SPOILERS
Retrouvez ci-dessous l’article sur cette première saison de l’excellente Westworld, écrit semaine après semaine.
Avis : Un générique hyper soigné de deux minutes et une heure huit de pilot ? Oh, je m’embarque dans une série bien galère et calibré pour être hyper à la mode… donc pas trop dans mes goûts habituels. Pourquoi je la commence ? Honnêtement, je ne m’en souviens plus ! J’en ai découvert le synopsis cet été et je sais que le tout Twitter l’attendait impatiemment.
Un rapide coup d’œil au casting suffit pour me dire que les acteurs sont supposément brillants et assez pour garder mon attention. Et puis, je me la suis ajouté sur mon TVshow time, c’est donc que j’avais repéré quelque chose qui m’intéressait, au-delà de J.J Abrams… La réponse m’est venue sur Twitter, évidemment, merci @Drakit qui m’a rappelé que c’était une nouvelle série des créateurs de Person of Interest. Et ça a un côté simulations qui ne peut qu’être bon du coup. Donc je m’étais fait confiance en le lançant et a priori rien ne peut mal tourner !
Saison 1 | Saison 2 | Saison 3 | Saison 4
Note moyenne de la saison : 18/20
Épisode 1 – The Original – 18/20
Don’t you see ? Hell is empty and all the devils are here.
Oh la, cette série est intrigante et marquante dès son introduction. L’image futuriste de cette mouche sur l’œil de Dolores ne peut que me faire rester de dégoût, malgré le trip pseudo-historique qui s’ensuit aussitôt. Les décors sont assez sublimes, mais il en faut plus que ça pour me faire rester devant une série : les voix off sont une bonne chose, pour une fois, car elles intriguent vraiment. Malgré quelques longueurs, il est difficile de ne pas être immédiatement aspiré devant cette série qui a des côtés Person of Interest autant que Dollhouse (si, si, les décors et les mannequins ont cette vibe, avec juste quinze fois plus de budget et une tournure plus adulte). Oui, définitivement un côté Dollhouse malgré un synopsis de base très différent car les mêmes thématiques y sont abordées : c’est hyper frustrant de retrouver tout ça dans une autre série. J’ai vraiment l’impression que les problématiques sont les mêmes. Bien que frustré, c’est plutôt de très bonne augure car j’ai adoré la seconde saison qui explorait tout ça. Bon, j’en reviens à mes moutons et Westworld qui nous décrit après tout un jour sans fin parfaitement orchestré par des scientifiques-scénaristes pour des clients mystérieux, mais vicieux. De nombreuses variations des mêmes scènes sont proposées dans cet épisode et chaque fois, c’est bien joué par chacun des acteurs. Le mystère est entier quant aux enjeux des bugs expérimentés par ces mannequins en face des clients. En fait, j’ai déjà envie d’en savoir beaucoup plus sur ces mystérieux clients et sur la société. Il y a énormément de pistes à creuser dans ce monde violent que l’on nous fait découvrir en détail dans cet épisode et possiblement beaucoup de saisons en stock dans les autres mondes que les scénaristes peuvent créer. Je refuse de m’emballer trop vite et je suis un peu plus sceptique que pas mal de critiques que j’ai aperçus (sans lire) pour le moment, mais force est de reconnaître que je viens d’entrer dans un excellent univers qui va beaucoup me faire réfléchir, malgré un fil rouge encore un peu décousu.
Épisode 2 – Chestnut – 19/20
This is the new world and in this world you can be whoever the fuck you want
Wow, cet épisode commence bien fort et tout à fait mieux que le premier en terme d’introduction de l’épisode. Cette fois, en effet, on suit l’arrivée de deux clients dans le Westworld, les deux clients étant en plus des acteurs à la tête connue (recyclage des rôles secondaires de POI en vue, accompagné du Prince Caspian, oui, je te reconnais Caspian). Cette réalité virtuelle est subitement bien plus forte dans cet épisode que dans ce qui a été proposé précédemment et c’est vraiment passionnant de la découvrir d’un œil neuf. En parallèle, Dolores continue d’avoir des réminiscences de sa vie de robot quand elle ne devrait pas et l’on apprend qui la détraque. Les coulisses de cette fiction virtuelle sont décrits sans que l’on ne comprenne beaucoup plus tout ce dont il est question, mais c’est quand même sacrément bien fichu et construit ; surtout le concept des rêves/cauchemars avec la première Tueuse. L’épisode nous balade d’ailleurs avec le personnage de Maeve se baladant elle-même, à poil forcément, dans le building de Westworld et découvrant un monde tout nouveau pour elle, dans lequel elle voit ce qui arrive à tous les cadavres autour d’elle. Le vrai cliffhanger reste un mystère pour le moment, mais je n’avais pas besoin de ça pour avoir envie de revenir. Toujours beaucoup de questions et d’éléments flous pour l’instant donc, mais un second épisode pour moi bien meilleur que le premier. Les épisodes d’une heure qui m’accrochent autant, c’est rare. Merde, je crois que je suis fan !
Épisode 3 – The Stray – 18/20
I want a little adventure
C’est reparti pour un nouvel épisode et inutile de dire qu’après ces deux premières semaines, je suis clairement impatient. Bien sûr, l’effet de surprise est passé, mais ça n’en reste pas moins très accrocheur. Dolores continue de se souvenir d’un peu trop de choses, les clients poursuivent leur aventure dans le western et les problèmes ne font que commencer à Westworld. Clairement, mes personnages préférés sont les clients, car il est bien plus intéressant de les voir découvrir le monde et l’univers virtuel, exactement comme nous. J’aurais aimé les voir un peu plus, notamment Logan qui me fait rire à chaque fois depuis la semaine dernière. Évidemment, il est aussi difficile de ne pas accrocher à Dolores que l’on voit énormément et dont l’histoire se répète inlassablement avec des variations très sympa. Le fil rouge se développe dans cet épisode, avec une mythologie de base qui se complique lorsqu’on nous présente Arnold, mort dans le parc et dirigé par sa folie. Intrigant autant qu’intéressant : cela confirme que les clients peuvent mourir et surtout je sens que ce sera lié à une quête. Évidemment, cela permet aussi d’intensifier le suspense sur l’équipe de sécurité. Tout aussi intéressant est le rôle confié à Gina Torres, guest dans cet épisode qui nous apprend plus sur le passé de Bernard et sur son fils, Charlie. La toute fin est blindée d’action avec une Dolores qui prend conscience de son passée et se rebelle, alors que tout se complique aussi côté sécurité lorsqu’un robot semble développer une conscience et se suicide. Le personnage d’Elsie (la scientifique/sécurité) est intéressant aussi à creuser, je crois, surtout qu’à la fin, elle prend conscience des dangers de Westworld au-delà de la part de mystère qu’elle souhaiter percer. L’épisode prend cependant son temps pour en arriver là et c’est qui explique cette note légèrement plus basse que la semaine dernière.
Épisode 4 – Dissonance Theory – 17/20
Is there something wrong with this thoughts I’m having?
Une nouvelle séance de psychothérapie en plein rêve avec Dolores nous apprend qu’elle rêve de liberté (je donnerai cher pour la voir s’échapper de Westworld pendant uné pisode) et surtout qu’elle pense. C’est embêtant pour un robot. On laisse de côté un peu trop l’équipe de sécurité et son intrigue dans cet épisode pour moi, mais il est très cool d’en voir un peu plus sur l’intrigue du labyrinthe, mais aussi sur le personnage de Maeve, toujours hantée par les flashbacks de cette fois où elle est morte. Il serait presque tout aussi intéressant de n’avoir plus que les épisodes du point de vue de ces robots humanoïdes qui sont passionnants et dont l’intrigue métaphysique est très prise de tête. C’est aussi le cas du côté des directeurs de Westworld et de l’intrigue politique derrière tout ça, encore bien cachée. Il y a beaucoup à surveiller pour les prochains épisodes, c’est toujours aussi passionnant, même si peut-être légèrement plus lent cette semaine. Je reste hyper impatient de voir la suite, et j’aimerais tellement pouvoir la bingewatcher ! À lundi prochain !
Épisode 5 – Contrapasso – 16/20
Are we… very old friends?
C’est reparti pour un épisode de près d’une heure cette semaine, mais cette série parvient généralement à me faire oublier sa longueur. Il manque toutefois un petit « previously on » en début d’épisode, ne serait-ce que pour savoir quelles intrigues seront développées cette semaine. Si je devais évoquer un vrai défaut de la série, ce serait précisément celui-ci, car il est dommage que tout ne soit pas mené de front chaque épisode, même si cette semaine, les scénaristes s’en tirent plutôt bien avec un peu de temps accordé à chaque intrigue. J’ai aussi du mal avec la chronologie autour de Dolores et des clients (à quel moment quittent-ils le parc, quand y reviennent-ils, que font les clients entre deux quand Dolores « rêve » ?). Beaucoup de questions cette semaine donc, mais un épisode toujours aussi intéressant : le côté western est loin de me déranger autant qu’au départ, car je suis pris dans l’intrigue du labyrinthe et je me demande vraiment où tout ça cherche à nous amener, avec une intrigue western finalement pleine de fantastique. Cela donne un côté très original à la série, on ne voit pas ça habituellement dans les séries, donc ça fonctionne bien. C’était un peu moins bon cette semaine avec des ralentissements peu nécessaires (notamment les longs plans sur l’orgie) et des scènes attendues depuis longtemps qui ont semblé presque trop bâclées (la rencontre au sommet des deux vieux en fin d’épisode). Quant au cliffhanger sur Maeve, il est à péter un câble tant elle a été sous-exploitée cette semaine ! Et puis, j’ai envie de savoir comment Logan va s’en sortir cette fois, aussi, son sourire au moment où il se fait tabasser était excellemment joué. Finalement, c’était un épisode de transition, pas d’événement majeur, mais une avancée lente vers un but encore inconnu.
Épisode 6 – The Adversary – 18/20
Because despite what’s in here we’re not so different, are we?
L’intrigue politique se précise maintenant que l’on sait que les robots sont utilisés pour de l’espionnage industriel au sein de Westworld. J’ai bien aimé voir Elsie et Bernard mener l’enquête tout au long de l’épisode. Cependant, cela paraît encore trop simple et j’imagine que ça va se compliquer avec le temps, notamment du côté de l’écrivain des scénarii. On ne peut pas en dire autant du côté de Maeve, dont l’intrigue est enfin développée et est loin d’être simple : elle apprend qu’elle est un robot et pète un boulon presqu’aussitôt que cela lui est prouvé. Son intrigue avance trop vite cette semaine, où elle double Dolores sans aucun problème dans la prise de conscience de son état. On la suit dans une petite visite guidée de l’entreprise (plus jamais je me plains qu’il y a trop d’escalators à la Défense) étage par étage, ce qui nous permet d’en découvrir enfin beaucoup plus sur celle-ci. Bien qu’un peu déçu par cet épisode qui abandonne totalement l’intrigue de Dolores, Logan et William pour le moment, ces 57 minutes ont permis d’avancer énormément et de promettre de prochains rebondissements passionnants. Ce double cliffhanger autour de Maeve trop intelligente d’une part et Elsie mise en danger de l’autre est une fois de plus une vraie réussite, comme les fins de tous leurs épisodes. Je suis curieux de voir la suite, mais cela fait un moment que la série m’a accroché de toute manière, bien au-delà de son histoire de labyrinthe, elle aussi approfondie cette semaine.
Épisode 7 – Trompe l’œil – 17/20
This world is as doom as ever
Elsie a disparu cette semaine, mais tout le monde s’en fout puisqu’elle est officiellement en congés. Maeve est désormais au top de l’intelligence et ne se laisse plus contrôler par le scénario ni par les pauses voulues par l’équipe technique, ce qui est un peu étrange quand même, car elle est supposée rester un robot quoi qu’il arrive. Il fallait bien un peu de suspens j’imagine. Du côté de William et Dolores, on reprend enfin l’intrigue dans la Ghost Nation se la jouant très Game of Thrones, puis un peu The 100 avec son attaque d’indigènes. Pas nécessaire, mais tout à fait dans le style l’époque. William avoue à Dolores qu’il est sur le point de se marier, ce qui nous mène à un drama digne des meilleurs soaps et la formation du couple tant attendu. La majorité de l’intrigue de leur côté est encore retardée pour la semaine prochaine, je pense. Enfin, le côté politique est une fois de plus développé cette semaine, mais ce n’est finalement plus ce qui m’intéresse trop. Pourtant, c’est assez intéressant, surtout du côté de Clem qui ne réagit plus comme elle le devrait. La fin de l’épisode est là pour nous mettre une claque, et il faut bien dire que ça fonctionne. Je soupçonnais depuis le début qu’un robot se cachait dans le personnel, mais j’étais plutôt parti sur la piste d’Elsie que sur celle de Bernard. La révélation fut donc une semi-surprise malvenue, surtout que le doute grandissait tout au long de l’épisode, qui mène au meurtre d’un personnage que j’aimais bien. Le contrôle est tel qu’il va être vraiment intéressant de voir Maeve tenter de s’enfuir. J’ai bien aimé son énième discours sur l’humanité, qui lui donne beaucoup plus de pouvoir et d’emprise sur les techniciens que ce qu’elle avait jusqu’à présent. C’est intrigant.
Épisode 8 – Trace Decay – 18/20
Time to write my own fucking story
Excellent début d’épisode qui revient sur le personnage de Bernard et la manière dont ce robot est manipulé pour tout oublier de la fin de l’épisode précédent, bien horrible. Cela permet un retour au statu quo précédent, avec un Bernard qui récupère son poste et une Theresa accusée de tous les torts. Seulement cette fois, Bernard sait qu’il n’est pas humain, ce qui créé des vagues qui vont être assez intéressantes à suivre sur la fin de saison je pense, d’autant plus que son comportement détaché vis-à-vis des situations de Theresa et d’Elsie est suspect. En parallèle, Maeve continue de mettre en place son plan, qui nous dirige petit à petit vers une guerre robots/humains qui est parfaitement développée jusqu’ici. Je ne sais pas trop de quel côté j’ai envie de me placer, mais je crois que les androïdes ont pour l’instant l’avantage dans mon cœur. Elle parvient à manipuler ses deux techniciens pour être capable de blesser et tuer les humains, ce qu’elle applique aussitôt sur Sylvester qui s’en tire de justesse. Elle prend également tout contrôle sur les robots de Westworld, un pouvoir qui devrait vite la faire remarquer. Dolores continue d’expérimenter quelques bugs dans sa quête, mais rien de transcendant pendant une bonne partie de l’épisode, si ce n’est qu’elle révèle à demi-mots que ses dysfonctionnements sont le bon vouloir d’Arnold. Cela se déroule alors que celle de l’homme en noir qui continue, lui aussi avec un robot perdant peu à peu la boule et se souvenant du sort de Dolores infligé par son allié. C’est con. J’ai particulièrement aimé dans cet épisode la manière dont l’ensemble des intrigues est enfin traité en tant que grand tout. Cela manquait énormément jusqu’ici, le plus gros défaut de la série étant pour l’instant son manque d’unité dans l’écriture. Le passé de Maeve est ainsi relié à celui de l’homme en noir, ce que l’on savait déjà, mais il était très cool de voir le pourquoi du comment. En effet, cette intrigue explique son comportement d’aujourd’hui et le simple fait qu’elle s’en souvienne promet le développement d’intrigues passionnantes pour les deux épisodes restants cette saison – et la suite de la série. Toujours pas de temps mort cette semaine, et beaucoup de pistes à explorer toujours, Westworld continue de me convaincre épisode après épisode.
Épisode 9 – The Well-Tempered Clavier – 19/20
You don’t know, do you?
Tellement de pistes à explorer pour boucler la saison et tellement peu de temps restant, cet épisode part avec une bonne base d’intrigues et ça se sent tout de suite. Maeve confronte Bernard sur son statut de robot et cela lui permet de s’en tirer sans problème. Ce n’est pas le cas pour lui qui voit son monde s’effondrer, forcément. Par un détour scénaristique un peu simple, il parvient à se souvenir de son « passé », qui permet de de se demander si Gina Torres sera une robot pour la suite de la série et révélant enfin le triste sort d’Elsie, assez prévisible. Maeve de son côté est un peu trop sous-exploitée cette semaine, mais elle continue sa quête de réunir une armée de robot, qu’elle parvient à convaincre grâce aux pouvoirs qu’elle s’est accordée. Simple aussi, mais diablement plus efficace. L’épisode s’intéresse également au sort de Dolores qui se remémore un peu trop de choses face à William et Logan. Cela confirme mon énorme coup de cœur pour le personnage de Logan qui est une fois de plus le parfait salopard et révèle une bonne fois pour toute que Dolores est un robot, la faisant se souvenir d’un coup d’un seul de l’existence d’Arnold. William se rebelle et bute tout le monde pour forcer Logan à l’aider à retrouver Dolores. Celle-ci est partie de son côté en quête d’une vérité qui nous apporte des réponses passionnantes en lien avec la quête de cette même vérité cherchée par Bernard. Et je me suis fait avoir par celle-ci, je me doutais bien qu’Arnold avait un lien avec les personnages que l’on connaît, mais je n’avais pas été si loin. Je ne sais pas bien pourquoi tellement ça paraît évident maintenant que je peux prendre un peu de recul. Une intrigue rondement menée et surprenante qui confirme donc que j’avais raison de m’accrocher à la série et d’y voir tant de qualités. Plus qu’une semaine avant la fin de saison, qui promet encore pas mal de révélations. Il reste en effet à boucler l’intrigue de l’homme en noir, dont je commence à être vraiment curieux de l’identité secrète (la double timeline totalement mindblowing semble se confirmer, surtout avec ce « William ? » final de Dolores). Quoiqu’il en soit, cette semaine, il se voit piéger par un robot, ce qui l’arrête dix secondes à peu près. Cela permet surtout d’en découvrir plus sur ses liens avec l’organisation de Westworld et le place donc en position de retrouvailles avec Dolores, le labyrinthe semblant quasi-résolu désormais. Quant à l’intrigue Maeve, je pense qu’elle sera l’objet d’un cliffhanger pour revenir en saison 2 plus que d’une réelle conclusion la semaine prochaine, tant il reste de choses à faire. Je peux me tromper cependant, et je suis pressé de découvrir le dernier épisode (et en même temps frustré d’y être déjà !).
Épisode 10 – The Bicameral Mind – 20/20
I know what your maze is.
Double dose de Westworld cette semaine pour la fin de saison, et ce n’est pas de trop pour conclure toutes les intrigues. Cela commence avec un joli écho à la première scène de la série qui est très bien trouvé. Le première partie de cet épisode se concentre surtout sur l’intrigue Dolores avec la résolution du labyrinthe. C’est parfait, la révélation étant particulièrement incroyable puisqu’il est révélé qu’Arnold avait pour but de créer la conscience de ses robots, ce qui explique les incidents que nous avons perçu plus d’une fois lors des épisodes précédents. En parallèle, nous suivons Logan et William toujours à la recherche de Dolores, et cela devient sanglant avec un William pétant les plombs et butant tout le monde pour retrouver sa dulcinée. Je connais un Logan qui regrette d’avoir eu la bonne idée d’emmener son beau-frère avec lui à Disneyland. J’aurais aimé une meilleure conclusion pour le personnage de Logan que j’adorais, mais la révélation sur William fonctionne très bien, malgré sa prévisibilité. N’ayant jamais aimé William, je ne peux pas être déçu de son sort et de le voir transformé en cet homme en noir qui nous aura occupé toute la saison. Il est brillant de voir Dolores finalement lui casser la gueule avant de s’enfuir avec son vrai amour. Charlotte pousse Robert à démissionner, avec l’accord de ce William, ce qui sent bon la catastrophe rien que sur le papier. Et quand Robert explique à William que le nouveau scénario va lui plaire, j’ai compris vers quoi on se dirigeait et que le vrai mindblowing était probablement là. Il est donc temps de parler de Maeve qui, quant à elle, continue d’orchestrer sa révolution qui tourne au slasher pour l’équipe technique de Westworld dont les créations sont de vrais psychopathes en puissance. Je n’étais pas vraiment prêt pour ça et c’est une pure réussite, même si la chronologie n’est pas des plus évidentes au premier abord. Maeve est une pure badass avec son nouveau look et c’est brillant, la seconde partie de l’épisode fonctionne encore mieux que la première, surtout que je n’ai compris la supercherie de ce nouveau scénario que quelques secondes avant sa révélation niée par Maeve en milieu d’épisode : quelqu’un se joue d’elle et lui donne ce désir de liberté, à elle et à d’autres machines. La seconde partie est donc purement intrigante, car l’on se demande où tout cela mène et surtout quelle est la part de vrai dans cette histoire de massacre total. Maeve parvient à s’enfuir de Westworld… pour mieux y revenir alors que Dolores atteint le centre du labyrinthe dans un moment de lucidité qui fait froid dans le dos. Elle décide alors de simplement exécuter Robert, qui se suicide avec plaisir, sachant que les machines ont désormais leur propre conscience et leur besoin de revendiquer leur monde. Ce double épisode final m’aura donc coupé le souffle à plus d’une reprise tant il était haletant et impeccable en tout point, jusqu’aux suicides très shakespearien d’Arnold, puis Robert. Pourquoi se prendre la tête à inventer une réplique qui déchire quand Romeo & Juliet suffit ? Une fin extrêmement violente, donc, à la hauteur de ce que nous ont proposé ces dix épisodes tout à fait dingues. J’en redemande tellement plus et je suis si pressé de voir la suite, j’espère une saison 2 où nous assisterons à l’affrontement entre ces riches et les machines, au sein du parc, privé de ses sécurités habituelles. Un Hunger Games en plus badass quoi.
EN BREF – Je ne taris plus d’éloges sur cette série que je recommande à tout le monde car elle parvient enfin à allier le budget et la qualité, surpassant les défauts que je déteste dans pas mal de choses à la mode avec beaucoup d’audace et de cran. Le scénario est juste brillant, les thématiques abordées sont celles que j’adore dans à peu près toutes les séries et l’écriture de l’ensemble de la saison est dynamique au point de mener à une fin explosive qui a réussi à me réserver quelques surprises quand je croyais avoir tout deviné. Cette série était un pur bonheur et est clairement ma meilleure découverte de la saison, avec une qualité que je n’avais pas encore trouvé ailleurs depuis bien longtemps. Chaque épisode est à voir et à revoir, je ne doute pas que je me replongerais dans cet univers à de multiples reprises, tant la série a réussi à ne pas me décevoir sur l’ensemble de ses intrigues ! C’est tellement rare, vu comment je suis compliqué !
Seulement un p’tit 18 pour la saison ? En ce qui me concerne, c’est un 20, voire même un 22 parce que soyons fous quoi. La saison 2 en 2018, ça va être une torture de patienter.
Totalement bluffée par Anthony Hopkins (et ce discours final, CE DISCOURS FINAL) et j’adore les personnages de Maeve, Dolores et puis Bernard. Ça m’a brisé le coeur quand on lui Ford lui révèle (pour la 100e fois ?) qu’il est un hôte. Ce regard de cocker derrière ses lunettes, c’était trop.
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Seulement oui, car c’est la moyenne de tous les épisodes. À chaud, j’aurais mis 20 aussi, mais il y a eu des épisodes en-dessous quand même ! Tout pareil autrement, même si Dolores m’a gavé par moments et que j’ai aussi Logan dans les persos que j’adore
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