Chapter I – 18/20
Une excellente réintroduction de la série et de ses personnages, avec quelques sous-exploitations comme je m’y attendais (après tout, un épisode = un point de vue) et d’excellents fous rire, comme je n’en attendais pas à défaut d’avoir gardé un souvenir juste de la première saison. C’est addictif, c’est prenant, c’est définitivement dans l’ère du temps et j’accroche, tout simplement.
> Saison 2

It’s really confusing… right?
On retrouve l’ensemble des personnages à la cafétéria et le narrateur reprend vite son rôle pour nous expliquer la folie des événements de l’entre-saison. Deux semaines après la saison 1, les étudiants blancs envahissent la maison Armstrong Parker réservée habituellement aux étudiants noirs, parce que la Davis House, la maison qui leur est réservée a brûlé le soir où Troy s’est fait arrêter. Voilà qui est problématique – surtout que tout retombe sur le dos de Sam.
La cohabitation blancs/noirs entraîne son lot de problèmes, même si Coco accueille avec plaisir les nouvelles arrivées qui lui redonne de la popularité. On découvre également que Sam est désormais dans la même chambre que Jo, ce qu’elle oublie un peu trop quand elle se sert de vibro pour fantasmer sur Gabe. La scène apporte un bon humour et les deux amies reprennent vite une conversation qui glisse en un rien de temps vers le méta – critiquant les scènes de jogging (j’ai pensé Grey’s Anatomy, j’avoue).
C’est excellent. La série est très bavarde, mais l’amitié Joelle et Sam est merveilleursement bien réintroduite. Elles tombent sur Reggie qui les ignore totalement, surtout qu’il en a toujours après Sam. Ça se comprend.
Joelle découvre les réseaux sociaux de Sam : ils sont plein de haine. Elle a organisé une manifestation qui a dégénéré… mais il y avait en fait trois manifestations et elle n’est pas responsable des débordements. Bref, Sam est en plein trip 13 Reasons Why comme le remarque bien Jo et les scénaristes n’ont pas perdu leur excellente plume. Je ne me souvenais pas qu’on avait autant d’insistance sur les réseaux sociaux, mais ça fonctionne vraiment bien dans cette série. En fait, c’est une composante importante de la vie de Sam, et je ne comprends pas comment j’ai pu oublié ça.
La série nous introduit également Jamila que Sam déteste immédiatement : elle débarque à l’université et s’entend avec Gabe tout en ruinant le cours de Sam avec ses interventions.
Bien sûr, Lionel est complétement mis de côté dans cet épisode, et j’ai bien aimé comment ça me rappelait la saison 1 dans la construction. J’espère que l’on va garder le même rythme et avoir un second épisode centré sur lui.
Sinon, on retrouve les parodies, mais cette fois je passe à côté. C’est clairement de la télé-réalité. Sam demande conseil à Reggie quand elle comprend que ses harceleurs sur les réseaux sociaux sont aussi des étudiants, mais ils sont interrompus par le retour de Troy à l’université. C’est sympa de le retrouver, mais ça ne plait pas à AltIvyW, son harceleur sur les réseaux sociaux, avec qui Sam engage la conversation quand elle ferait mieux de ne pas le faire. C’est ecellent à voir, la série ne perd pas de temps à nous rappeler à quoi elle est brillante.
Sam sur les réseaux sociaux, ce n’était pas forcément ce que je pensais voir de cette saison 2, mais ça marche à fond. Elle finit par découvrir que Gabe fait une vidéo pour savoir s’il est raciste, avec en guest… Reggie. Outch. Et les choses empirent en cours quand elle n’a pas l’argument pour stopper Jamila en cours.
Toutefois, elles prennent le temps de se parler ensuite, ce qui permet un premier contact de la saison très froid entre Gabe et Sam. Les choses paraissent ne pas pouvoir empirer, mais Sam découvrent alors que la radio de l’université a désormais une nouvelle émission : Dear Right People, tenu par des gens de droite, donc. D’extrême droite. Et encore un peu plus à droite même. La caricature est cruelle, mais assez juste malheureusement, et c’est ça qui dérange le plus.
Il est rapidement révélé dans cette saison que Sam avait un père blanc, ce que j’avais soit zappé, soit jamais su. La fin d’épisode la voit craquer quand son adversaire Twitter (enfin l’équivalent Twitter) a trouvé une photo de famille de Sam et insulte sa mère. La voir pleurer rappelle bien les dommages des réseaux sociaux et lance cette saison sur la reconstruction de sa vie, je pense. En saison 1, elle était plus que confiante – la voilà désormais incertaine et incapable de trouver le bon angle d’attaque pour le retour de son émission. Excellent, tout simplement.
Chapter 2 – 16/20
Si l’épisode ne se centrait pas sur le personnage que je voulais voir mis en avant dans ce chapitre, je dois reconnaître que les scénaristes font du bon boulot en parvenant à me faire aimer un personnage que je détestais franchement l’an dernier. Ce n’est toujours pas mon personnage préféré, mais j’ai trouvé cet épisode très efficace par moment… et malheureusement trop lent/bavard à d’autres.
> Saison 2

You cannot let those few seconds become your whole life.
Comme lors du premier épisode, on redécouvre l’histoire du campus grâce au narrateur qui se concentre sur la vie de Reggie. Zut ! Il va falloir attendre pour Lionel et supporter ce personnage que je n’aime pas. Il a un nouveau coloc lui aussi, l’ami de Thane qui avait organisé la manifestation anti-binge, Clifton. Au risque de me répéter : c’est excellent. L’humour est toujours aussi subtil dans cette série, mais c’est ce qu’il fait qu’il fonctionne.
L’épisode reprend sur la même journée que l’épisode 1, avec Reggie qui n’a pas encore été filmé par Gabe. Ils se croisent en début d’épisode et Reggie n’est pas motivé, trop préoccupé par ses problèmes et son rdv en psychothérapie.
Troy a pris un coup de vieux (ou juste de la barbe au choix) et il a démissionné de son poste à l’université… ce qui permet à son père, le doyen, de lui remonter les bretelles avant d’accueillir Reggie dans son bureau. Il a beau être plein de compréhension, il cerne mal Reggie qui a encore des flashbacks de la première saison et du policier l’ayant braqué avec son flingue… Ce n’est pas faute d’essayer avec du Jay-Z, mais bon, il veut juste protéger son derrière d’un procès en lui faisant signer de quoi l’empêcher de porter plainte contre l’université.
Je n’aimais pas Reggie en saison 1, mais le travail autour de son personnage fonctionne plutôt bien pour cette saison 2. On le suit sur toute la journée et il est plus drôle que dans mon souvenir, et approfondi côté psychologie. Bon, en revanche, je me suis ennuyé en cours de route dans sa journée, même si c’était sympa de la voir avec Coco. Elle est toujours aussi bitch, et ma foi, je l’aime beaucoup. Cela se termine par Reggie qui tente de rester au sein d’un groupe religieux mais s’en barre bien vite.
Il retrouve alors Troy en train se fait draguer et les deux se rendent à une soirée où ils se droguent (Netflix…) et ont de longues conversations desquelles je dois avouer avoir décroché.
Les scénaristes le savaient bien et, pour raccrocher l’attention, ils enchaînent sur un montage le montrant en train de coucher avec différentes étudiantes, qui le draguent toutes, attirées par l’adrénaline de la soirée où il a failli mourir. Sympa…
Le montage se termine de manière marrante par une intervention de Clifton qui est bien plus comique que l’an dernier, puis par une soirée au bar pour Reggie et Jo. Lionel et Silvio débarquent en rencard, ce qui permet à Reggie de définir sa relation avec Jo de la même manière. Comme c’est une soirée open-mic, elle en profite pour lui chanter ce qu’elle ressent avec une chanson d’Erykah Badu (Tyrone)… qu’il n’écoute pas spécialement, trop occupé à se faire draguer.
Le lendemain, il retourne voir le père de Troy et a une vraie conversation à cœur ouvert avec lui, pour mieux découvrir que le flic qui a failli le tuer travaille encore là. Puisque la thérapie ne fonctionne pas et puisque le doyen ne parvient pas à trouver un moyen efficace pour le réconforter Reggie accepte de parler avec Gabe pour son documentaire.
C’est assez excellent de les voir dans la même pièce parce que c’est Gabe qui avait appelé les flics quand même.
Chapter 3 – 16/20
Oh ben mince, l’épisode que j’attendais le plus m’a moins plu que prévu. Il était bien, mais ça manquait de quelque chose, même si je ne sais pas encore de quoi. En tout cas, le fil rouge de la saison apparaît assez clairement après ces trois épisodes et mon avis sur les personnages mis en avant dans ce chapitre ne change pas d’un iota. Je les avais bien cerné en saison 1, on va dire.
> Saison 2

Look, I’m problematic as fuck.
Ah le voilà mon épisode sur Lionel ! Et c’est fou comment sa simple présence réussit à me rendre de nouveau sympathique le personnage de Troy que j’ai trouvé vraiment abusé dans l’épisode précédent. Comme quoi.
Le narrateur reprend l’histoire et ça permet de nous rappeler dans les détails la fin de saison 1, avec même un rappel de Coco tentant de lui retirer son micro quand il posait les questions dérangeantes sur les Winchester finançant pourtant son journal… Finalement, l’épisode reprend sur la Pride Night avec un Lionel qui a un rencard avec Silvio… se pointant complètement saoul chez lui. Il l’emmène malgré tout en rencard.
Le point fort de l’épisode n’est définitivement pas Silvio qui mériterait de finir dans mon TFSA du jour rapidement, mais bien la relation Troy/Lionel. Les deux colocs sont excellents avec Troy qui tente de s’organiser des plans à trois avec de « fausses lesbiennes » et Lionel qui n’a encore jamais couché avec personne. Troy continue de jouer les grands-frères avec lui et l’accompagne pour l’aider à conclure avec Silvio.
Ce denrier connaît toutes les fêtes gays du campus et ça commence par une soirée où il n’y a que des gays et une nana que Troy drague immédiatement.
Lionel y drague Deondre avec qui il s’entend bien après l’avoir rencontré au bar… mais ça ne dure pas bien longtemps. Il se fait ensuite aborder par Georges, un ami de Silvio qui s’assume beaucoup trop pour lui… Je pense ? Après tout, les goûts de Lionel restent incertains. Bon, cela dit, Georges et ses amis sont bien trop problématiques pour Lionel, surtout quand ils veulent que le mot problématique soit rayé du vocabulaire. Lionel ne s’intègre pas vraiment à cette soirée et ça tombe bien car Silvio veut justement en partir…
Pour se rendre à une deuxième soirée où Lionel tombe sur Brook, une collègue du journal qui lui en veut énormément d’avoir coulé le journal… et qui est tellement bourrée qu’elle l’oublie bien vite, heureusement, pour danser avec Troy (non, avec la première nana, il n’a eu qu’un baiser et ça n’est pas suffisant pour sa nuit). Dans cette soirée, il retrouve toutefois Sam et ses amis, ce qui lui permet d’avoir un endroit où trainer et d’être dur à trouver quand Silvio le cherche.
Sans même s’en rendre compte, il a donc réussi à suivre le conseil de Troy pour séduire Silvio, et ça fonctionne bien. C’est aussi l’occasion de voir Sam et Lionel s’adresser la parole et celle-ci lui demande forcément des infos sur son troll. C’est plutôt une bonne nouvelle pour la saison qui a désormais une direction claire.
Lionel finit par suivre Silvio à une troisième soirée, cette fois sans clé. Toutefois, Lionel en a marre d’être baladé (littéralement) et confronte enfin son ancien éditeur qui lui avoue qu’il embrasse tout le monde et n’a pas mis autant d’importance dans ce baiser que Lionel en a mis. Mouais. Il est paumé dans ses sentiments pour Lionel et l’emmène quand même à une troisième soirée.
Lionel y rencontre Wesley et cette fois le courant passe pour de vrai, mais est interrompu par Silvio qui a retrouvé ses clés. Oui, tout le but de la soirée était de retrouver ses clés, et c’est tout, même s’il affirme qu’il aime aussi passer du temps avec Lionel.
En fait, Silvio ne veut pas étiqueter leur relation, mais ça ne plaît pas du tout à Lionel qui ne sait pas sur quel pied danser avec lui. Silvio lui en veut pour le journal évidemment, mais il le trouve aussi courageux et adorable. Lionel a la solution parfaite pour Silvio qui est la risée de tous pour ne pas avoir su maintenir le journal qu’il avait en main : c’est le XXIe siècle, ils n’ont qu’à créer un journal après tout. En plus, il a déjà le sujet : les trolls de Sam. C’est qu’on ne perd pas le fil rouge de cette saison finalement.
Silvio se rend compte qu’il a retrouvé les mauvaises clés (et décide donc de les balancer dans la nuit plutôt que de les ramener à la soirée, connard) et retourne à l’intérieur, mais cette fois sans Lionel qui se dit fatigué et doit surtout digérer tout cet épisode.
Lionel rentre donc pour découvrir que Troy non plus n’a couché avec personne ce soir-là. La bonne nouvelle ? Wesley l’a retrouvé sur Facebook et a envie de le connaître un peu mieux. Oui, mais alors virez-moi vite Silvio dans ce cas.
> Saison 2
