus Joe. Finalement, ils sont perturbés par une explosion que l’on entend à l’extérieur de la salle où ils sont.

Il faut dire aussi que pendant ce temps, Miguel et Pete se débrouillent comme ils peuvent pour se débarrasser des hommes qui veulent les tuer. Il s’agit bien sûr des gérants du carnaval et du kidnappeurs qui n’apprécient pas trop de voir Miguel saboter leur nuit de business. Ah lala, fallait juste pas miser sur le malheur des gens aussi, les cocos.

Pete et Miguel sont toutefois assez malins et se débarrassent progressivement de leurs ennemis, le tout en les emmenant vers le lycée où sont situés tous les autres personnages de la série. C’est un bon final qui font que les situations arrivent à leur acmé en parallèle, à quelques minutes de la fin de la purge : Pete fait exploser l’une des sécurités du lycée contre leurs ennemis, et ça permet à Paige et Penelope de s’en prendre à Joe. Cette dernière parvient même à lui enfoncer sa vis dans l’œil, rien que ça.

Elle lui laisse son arme avant de s’enfuir, ce qui est con, mais aussi les clés de la cage dont elle ne ferme même pas la porte, ce qui est tout aussi con. Rick est un peu plus malin et récupère lui aussi un flingue, mais rien ne dit que ça leur permettra de survivre. Allez, gardez-moi tout le monde en vie, je suis attaché à ces personnages moi. Et puis, j’ai trop peur d’une mauvaise rencontre Rick/Miguel. Et aussi, l’un des hommes du carnaval est encore en vie, évidemment.

Malgré une vis dans l’œil (et il ne sait même pas ce que c’est), Joe reprend sa course poursuite, n’hésitant pas à retirer la vis. Cela laisse Jenna et Rick plutôt en paix à 13 minutes de la fin de la Purge, parce qu’il est clair que Joe va plutôt vouloir se venger de Penelope et que celle-ci n’est pas avec eux, mais avec Paige. Oui, ils ne fuient pas dans la même direction.

Comme je le craignais, Rick et Jenna tombent sur Miguel et Pete. Tout ne se passe pas comme je l’imaginais, puisque Rick se sacrifie en fait pour sauver Pete et Miguel. Je suis dégoûté : il se fait tirer dessus comme une merde alors qu’il est en pyjama et qu’il protège Jenna des balles de l’homme du carnaval qui voulait juste s’en prendre à Miguel. C’est pas juste du tout, tout ça, même s’il a encore ses derniers mots sympas pour Jenna et pour ses rêves de partir en voyage lors de la prochaine Purge.

Paige se sacrifie tout bêtement : elle tourne pour ouvrir une porte que Penelope ne voulait pas ouvrir ; et elle finit mal, puisqu’il y avait une petite bombe derrière. Penelope se retrouve donc seule au niveau de la piscine du lycée, cherchant une sortie qui ne soit pas piégée ; alors que Miguel est toujours à sa poursuite. Le vrai problème, c’est que Joe est aidé par son traqueur GPS.

Il retrouve vite Penelope, qui le remercie de lui avoir tenu la porte – ouep, c’est bien vu. Et contre toute attente, Penelope prend encore le temps de papoter avec Joe. C’est elle qui porte le message politique de la série – et de la franchise ! – en nous expliquant bien que les extrémités auxquelles poussent la Purge transforme le pays en un pays de meurtriers extrémistes, rien d’autres. Certes, le discours des purgeurs est bien rôdé, mais il ne mène nulle part.

Savourons la date de diffusion de cet épisode, en pleine soirée électorale américaine : il y a une sorte de pied de nez trollesque anti-Trump parfaitement réussi (enfin non, il aurait été encore plus parfait une semaine avant, du coup, pour influencer certains votes, si tant est qu’une série puisse faire ça). L’espoir de reconstruire une nation bienveillante et pas extrémiste, il ne pouvait venir que de Penelope, qui reprend aussi à son compte le discours anti-raciste de Jane. C’est une vraie réussite, mais ça la mène tout droit à sa mort, parce que Joe la braque et…

Miguel entre dans la pièce, tirant aussitôt sur Joe. Oh, c’est beau. Sans même vérifier la mort de Joe, Penelope se précipite faire un câlin à son frère et commence la minute d’angoisse de savoir si la série va oser tuer encore un autre personnage. Sans la moindre surprise, Joe se relève en effet pour s’en prendre à Miguel et Penelope, et les coups pleuvent dans tous les sens, et même à deux le frère et la sœur n’ont pas le dessus, et l’alarme de la Purge retentit soudainement. Tout est terminé en plein milieu de ce combat. Jenna et Pete, en-dehors du lycée, sont soulagés d’entendre l’alarme, mais pas moi : Rick est quand même quoi, et Jane aussi, et c’est pas top.

En plus, Joe est encore en vie. Il rend bien évidemment les armes et je suis surpris de voir que Miguel ne l’achève pas malgré tout. Je veux dire… Certes, la Purge est finie, mais ce type vient de tenter de tuer sa sœur, et il en a tué pas mal d’autres avant, et c’est un psychopathe et Miguel n’en a rien à faire des règles de la Purge : il a bien kidnappé un type avant l’alarme pour retrouver la trace de Penelope.

Bien sûr, Joe leur promet de se venger l’année prochaine, et c’est la pire de ses idées. Evidemment que Miguel le tue dès qu’il en a l’occasion lorsqu’il entend ça. Et l’occasion se présente vite. Comme beaucoup d’autres, on ne le voit pas vraiment mourir, puisqu’il tombe dans la piscine. C’en est fini de Joe, au moins pour cette année – je ne vois pas comment il pourrait survivre à ça avec ses blessures… mais… mais… c’est une série, j’ai toujours peur.

Et puis, c’est atroce, la série me fait presque compatir avec le sort de Joe : il a suivi à peu près les règles (je ne suis pas sûr que marquer les gens avec un GPS avant la Purge soit très légal !) jusqu’au bout et se fait avoir par quelqu’un qui ne les respecte pas, encore, alors que c’est ce qui l’a poussé aux crimes. J’vous jure, c’est presque triste. Le personnage était bien construit – c’était l’extrémiste de base, celui qui a une vie de merde à cause d’une société de merde et qui se radicalise peu à peu alors qu’il était tout gentil au début, allant jusqu’à révéler un fond raciste bien dégueulasse au passage. Extrême droite, bonjour.

What you didn’t accomplish tonight, there’s always next year.

La saison se termine très bien : elle reprend un an plus tard au bar de Pete où Miguel et Penelope s’apprêtent à passer la Purge à boire du whiskey.

Quant à Jenna ? Elle est en France où l’on apprend que la présidente (connasse !) envisage d’instaurer une purge en France. Ouep, ça sent l’extrême droite à plein nez, les scénaristes font bien leur taf à nous proposer une présidente… Monde pourri. Pas en France, les gars, on se calme !

En tout cas, Jenna, avec sa fille, refuse d’entendre l’alarme. Elle vit en France toute pépère. On ne peut pas en dire autant de Pen et Miguel qui prennent la décision complétement conne et folle d’aller dans la rue pour… sauver des vies. Ouep, ils ne restent pas dans le bar, ils partent vraiment aider d’autres gens dans le besoin.

C’est une bonne nouvelle en vrai : on devrait les retrouver l’an prochain dans la saison 2. C’était une jolie fin ouverte si la série avait dû se conclure ici, mais l’idée de pouvoir possiblement les retrouver l’an prochain est géniale. Il faudra voir si les scénaristes les gardent en perso principal (bof) ou s’ils les mettent en personnages secondaires comme l’était Pete cette année (ce serait plus intéressant, je pense, d’autant que la Purge a déjà commencé pour eux).

Je suis tout hypé par cette fin et les possibilités d’une suite. C’est parfait !

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EN BREF – Je crois que mes notes tout au long de la série ont parlé d’elles-mêmes, de même que ma ponctualité presque infaillible à regarder la série. Je prévois déjà les bougies pour l’an prochain et je les attends de pied ferme pour la saison 2, car cette première saison a tenu toutes ses promesses. Bien meilleure que les films, elle a su proposer quelque chose de violent, mais pas trop, d’immoral, mais avec une jolie moralité, de prenant, beaucoup trop, de divertissant, mais de sanglant.

Je suis dégouté des morts de Lila, Jane et Rick, ce qui veut dire que la série a bien fait son job. Certes, je n’ai pas été jusqu’à pleurer pour eux – surtout que j’ai eu espoir pour Jane, vraiment, mais c’est le problème des séries qui nous habituent trop à ressusciter tout le monde. J’aurais aimé une meilleure conclusion pour Jane, d’ailleurs, ou sa mère apprenant ce qui lui est arrivée, la pauvre ; mais cette première saison nous apprend en tout cas qu’il n’y a aucun refuge qui soit 100% durant la Purge.

Moi, du fond de mon canapé, je trouve que la catharsis fonctionne plutôt pas mal et j’ai hâte de voir la suite ; parce que c’est une très bonne série et qu’il y a encore beaucoup à faire, je crois, sur le message politique, comme l’a très bien souligné ce dixième épisode. J’adore, c’est tout.

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